4 mois depuis
🛑 Les Jumeaux du bout du monde est une série télévisée d'animation franco-australienne créée par Jean Chalopin, coproduite par ABC Australie pour 52 épisodes de 26 minutes.
En France, elle a été diffusée pour la première fois à partir du 13 novembre 1991 sur TF1 dans l'émission "Club Dorothée".
Synopsis
Jules et Julie sont nés le même jour de 1895 au même endroit à Shanghai, mais de parents différents.
Selon une prophétie de Lao-Tseu, ils sont les « Jumeaux du destin », enfants de la Lune, qui doivent amener la paix dans l'Empire chinois en mettant un terme à la dynastie impériale.
L'impératrice douairière Cixi, avertie par son astrologue, ordonne donc le meurtre de ces bébés susceptibles d'ébranler son pouvoir.
Mais une organisation secrète, les « combattants de la liberté », au courant depuis toujours de la prophétie, sauve les jumeaux et organise leur transfert en France, loin des foudres de l'impératrice, où les jumeaux vivent en compagnie de leur père adoptif, le capitaine Tournier.
En France, elle a été diffusée pour la première fois à partir du 13 novembre 1991 sur TF1 dans l'émission "Club Dorothée".
Synopsis
Jules et Julie sont nés le même jour de 1895 au même endroit à Shanghai, mais de parents différents.
Selon une prophétie de Lao-Tseu, ils sont les « Jumeaux du destin », enfants de la Lune, qui doivent amener la paix dans l'Empire chinois en mettant un terme à la dynastie impériale.
L'impératrice douairière Cixi, avertie par son astrologue, ordonne donc le meurtre de ces bébés susceptibles d'ébranler son pouvoir.
Mais une organisation secrète, les « combattants de la liberté », au courant depuis toujours de la prophétie, sauve les jumeaux et organise leur transfert en France, loin des foudres de l'impératrice, où les jumeaux vivent en compagnie de leur père adoptif, le capitaine Tournier.
4 mois depuis
Yaoundé 🇨🇲
VOICI L'ORIGINE DES NOMS DE 16 QUARTIERS
1- "Nkolndongo : signifie colline de Ndongo. Il vient de 2 choses . Nkol (la colline et Ndong (le ravin en Ewondo). Nkolndongo tire ses origines de la colline qui est située derrière le Lycée de Nkolndongo. Il paraît que cette colline faisait tellement peur aux populations que personne n’osait la grimper de peur de tomber dans le ravin. Avec le temps, Nkolndongo est devenu le nom d’un village où vivent les Emombo, les Mvog Mbi et les Mvog Ada.
2- Ngoa-Ekele : ou Ngok Ekele signifie en Ewondo « pierre suspendue ». Il vient des mots Ngoa ou Ngok (pierre ou rocher) et Ekele (suspendu). C’est une zone dominée par le plateau Atemengue. Mais c’est surtout le quartier de l’Université de Yaoundé I, la toute première du Cameroun.
3- Biyem-Assi : est situé au Sud-Ouest de Yaoundé. Son nom vient de la rivière Biyeme qui se jette dans le Mfoundi au Sud de la ville. Biyem-Assi abritait aussi des villages lors des migrations des Béti.
4- Messa : est le pluriel du mot « Assa » qui veut dire «safoutier ou prunier » (en Ewondo), la plante qui donne les prunes. Il paraît qu’il y en avait en abondance à cette période. Qu’elles étaient très sucrées. Malheureusement, aujourd'hui, l’urbanisation de la ville a fait qu’on en trouve presque plus là-bas. Hélas !
5- Melen : est le pluriel de « Allen » qui en Ewondo veut dire « palmier à huile ». Quand les Allemands sont arrivés, ils ont trouvé les palmiers à huile jouuuka. Ils ont même encouragé les populations à continuer à en planter en bordure de la route d’où le nom de Ndzong Melen qui signifie en français la « Rue des palmiers ».
6- Kondengui : se traduit en français par « arène des gorilles ». Konde veut dire « cour de… brousse de… » et Ngui signifie « gorille ». Pour la petite histoire, c’est en se battant que les Mvog Ebanda ont réussi à s’installer à Nkol Atom et à Kondengui. Un lieu où ils ont trouvé plusieurs gorilles.
7- Mvog Atangana-Mballa : est un quartier situé à Awaé et limité par Mvog Mbi au Nord, Mvolye vers le sud, Olezoa vers l’Ouest. Il symbolise le regroupement des domiciles des descendants consanguins de Atangana Mballa de l’ancêtre Essomba-Naa-Bana et frère de Fuda Mballa et Tsung Mballa. Ils se seraient installés ici lors des migrations Béti et bien avant que les blancs n’atterrissent.
8- Mvog-Ada : Ces habitants sont les descendants de Tsung Mballa. Son fils Otu Tamba avait épousé une floppée de femmes parmi lesquelles : Ada, Betsi, Amvuna, Ntigui et Bela. Chaque femme a accouché d’où les clans Mvog Ada, Mvog Amvuna, Mvog Bela, Mvog Betsi, Mvog Ntigui. Ils se sont installés au village dit Messa au niveau de l’Hôpital Central actuel.
9- Elig Essono : C’est un quartier situé à Djoungolo. Il a été fondé par Essono Balla Joseph, un ancien combattant qui a fait la 1ère guerre mondiale. C’est surtout un ancien chef traditionnel de Djoungolo qui était à la tête des Mvog Ada et des Ebounboun de 1930 jusqu’à sa mort en 1951.
10- Elig Edzoa : Edzoa Mbedé est le fondateur de la dynastie Elig Edzoa. Il était le chef de toute la tribu Emombo située à Nfandena. Il paraît que c’était un sorcier très puissant qui faisait peur aux populations. C’est la raison pour laquelle son apparition demeure un traumatisme pour les Emombo de Nfandena qui est une localité dans laquelle sont inclus les quartiers Omnisport, Elig Edzoa, Essos, Nlongkak, et une partie de Djoungolo.
11- Elig Effa : La dysnatie d’Elig Effa a pour fondateur Effa Omgba Amougou Alphonse, un Mvog Betsi. C’était un chef catéchiste à Mvolyé. C’est lui qui baptisait les Ewondo, les Eton, les Yambassa, les Bamiléké de la région de Yaoundé et tout le monde qui désirait se marier à l’église catholique. À sa mort en 1939, les gens ont décidé à l’unanimité de donner son nom au village.
12- Etoudi : est situé au nord de Yaoundé, siège du Palais présidentiel. Son nom vient des populations de la tribu Etudi lors des migrations Béti. On les retrouve dans les quartiers nord de la ville. Mballa, Oliga, Etoudi, Mfoundasi, Ekoudou, Nlongkak.
