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Alain Web-creator
1 mois depuis
#Boxe : Encore un fils du Grassfield 🇨🇲🌿 sur le toit du monde Aloys Junior Youmbi remporte son combat par décision unanime face à Oronzo Birardi et s’adjuge les titres continentaux WBA et IBO chez les poids lourds-légers. Le jeune boxeur 🥊 Camerounais 🇨🇲 vient encore une fois de démontrer toutes sa technique et sa puissance.
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Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Alain Web-creator
1 mois depuis
🛑 Casque Masque Bamiléké : SERPENTS

Date : XIXe siècle

Géographie : Cameroun, Grassfields de l'Ouest, Province de l'Ouest

Culture : Peuples Bamiléké

Matière : Bois, kaolin

Dimensions : H x L : 28 x 18 3/4 po (71,1 x 47,6 cm)

Classification : Sculpture sur bois

Crédits : Achat, Fonds Louis V. Bell, 1971

Numéro d'accession : 1971.13

[Alan Brandt, New York]

Jones, Julie et Susan Mullin Vogel. Acquisitions notables (Metropolitan Museum of Art) (1965-1975), pp. 171-183.

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Alain Web-creator
1 mois depuis
GRASSFIELD REGION 🇨🇲🌿
Sis à l'ouest Cameroun.
Alain TEMFACK
1 mois depuis
#BANDJOUN ET SON HISTOIRE RESUMEE....
1. NOTCHWEGOM
2. - DU’GNECHOM
3. - NOTOUOM I
4. - NOTOUOM(1525-1575)
5. - NOTOUOM III(1575-1625)
6. - BADHEPA (quelques jours)
7. – KAPTO(1625-1675)
8. - KAPTUE(1675-1775)
9. - KAMGAI(1775-1825)
10. - FOTSO I (1825-1875)
11. - FOTSO II (1875-1925)
12. - KAMGA II(1925-1975)
13. - FOTUE KAMGA(1975-1984)
14. - NGNIE KAMGA(1984-2004)
15. - DR DJOMO KAMGA(depuis 2004)
Il faut donc noter que lorsque le premier Chef Bandjoun appelé #NOTCHWEGOM (venu de Baleng avec son frère WAfo qui plus tard ira fonder le village Balengou), La région était boisée et giboyeuse et était divisée en de nombreuses petites chefferies rivales : telles que Dioubou. M ou'We, Soun. Moudjo. Bem. Wc. En tant que bon Chasseur, il n’a pas eu de mal à flatter les autres petits chefs et s’imposera en achetant beaucoup d’esclaves.
IL créa la société Secret "majon" pour encadrer les jeunes et les entraîner à la guerre. ce qui le rendait très puissant et craint. et menais beaucoup de conquêtes.
le 7ieme Roi appelé KAPTO aussi était très rusé et intelligent et utilisait sont intelligence pour vaincre les autres royaume et agrandir Bandjoun;
... Avec le temps, le royaume s’est tellement agrandi et devenu fort, au point que le 9ime ROI appelé Kamgue1 amplifia la politique impérialiste tout autour de Bandjoun. Il combat Bameka et Bamoungoum puis surtout le royaume Bamoum alors dirigé par le grand roi Mboumboué. et il a vaincu les Bamoun (il a été quasiment le seul à vaincre l'armée Bamoun). a tel point que il a eu un titre de "AMI EGAL DU ROI BAMOUm = SOFOACHIO. et il ya eu des accords de non agression entre les deux peuple; si vous allez ver SEDEMBON, vous allez voir que beaucoup de maman labas étaient des filles Bamoun, soit volés soient offert par le sultan.
Fotso 1er fut ensuite un grand chef de guerre. Il soumit Badenkop, combattit #Baloufam et #Baham , #Bangon et #Bayamsam . A chaque fois, les guerriers de Bandjoun rapportaient des prises de guerre. Par exemple le gros tambour de cérémonie de Bangon qui resta longtemps sur la place du marché.
Fotso II (10ieme rois) poursuivit la politique de son père mais dut renoncer à l'arrivée des Allemands vers 1905. A cette époque, au tout début du XXè siècle, Bandjoun contrôlait Bahouang, Batoufam, Bandrefam, Bagang Fokam, Badenkop, Bapa, Bayangam et vingt autres chefferies plus petites. (Famla, Dembon, Mvu, Moudjou, etc)
..... le Village appelé aujourd'hui Kouoptamo à Foumban faissait partie de bandjoun à l'époque.
...... il faut aussi noter que que Plusieurs chefs ne sont pas mis dans la liste officielle; par exemple successeurs de Kapto ne sont pas reconnus dans la généalogie royale, (Entre le 7ième Roi et le 8ieme) il y a plusieurs qui ne sont pas mentionnés car certains étant morts "le ventre gonflé" (signe de grand malheur chez les Bandjoun) ou brûlé...
......Mais, ce faisant, les Bandjoun et son FO tombèrent peu à peu sous la Domination allemande, missionnaires, enseignants et infirmiers vinrent et s'intéressèrent de près aux coutumes. ..
Malgré tout, le ROI Fotso II (11ieme roi) était pro allemand (Au point oi il avait donné son Fils Kamgua qui a été formé, et baptisé par les allemands à BANA au point de prendre le prénom de JOSEPH) et la première Eglise Catholique fut construite à l’entrée du Palais Bandjoun.....

