4 mois depuis
#BANDJOUN ET SON HISTOIRE RESUMEE....
1. NOTCHWEGOM
2. - DU’GNECHOM
3. - NOTOUOM I
4. - NOTOUOM(1525-1575)
5. - NOTOUOM III(1575-1625)
6. - BADHEPA (quelques jours)
7. – KAPTO(1625-1675)
8. - KAPTUE(1675-1775)
9. - KAMGAI(1775-1825)
10. - FOTSO I (1825-1875)
11. - FOTSO II (1875-1925)
12. - KAMGA II(1925-1975)
13. - FOTUE KAMGA(1975-1984)
14. - NGNIE KAMGA(1984-2004)
15. - DR DJOMO KAMGA(depuis 2004)
Il faut donc noter que lorsque le premier Chef Bandjoun appelé #NOTCHWEGOM (venu de Baleng avec son frère WAfo qui plus tard ira fonder le village Balengou), La région était boisée et giboyeuse et était divisée en de nombreuses petites chefferies rivales : telles que Dioubou. M ou'We, Soun. Moudjo. Bem. Wc. En tant que bon Chasseur, il n’a pas eu de mal à flatter les autres petits chefs et s’imposera en achetant beaucoup d’esclaves.
IL créa la société Secret "majon" pour encadrer les jeunes et les entraîner à la guerre. ce qui le rendait très puissant et craint. et menais beaucoup de conquêtes.
le 7ieme Roi appelé KAPTO aussi était très rusé et intelligent et utilisait sont intelligence pour vaincre les autres royaume et agrandir Bandjoun;
... Avec le temps, le royaume s’est tellement agrandi et devenu fort, au point que le 9ime ROI appelé Kamgue1 amplifia la politique impérialiste tout autour de Bandjoun. Il combat Bameka et Bamoungoum puis surtout le royaume Bamoum alors dirigé par le grand roi Mboumboué. et il a vaincu les Bamoun (il a été quasiment le seul à vaincre l'armée Bamoun). a tel point que il a eu un titre de "AMI EGAL DU ROI BAMOUm = SOFOACHIO. et il ya eu des accords de non agression entre les deux peuple; si vous allez ver SEDEMBON, vous allez voir que beaucoup de maman labas étaient des filles Bamoun, soit volés soient offert par le sultan.
Fotso 1er fut ensuite un grand chef de guerre. Il soumit Badenkop, combattit #Baloufam et #Baham , #Bangon et #Bayamsam . A chaque fois, les guerriers de Bandjoun rapportaient des prises de guerre. Par exemple le gros tambour de cérémonie de Bangon qui resta longtemps sur la place du marché.
Fotso II (10ieme rois) poursuivit la politique de son père mais dut renoncer à l'arrivée des Allemands vers 1905. A cette époque, au tout début du XXè siècle, Bandjoun contrôlait Bahouang, Batoufam, Bandrefam, Bagang Fokam, Badenkop, Bapa, Bayangam et vingt autres chefferies plus petites. (Famla, Dembon, Mvu, Moudjou, etc)
..... le Village appelé aujourd'hui Kouoptamo à Foumban faissait partie de bandjoun à l'époque.
...... il faut aussi noter que que Plusieurs chefs ne sont pas mis dans la liste officielle; par exemple successeurs de Kapto ne sont pas reconnus dans la généalogie royale, (Entre le 7ième Roi et le 8ieme) il y a plusieurs qui ne sont pas mentionnés car certains étant morts "le ventre gonflé" (signe de grand malheur chez les Bandjoun) ou brûlé...
......Mais, ce faisant, les Bandjoun et son FO tombèrent peu à peu sous la Domination allemande, missionnaires, enseignants et infirmiers vinrent et s'intéressèrent de près aux coutumes. ..
Malgré tout, le ROI Fotso II (11ieme roi) était pro allemand (Au point oi il avait donné son Fils Kamgua qui a été formé, et baptisé par les allemands à BANA au point de prendre le prénom de JOSEPH) et la première Eglise Catholique fut construite à l’entrée du Palais Bandjoun.....
.....A la fin de la Première guerre de 1914-1918, il eut bien entendu des ennuis avec les Français venus à la place des Allemands. Bandjoun fut brimé : l'autorité du FO est réduite, beaucoup de sous chefferies sont rendues indépendantes (Bangang Fokam et Badenkop dès 1916 ; Batoufam en 1922, Badrefam en 1924 ; Bayangam, Bapa et Bahouang peu après. Le chef était tellement enervé qu’il a envoué les missionnaires Français Evangéliques Loin à Mbieng 2 ; loin de sa chefferie (un moyen aussi pour que les terre de Mbieng ne soient pas remis au Bafoussam...
...En 1925, la succession de Fotso II posa des problèmes. Les autorités Françaises imposèrent leur candidat contre celui soutenu par les Notables. Kamgue Il ou Kamga Il devint le 12ieme FO malgré tout et son règne dura 50 années, jusqu'en 1975. Le calme revint à Bandjoun, le candidat évincé et réfugié à Foumban et à Bana (Appelé BOPDA), laissa Kamgue exercer le pouvoir ; il revint même s’installer à Bandjoun à MBOUO (non loin de YOM) comme chef coutumier et prit le titre de wafo
...Par exemple, un chef nommé Fodépa
(c'est-à-dire "celui qui cultive le tabac" ou "qui est enterré près d'un champ de tabac") a régné sur Bandioun sous le nom de Notuégom II.
Certains informateurs affirment qu'il était le fils de Dyugnechom et qu'il a régné avant Kapto. Comme il est mort "le ventre gonflé'' (signe de malheur à Bandjoun), on ne put le compter parmi les souverains.........
👍 Source: Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
1. NOTCHWEGOM
2. - DU’GNECHOM
3. - NOTOUOM I
4. - NOTOUOM(1525-1575)
5. - NOTOUOM III(1575-1625)
6. - BADHEPA (quelques jours)
7. – KAPTO(1625-1675)
8. - KAPTUE(1675-1775)
9. - KAMGAI(1775-1825)
10. - FOTSO I (1825-1875)
11. - FOTSO II (1875-1925)
12. - KAMGA II(1925-1975)
13. - FOTUE KAMGA(1975-1984)
14. - NGNIE KAMGA(1984-2004)
15. - DR DJOMO KAMGA(depuis 2004)
Il faut donc noter que lorsque le premier Chef Bandjoun appelé #NOTCHWEGOM (venu de Baleng avec son frère WAfo qui plus tard ira fonder le village Balengou), La région était boisée et giboyeuse et était divisée en de nombreuses petites chefferies rivales : telles que Dioubou. M ou'We, Soun. Moudjo. Bem. Wc. En tant que bon Chasseur, il n’a pas eu de mal à flatter les autres petits chefs et s’imposera en achetant beaucoup d’esclaves.
IL créa la société Secret "majon" pour encadrer les jeunes et les entraîner à la guerre. ce qui le rendait très puissant et craint. et menais beaucoup de conquêtes.
le 7ieme Roi appelé KAPTO aussi était très rusé et intelligent et utilisait sont intelligence pour vaincre les autres royaume et agrandir Bandjoun;
... Avec le temps, le royaume s’est tellement agrandi et devenu fort, au point que le 9ime ROI appelé Kamgue1 amplifia la politique impérialiste tout autour de Bandjoun. Il combat Bameka et Bamoungoum puis surtout le royaume Bamoum alors dirigé par le grand roi Mboumboué. et il a vaincu les Bamoun (il a été quasiment le seul à vaincre l'armée Bamoun). a tel point que il a eu un titre de "AMI EGAL DU ROI BAMOUm = SOFOACHIO. et il ya eu des accords de non agression entre les deux peuple; si vous allez ver SEDEMBON, vous allez voir que beaucoup de maman labas étaient des filles Bamoun, soit volés soient offert par le sultan.
Fotso 1er fut ensuite un grand chef de guerre. Il soumit Badenkop, combattit #Baloufam et #Baham , #Bangon et #Bayamsam . A chaque fois, les guerriers de Bandjoun rapportaient des prises de guerre. Par exemple le gros tambour de cérémonie de Bangon qui resta longtemps sur la place du marché.
Fotso II (10ieme rois) poursuivit la politique de son père mais dut renoncer à l'arrivée des Allemands vers 1905. A cette époque, au tout début du XXè siècle, Bandjoun contrôlait Bahouang, Batoufam, Bandrefam, Bagang Fokam, Badenkop, Bapa, Bayangam et vingt autres chefferies plus petites. (Famla, Dembon, Mvu, Moudjou, etc)
..... le Village appelé aujourd'hui Kouoptamo à Foumban faissait partie de bandjoun à l'époque.
...... il faut aussi noter que que Plusieurs chefs ne sont pas mis dans la liste officielle; par exemple successeurs de Kapto ne sont pas reconnus dans la généalogie royale, (Entre le 7ième Roi et le 8ieme) il y a plusieurs qui ne sont pas mentionnés car certains étant morts "le ventre gonflé" (signe de grand malheur chez les Bandjoun) ou brûlé...
......Mais, ce faisant, les Bandjoun et son FO tombèrent peu à peu sous la Domination allemande, missionnaires, enseignants et infirmiers vinrent et s'intéressèrent de près aux coutumes. ..