13- Tsinga : Tout d’abord, le vrai nom de Tsinga est Ntougou. Il est tiré d’une rivière. C’est le siège des Mvog Ekoussou, un peuple chassé vers 1936. Le nom de leur village a été modifié paraît il sous l’impulsion de André Fouda, l’ancien Maire de Yaoundé.
14- Awaé : signifie « repos » en Ewondo. Apparemment, Awaé était un endroit qui servait de repos aux populations anciennes après une longue marche. C’était donc un lieu de rassemblement, un carrefour pendant les migrations.
15- Mimboman : a presque la même explication qu’Awaé. À la différence que Mimboman était un lieu d’installation définitive. Mimboman signifie les arrivées, les rencontres définitives, ou les installations des populations. Selon plusieurs contes, les Beti d’origines diverses s’y sont installés de façon définitive.
16- Mvolyé : vient de l’expression Ewondo « Mvol ayé ». Mvol (promesse) ayé (difficile,
VOICI L'ORIGINE DES NOMS DE 16 QUARTIERS
1- "Nkolndongo : signifie colline de Ndongo. Il vient de 2 choses . Nkol (la colline et Ndong (le ravin en Ewondo). Nkolndongo tire ses origines de la colline qui est située derrière le Lycée de Nkolndongo. Il paraît que cette colline faisait tellement peur aux populations que personne n’osait la grimper de peur de tomber dans le ravin. Avec le temps, Nkolndongo est devenu le nom d’un village où vivent les Emombo, les Mvog Mbi et les Mvog Ada.
2- Ngoa-Ekele : ou Ngok Ekele signifie en Ewondo « pierre suspendue ». Il vient des mots Ngoa ou Ngok (pierre ou rocher) et Ekele (suspendu). C’est une zone dominée par le plateau Atemengue. Mais c’est surtout le quartier de l’Université de Yaoundé I, la toute première du Cameroun.
3- Biyem-Assi : est situé au Sud-Ouest de Yaoundé. Son nom vient de la rivière Biyeme qui se jette dans le Mfoundi au Sud de la ville. Biyem-Assi abritait aussi des villages lors des migrations des Béti.
4- Messa : est le pluriel du mot « Assa » qui veut dire «safoutier ou prunier » (en Ewondo), la plante qui donne les prunes. Il paraît qu’il y en avait en abondance à cette période. Qu’elles étaient très sucrées. Malheureusement, aujourd'hui, l’urbanisation de la ville a fait qu’on en trouve presque plus là-bas. Hélas !
5- Melen : est le pluriel de « Allen » qui en Ewondo veut dire « palmier à huile ». Quand les Allemands sont arrivés, ils ont trouvé les palmiers à huile jouuuka. Ils ont même encouragé les populations à continuer à en planter en bordure de la route d’où le nom de Ndzong Melen qui signifie en français la « Rue des palmiers ».
6- Kondengui : se traduit en français par « arène des gorilles ». Konde veut dire « cour de… brousse de… » et Ngui signifie « gorille ». Pour la petite histoire, c’est en se battant que les Mvog Ebanda ont réussi à s’installer à Nkol Atom et à Kondengui. Un lieu où ils ont trouvé plusieurs gorilles.
7- Mvog Atangana-Mballa : est un quartier situé à Awaé et limité par Mvog Mbi au Nord, Mvolye vers le sud, Olezoa vers l’Ouest. Il symbolise le regroupement des domiciles des descendants consanguins de Atangana Mballa de l’ancêtre Essomba-Naa-Bana et frère de Fuda Mballa et Tsung Mballa. Ils se seraient installés ici lors des migrations Béti et bien avant que les blancs n’atterrissent.
8- Mvog-Ada : Ces habitants sont les descendants de Tsung Mballa. Son fils Otu Tamba avait épousé une floppée de femmes parmi lesquelles : Ada, Betsi, Amvuna, Ntigui et Bela. Chaque femme a accouché d’où les clans Mvog Ada, Mvog Amvuna, Mvog Bela, Mvog Betsi, Mvog Ntigui. Ils se sont installés au village dit Messa au niveau de l’Hôpital Central actuel.
9- Elig Essono : C’est un quartier situé à Djoungolo. Il a été fondé par Essono Balla Joseph, un ancien combattant qui a fait la 1ère guerre mondiale. C’est surtout un ancien chef traditionnel de Djoungolo qui était à la tête des Mvog Ada et des Ebounboun de 1930 jusqu’à sa mort en 1951.
10- Elig Edzoa : Edzoa Mbedé est le fondateur de la dynastie Elig Edzoa. Il était le chef de toute la tribu Emombo située à Nfandena. Il paraît que c’était un sorcier très puissant qui faisait peur aux populations. C’est la raison pour laquelle son apparition demeure un traumatisme pour les Emombo de Nfandena qui est une localité dans laquelle sont inclus les quartiers Omnisport, Elig Edzoa, Essos, Nlongkak, et une partie de Djoungolo.
11- Elig Effa : La dysnatie d’Elig Effa a pour fondateur Effa Omgba Amougou Alphonse, un Mvog Betsi. C’était un chef catéchiste à Mvolyé. C’est lui qui baptisait les Ewondo, les Eton, les Yambassa, les Bamiléké de la région de Yaoundé et tout le monde qui désirait se marier à l’église catholique. À sa mort en 1939, les gens ont décidé à l’unanimité de donner son nom au village.
12- Etoudi : est situé au nord de Yaoundé, siège du Palais présidentiel. Son nom vient des populations de la tribu Etudi lors des migrations Béti. On les retrouve dans les quartiers nord de la ville. Mballa, Oliga, Etoudi, Mfoundasi, Ekoudou, Nlongkak.
13- Tsinga : Tout d’abord, le vrai nom de Tsinga est Ntougou. Il est tiré d’une rivière. C’est le siège des Mvog Ekoussou, un peuple chassé vers 1936. Le nom de leur village a été modifié paraît il sous l’impulsion de André Fouda, l’ancien Maire de Yaoundé.
14- Awaé : signifie « repos » en Ewondo. Apparemment, Awaé était un endroit qui servait de repos aux populations anciennes après une longue marche. C’était donc un lieu de rassemblement, un carrefour pendant les migrations.
15- Mimboman : a presque la même explication qu’Awaé. À la différence que Mimboman était un lieu d’installation définitive. Mimboman signifie les arrivées, les rencontres définitives, ou les installations des populations. Selon plusieurs contes, les Beti d’origines diverses s’y sont installés de façon définitive.
16- Mvolyé : vient de l’expression Ewondo « Mvol ayé ». Mvol (promesse) ayé (difficile,
5 mois depuis
LES BASSAA DE LA RÉGION DE L’OUEST DU CAMEROUN 🇨🇲
Piqué sur le mur de Massoda Ma-Nlep
Contrairement à l’opinion la plus répandue, la Région de l’Ouest du Cameroun n’est pas peuplée que de « Bandobo » ( communément appelés « Bamilékés ») et de Bamouns.