Malgré tout, le ROI Fotso II (11ieme roi) était pro allemand (Au point oi il avait donné son Fils Kamgua qui a été formé, et baptisé par les allemands à BANA au point de prendre le prénom de JOSEPH) et la première Eglise Catholique fut construite à l’entrée du Palais Bandjoun.....
.....A la fin de la Première guerre de 1914-1918, il eut bien entendu des ennuis avec les Français venus à la place des Allemands. Bandjoun fut brimé : l'autorité du FO est réduite, beaucoup de sous chefferies sont rendues indépendantes (Bangang Fokam et Badenkop dès 1916 ; Batoufam en 1922, Badrefam en 1924 ; Bayangam, Bapa et Bahouang peu après. Le chef était tellement enervé qu’il a envoué les missionnaires Français Evangéliques Loin à Mbieng 2 ; loin de sa chefferie (un moyen aussi pour que les terre de Mbieng ne soient pas remis au Bafoussam...
...En 1925, la succession de Fotso II posa des problèmes. Les autorités Françaises imposèrent leur candidat contre celui soutenu par les Notables. Kamgue Il ou Kamga Il devint le 12ieme FO malgré tout et son règne dura 50 années, jusqu'en 1975. Le calme revint à Bandjoun, le candidat évincé et réfugié à Foumban et à Bana (Appelé BOPDA), laissa Kamgue exercer le pouvoir ; il revint même s’installer à Bandjoun à MBOUO (non loin de YOM) comme chef coutumier et prit le titre de wafo
...Par exemple, un chef nommé Fodépa
(c'est-à-dire "celui qui cultive le tabac" ou "qui est enterré près d'un champ de tabac") a régné sur Bandioun sous le nom de Notuégom II.
Certains informateurs affirment qu'il était le fils de Dyugnechom et qu'il a régné avant Kapto. Comme il est mort "le ventre gonflé'' (signe de malheur à Bandjoun), on ne put le compter parmi les souverains.........
👍 Source: Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
4 mois depuis
🗣️🇨🇲Pourquoi ils se font appeler les #Bafoussam ?💰🪙💵💸
Au départ constitué de petits villages, aujourd’hui la ville de Bafoussam donne fière allure. Elle est le chef-lieu de la région de l’Ouest Cameroun, chef-lieu du département de la Mifi.
En 2008, elle devient une commune urbaine.Les origines du peuple Bafoussam remontent depuis la plaine Tikar. Il y a 1200 ans, ils vivaient tout autour de la partie Sud des monts Mbam, avec d’autres groupes ethnies, sous la direction d’un chef. Sous la conduite du chef Ta’a Teh Ngouong, ils migrent d’abord vers Foussan en pays Bamoun, puis ils traversent le fleuve Noun pour s’installer à « Mepen Pen ».
Le peuple Bafoussam aurait compris que pour mieux gagner, il est préférable de vendre en détail les produits achetés en gros. Pour le faire il utilise des petits paniers pour mesurer. C’est la raison pour laquelle, Fuh veut dire « mesurer » et Sap ou Sep exprime le « bénéfice ou le trésor », pour indiquer le petit panier dans lequel on vend les produits.
Ce qui nous donne Pefuhssap ou Pefuhssap qui signifie de manière littérale « ceux qui ont découvert que le trésor se trouve dans la vente en détail ». Un argument que soutiendraient certaines personnes qui estiment que, le peuple Bafoussam depuis le pays Bamoum où ils ont vécu, porte ce nom. Puisque on leur aurait toujours reconnu cette manière de faire le commerce, d’où ce nom pour les caractériser.
Le 17 siècle est marqué par la montée en puissance des peuls, qui veulent islamiser la zone Sud. C’est dans ce contexte que, les Bafoussam, fuyant cette croisade religieuse, vont migrer à Kassap dans la localité de Fankou, à Houa dans la localité de Bandjoun, puis katchuet, Famchuet et enfin Famcep. C’est après toutes ces migrations, que le chef Tagheu choisit d’installer le royaume de Bafoussam ou encore l’institution traditionnelle Ngouong Fussep à Hiala, où il se trouve actuellement.
Dans la langue maternelle, Bafoussam s’écrit « Pe foussan » ou encore « Pe fussep » qui veut dire en français « les gens de… » . Plus tard le « Pe » va être transformé « Ba », mais en gardant toujours la même signification. Il se dit que c’est avec l’arrivée des colons que les deux mots vont être fusionnés pour donner Bafoussam. Mais une autre information fait entendre que, le nom Bafoussam viendrait du comportement de ce peuple, considéré comme très rusé en affaire.
Elle avance que Bafoussam serait une mauvaise prononciation de Fuh Sep qui veut dire « qu’on gagne plus en vendant en détail qu’en gros ».
#laculturepourledeveloppement #Andaal #apprentissage
Au départ constitué de petits villages, aujourd’hui la ville de Bafoussam donne fière allure. Elle est le chef-lieu de la région de l’Ouest Cameroun, chef-lieu du département de la Mifi.
En 2008, elle devient une commune urbaine.Les origines du peuple Bafoussam remontent depuis la plaine Tikar. Il y a 1200 ans, ils vivaient tout autour de la partie Sud des monts Mbam, avec d’autres groupes ethnies, sous la direction d’un chef. Sous la conduite du chef Ta’a Teh Ngouong, ils migrent d’abord vers Foussan en pays Bamoun, puis ils traversent le fleuve Noun pour s’installer à « Mepen Pen ».
Le peuple Bafoussam aurait compris que pour mieux gagner, il est préférable de vendre en détail les produits achetés en gros. Pour le faire il utilise des petits paniers pour mesurer. C’est la raison pour laquelle, Fuh veut dire « mesurer » et Sap ou Sep exprime le « bénéfice ou le trésor », pour indiquer le petit panier dans lequel on vend les produits.
Ce qui nous donne Pefuhssap ou Pefuhssap qui signifie de manière littérale « ceux qui ont découvert que le trésor se trouve dans la vente en détail ». Un argument que soutiendraient certaines personnes qui estiment que, le peuple Bafoussam depuis le pays Bamoum où ils ont vécu, porte ce nom. Puisque on leur aurait toujours reconnu cette manière de faire le commerce, d’où ce nom pour les caractériser.
Le 17 siècle est marqué par la montée en puissance des peuls, qui veulent islamiser la zone Sud. C’est dans ce contexte que, les Bafoussam, fuyant cette croisade religieuse, vont migrer à Kassap dans la localité de Fankou, à Houa dans la localité de Bandjoun, puis katchuet, Famchuet et enfin Famcep. C’est après toutes ces migrations, que le chef Tagheu choisit d’installer le royaume de Bafoussam ou encore l’institution traditionnelle Ngouong Fussep à Hiala, où il se trouve actuellement.
Dans la langue maternelle, Bafoussam s’écrit « Pe foussan » ou encore « Pe fussep » qui veut dire en français « les gens de… » . Plus tard le « Pe » va être transformé « Ba », mais en gardant toujours la même signification. Il se dit que c’est avec l’arrivée des colons que les deux mots vont être fusionnés pour donner Bafoussam. Mais une autre information fait entendre que, le nom Bafoussam viendrait du comportement de ce peuple, considéré comme très rusé en affaire.
Elle avance que Bafoussam serait une mauvaise prononciation de Fuh Sep qui veut dire « qu’on gagne plus en vendant en détail qu’en gros ».
#laculturepourledeveloppement #Andaal #apprentissage
5 mois depuis
✈️ ESPACE TOURISME : CHEFFERIE BAMENDJOU✈️
#Bamendjou est un village situé dans les Hauts-plateaux de l'ouest Cameroun. Ce village est populaire grâce au charisme, le dynamisme et les prises de position de son roi SM Sokoudjou.
Né vers 1936,de son vrai non Chendjou Sokoudjou 2 Jean Rameau,ce jeune prince passa toute son enfance à Bikok dans la province du centre-sud à l'époque. A la mort de son père en 1953,il fut intronisé roi des Bamendjou.
Aujourd'hui c'est le monarque qui est au plus long règne sur cette terre à savoir 71ans
Le roi Sokoudjou est l'un des rares au Cameroun qui n'a pas de parti politique car pour lui un père qui a plusieurs enfants ne saurait s'aligner derrière un et abandonner les autres. C'est l'un des rois les plus influents du Cameroun
C'est un sportif et grand supporter du club mythique du chef -lieu de la région à savoir le Racing de Bafoussam allias TPO (Tout puissant de l'ouest)
Traditionaliste hors pair,il accompagne sa population à chaque fois que le festival (le Chepang)a lieu
Le charisme de ce grand roi l'a poussé à laisser des anecdotes que je citerai quelques uns.
Un roi du village voisin voulant faire les funérailles vint lui demander du plantain. Il acquiesça et lui donna rendez-vous la veille. Le jour dit,le roi voisin envoya ses serviteurs chercher les plantains promis mais ces derniers fut surpris de constater qu'au lieu des régimes c'est plutôt les rejetons que le roi avait chercher. Il demanda aux serviteurs de son homologue de dire à leur roi de planter d'abord les rejetons pour ne plus quémander alors qu'il a beaucoup de terres
A une cérémonie à Foumban,les administrateurs civils firent la révérence au Sultan Bamoun mais vinrent tendre la main à SM #Sokoudjou , celui-ci ne broncha pas et attrapa fermement sa canne ce qui humilia ceux-ci
C'est l'un des rares rois qui sert les clients dans son bar ou tourne le béton dans son chantier car SM Sokoudjou est à la chefferie et hors de la chefferie c'est un citoyen ordinaire nommé Sokoudjou
Tout dernièrement un digne fils de la région lui offra un véhicule mais envoya son chauffeur SM Sokoudjou renvoya les deux en disant s'il est mon fils qu'il vienne lui même m'offrir ce cadeau et il recevra les bénédictions du père.