S’il est généralement admis que les Bamouns constituent un groupe ethnique ayant une même origine, les recherches menées en anthropologie et ethnologie et en histoire ont établi que les Bamilékés ont des origines diverses.
Dans son ouvrage (intitulé Les problèmes de l’anthropologie et de l’histoire africaines paru en 1982 aux éditions CLE à Yaoundé, collection Etudes et Documents Africains), l’anthropologue et ethnologue Prince Dika-Akwa nya Bonambela soutient: « Quelle que soit son importance, l’unité linguistique et culturelle ne signifie cependant pas que les peuples concernés partagent automatiquement une parenté généalogique.
Les Bamilékés de l’Ouest Cameroun parlent des idiomes, dialectes et langues tellement semblables que du point de vue de l´histoire de la culture, ils constituent une unité indiscutable. Pourtant, du point de vue de la généalogie, ces Bamilékés représentent une mosaïque de peuples d’origines diverses; Ndobo en tête, Tikar, Bassa, Sow [mpoo-bassaa], Baya, Ngala-Dwala, etc.
Culturellement, les groupes ont façonné et trouvé leur "homogénéité". Celle-ci indique surtout, compte tenu de leur localisation, qu´ils appartiennent à un même peuple résidentiel et non à un peuple racial » ( Prince Dika-Akwa 1982: 136). Même l´ethnologue Jean-Claude Barbier avait attiré l’attention — dans le cadre d’un colloque international du C.N.R.S. ( du 24 au 28 septembre 1973) — sur l´ « hétérogénéité du peuplement » du « plateau bamiléké » (Jean-Claude Barbier, Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké, Colloques Internationaux du C.N.R.S., N° 551, Contribution de la recherche ethnologique à l´histoire des civilisations du Cameroun, 331-353, colloque du 24-28 septembre 1973, volume 2 publié par Claude Tardits, ici page 332). Ceci n´est guère surprenant, étant donné qu´il est de notoriété publique que les populations du département du Haut-Nkam, dont Bafang est le chef-lieu, sont originaires de Ngok-Lituba, partant du pays bassaa (encore appelé « Belle-Contrée » ou « Niceland » en anglais). L´anthropologue et ethnologue Dika-Akwa écrivait en 1982, dans son ouvrage mentionné ci-dessus, que les Bassaa furent les premiers occupants de toute la région de l´Ouest Cameroun et que les Bana sont essentiellement Bassaa et Mpoo-Bassaa ( Bakoko): » […] la puissante ethnarchie de Bana renferme plusieurs quartiers dont le plus important et le plus central porte le nom de Bassa; l´analyse d´autres données anthropologiques révèle que non seulement tout l´Ouest, l´actuel pays bamiléké, était appelé M’bassa avant l´occupation des Néo-Nubiens, les Ndobo en l´occurence, mais encore il subsiste comme au coeur de Bana des groupuscules complètement assimilés dont les généalogies ramènent en droite ligne en pays Bassa, plus au sud. Grâce à la toponymie, on sait que l´implantation bassa est antérieure à celles des Ndobo [Bamilékés, Néo-Soudanais], Tikar, Ngala et Mandjara dans l´Ouest » (Prince Dika-Akwa 1982:83). L´historien Emmanuel Konde étaye aussi, dans son ouvrage intitulé Bassa Antiquity in Contemporary Limbe,publié en 2010, la thèse selon laquelle les Bana sont d´origine bassaa.
Chutes d´eau sur le fleuve Nkam, près de Bafang (chef-lieu du département du Haut-Nkam). « Nkam » est un nom bassaa. Si les Bana sont d´origine bassaa (au sens restreint du terme ou du mot) et mpoo-bassa, on doit tout de même préciser qu´en « tant que tribu raciale, la dynastie de la puissante chefferie Bana et les lignages dérivés descendent d´un certain Toko, Tenke en féfé-bamiléké, devenu Tchenko. Alors qu´un fils de Toko, du nom de Njee, disent les traditions Mbang [mpoo-bassaa] de Nkondjok, devait fonder Bana et y établir le siège d´une préfecture de l´arbre de vie (Likonge) rayonnant à partir de la côte, son frère Siam alla fonder la tribu et la chefferie de Bakassa. A y voir de près Nje[e] Likonge aurait donné Nzeutcheukongue conservé comme nom du fils (Bana) de Tchenko; quant à Syam, il reste un nom typiquement Sow [mpoo-bassaa] » (Prince Dika-Akwa 1982: 113). Dans l´article (Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké) de l ´ethnologue Jean-Claude Barbier, ce dernier souligne:
« a. Les généalogies des dynasties régnantes ne renseignent que très approximativement sur l’histoire du peuplement du plateau bamiléké. D’autres groupes pouvaient être installés depuis longtemps avant l‘arrivée du fondateur, lui-même n’étant souvent qu’un individu isolé sans poids démographique. Par exemple, l’arrivée du chasseur Nzǝ tʃokōŋgwe dont les trois fils fondèrent les chefferies Bakassa, Bandoumkassa et Bana, peut être située vers le milieu du XVIIe siècle; or, l‘étude des généalogies des chefs locaux antérieurs à cette immigration et qui ont été conquis, repousse la date du peuplement de la région au début du XVIe siècle (7)./ b.
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Contrairement à l’opinion la plus répandue, la Région de l’Ouest du Cameroun n’est pas peuplée que de « Bandobo » ( communément appelés « Bamilékés ») et de Bamouns.
S’il est généralement admis que les Bamouns constituent un groupe ethnique ayant une même origine, les recherches menées en anthropologie et ethnologie et en histoire ont établi que les Bamilékés ont des origines diverses.
Dans son ouvrage (intitulé Les problèmes de l’anthropologie et de l’histoire africaines paru en 1982 aux éditions CLE à Yaoundé, collection Etudes et Documents Africains), l’anthropologue et ethnologue Prince Dika-Akwa nya Bonambela soutient: « Quelle que soit son importance, l’unité linguistique et culturelle ne signifie cependant pas que les peuples concernés partagent automatiquement une parenté généalogique.
Les Bamilékés de l’Ouest Cameroun parlent des idiomes, dialectes et langues tellement semblables que du point de vue de l´histoire de la culture, ils constituent une unité indiscutable. Pourtant, du point de vue de la généalogie, ces Bamilékés représentent une mosaïque de peuples d’origines diverses; Ndobo en tête, Tikar, Bassa, Sow [mpoo-bassaa], Baya, Ngala-Dwala, etc.