Par notre Guide Touristique Blaise Fotso
Fussep ma terre
#Bamendjou est un village situé dans les Hauts-plateaux de l'ouest Cameroun. Ce village est populaire grâce au charisme, le dynamisme et les prises de position de son roi SM Sokoudjou.
Né vers 1936,de son vrai non Chendjou Sokoudjou 2 Jean Rameau,ce jeune prince passa toute son enfance à Bikok dans la province du centre-sud à l'époque. A la mort de son père en 1953,il fut intronisé roi des Bamendjou.
Aujourd'hui c'est le monarque qui est au plus long règne sur cette terre à savoir 71ans
Le roi Sokoudjou est l'un des rares au Cameroun qui n'a pas de parti politique car pour lui un père qui a plusieurs enfants ne saurait s'aligner derrière un et abandonner les autres. C'est l'un des rois les plus influents du Cameroun
C'est un sportif et grand supporter du club mythique du chef -lieu de la région à savoir le Racing de Bafoussam allias TPO (Tout puissant de l'ouest)
Traditionaliste hors pair,il accompagne sa population à chaque fois que le festival (le Chepang)a lieu
Le charisme de ce grand roi l'a poussé à laisser des anecdotes que je citerai quelques uns.
Un roi du village voisin voulant faire les funérailles vint lui demander du plantain. Il acquiesça et lui donna rendez-vous la veille. Le jour dit,le roi voisin envoya ses serviteurs chercher les plantains promis mais ces derniers fut surpris de constater qu'au lieu des régimes c'est plutôt les rejetons que le roi avait chercher. Il demanda aux serviteurs de son homologue de dire à leur roi de planter d'abord les rejetons pour ne plus quémander alors qu'il a beaucoup de terres
A une cérémonie à Foumban,les administrateurs civils firent la révérence au Sultan Bamoun mais vinrent tendre la main à SM #Sokoudjou , celui-ci ne broncha pas et attrapa fermement sa canne ce qui humilia ceux-ci
C'est l'un des rares rois qui sert les clients dans son bar ou tourne le béton dans son chantier car SM Sokoudjou est à la chefferie et hors de la chefferie c'est un citoyen ordinaire nommé Sokoudjou
Tout dernièrement un digne fils de la région lui offra un véhicule mais envoya son chauffeur SM Sokoudjou renvoya les deux en disant s'il est mon fils qu'il vienne lui même m'offrir ce cadeau et il recevra les bénédictions du père.
Par notre Guide Touristique Blaise Fotso
Fussep ma terre
5 mois depuis
LES BASSAA DE LA RÉGION DE L’OUEST DU CAMEROUN 🇨🇲
Piqué sur le mur de Massoda Ma-Nlep
Contrairement à l’opinion la plus répandue, la Région de l’Ouest du Cameroun n’est pas peuplée que de « Bandobo » ( communément appelés « Bamilékés ») et de Bamouns.
S’il est généralement admis que les Bamouns constituent un groupe ethnique ayant une même origine, les recherches menées en anthropologie et ethnologie et en histoire ont établi que les Bamilékés ont des origines diverses.
Dans son ouvrage (intitulé Les problèmes de l’anthropologie et de l’histoire africaines paru en 1982 aux éditions CLE à Yaoundé, collection Etudes et Documents Africains), l’anthropologue et ethnologue Prince Dika-Akwa nya Bonambela soutient: « Quelle que soit son importance, l’unité linguistique et culturelle ne signifie cependant pas que les peuples concernés partagent automatiquement une parenté généalogique.
Les Bamilékés de l’Ouest Cameroun parlent des idiomes, dialectes et langues tellement semblables que du point de vue de l´histoire de la culture, ils constituent une unité indiscutable. Pourtant, du point de vue de la généalogie, ces Bamilékés représentent une mosaïque de peuples d’origines diverses; Ndobo en tête, Tikar, Bassa, Sow [mpoo-bassaa], Baya, Ngala-Dwala, etc.
Culturellement, les groupes ont façonné et trouvé leur "homogénéité". Celle-ci indique surtout, compte tenu de leur localisation, qu´ils appartiennent à un même peuple résidentiel et non à un peuple racial » ( Prince Dika-Akwa 1982: 136). Même l´ethnologue Jean-Claude Barbier avait attiré l’attention — dans le cadre d’un colloque international du C.N.R.S. ( du 24 au 28 septembre 1973) — sur l´ « hétérogénéité du peuplement » du « plateau bamiléké » (Jean-Claude Barbier, Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké, Colloques Internationaux du C.N.R.S., N° 551, Contribution de la recherche ethnologique à l´histoire des civilisations du Cameroun, 331-353, colloque du 24-28 septembre 1973, volume 2 publié par Claude Tardits, ici page 332). Ceci n´est guère surprenant, étant donné qu´il est de notoriété publique que les populations du département du Haut-Nkam, dont Bafang est le chef-lieu, sont originaires de Ngok-Lituba, partant du pays bassaa (encore appelé « Belle-Contrée » ou « Niceland » en anglais). L´anthropologue et ethnologue Dika-Akwa écrivait en 1982, dans son ouvrage mentionné ci-dessus, que les Bassaa furent les premiers occupants de toute la région de l´Ouest Cameroun et que les Bana sont essentiellement Bassaa et Mpoo-Bassaa ( Bakoko): » […] la puissante ethnarchie de Bana renferme plusieurs quartiers dont le plus important et le plus central porte le nom de Bassa; l´analyse d´autres données anthropologiques révèle que non seulement tout l´Ouest, l´actuel pays bamiléké, était appelé M’bassa avant l´occupation des Néo-Nubiens, les Ndobo en l´occurence, mais encore il subsiste comme au coeur de Bana des groupuscules complètement assimilés dont les généalogies ramènent en droite ligne en pays Bassa, plus au sud. Grâce à la toponymie, on sait que l´implantation bassa est antérieure à celles des Ndobo [Bamilékés, Néo-Soudanais], Tikar, Ngala et Mandjara dans l´Ouest » (Prince Dika-Akwa 1982:83). L´historien Emmanuel Konde étaye aussi, dans son ouvrage intitulé Bassa Antiquity in Contemporary Limbe,publié en 2010, la thèse selon laquelle les Bana sont d´origine bassaa.
Chutes d´eau sur le fleuve Nkam, près de Bafang (chef-lieu du département du Haut-Nkam). « Nkam » est un nom bassaa. Si les Bana sont d´origine bassaa (au sens restreint du terme ou du mot) et mpoo-bassa, on doit tout de même préciser qu´en « tant que tribu raciale, la dynastie de la puissante chefferie Bana et les lignages dérivés descendent d´un certain Toko, Tenke en féfé-bamiléké, devenu Tchenko. Alors qu´un fils de Toko, du nom de Njee, disent les traditions Mbang [mpoo-bassaa] de Nkondjok, devait fonder Bana et y établir le siège d´une préfecture de l´arbre de vie (Likonge) rayonnant à partir de la côte, son frère Siam alla fonder la tribu et la chefferie de Bakassa. A y voir de près Nje[e] Likonge aurait donné Nzeutcheukongue conservé comme nom du fils (Bana) de Tchenko; quant à Syam, il reste un nom typiquement Sow [mpoo-bassaa] » (Prince Dika-Akwa 1982: 113). Dans l´article (Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké) de l ´ethnologue Jean-Claude Barbier, ce dernier souligne:
« a. Les généalogies des dynasties régnantes ne renseignent que très approximativement sur l’histoire du peuplement du plateau bamiléké. D’autres groupes pouvaient être installés depuis longtemps avant l‘arrivée du fondateur, lui-même n’étant souvent qu’un individu isolé sans poids démographique. Par exemple, l’arrivée du chasseur Nzǝ tʃokōŋgwe dont les trois fils fondèrent les chefferies Bakassa, Bandoumkassa et Bana, peut être située vers le milieu du XVIIe siècle; or, l‘étude des généalogies des chefs locaux antérieurs à cette immigration et qui ont été conquis, repousse la date du peuplement de la région au début du XVIe siècle (7)./ b.
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Piqué sur le mur de Massoda Ma-Nlep
Contrairement à l’opinion la plus répandue, la Région de l’Ouest du Cameroun n’est pas peuplée que de « Bandobo » ( communément appelés « Bamilékés ») et de Bamouns.
S’il est généralement admis que les Bamouns constituent un groupe ethnique ayant une même origine, les recherches menées en anthropologie et ethnologie et en histoire ont établi que les Bamilékés ont des origines diverses.
Dans son ouvrage (intitulé Les problèmes de l’anthropologie et de l’histoire africaines paru en 1982 aux éditions CLE à Yaoundé, collection Etudes et Documents Africains), l’anthropologue et ethnologue Prince Dika-Akwa nya Bonambela soutient: « Quelle que soit son importance, l’unité linguistique et culturelle ne signifie cependant pas que les peuples concernés partagent automatiquement une parenté généalogique.