Culturellement, les groupes ont façonné et trouvé leur "homogénéité". Celle-ci indique surtout, compte tenu de leur localisation, qu´ils appartiennent à un même peuple résidentiel et non à un peuple racial » ( Prince Dika-Akwa 1982: 136). Même l´ethnologue Jean-Claude Barbier avait attiré l’attention — dans le cadre d’un colloque international du C.N.R.S. ( du 24 au 28 septembre 1973) — sur l´ « hétérogénéité du peuplement » du « plateau bamiléké » (Jean-Claude Barbier, Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké, Colloques Internationaux du C.N.R.S., N° 551, Contribution de la recherche ethnologique à l´histoire des civilisations du Cameroun, 331-353, colloque du 24-28 septembre 1973, volume 2 publié par Claude Tardits, ici page 332). Ceci n´est guère surprenant, étant donné qu´il est de notoriété publique que les populations du département du Haut-Nkam, dont Bafang est le chef-lieu, sont originaires de Ngok-Lituba, partant du pays bassaa (encore appelé « Belle-Contrée » ou « Niceland » en anglais). L´anthropologue et ethnologue Dika-Akwa écrivait en 1982, dans son ouvrage mentionné ci-dessus, que les Bassaa furent les premiers occupants de toute la région de l´Ouest Cameroun et que les Bana sont essentiellement Bassaa et Mpoo-Bassaa ( Bakoko): » […] la puissante ethnarchie de Bana renferme plusieurs quartiers dont le plus important et le plus central porte le nom de Bassa; l´analyse d´autres données anthropologiques révèle que non seulement tout l´Ouest, l´actuel pays bamiléké, était appelé M’bassa avant l´occupation des Néo-Nubiens, les Ndobo en l´occurence, mais encore il subsiste comme au coeur de Bana des groupuscules complètement assimilés dont les généalogies ramènent en droite ligne en pays Bassa, plus au sud. Grâce à la toponymie, on sait que l´implantation bassa est antérieure à celles des Ndobo [Bamilékés, Néo-Soudanais], Tikar, Ngala et Mandjara dans l´Ouest » (Prince Dika-Akwa 1982:83). L´historien Emmanuel Konde étaye aussi, dans son ouvrage intitulé Bassa Antiquity in Contemporary Limbe,publié en 2010, la thèse selon laquelle les Bana sont d´origine bassaa.
Chutes d´eau sur le fleuve Nkam, près de Bafang (chef-lieu du département du Haut-Nkam). « Nkam » est un nom bassaa. Si les Bana sont d´origine bassaa (au sens restreint du terme ou du mot) et mpoo-bassa, on doit tout de même préciser qu´en « tant que tribu raciale, la dynastie de la puissante chefferie Bana et les lignages dérivés descendent d´un certain Toko, Tenke en féfé-bamiléké, devenu Tchenko. Alors qu´un fils de Toko, du nom de Njee, disent les traditions Mbang [mpoo-bassaa] de Nkondjok, devait fonder Bana et y établir le siège d´une préfecture de l´arbre de vie (Likonge) rayonnant à partir de la côte, son frère Siam alla fonder la tribu et la chefferie de Bakassa. A y voir de près Nje[e] Likonge aurait donné Nzeutcheukongue conservé comme nom du fils (Bana) de Tchenko; quant à Syam, il reste un nom typiquement Sow [mpoo-bassaa] » (Prince Dika-Akwa 1982: 113). Dans l´article (Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké) de l ´ethnologue Jean-Claude Barbier, ce dernier souligne:
« a. Les généalogies des dynasties régnantes ne renseignent que très approximativement sur l’histoire du peuplement du plateau bamiléké. D’autres groupes pouvaient être installés depuis longtemps avant l‘arrivée du fondateur, lui-même n’étant souvent qu’un individu isolé sans poids démographique. Par exemple, l’arrivée du chasseur Nzǝ tʃokōŋgwe dont les trois fils fondèrent les chefferies Bakassa, Bandoumkassa et Bana, peut être située vers le milieu du XVIIe siècle; or, l‘étude des généalogies des chefs locaux antérieurs à cette immigration et qui ont été conquis, repousse la date du peuplement de la région au début du XVIe siècle (7)./ b.
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7 mois depuis
Bienvenue à Bayangam l'ouest du Cameroun 🇨🇲 ou "Pa' Yogam" en langue locale, signifie "ceux qui ont vu les sauterelles".
Ce nom remonte à une invasion de sauterelles que les premiers habitants auraient subie, un événement après lequel l'appellation antérieure, Gaintse, a été remplacée par Bayangam.
La commune a été fondée aux environs du XVIe siècle par Fohom Tchueng, qui est venu de Baham avec huit notables. La première chefferie a été installée dans le quartier Tchala et a été déplacée plus tard à Hiala sous le règne de Kom Mata, le 8e Chef de la dynastie
Bayangam compte plusieurs chefferies traditionnelles reconnues par le ministère de l'administration du territoire et de la décentralisation. Ces chefferies jouent un rôle important dans la préservation de la culture et des traditions locales.
La commune de Bayangam est également connue pour sa structure administrative, son économie et ses personnalités notables.
Sous le ciel camerounais,
Repose Bayangam, terre de nos aïeux.
Ses champs verdoyants et ses collines paisibles,
Chantent les louanges d'un passé glorieux.
Dans le souffle du vent, murmurent les ancêtres,
Leurs voix portent l'écho des sauterelles d'antan.
"Pa' Yogam", ils disent, "ceux qui ont vu les fléaux",
Mais aussi ceux qui bâtirent un avenir triomphant.
Les huit notables, sous l'égide de Fohom,
Ont fondé ce village, tissant l'histoire de leur nom.
De Gaintse à Hiala, la chefferie a voyagé,
Chaque pierre et chaque arbre, un chapitre raconté.
Les chefferies veillent, gardiennes de la tradition,
Leur sagesse guide le peuple vers l'horizon.
Les danses et les tam-tams résonnent dans la nuit,
Célébrant la culture qui jamais ne s'enfuit.
Bayangam, ô Bayangam, ton histoire nous inspire,
Ton héritage culturel, comme une flamme, nous attire.
Nous sommes les enfants de cette terre bénie,
Et ton nom restera gravé pour l'infini.
✍🏻
NjiNji ip2
Ce nom remonte à une invasion de sauterelles que les premiers habitants auraient subie, un événement après lequel l'appellation antérieure, Gaintse, a été remplacée par Bayangam.
La commune a été fondée aux environs du XVIe siècle par Fohom Tchueng, qui est venu de Baham avec huit notables. La première chefferie a été installée dans le quartier Tchala et a été déplacée plus tard à Hiala sous le règne de Kom Mata, le 8e Chef de la dynastie
Bayangam compte plusieurs chefferies traditionnelles reconnues par le ministère de l'administration du territoire et de la décentralisation. Ces chefferies jouent un rôle important dans la préservation de la culture et des traditions locales.
La commune de Bayangam est également connue pour sa structure administrative, son économie et ses personnalités notables.
Sous le ciel camerounais,
Repose Bayangam, terre de nos aïeux.
Ses champs verdoyants et ses collines paisibles,
Chantent les louanges d'un passé glorieux.
Dans le souffle du vent, murmurent les ancêtres,
Leurs voix portent l'écho des sauterelles d'antan.
"Pa' Yogam", ils disent, "ceux qui ont vu les fléaux",
Mais aussi ceux qui bâtirent un avenir triomphant.
Les huit notables, sous l'égide de Fohom,
Ont fondé ce village, tissant l'histoire de leur nom.
De Gaintse à Hiala, la chefferie a voyagé,
Chaque pierre et chaque arbre, un chapitre raconté.
Les chefferies veillent, gardiennes de la tradition,
Leur sagesse guide le peuple vers l'horizon.
Les danses et les tam-tams résonnent dans la nuit,
Célébrant la culture qui jamais ne s'enfuit.
Bayangam, ô Bayangam, ton histoire nous inspire,
Ton héritage culturel, comme une flamme, nous attire.
Nous sommes les enfants de cette terre bénie,
Et ton nom restera gravé pour l'infini.
✍🏻
NjiNji ip2
7 mois depuis
Depuis que je demande la raison de l'interdiction du "Bôme François", personne ne m'explique ? Ok ça va alors !
Je suis timide 🙈 🙈🙈🙈
✍️ Signé l'artiste #Dynastie Le Tigre
Je suis timide 🙈 🙈🙈🙈
✍️ Signé l'artiste #Dynastie Le Tigre
8 mois depuis
🔴🔴🔴Les reines soudanaises 🇸🇩 👑
L'étonnante robe et la statue de la prêtresse et princesse koushite, la reine Takushit, trouvées en 1880 après JC. Il s'agit d'une statue qui appartient à la fin de la vingt-cinquième dynastie, vers l'an 654 av. C'est la famille Koushite qui a gouverné Kemet (Égypte) pendant près d'un siècle, et son règne s'est étendu jusqu'à atteindre la Palestine.
Le nom de Tacoship signifie (belle brune).
Elle était l'épouse de l'un des princes koushites ; En plus d'être une princesse... Takoshet était également la grande prêtresse du Temple de la Mer, l'un des postes les plus élevés et les plus prestigieux de la civilisation de la vallée du Nil à l'époque.
La statue était faite de bronze et d'un étrange mélange d'alliages de cuivre et de certains métaux rares, gravée d'une robe éblouissante faite de fils de métaux précieux et rares représentant l'ancienne déesse koushite. Cette robe, que l'artiste koushite a sculptée sur la statue il y a trois mille ans, est considérée comme un chef-d'œuvre d'une beauté, d'un savoir-faire et d'une précision étonnants qui s'harmonise à merveille avec le peigne et la coiffure soudanaise bien connue que les femmes soudanaises pratiquent encore dans de nombreux pays.
Des tribus du Soudan jusqu'à nos jours. Il fait référence à l'étendue du goût artistique et au statut culturel qu'avait atteint l'ancien homme soudanais lorsqu'il dominait le monde.
La statue se trouve actuellement au Musée grec d'Athènes.
L'étonnante robe et la statue de la prêtresse et princesse koushite, la reine Takushit, trouvées en 1880 après JC. Il s'agit d'une statue qui appartient à la fin de la vingt-cinquième dynastie, vers l'an 654 av. C'est la famille Koushite qui a gouverné Kemet (Égypte) pendant près d'un siècle, et son règne s'est étendu jusqu'à atteindre la Palestine.
Le nom de Tacoship signifie (belle brune).
Elle était l'épouse de l'un des princes koushites ; En plus d'être une princesse... Takoshet était également la grande prêtresse du Temple de la Mer, l'un des postes les plus élevés et les plus prestigieux de la civilisation de la vallée du Nil à l'époque.
La statue était faite de bronze et d'un étrange mélange d'alliages de cuivre et de certains métaux rares, gravée d'une robe éblouissante faite de fils de métaux précieux et rares représentant l'ancienne déesse koushite. Cette robe, que l'artiste koushite a sculptée sur la statue il y a trois mille ans, est considérée comme un chef-d'œuvre d'une beauté, d'un savoir-faire et d'une précision étonnants qui s'harmonise à merveille avec le peigne et la coiffure soudanaise bien connue que les femmes soudanaises pratiquent encore dans de nombreux pays.
Des tribus du Soudan jusqu'à nos jours. Il fait référence à l'étendue du goût artistique et au statut culturel qu'avait atteint l'ancien homme soudanais lorsqu'il dominait le monde.
La statue se trouve actuellement au Musée grec d'Athènes.
8 mois depuis
[EN] On this day (13.04.2024), the Museum of the Bamoun Kings was inaugurated in Foumban,
The Bamoun Sultanate Museum, an architectural jewel to be discovered in western Cameroon 🇨🇲.
Located in Foumban, the historic capital of the Bamoun sultanate, this museum is a veritable cultural treasure trove. It houses a unique collection of arts and crafts recounting the history and traditions of this fascinating people.
The museum invites you to delve into the fascinating history of the Bamoun dynasty, spanning centuries of remarkable leadership and innovation, to explore the lives of the revered sultans, their visionary efforts and their profound impact on the development of the kingdom.
The Bamoun Royal Palace Museum is more than just a repository of artifacts; it's a bridge connecting the past to the present, a sanctuary where cultural heritage comes to life.
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[FR] Foumban : Le musée des rois Bamoun a été inauguré ce 13 avril 2024.
Le musée du sultanat Bamoun, un joyau architectural à découvrir à l'ouest du Cameroun 🇨🇲
Situé à Foumban, capitale historique du sultanat Bamoun, ce musée est un véritable trésor culturel. Il abrite une collection unique d'objets d'art et d'artisanat retraçant l'histoire et les traditions de ce peuple fascinant.
Ce musée vous invite à plonger dans l'histoire fascinante de la dynastie Bamoun, qui s'étend sur des siècles de leadership et d'innovation remarquables, à explorer la vie des sultans vénérés, leurs efforts visionnaires et leur impact profond sur le développement du royaume.
Le Musée du Palais Royal Bamoun est plus qu'un simple dépôt d'artefacts ; c'est un pont reliant le passé au présent, un sanctuaire où l'héritage culturel prend vie.
#Cameroun #PatrimoineCulturel #RoyaumeBamoun #musée #IndustriesCréatives #IndustriesCulturelles
The Bamoun Sultanate Museum, an architectural jewel to be discovered in western Cameroon 🇨🇲.