Les Bamilékés de l’Ouest Cameroun parlent des idiomes, dialectes et langues tellement semblables que du point de vue de l´histoire de la culture, ils constituent une unité indiscutable. Pourtant, du point de vue de la généalogie, ces Bamilékés représentent une mosaïque de peuples d’origines diverses; Ndobo en tête, Tikar, Bassa, Sow [mpoo-bassaa], Baya, Ngala-Dwala, etc.
Culturellement, les groupes ont façonné et trouvé leur "homogénéité". Celle-ci indique surtout, compte tenu de leur localisation, qu´ils appartiennent à un même peuple résidentiel et non à un peuple racial » ( Prince Dika-Akwa 1982: 136). Même l´ethnologue Jean-Claude Barbier avait attiré l’attention — dans le cadre d’un colloque international du C.N.R.S. ( du 24 au 28 septembre 1973) — sur l´ « hétérogénéité du peuplement » du « plateau bamiléké » (Jean-Claude Barbier, Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké, Colloques Internationaux du C.N.R.S., N° 551, Contribution de la recherche ethnologique à l´histoire des civilisations du Cameroun, 331-353, colloque du 24-28 septembre 1973, volume 2 publié par Claude Tardits, ici page 332). Ceci n´est guère surprenant, étant donné qu´il est de notoriété publique que les populations du département du Haut-Nkam, dont Bafang est le chef-lieu, sont originaires de Ngok-Lituba, partant du pays bassaa (encore appelé « Belle-Contrée » ou « Niceland » en anglais). L´anthropologue et ethnologue Dika-Akwa écrivait en 1982, dans son ouvrage mentionné ci-dessus, que les Bassaa furent les premiers occupants de toute la région de l´Ouest Cameroun et que les Bana sont essentiellement Bassaa et Mpoo-Bassaa ( Bakoko): » […] la puissante ethnarchie de Bana renferme plusieurs quartiers dont le plus important et le plus central porte le nom de Bassa; l´analyse d´autres données anthropologiques révèle que non seulement tout l´Ouest, l´actuel pays bamiléké, était appelé M’bassa avant l´occupation des Néo-Nubiens, les Ndobo en l´occurence, mais encore il subsiste comme au coeur de Bana des groupuscules complètement assimilés dont les généalogies ramènent en droite ligne en pays Bassa, plus au sud. Grâce à la toponymie, on sait que l´implantation bassa est antérieure à celles des Ndobo [Bamilékés, Néo-Soudanais], Tikar, Ngala et Mandjara dans l´Ouest » (Prince Dika-Akwa 1982:83). L´historien Emmanuel Konde étaye aussi, dans son ouvrage intitulé Bassa Antiquity in Contemporary Limbe,publié en 2010, la thèse selon laquelle les Bana sont d´origine bassaa.
Chutes d´eau sur le fleuve Nkam, près de Bafang (chef-lieu du département du Haut-Nkam). « Nkam » est un nom bassaa. Si les Bana sont d´origine bassaa (au sens restreint du terme ou du mot) et mpoo-bassa, on doit tout de même préciser qu´en « tant que tribu raciale, la dynastie de la puissante chefferie Bana et les lignages dérivés descendent d´un certain Toko, Tenke en féfé-bamiléké, devenu Tchenko. Alors qu´un fils de Toko, du nom de Njee, disent les traditions Mbang [mpoo-bassaa] de Nkondjok, devait fonder Bana et y établir le siège d´une préfecture de l´arbre de vie (Likonge) rayonnant à partir de la côte, son frère Siam alla fonder la tribu et la chefferie de Bakassa. A y voir de près Nje[e] Likonge aurait donné Nzeutcheukongue conservé comme nom du fils (Bana) de Tchenko; quant à Syam, il reste un nom typiquement Sow [mpoo-bassaa] » (Prince Dika-Akwa 1982: 113). Dans l´article (Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké) de l ´ethnologue Jean-Claude Barbier, ce dernier souligne:
« a. Les généalogies des dynasties régnantes ne renseignent que très approximativement sur l’histoire du peuplement du plateau bamiléké. D’autres groupes pouvaient être installés depuis longtemps avant l‘arrivée du fondateur, lui-même n’étant souvent qu’un individu isolé sans poids démographique. Par exemple, l’arrivée du chasseur Nzǝ tʃokōŋgwe dont les trois fils fondèrent les chefferies Bakassa, Bandoumkassa et Bana, peut être située vers le milieu du XVIIe siècle; or, l‘étude des généalogies des chefs locaux antérieurs à cette immigration et qui ont été conquis, repousse la date du peuplement de la région au début du XVIe siècle (7)./ b.
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5 mois depuis
Est-ce un Bandjounais au service de son roi qui se rend à Foumban ? Porteur de noix de Kola : cageot de 80kg (1900/1940).
Notons que le Bâton sert à la marche. On y prend appui pour gravir moins difficilement les collines de la contrée de Foumban mais surtout pour traverser le gué du fleuve Noun.
Sans prétendre ici que ce porteur/planteur/vendeur de kola soit un ressortissant de Bandjoun, nous rappelons que des chefferies bamiléké produisaient des noix de kola qui se vendaient au nord du pays (commerçant haoussa) par le biais des marchands de Foumban.
Bandjoun (littéralement "les gens qui achètent"), plus sans doute que tout autre village bamiléké, fut influencé par les liens qu'il entretenait avec le royaume de Bamoun au moyen de ce commerce qui est essentiel dans son essor et celui des rois ayant siégé à Bandjoun.
Un auteur explique que "de toutes les communautés qui bordent le Noun, seul Bandjoun, semble-t-il, envoya en territoire bamoun, pendant la période précoloniale, des marchands de kola, marchands au service du fo qui, plutô que d'attendre chez eux l'arrivée des commerçants bamoun, traversaient à gué le Noun et se dirigeaient vers l'est dans l'espoir de réaliser de bonnes affaires"
Architecture, pouvoir et dissidence au Cameroun, de Dominique Malaquais.
✍🏿 je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Photo de Daniel Broussous, photographe Francais, Ouest du Cameroun.
Notons que le Bâton sert à la marche. On y prend appui pour gravir moins difficilement les collines de la contrée de Foumban mais surtout pour traverser le gué du fleuve Noun.
Sans prétendre ici que ce porteur/planteur/vendeur de kola soit un ressortissant de Bandjoun, nous rappelons que des chefferies bamiléké produisaient des noix de kola qui se vendaient au nord du pays (commerçant haoussa) par le biais des marchands de Foumban.
Bandjoun (littéralement "les gens qui achètent"), plus sans doute que tout autre village bamiléké, fut influencé par les liens qu'il entretenait avec le royaume de Bamoun au moyen de ce commerce qui est essentiel dans son essor et celui des rois ayant siégé à Bandjoun.
Un auteur explique que "de toutes les communautés qui bordent le Noun, seul Bandjoun, semble-t-il, envoya en territoire bamoun, pendant la période précoloniale, des marchands de kola, marchands au service du fo qui, plutô que d'attendre chez eux l'arrivée des commerçants bamoun, traversaient à gué le Noun et se dirigeaient vers l'est dans l'espoir de réaliser de bonnes affaires"
Architecture, pouvoir et dissidence au Cameroun, de Dominique Malaquais.
✍🏿 je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Photo de Daniel Broussous, photographe Francais, Ouest du Cameroun.
6 mois depuis
👹 KETI LAH NKA'A : Et si on revenait sur la culture bamoun ?
Au cœur du Cameroun, la communauté bamoun se distingue par sa culture riche et son histoire fascinante. Alors que la mondialisation a permis à certaines cultures africaines, telles que le lingala et la culture congolaise, de rayonner à l'échelle internationale, la communauté bamoun s'inscrit progressivement dans cette logique et ses artistes qui œuvrent pour sa promotion.
La culture bamoun, empreinte de traditions séculaires et de savoir-faire ancestraux, est en train de s'inscrire dans une dynamique de mondialisation. Les artistes bamoun, par leur talent et leur créativité, contribuent à faire connaître et apprécier cette culture unique. Que ce soit à travers la musique, la danse, l'artisanat ou la littérature, les artistes bamoun mettent en avant leur identité culturelle avec fierté et passion.
Un des joyaux de la culture bamoun est sans aucun doute son musée, véritable trésor architectural qui attire de plus en plus de visiteurs. Ce lieu emblématique est non seulement un témoignage de l'histoire et de la tradition bamoun, mais aussi un espace de découverte et d'émerveillement pour tous ceux qui s'y rendent. Une immersion au cœur du musée permet de mieux comprendre l'art, la spiritualité et la vie quotidienne des Bamouns, offrant ainsi une expérience culturelle inoubliable.
👺 follow #Mbeugon Fô Nka
KETI LAH NKA'A
Au cœur du Cameroun, la communauté bamoun se distingue par sa culture riche et son histoire fascinante. Alors que la mondialisation a permis à certaines cultures africaines, telles que le lingala et la culture congolaise, de rayonner à l'échelle internationale, la communauté bamoun s'inscrit progressivement dans cette logique et ses artistes qui œuvrent pour sa promotion.