Located in Foumban, the historic capital of the Bamoun sultanate, this museum is a veritable cultural treasure trove. It houses a unique collection of arts and crafts recounting the history and traditions of this fascinating people.
The museum invites you to delve into the fascinating history of the Bamoun dynasty, spanning centuries of remarkable leadership and innovation, to explore the lives of the revered sultans, their visionary efforts and their profound impact on the development of the kingdom.
The Bamoun Royal Palace Museum is more than just a repository of artifacts; it's a bridge connecting the past to the present, a sanctuary where cultural heritage comes to life.
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[FR] Foumban : Le musée des rois Bamoun a été inauguré ce 13 avril 2024.
Le musée du sultanat Bamoun, un joyau architectural à découvrir à l'ouest du Cameroun 🇨🇲
Situé à Foumban, capitale historique du sultanat Bamoun, ce musée est un véritable trésor culturel. Il abrite une collection unique d'objets d'art et d'artisanat retraçant l'histoire et les traditions de ce peuple fascinant.
Ce musée vous invite à plonger dans l'histoire fascinante de la dynastie Bamoun, qui s'étend sur des siècles de leadership et d'innovation remarquables, à explorer la vie des sultans vénérés, leurs efforts visionnaires et leur impact profond sur le développement du royaume.
Le Musée du Palais Royal Bamoun est plus qu'un simple dépôt d'artefacts ; c'est un pont reliant le passé au présent, un sanctuaire où l'héritage culturel prend vie.
#Cameroun #PatrimoineCulturel #RoyaumeBamoun #musée #IndustriesCréatives #IndustriesCulturelles
1 année depuis
#People #Reggae
Vingt ans de carrière, onze albums, publiait voici un an, treize ***** res chantés en français, en anglais, en dioula et en bambara. #Tiken_Jah_Fakoly porte aujourd’hui le même regard acéré et engagé sur l’Afrique, pour son indépendance et son unité. Pourquoi ce ***** re à son dernier album ?
« Braquage de pouvoir », parce qu’après le combat mené entre les années 1990 et les années 2000 pour la démocratie, le chanteur a remarqué que la démocratie est piétinée dans certains pays africains. C’est-à-dire que certaines familles se sont approprié le pouvoir, elles ont braqué le pouvoir et ça lui a inspiré. Avant le Gabon et la dynastie Bongo, il y a eu le cas du Togo où Eyadéma a précédé son fils et aujourd’hui, le fils d’Idriss Deby a repris le pouvoir.
#Promozik , #Twitbook24 serait-il le futur Twitter #MadeinCameroun ? ✍️
Vingt ans de carrière, onze albums, publiait voici un an, treize ***** res chantés en français, en anglais, en dioula et en bambara. #Tiken_Jah_Fakoly porte aujourd’hui le même regard acéré et engagé sur l’Afrique, pour son indépendance et son unité. Pourquoi ce ***** re à son dernier album ?
« Braquage de pouvoir », parce qu’après le combat mené entre les années 1990 et les années 2000 pour la démocratie, le chanteur a remarqué que la démocratie est piétinée dans certains pays africains. C’est-à-dire que certaines familles se sont approprié le pouvoir, elles ont braqué le pouvoir et ça lui a inspiré. Avant le Gabon et la dynastie Bongo, il y a eu le cas du Togo où Eyadéma a précédé son fils et aujourd’hui, le fils d’Idriss Deby a repris le pouvoir.
#Promozik , #Twitbook24 serait-il le futur Twitter #MadeinCameroun ? ✍️
1 année depuis
𝐈𝐦𝐚𝐠𝐞: 𝐃é𝐭𝐚𝐢𝐥𝐬 𝐝𝐮 𝐡𝐚𝐮𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐲𝐫𝐚𝐦𝐢𝐝𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐡𝐚𝐫𝐚𝐨𝐧 𝐊𝐡é𝐩𝐡𝐫𝐞𝐧
La #pyramide de #Khéphren est la deuxième pyramide d'Égypte en taille. Dominant un complexe composé de deux temples reliés par une chaussée et d'une pyramide satellite, elle est de type à faces lisses et fut élevée sous la IVe dynastie durant l'Ancien Empire pour le #pharaon Khéphren, fils de Khéops. Elle se dresse sur le plateau de Gizeh au sud-ouest de celle de son père. Elle est sans doute la plus facile à reconnaître car son sommet est encore couvert de calcaire. Légèrement plus petite que celle de Khéops, elle paraît pourtant plus haute car érigée sur une proéminence rocheuse avec un angle d'inclinaison supérieur à celui de la Grande pyramide. Le temps a également préservé un temple d'accueil dont la sobriété et la composition subtile des matériaux font un véritable joyau de l'Ancien Empire.
✍️ S𝑎 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 é𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒 143 𝑚è𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑚𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 136 𝑚è𝑡𝑟𝑒𝑠.
La #pyramide de #Khéphren est la deuxième pyramide d'Égypte en taille. Dominant un complexe composé de deux temples reliés par une chaussée et d'une pyramide satellite, elle est de type à faces lisses et fut élevée sous la IVe dynastie durant l'Ancien Empire pour le #pharaon Khéphren, fils de Khéops. Elle se dresse sur le plateau de Gizeh au sud-ouest de celle de son père. Elle est sans doute la plus facile à reconnaître car son sommet est encore couvert de calcaire. Légèrement plus petite que celle de Khéops, elle paraît pourtant plus haute car érigée sur une proéminence rocheuse avec un angle d'inclinaison supérieur à celui de la Grande pyramide. Le temps a également préservé un temple d'accueil dont la sobriété et la composition subtile des matériaux font un véritable joyau de l'Ancien Empire.
✍️ S𝑎 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 é𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒 143 𝑚è𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑚𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 136 𝑚è𝑡𝑟𝑒𝑠.
1 année depuis
Le Musée Ethnographique et d’Histoire des Peuples de la forêt d’Afrique centrale
Le Saviez vous ?
L'une des grandes figures de l'histoire africaine s'appelle Ahmose-Nefertari.
Ahmès-Néfertary est l'épouse et probablement la sœur du pharaon Ahmôsis Ier (nom grec de Iâhmes, ou Ahmose), fondateur de la XVIIIe dynastie. Elle est qualifiée de fille royale, sœur royale, grande épouse royale sur les stèle de la donation et stèle de Maasara.
Elle nous vient de la glorieuse 18e famille royale de Kmt (Égypte ancienne). C'est une femme africaine distinguée, peinte rituellement en noir. Elle représente le rajeunissement et la résurrection.
Le nom Kmt est de plus en plus souvent utilisé pour désigner l'Égypte ancienne. Kmt signifie "la ville noire" ou "la communauté noire". Dans le langage hiéroglyphique de Kmt, le Medu Neter, tel que je le comprends, le symbole était un morceau de bois carbonisé.