La culture bamoun, empreinte de traditions séculaires et de savoir-faire ancestraux, est en train de s'inscrire dans une dynamique de mondialisation. Les artistes bamoun, par leur talent et leur créativité, contribuent à faire connaître et apprécier cette culture unique. Que ce soit à travers la musique, la danse, l'artisanat ou la littérature, les artistes bamoun mettent en avant leur identité culturelle avec fierté et passion.
Un des joyaux de la culture bamoun est sans aucun doute son musée, véritable trésor architectural qui attire de plus en plus de visiteurs. Ce lieu emblématique est non seulement un témoignage de l'histoire et de la tradition bamoun, mais aussi un espace de découverte et d'émerveillement pour tous ceux qui s'y rendent. Une immersion au cœur du musée permet de mieux comprendre l'art, la spiritualité et la vie quotidienne des Bamouns, offrant ainsi une expérience culturelle inoubliable.
👺 follow #Mbeugon Fô Nka
KETI LAH NKA'A
7 mois depuis
'' Si certains refusent aujourd'hui le nom BAMILÉKÉ, c'est avec raison car c'est un nom qui a été donné par les colons, surtout pas avec de bonnes intentions.
Ils ont tout fait pour rendre les Bamiléké détestables afin de séparer cette région qui était la plus puissante, organisée et surtout peu docile.
Diviser et conquérir.
Après avoir divisé le grand OUEST. Il fallait créer des distances entre les frères Bamouns et le reste de l'ouest francophone appelé aujourd'hui BAMILÉKÉ.
NB : le nom Bamileké a moins d'un siècle (- 100 ans)
Puisque selon les détracteurs de ce peuple le BAMILÉKÉ est un maquisard, il est la pierre dans la chaussure, le cochon, celui qui ne sait pas s'habiller, l'envahisseur, l'homme fomla je vous épargnerai le reste car la liste est si long.
A mon avis pour rassembler il faut écrire la véritable histoire de ce grand peuple, non celle enseignée par le colon et surtout revenir au nom originel de ce grand peuple avant l'arrivée du colon comme l'illustre l'arbre généalogique et tout les frères et sœurs se retrouveront sous ce nom NGA-HA qui signifie ceux qui disent non.
D'après l'arbre généalogique, cette ethnie est bien plus nombreuse que ce que je pensais, un clin d'œil à mes amis Bafia 😉'' #MoumbêTF
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Ils ont tout fait pour rendre les Bamiléké détestables afin de séparer cette région qui était la plus puissante, organisée et surtout peu docile.
Diviser et conquérir.
Après avoir divisé le grand OUEST. Il fallait créer des distances entre les frères Bamouns et le reste de l'ouest francophone appelé aujourd'hui BAMILÉKÉ.
NB : le nom Bamileké a moins d'un siècle (- 100 ans)
Puisque selon les détracteurs de ce peuple le BAMILÉKÉ est un maquisard, il est la pierre dans la chaussure, le cochon, celui qui ne sait pas s'habiller, l'envahisseur, l'homme fomla je vous épargnerai le reste car la liste est si long.
A mon avis pour rassembler il faut écrire la véritable histoire de ce grand peuple, non celle enseignée par le colon et surtout revenir au nom originel de ce grand peuple avant l'arrivée du colon comme l'illustre l'arbre généalogique et tout les frères et sœurs se retrouveront sous ce nom NGA-HA qui signifie ceux qui disent non.
D'après l'arbre généalogique, cette ethnie est bien plus nombreuse que ce que je pensais, un clin d'œil à mes amis Bafia 😉'' #MoumbêTF
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
7 mois depuis
#Culture : Voici les atouts des grands groupes ethniques du Cameroun 🇨🇲
Plutôt que de nous affronter et de nous diviser, nous devons nous engager à apprendre les uns des autres et à nous unir pour le progrès de notre pays. Ensemble, travaillons main dans la main et partageons le même repas pour construire un avenir meilleur.
1. Bamiléké:
- Les Bamiléké sont réputés pour leur esprit entrepreneurial et leur succès dans le commerce et l'entrepreneuriat. Ils sont également connus pour leur solidarité communautaire et leur résilience économique.
2. Beti:
- Les Beti sont souvent présents dans la vie politique et administrative du Cameroun. Ils ont une riche tradition culturelle et sont impliqués dans divers secteurs, notamment l'éducation, la musique et l'art.
3. Bassa:
- Les Bassa ont une culture distincte et diversifiée, avec une forte cohésion sociale et familiale. Ils sont actifs dans l'économie, l'agriculture et l'artisanat, et jouent un rôle important dans la vie politique et sociale du pays.
4. Peuls/Fulani:
- Les Peuls sont connus pour leur expertise dans l'élevage et l'agriculture. Ils sont également présents dans le commerce et la politique, et ont une influence significative dans certaines régions du Nord du Cameroun.
5. Sawa:
- Les Sawas sont établis dans les régions côtières du Cameroun et sont réputés pour leur culture maritime, leur musique et leur danse. Ils sont actifs dans le commerce, la pêche et le tourisme.
6. Bamoun:
- Les peuples des Bamoun, sont connus pour leur artisanat, leur art et leur organisation politique traditionnelle. Ils ont une histoire riche et sont impliqués dans divers secteurs économiques.
7. Tikar:
- Les Tikar sont réputés pour leur art, leur poterie et leurs compétences artisanales. Ils sont également impliqués dans l'agriculture et le commerce, et ont une forte identité culturelle.
8. Mandara:
- Les Mandara sont établis dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun. Ils sont connus pour leur artisanat, leur agriculture et leur culture unique, notamment leur musique et leurs danses traditionnelles.
Chaque groupe ethnique camerounais a ses propres forces. Unissons nos forces, et travaillons ensemble pour bâtir un Cameroun prospère.
NB: je ne peut pas citer tout les ethnie du Cameroun dans une seule publication.
✍🏾Le Patriote Camerounais 🇨🇲
Plutôt que de nous affronter et de nous diviser, nous devons nous engager à apprendre les uns des autres et à nous unir pour le progrès de notre pays. Ensemble, travaillons main dans la main et partageons le même repas pour construire un avenir meilleur.
1. Bamiléké:
- Les Bamiléké sont réputés pour leur esprit entrepreneurial et leur succès dans le commerce et l'entrepreneuriat. Ils sont également connus pour leur solidarité communautaire et leur résilience économique.
2. Beti:
- Les Beti sont souvent présents dans la vie politique et administrative du Cameroun. Ils ont une riche tradition culturelle et sont impliqués dans divers secteurs, notamment l'éducation, la musique et l'art.
3. Bassa:
- Les Bassa ont une culture distincte et diversifiée, avec une forte cohésion sociale et familiale. Ils sont actifs dans l'économie, l'agriculture et l'artisanat, et jouent un rôle important dans la vie politique et sociale du pays.
4. Peuls/Fulani:
- Les Peuls sont connus pour leur expertise dans l'élevage et l'agriculture. Ils sont également présents dans le commerce et la politique, et ont une influence significative dans certaines régions du Nord du Cameroun.
5. Sawa:
- Les Sawas sont établis dans les régions côtières du Cameroun et sont réputés pour leur culture maritime, leur musique et leur danse. Ils sont actifs dans le commerce, la pêche et le tourisme.
6. Bamoun:
- Les peuples des Bamoun, sont connus pour leur artisanat, leur art et leur organisation politique traditionnelle. Ils ont une histoire riche et sont impliqués dans divers secteurs économiques.
7. Tikar:
- Les Tikar sont réputés pour leur art, leur poterie et leurs compétences artisanales. Ils sont également impliqués dans l'agriculture et le commerce, et ont une forte identité culturelle.
8. Mandara:
- Les Mandara sont établis dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun. Ils sont connus pour leur artisanat, leur agriculture et leur culture unique, notamment leur musique et leurs danses traditionnelles.
Chaque groupe ethnique camerounais a ses propres forces. Unissons nos forces, et travaillons ensemble pour bâtir un Cameroun prospère.
NB: je ne peut pas citer tout les ethnie du Cameroun dans une seule publication.
✍🏾Le Patriote Camerounais 🇨🇲
7 mois depuis
Envie de découvrir la langue #Bamoun et de plonger dans une culture riche et fascinante ? Rejoignez notre programme d'𝐈𝐍𝐈𝐓𝐈𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐀 𝐋'𝐄𝐂𝐑𝐈𝐓𝐔𝐑𝐄 𝐀𝐊𝐀 𝐔 𝐊𝐔 𝐄𝐓 𝐀𝐔𝐗 𝐋𝐀𝐍𝐆𝐔𝐄𝐒 𝐒𝐇U𝐌𝐎𝐌 & 𝐒𝐇U 𝐏𝐀𝐌𝐎𝐌 et explorez les subtilités de cette langue traditionnelle. Apprenez l'alphabet, les expressions courantes et plongez dans un univers linguistique unique.
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Email: 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐚𝐜𝐭@𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐠𝐮𝐨𝐧.𝐨𝐫𝐠
🔥 #Twitbook24 soutient la culture☝️
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7 mois depuis
🗣️Les origines du nom ‘Bamileke’ peuple de l’Ouest 🇨🇲
C’est par ce nom que sont identifiées les populations vivantes à l ouest du Cameroun. Peuple dynamique et entreprenant, les #Bamilekés vivent dans les zones montagneuses. Mais l’origine du nom par lequel ils se font identifier est couverte de nombreuses histoires drôles et hilarantes les unes que les autres. Toujours est- il que chaque peuple a son histoire et voici celle du peuple Bamiléké.
Descendants des baladis après une longue migration depuis l’EGYPTE MEDIEVAL, les BAMILEKES arrivent en région TIKAR vers le milieu du ΧII siècle avant de se diviser vers 1360 à la mort du roi NDEH qui était le dernier souverain.
Pour une raison restée encore inconnue jusqu’à nos jours, YENDE le prince héritier refusa le trône et traversa le Noun pour fonder BAFOUSSAM, sa sœur quant a elle ira dans la région de BANSO (ce qui explique une présence des Bamilékés dans la région « anglophone » du pays au NORD-OUEST ).
Deux décennies plus tard, le frère cadet YENDE, NCHARE descendra à son tour dans la plaine du NOUN pour fonder le pays BAMOUN. De BAFOUSSAM naitront quasiment tous les autres groupements BAMILEKES entre le Χv siècle et le ΧΧ siècle. Plus tard d’autres princes héritiers accompagnées de leurs familles iront former leurs propres clans, qui se ramifieront au fil des siècles tout en développant chacun sa propre langue a partir de celle de base. La langue parlée était le BAMILEKE.
Aujourd’hui on dénombre chez les Bamilékés cinq grands groupes linguistiques proches les unes des autres et subdivisés en une vingtaine de sous-groupe.
Le ghom’a-lah (Grande Mifi)
Le medumba (Le Nde)
Le yemba(Menoua)
Le ngombaa (Bamboutos)
Le féfé (Haut-Nkam)
Etant donne que nous nous définissons en fonction de notre de lieu de naissance, c’est la raison pour laquelle les noms de familles que nous portons déterminer l origine de notre groupement. Chez les BAMILEKES c’est pareil.
C’est par ce nom que sont identifiées les populations vivantes à l ouest du Cameroun. Peuple dynamique et entreprenant, les #Bamilekés vivent dans les zones montagneuses. Mais l’origine du nom par lequel ils se font identifier est couverte de nombreuses histoires drôles et hilarantes les unes que les autres. Toujours est- il que chaque peuple a son histoire et voici celle du peuple Bamiléké.
Descendants des baladis après une longue migration depuis l’EGYPTE MEDIEVAL, les BAMILEKES arrivent en région TIKAR vers le milieu du ΧII siècle avant de se diviser vers 1360 à la mort du roi NDEH qui était le dernier souverain.
Pour une raison restée encore inconnue jusqu’à nos jours, YENDE le prince héritier refusa le trône et traversa le Noun pour fonder BAFOUSSAM, sa sœur quant a elle ira dans la région de BANSO (ce qui explique une présence des Bamilékés dans la région « anglophone » du pays au NORD-OUEST ).
Deux décennies plus tard, le frère cadet YENDE, NCHARE descendra à son tour dans la plaine du NOUN pour fonder le pays BAMOUN. De BAFOUSSAM naitront quasiment tous les autres groupements BAMILEKES entre le Χv siècle et le ΧΧ siècle. Plus tard d’autres princes héritiers accompagnées de leurs familles iront former leurs propres clans, qui se ramifieront au fil des siècles tout en développant chacun sa propre langue a partir de celle de base. La langue parlée était le BAMILEKE.
Aujourd’hui on dénombre chez les Bamilékés cinq grands groupes linguistiques proches les unes des autres et subdivisés en une vingtaine de sous-groupe.
Le ghom’a-lah (Grande Mifi)
Le medumba (Le Nde)
Le yemba(Menoua)
Le ngombaa (Bamboutos)
Le féfé (Haut-Nkam)
Etant donne que nous nous définissons en fonction de notre de lieu de naissance, c’est la raison pour laquelle les noms de familles que nous portons déterminer l origine de notre groupement. Chez les BAMILEKES c’est pareil.
7 mois depuis
Bamouns
Description
Les Bamouns sont un peuple d'Afrique centrale établi à l'ouest du Cameroun, dans la région du Grassland où vivent également les Bamilékés et les Tikar, proches d'eux par leurs ancêtres communs, leurs structures sociales voisines et leurs langues. Ils vivent de l'artisanat, du commerce et de l'agriculture.
Merci de vous abonnez pour ne rien rater de l'actualité BAMOUN et 237 🙏😍🇨🇲🇨🇲🇨🇲
Description
Les Bamouns sont un peuple d'Afrique centrale établi à l'ouest du Cameroun, dans la région du Grassland où vivent également les Bamilékés et les Tikar, proches d'eux par leurs ancêtres communs, leurs structures sociales voisines et leurs langues. Ils vivent de l'artisanat, du commerce et de l'agriculture.
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7 mois depuis
𝙈𝙗𝙤𝙪𝙤𝙢𝙗𝙤𝙪𝙤 𝙔𝙤𝙪𝙨𝙨𝙤𝙪𝙛 est le génie qui se cache derrière l'architecture du magnifique musée des rois Bamoun. Il a été élevé au rang de 🇳🇯🇮 par le Roi Mfon Rifum Mbombo Njoya Nabil.
Sources : bamoun culture
Sources : bamoun culture
8 mois depuis
Cameroon, country of my ancestors, one day we will see each other again. 😭
hello to all my Bamoun brothers who are on Twitbook.
Inshallah, I am doing well !
hello to all my Bamoun brothers who are on Twitbook.
Inshallah, I am doing well !
8 mois depuis
#actu : LE ROI DES #Bamoun , désormais #docteur
S.M #MOHAMMAD NABIL #MFORIFOUM #MBOMBO NJOYA a été élevé à la distinction de #𝑫𝒐𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 #𝑯𝒐𝒏𝒐𝒓𝒊𝒔 𝑪𝒂𝒖𝒔𝒂 à l'Université de Conakry en 𝐆𝐮𝐢𝐧é𝐞 ce Lundi 22 Avril 2024.
Le Monarque est l'invité d'honneur à la 16 édition de "#72 heures du #livre ", grand événement qui rassemble tous les illustres #écrivains #africains .
Par cette même occasion, il sera question d'un jumelage entre la ville de #Dinguiraye en #Guinée et #Foumban ( Cameroun) qui ont des #similitudes #traditionnelles et #religieuses .
S.M #MOHAMMAD NABIL #MFORIFOUM #MBOMBO NJOYA a été élevé à la distinction de #𝑫𝒐𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 #𝑯𝒐𝒏𝒐𝒓𝒊𝒔 𝑪𝒂𝒖𝒔𝒂 à l'Université de Conakry en 𝐆𝐮𝐢𝐧é𝐞 ce Lundi 22 Avril 2024.
Le Monarque est l'invité d'honneur à la 16 édition de "#72 heures du #livre ", grand événement qui rassemble tous les illustres #écrivains #africains .
Par cette même occasion, il sera question d'un jumelage entre la ville de #Dinguiraye en #Guinée et #Foumban ( Cameroun) qui ont des #similitudes #traditionnelles et #religieuses .
8 mois depuis
Découvrez le Palais Dika Akwa à Douala ! 🇨🇲
Une véritable œuvre architecturale. Construit par le célèbre prince Dika Akwa Nya Bonambella, ce palais est une représentation de la diversité Camerounaise.
La porte de l'ouest est ornée d'une case Bamiléké et du serpent à deux têtes « armes » des Bamoun ; la porte du nord représente un boukarou, celle du sud une case Beti, et celle de l'est une case Maka. Le palais Dika Akwa est un lieu majeur de la célébration annuelle du Ngondo entre autres cérémonies traditionnelles.
Le Patriote Camerounais - #Twitbook24
Une véritable œuvre architecturale. Construit par le célèbre prince Dika Akwa Nya Bonambella, ce palais est une représentation de la diversité Camerounaise.
La porte de l'ouest est ornée d'une case Bamiléké et du serpent à deux têtes « armes » des Bamoun ; la porte du nord représente un boukarou, celle du sud une case Beti, et celle de l'est une case Maka. Le palais Dika Akwa est un lieu majeur de la célébration annuelle du Ngondo entre autres cérémonies traditionnelles.
Le Patriote Camerounais - #Twitbook24
8 mois depuis
The Foumban museum collection, west region of Cameroon🇨🇲
The museum is now officially open incase you want to experience the Bamoun traditional arts and culture🙌🏾✊🏽
The museum is now officially open incase you want to experience the Bamoun traditional arts and culture🙌🏾✊🏽
8 mois depuis
[EN] On this day (13.04.2024), the Museum of the Bamoun Kings was inaugurated in Foumban,
The Bamoun Sultanate Museum, an architectural jewel to be discovered in western Cameroon 🇨🇲.
Located in Foumban, the historic capital of the Bamoun sultanate, this museum is a veritable cultural treasure trove. It houses a unique collection of arts and crafts recounting the history and traditions of this fascinating people.
The museum invites you to delve into the fascinating history of the Bamoun dynasty, spanning centuries of remarkable leadership and innovation, to explore the lives of the revered sultans, their visionary efforts and their profound impact on the development of the kingdom.
The Bamoun Royal Palace Museum is more than just a repository of artifacts; it's a bridge connecting the past to the present, a sanctuary where cultural heritage comes to life.
----
[FR] Foumban : Le musée des rois Bamoun a été inauguré ce 13 avril 2024.