Je suis très à l'aise avec l'utilisation du terme "Noir". J'utilise Noir, en majuscules, pour décrire les peuples d'Afrique. C'est un terme ethnique et culturel.
Je suis aussi à l'aise avec le mot "Noir" qu'avec les termes "Afrique" et "Africain".
Tout le monde n'aime pas le mot "Noir". Moi, je l'aime. Tout le monde n'aime pas les mots "Afrique" et "Africain". Moi, je les aime. Je pense que c'est le meilleur nom pour la mère patrie et son peuple. J'utilise les deux mots, Noir et Afrique(n), et je suis à l'aise avec les deux. Tout comme il m'arrive d'alterner entre Kmt et Égypte ancienne. Je suis à l'aise avec les deux.
#musée #histoire #Beti #ethnographique #peupledesforets #Afrique #Cameroun #Yaounde #theresefouda #tradition #FANG #Ekan #Ekang
Le Saviez vous ?
L'une des grandes figures de l'histoire africaine s'appelle Ahmose-Nefertari.
Ahmès-Néfertary est l'épouse et probablement la sœur du pharaon Ahmôsis Ier (nom grec de Iâhmes, ou Ahmose), fondateur de la XVIIIe dynastie. Elle est qualifiée de fille royale, sœur royale, grande épouse royale sur les stèle de la donation et stèle de Maasara.
Elle nous vient de la glorieuse 18e famille royale de Kmt (Égypte ancienne). C'est une femme africaine distinguée, peinte rituellement en noir. Elle représente le rajeunissement et la résurrection.
Le nom Kmt est de plus en plus souvent utilisé pour désigner l'Égypte ancienne. Kmt signifie "la ville noire" ou "la communauté noire". Dans le langage hiéroglyphique de Kmt, le Medu Neter, tel que je le comprends, le symbole était un morceau de bois carbonisé.
Je suis très à l'aise avec l'utilisation du terme "Noir". J'utilise Noir, en majuscules, pour décrire les peuples d'Afrique. C'est un terme ethnique et culturel.
Je suis aussi à l'aise avec le mot "Noir" qu'avec les termes "Afrique" et "Africain".
Tout le monde n'aime pas le mot "Noir". Moi, je l'aime. Tout le monde n'aime pas les mots "Afrique" et "Africain". Moi, je les aime. Je pense que c'est le meilleur nom pour la mère patrie et son peuple. J'utilise les deux mots, Noir et Afrique(n), et je suis à l'aise avec les deux. Tout comme il m'arrive d'alterner entre Kmt et Égypte ancienne. Je suis à l'aise avec les deux.
#musée #histoire #Beti #ethnographique #peupledesforets #Afrique #Cameroun #Yaounde #theresefouda #tradition #FANG #Ekan #Ekang
1 année depuis
**Les Mekès me komo (dit fang de l’Estuaire), les fang de l’ogooué maritime, du moyen ogooué, les Ngwe-Myénés (langue Omyéné), les Eshiras, les tsogo de l’Estuaire, l’Ogooué maritime, le moyen Ogooué voir l’ogooué Ivindo viennent du Royaume Fang avant l’annexion de nos terres par les colons français et allemand.**
## L’HISTOIRE DE NOS PEUPLES SE TROUVE DANS NOS ARBRES GENEALOGIQUES, LES NOMS DE NOS COURS D’EAUX, LES NOMS DE NOS FORETS ET BIEN D’AUTRES
Les Ngwe-Myénés (langue Omyéné), Tsogo, Eshiras et bien d’autres viennent de la région de KOMO.
Pour rappel, l’Omyéné est une langue Bekuign (fancisé couchite) que les Ekang avaient trouvé à Ondzambo’a (francisé grande corne d’Afrique). La généalogie Mpongwé débouche par l’ancêtre Mimbé ou Meba (un autre nom de Mvae). Mimbé est le nom liturgique chez les Mpongwé. Mimbé est un mélange entre Mvae et Bekuign (Ngwe-myéné). Ils sont matrilinéaires et prennent le nom liturgique de leur mère Mimbé (symbolise Angono Ntum).
A l’origine Komo est un groupe ethnie et non une rivière, on les appelle aussi les Kwaras. Le royaume Fang fût créé en 1504 par le roi NDONG MBA de la tribu OVANG. Le royaume FANG couvrait le Soudan moderne, le Sud-Soudan et l’Etat régional Bishangui Ngumu de l’empire d’Ethiopie. Les KOMO vivaient à l’Etat Régional Bishangui Ngumu.
**Comment les Ekang (de la lignée Mvae) sont venus les retrouver ?**
Quand une branche des Ekang quitta So’o à Somaliland, ils sont venus rester à Araala au sawa en Ethiopie centrale actuelle ADDIS ABEBA.
En 1606 quand tsira MEYONG MEYEME (alias Susynos) devint Empereur de l’empire d’Ethiopie, il va commencer à nommer ses frères dans plusieurs royaumes pour consolider son pouvoir. C’est ainsi qu’il va envoyer son grand frère le Général (BIZAMACK) MEKÈ ME QARA de la tribu ESOKÈ représenter le gouvernement central dans le royaume Fang. Le royaume du Fang se compose de 2 grande communautés, la communauté d’AMIASI dit AMIASI FANG qu’on trouve les OVANG et la maison KOMO qu’on trouve MESANA Me FANG qu’on trouve les Ngwe-myéné. Arriver au royaume Fang, le Général MEKÈ va combattre une rébellion au royaume Fang (les Ovang étaient des rebelles), constatant que le roi de la dynastie OVANG n’était pas en phase avec les orientations de l’administration centrale, il va déposer le Roi et l’éliminer.
Il s’autoproclame Roi du royaume FANG avec son ***** re de BIZAMACK (général en français). Ceci va attirer une grande rivalité chez les OVANG. Le général MEKÈ ME QARA va déplacer la capitale de la ville de TSINGA à MEKORA dans le royaume de NGO’O ZANG des Angono Mvae. Le royaume de NGO’O ZANG va fusionner avec le royaume du Fang et devenir un seul Royaume. Quand la guerre de 1616 (guerre de 1616-1630) éclate entre l’église orthodoxe copte d’Ethiopie dit ELAATE-QOBA et l’église catholique romaine car l’empire de Rome voulait annexer L’Empire de l’Ethiopie, le général MEKÈ ME QARA ayant déjà l’expérience d’avoir mater la rébellion, stabiliser et unifier la région, va réunir ses troupes pour chasser les troupes romaines qui voulaient annexer l’empire Ethiopien et installer l’Eglise catholique de Rome.