Le musée du sultanat Bamoun, un joyau architectural à découvrir à l'ouest du Cameroun 🇨🇲
Situé à Foumban, capitale historique du sultanat Bamoun, ce musée est un véritable trésor culturel. Il abrite une collection unique d'objets d'art et d'artisanat retraçant l'histoire et les traditions de ce peuple fascinant.
Ce musée vous invite à plonger dans l'histoire fascinante de la dynastie Bamoun, qui s'étend sur des siècles de leadership et d'innovation remarquables, à explorer la vie des sultans vénérés, leurs efforts visionnaires et leur impact profond sur le développement du royaume.
Le Musée du Palais Royal Bamoun est plus qu'un simple dépôt d'artefacts ; c'est un pont reliant le passé au présent, un sanctuaire où l'héritage culturel prend vie.
#Cameroun #PatrimoineCulturel #RoyaumeBamoun #musée #IndustriesCréatives #IndustriesCulturelles
The Bamoun Sultanate Museum, an architectural jewel to be discovered in western Cameroon 🇨🇲.
Located in Foumban, the historic capital of the Bamoun sultanate, this museum is a veritable cultural treasure trove. It houses a unique collection of arts and crafts recounting the history and traditions of this fascinating people.
The museum invites you to delve into the fascinating history of the Bamoun dynasty, spanning centuries of remarkable leadership and innovation, to explore the lives of the revered sultans, their visionary efforts and their profound impact on the development of the kingdom.
The Bamoun Royal Palace Museum is more than just a repository of artifacts; it's a bridge connecting the past to the present, a sanctuary where cultural heritage comes to life.
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[FR] Foumban : Le musée des rois Bamoun a été inauguré ce 13 avril 2024.
Le musée du sultanat Bamoun, un joyau architectural à découvrir à l'ouest du Cameroun 🇨🇲
Situé à Foumban, capitale historique du sultanat Bamoun, ce musée est un véritable trésor culturel. Il abrite une collection unique d'objets d'art et d'artisanat retraçant l'histoire et les traditions de ce peuple fascinant.
Ce musée vous invite à plonger dans l'histoire fascinante de la dynastie Bamoun, qui s'étend sur des siècles de leadership et d'innovation remarquables, à explorer la vie des sultans vénérés, leurs efforts visionnaires et leur impact profond sur le développement du royaume.
Le Musée du Palais Royal Bamoun est plus qu'un simple dépôt d'artefacts ; c'est un pont reliant le passé au présent, un sanctuaire où l'héritage culturel prend vie.
#Cameroun #PatrimoineCulturel #RoyaumeBamoun #musée #IndustriesCréatives #IndustriesCulturelles
8 mois depuis
Y'ello! 🟡
Qu'y a-t-il de plus précieux que l'héritage culturel ?
Retrouvez-nous du 12 au 13 Avril pour l’inauguration du Musée des Rois Bamoun à Foumban.
---
What is more precious than cultural heritage?
Join us from April 12th to 13th for the inauguration of the Bamoun Kings Museum in Foumban.
#LeBonReseau c'est le #ReseauSmart #TheBestNetwork is #SmartNetwork
#MTNSupportsYourPassion , #MTN
Qu'y a-t-il de plus précieux que l'héritage culturel ?
Retrouvez-nous du 12 au 13 Avril pour l’inauguration du Musée des Rois Bamoun à Foumban.
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What is more precious than cultural heritage?
Join us from April 12th to 13th for the inauguration of the Bamoun Kings Museum in Foumban.
#LeBonReseau c'est le #ReseauSmart #TheBestNetwork is #SmartNetwork
#MTNSupportsYourPassion , #MTN
8 mois depuis
#Culture : Rendez-vous à Foumban les 𝟏𝟐 𝐞𝐭 𝟏𝟑 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥 𝟐𝟎𝟐𝟒 pour l'inauguration du Musée Des Rois Bamoun 🎭
#MuséeDesRoisBamoun
#MuséeDesRoisBamoun
9 mois depuis
Foumban est la capitale historique du Royaume Bamoun, aussi appelé la Cité des arts, se situe dans la région de l'Ouest Cameroun chef-lieu du département du Noun. 👺👹
#Bamoun , #OuestCameroun 🎭
#Bamoun , #OuestCameroun 🎭
9 mois depuis
(E)
📑📇🇨🇲Mais que signifient ces noms des 10 villages de l’ouest Cameroun ?
Les noms par lesquels on identifie souvent les villages tirent leur origine sur l’histoire ou le caractère des populations.
A l’ouest Cameroun où on rencontre plusieurs groupements, bien qu’ils aient certains liens de part et d’autre, chaque village porte un nom qui le différencie des autres. Aujourd'hui on fait le point sur 10 villages.
👉1- Bana: Ce nom veut dire en fe efe’e insister, harcèlement, poursuivre. Une légende raconte qu'ils harcèlent leurs créanciers .
👉2- Bafang-Banka: Il signifie la lumière qui éclaire les gens, qui leur permet de voir.
👉3- Bangangté: C’est vrai que dans la pensée populaire, être Bangangté c’est abord la **** lesse, la dignité et l’élégance . Mais Bangangté en langue maternelle c’est Gha’ntua qui veut dire « qui refuse de se soumettre ». Ce nom viendrait du refus de cette communauté de se soumettre au Bamoun et aussi leur résistance contre les autres peuples qui voulaient les soumettre.
👉4- Bandjoun: Signifie qui achète tout. Ce nom tire son origine de son fondateur qui achetait tout ce qu’il voyait pour rendre la chefferie de Bandjoun puissante. On dit qu’il achetait les vivres, les objets et esclaves. .
👉5- Bayangam: Veut dire qui a vu les sauterelles les premiers. L’histoire raconte que les premiers habitants de Bayangam auraient été victimes des attaques de sauterelle. De cette expérience tragique le nom, Bayangam est né.
👉6- Batie’ Te’: En langue maternelle ce nom signifie bousculer, pousser. En effet, les Batie sont reconnus comme un peuple très belliqueux qui aime faire la guerre aux autres villages.
👉7- Baloum: L’expression Loum signifie maux de ventre. Ne vous fiez surtout pas à cette interprétation, parce que les Baloum forment une communauté qui aime l’extravagance.
👉8- Bamendou: Il veut dire faiblesse, maigreur. En effet les Bamendous sont originaires de Bagam, seulement on aurait remarqué qu’ils aiment bien passer le temps à s’amuser qu'a travailler.
👉9- Balessing: Lessing signifie qui fait peur, fait trembler. Un nom qui correspond au caractère même du fondateur de ce village, qui était un chasseur guerrier qui était reconnu être rusé, une qualité qu’il a utilisé pour conquérir de nombreuses terres.
👉10- Bansoa: Qui signifie sorcellerie, magie. Il se dit que le peuple Bansoa est réputé être têtu, un comportement qui a toujours irrité les autres. Mais seulement personne n’a pu les vaincre, pour la simple raison qu’ils sont de redoutables .
#Bamiléké , #OuestCameroun
Les noms par lesquels on identifie souvent les villages tirent leur origine sur l’histoire ou le caractère des populations.
A l’ouest Cameroun où on rencontre plusieurs groupements, bien qu’ils aient certains liens de part et d’autre, chaque village porte un nom qui le différencie des autres. Aujourd'hui on fait le point sur 10 villages.
👉1- Bana: Ce nom veut dire en fe efe’e insister, harcèlement, poursuivre. Une légende raconte qu'ils harcèlent leurs créanciers .
👉2- Bafang-Banka: Il signifie la lumière qui éclaire les gens, qui leur permet de voir.
👉3- Bangangté: C’est vrai que dans la pensée populaire, être Bangangté c’est abord la **** lesse, la dignité et l’élégance . Mais Bangangté en langue maternelle c’est Gha’ntua qui veut dire « qui refuse de se soumettre ». Ce nom viendrait du refus de cette communauté de se soumettre au Bamoun et aussi leur résistance contre les autres peuples qui voulaient les soumettre.
👉4- Bandjoun: Signifie qui achète tout. Ce nom tire son origine de son fondateur qui achetait tout ce qu’il voyait pour rendre la chefferie de Bandjoun puissante. On dit qu’il achetait les vivres, les objets et esclaves. .
👉5- Bayangam: Veut dire qui a vu les sauterelles les premiers. L’histoire raconte que les premiers habitants de Bayangam auraient été victimes des attaques de sauterelle. De cette expérience tragique le nom, Bayangam est né.
👉6- Batie’ Te’: En langue maternelle ce nom signifie bousculer, pousser. En effet, les Batie sont reconnus comme un peuple très belliqueux qui aime faire la guerre aux autres villages.
👉7- Baloum: L’expression Loum signifie maux de ventre. Ne vous fiez surtout pas à cette interprétation, parce que les Baloum forment une communauté qui aime l’extravagance.
👉8- Bamendou: Il veut dire faiblesse, maigreur. En effet les Bamendous sont originaires de Bagam, seulement on aurait remarqué qu’ils aiment bien passer le temps à s’amuser qu'a travailler.
👉9- Balessing: Lessing signifie qui fait peur, fait trembler. Un nom qui correspond au caractère même du fondateur de ce village, qui était un chasseur guerrier qui était reconnu être rusé, une qualité qu’il a utilisé pour conquérir de nombreuses terres.