Le général MEKÈ va faire venir les membres de sa communauté Ekang (Mvae) dans le royaume du Fang en même temps il va épouser les femmes de la communauté Komo c’est cette coalition qui prit le nom « MEKÈ ME KOMO ». En mémoire de la région KOMO de l’ancien royaume du FANG, ils sont venus baptiser le fleuve KOMO qui se trouve dans l’Estuaire du GABON.
Quand les #KOMO (Ngwe-Myénés et autres) arrivent dans l’estuaire du Gabon ils étaient déjà métissés et plus tard l’arrivé des MEKÈ a été très facile car ils se connaissaient déjà depuis le royaume FANG et ils sont tous #FANG de par l’appartenance dans le passé d’un même Royaume.
Les Mimbés ou Memba ou encore Meba sont dans le grand ensemble KOMO, ils parlent la langue maternelle Bekuign (couchite) ou omyéné et MEKÈ parle Atsi.
Les Ngwe-Myéné ou Omyénés du côté du cameroun leur langue s’appelle « Bongo » que les européens ont surnommé « Duala ou Batanga » et de Campo (cameroun) à Libreville en passant par la guinée Equatoriale parlent « Tù-Kele ou Akele » qu’on appelle aussi « BEYOK » ce sont les Yassa, Benga, Mpongwé, Kombé etc. qui en parlent.
C’est la restauration de notre vrai histoire et non ce que les européens ont écrit sur nous pour nous réduire à des sous-hommes qui n'avaient aucune valeur et qui ont découvert les lumières du développement grâce à eux.
Merci à tous et surtout modzang Tata Motto Motto pour les données des archives de la métropole
By #JOHN_OBOUNOU **
Président Génération EKANG**
**Cellule ESTUAIRE**
## L’HISTOIRE DE NOS PEUPLES SE TROUVE DANS NOS ARBRES GENEALOGIQUES, LES NOMS DE NOS COURS D’EAUX, LES NOMS DE NOS FORETS ET BIEN D’AUTRES
Les Ngwe-Myénés (langue Omyéné), Tsogo, Eshiras et bien d’autres viennent de la région de KOMO.
Pour rappel, l’Omyéné est une langue Bekuign (fancisé couchite) que les Ekang avaient trouvé à Ondzambo’a (francisé grande corne d’Afrique). La généalogie Mpongwé débouche par l’ancêtre Mimbé ou Meba (un autre nom de Mvae). Mimbé est le nom liturgique chez les Mpongwé. Mimbé est un mélange entre Mvae et Bekuign (Ngwe-myéné). Ils sont matrilinéaires et prennent le nom liturgique de leur mère Mimbé (symbolise Angono Ntum).
A l’origine Komo est un groupe ethnie et non une rivière, on les appelle aussi les Kwaras. Le royaume Fang fût créé en 1504 par le roi NDONG MBA de la tribu OVANG. Le royaume FANG couvrait le Soudan moderne, le Sud-Soudan et l’Etat régional Bishangui Ngumu de l’empire d’Ethiopie. Les KOMO vivaient à l’Etat Régional Bishangui Ngumu.
**Comment les Ekang (de la lignée Mvae) sont venus les retrouver ?**
Quand une branche des Ekang quitta So’o à Somaliland, ils sont venus rester à Araala au sawa en Ethiopie centrale actuelle ADDIS ABEBA.
En 1606 quand tsira MEYONG MEYEME (alias Susynos) devint Empereur de l’empire d’Ethiopie, il va commencer à nommer ses frères dans plusieurs royaumes pour consolider son pouvoir. C’est ainsi qu’il va envoyer son grand frère le Général (BIZAMACK) MEKÈ ME QARA de la tribu ESOKÈ représenter le gouvernement central dans le royaume Fang. Le royaume du Fang se compose de 2 grande communautés, la communauté d’AMIASI dit AMIASI FANG qu’on trouve les OVANG et la maison KOMO qu’on trouve MESANA Me FANG qu’on trouve les Ngwe-myéné. Arriver au royaume Fang, le Général MEKÈ va combattre une rébellion au royaume Fang (les Ovang étaient des rebelles), constatant que le roi de la dynastie OVANG n’était pas en phase avec les orientations de l’administration centrale, il va déposer le Roi et l’éliminer.
Il s’autoproclame Roi du royaume FANG avec son ***** re de BIZAMACK (général en français). Ceci va attirer une grande rivalité chez les OVANG. Le général MEKÈ ME QARA va déplacer la capitale de la ville de TSINGA à MEKORA dans le royaume de NGO’O ZANG des Angono Mvae. Le royaume de NGO’O ZANG va fusionner avec le royaume du Fang et devenir un seul Royaume. Quand la guerre de 1616 (guerre de 1616-1630) éclate entre l’église orthodoxe copte d’Ethiopie dit ELAATE-QOBA et l’église catholique romaine car l’empire de Rome voulait annexer L’Empire de l’Ethiopie, le général MEKÈ ME QARA ayant déjà l’expérience d’avoir mater la rébellion, stabiliser et unifier la région, va réunir ses troupes pour chasser les troupes romaines qui voulaient annexer l’empire Ethiopien et installer l’Eglise catholique de Rome.
Le général MEKÈ va faire venir les membres de sa communauté Ekang (Mvae) dans le royaume du Fang en même temps il va épouser les femmes de la communauté Komo c’est cette coalition qui prit le nom « MEKÈ ME KOMO ». En mémoire de la région KOMO de l’ancien royaume du FANG, ils sont venus baptiser le fleuve KOMO qui se trouve dans l’Estuaire du GABON.
Quand les #KOMO (Ngwe-Myénés et autres) arrivent dans l’estuaire du Gabon ils étaient déjà métissés et plus tard l’arrivé des MEKÈ a été très facile car ils se connaissaient déjà depuis le royaume FANG et ils sont tous #FANG de par l’appartenance dans le passé d’un même Royaume.
Les Mimbés ou Memba ou encore Meba sont dans le grand ensemble KOMO, ils parlent la langue maternelle Bekuign (couchite) ou omyéné et MEKÈ parle Atsi.
Les Ngwe-Myéné ou Omyénés du côté du cameroun leur langue s’appelle « Bongo » que les européens ont surnommé « Duala ou Batanga » et de Campo (cameroun) à Libreville en passant par la guinée Equatoriale parlent « Tù-Kele ou Akele » qu’on appelle aussi « BEYOK » ce sont les Yassa, Benga, Mpongwé, Kombé etc. qui en parlent.
C’est la restauration de notre vrai histoire et non ce que les européens ont écrit sur nous pour nous réduire à des sous-hommes qui n'avaient aucune valeur et qui ont découvert les lumières du développement grâce à eux.
Merci à tous et surtout modzang Tata Motto Motto pour les données des archives de la métropole
By #JOHN_OBOUNOU **
Président Génération EKANG**
**Cellule ESTUAIRE**