👉10- Bansoa: Qui signifie sorcellerie, magie. Il se dit que le peuple Bansoa est réputé être têtu, un comportement qui a toujours irrité les autres. Mais seulement personne n’a pu les vaincre, pour la simple raison qu’ils sont de redoutables .
#Bamiléké , #OuestCameroun
9 mois depuis
𝗟𝗔 𝗣𝗜𝗣𝗘 𝗗𝗨 𝗡𝗙𝗢𝗡 𝗡𝗦𝗔𝗡𝗚𝗢𝗨, 𝗣È𝗥𝗘 𝗗𝗨 𝗡𝗙𝗢𝗡 𝗡𝗝𝗢𝗬𝗔 tenue par un notable de la cour royale dans les années 1980.
#SauvonsLeNdop #Ndop #Nso #Nsangou #Njoya #Bamoun #Foumban #Bamiléké #Grassfields #Cameroun 🇨🇲
#SauvonsLeNdop #Ndop #Nso #Nsangou #Njoya #Bamoun #Foumban #Bamiléké #Grassfields #Cameroun 🇨🇲
9 mois depuis
Le Palais des rois Bamoun est l’une des destinations touristiques les plus convoitées du Cameroun. Il a, en son sein, un musée d’art traditionnel baptisé Musée Des Rois Bamoun où est gardée une panoplie d’objets anciens. C’est un lieu de conservation et de transmission d’une histoire vieille de plus de 600 ans. Construit il y'a quelques années, Son inauguration est prévue pour très bientôt (la date vous sera communiqué). Pour cette occasion unique, un tissu élégant, révélateur de notre histoire et de notre identité est mis à la disposition de tous ceux qui veulent entrer en possession. Ne rater l'unique opportunité d'avoir ce bijou.
Voici les points de vente :
-Fondation Nguon à FOUMBAN
-Palais des Rois Bamoun FOUMBAN
-El Dabo : Hilton hôtel YAOUNDÉ
-El Dabo : krystal Palace DOUALA
Obtenez plus d'informations ou commandez en appelant les numéros
☎️ +237 695 28 45 46
☎️+237 652 48 26 12
📞 +237 620 29 64 59
La livraison est possible ! 🚚
#MuséeDesRoisBamoun
#PatrimoineCulturel "
Voici les points de vente :
-Fondation Nguon à FOUMBAN
-Palais des Rois Bamoun FOUMBAN
-El Dabo : Hilton hôtel YAOUNDÉ
-El Dabo : krystal Palace DOUALA
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☎️+237 652 48 26 12
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#MuséeDesRoisBamoun
#PatrimoineCulturel "
1 année depuis
LES BAMOUNS SONT-ILS DES BAMILÉKÉS ?
JUSQU'EN 1903, LES BAMOUN ÉTAIENT CONSIDÉRÉ AU DÉPART COMME DES BAMILÉKÉ.
"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.
Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté
Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".
Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.
Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.
De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.
Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.
En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké .réalités.
Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etaient légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."
Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.
Photo 📷 du Fon Bafut.
#Bamiléké , Grassfield , #Bamoun , #graffis , #Cameroun 🇨🇲
JUSQU'EN 1903, LES BAMOUN ÉTAIENT CONSIDÉRÉ AU DÉPART COMME DES BAMILÉKÉ.
"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.
Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté
Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".
Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.
Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.
De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.
Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.
En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké .réalités.
Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etaient légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."
Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.
Photo 📷 du Fon Bafut.
#Bamiléké , Grassfield , #Bamoun , #graffis , #Cameroun 🇨🇲
1 année depuis
Pourquoi "𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗕𝗮𝗺𝗼𝘂𝗻" et non 𝗱é𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗡𝗼𝘂𝗻". Permettez-moi de vous expliquer de manière simple les raisons derrière cette appellation.
Avant l'arrivée des Européens en Afrique, le continent abritait plusieurs États souverains, comprenant des entités politiques distinctes telles que les chefferies, les royaumes et les empires. Ces entités étaient reconnues en tant que pays indépendants.
Cependant, lors de la période de domination coloniale européenne en Afrique, les puissances coloniales ont procédé à des regroupements et à des découpages des États existants, conformément à leur propre système politique (les nations).
Cette création de nouveaux États selon le modèle européen s'est déroulée de deux manières différentes :
Tout d'abord, certains pays ont conservé l'identité territoriale de leurs anciens États, qu'ils aient été regroupés ou divisés. Ainsi, ils ont attribué cette identité à leur tout nouveau pays, où tous les pouvoirs étaient centralisés. Par exemple, le Royaume du Maroc a préservé son identité en devenant un État indépendant.
D'autre part, d'autres pays ont adopté une identité républicaine européenne pour leur nouvel État, où tous les pouvoirs étaient également centralisés. Cependant, ils ont maintenu l'identité territoriale de leurs anciens États (chefferies, royaumes, empires, etc.) au niveau local. Par exemple, la République du Cameroun a adopté une identité européenne tout en préservant l'identité des territoires tels que le pays Bamoun ou le royaume Bamoun, ainsi que le Lamido de Rey-Bouba.
Ainsi, les conséquences de la colonisation européenne ont entraîné une reconfiguration politique en Afrique, où les anciennes entités territoriales ont été regroupées ou divisées afin de créer des États conformes au modèle européen, tout en préservant certaines identités Bamoun Culturelles . #Bamoun #Sultan Roi des Bamoun
#Ma_Culture_Mon_Identité
💥 source du post: #Bamoun_Culture
Avant l'arrivée des Européens en Afrique, le continent abritait plusieurs États souverains, comprenant des entités politiques distinctes telles que les chefferies, les royaumes et les empires. Ces entités étaient reconnues en tant que pays indépendants.
Cependant, lors de la période de domination coloniale européenne en Afrique, les puissances coloniales ont procédé à des regroupements et à des découpages des États existants, conformément à leur propre système politique (les nations).
Cette création de nouveaux États selon le modèle européen s'est déroulée de deux manières différentes :
Tout d'abord, certains pays ont conservé l'identité territoriale de leurs anciens États, qu'ils aient été regroupés ou divisés. Ainsi, ils ont attribué cette identité à leur tout nouveau pays, où tous les pouvoirs étaient centralisés. Par exemple, le Royaume du Maroc a préservé son identité en devenant un État indépendant.
D'autre part, d'autres pays ont adopté une identité républicaine européenne pour leur nouvel État, où tous les pouvoirs étaient également centralisés. Cependant, ils ont maintenu l'identité territoriale de leurs anciens États (chefferies, royaumes, empires, etc.) au niveau local. Par exemple, la République du Cameroun a adopté une identité européenne tout en préservant l'identité des territoires tels que le pays Bamoun ou le royaume Bamoun, ainsi que le Lamido de Rey-Bouba.
Ainsi, les conséquences de la colonisation européenne ont entraîné une reconfiguration politique en Afrique, où les anciennes entités territoriales ont été regroupées ou divisées afin de créer des États conformes au modèle européen, tout en préservant certaines identités Bamoun Culturelles . #Bamoun #Sultan Roi des Bamoun
#Ma_Culture_Mon_Identité
💥 source du post: #Bamoun_Culture
1 année depuis
🥰⭐️🌟 Encore une victoire pour le Royaume de Nchare Yen ! Hier soir, Aïssa Njayou a triomphé en remportant le prestigieux prix du meilleur Long métrage pour son film, "𝗟𝗮 𝗿𝗲𝗶𝗻𝗲 𝗡𝗴𝗼𝘂𝗴𝗼𝘂𝗿𝗲 : 𝟯𝟬 𝗺𝗶𝗻𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗿è𝗴𝗻𝗲," lors du Festival de 𝟭𝟬 𝗝𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗙𝗶𝗹𝗺. Sa performance exceptionnelle a été récompensée par un généreux chèque, et elle aura le privilège de passer un mois à Berlin pour enrichir davantage son talent.
Ces succès ne font que confirmer le statut de notre peuple comme une étoile montante dans le monde du cinéma. Félicitations à 𝗔𝗶𝘀𝗮𝘁𝗼𝘂 𝗡𝗷𝗮𝘆𝗼𝘂 pour cette réalisation remarquable, qui illumine notre Royaume comme des étoiles filantes. Loupapa Loupap est fier de ces enfants talentueux qui continuent de briller et de porter haut le nom du peuple Bamoun.
#Ma_Culture_Mon_Identité
💥 source: #Bamoun_Culture 😉
Ces succès ne font que confirmer le statut de notre peuple comme une étoile montante dans le monde du cinéma. Félicitations à 𝗔𝗶𝘀𝗮𝘁𝗼𝘂 𝗡𝗷𝗮𝘆𝗼𝘂 pour cette réalisation remarquable, qui illumine notre Royaume comme des étoiles filantes. Loupapa Loupap est fier de ces enfants talentueux qui continuent de briller et de porter haut le nom du peuple Bamoun.
#Ma_Culture_Mon_Identité
💥 source: #Bamoun_Culture 😉
1 année depuis
JUSQU'EN 1903, LES BAMOUN ÉTAIENT CONSIDÉRÉ AU DÉPART COMME DES #BAMILÉKÉ .
"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.
Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté
Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".
Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.
Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.
De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.
Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.
En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké.réalités.
Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etai légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield
Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.
Photo 📷 du Fon Bafut.
"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.
Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté
Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".
Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.
Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.
De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.
Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.
En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké.réalités.
Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etai légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield
Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.
Photo 📷 du Fon Bafut.