.....A la fin de la Première guerre de 1914-1918, il eut bien entendu des ennuis avec les Français venus à la place des Allemands. Bandjoun fut brimé : l'autorité du FO est réduite, beaucoup de sous chefferies sont rendues indépendantes (Bangang Fokam et Badenkop dès 1916 ; Batoufam en 1922, Badrefam en 1924 ; Bayangam, Bapa et Bahouang peu après. Le chef était tellement enervé qu’il a envoué les missionnaires Français Evangéliques Loin à Mbieng 2 ; loin de sa chefferie (un moyen aussi pour que les terre de Mbieng ne soient pas remis au Bafoussam...
...En 1925, la succession de Fotso II posa des problèmes. Les autorités Françaises imposèrent leur candidat contre celui soutenu par les Notables. Kamgue Il ou Kamga Il devint le 12ieme FO malgré tout et son règne dura 50 années, jusqu'en 1975. Le calme revint à Bandjoun, le candidat évincé et réfugié à Foumban et à Bana (Appelé BOPDA), laissa Kamgue exercer le pouvoir ; il revint même s’installer à Bandjoun à MBOUO (non loin de YOM) comme chef coutumier et prit le titre de wafo
...Par exemple, un chef nommé Fodépa
(c'est-à-dire "celui qui cultive le tabac" ou "qui est enterré près d'un champ de tabac") a régné sur Bandioun sous le nom de Notuégom II.
Certains informateurs affirment qu'il était le fils de Dyugnechom et qu'il a régné avant Kapto. Comme il est mort "le ventre gonflé'' (signe de malheur à Bandjoun), on ne put le compter parmi les souverains.........

👍 Source: Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Alain Web-creator
1 mois depuis
LA #DOT CHEZ LES #Mbouda Ouest Cameroun. (Mariage Mbouda-Ewondo).

Les Mbouda appartiennent à la grande famille Bamiléké de la région de l’Ouest Cameroun, et sont reconnus pour leur intégrité, leur sens du travail et de la culture, et surtout ils sont encore bien imprégnés de leurs traditions auxquelles ils sont très attachés. Bien que certains éléments dans leurs us et coutumes se perdent de nos jours, ils en conservent la plupart.

On se rappelle que jusque dans les années 1995, on comptait du bout des doigts le nombre de beaux fils originaires des autres régions (Centre, Littoral, Sud Est…). De nos jours, il n’en est plus ainsi. Les mariages inter-régions se célèbrent aujourd’hui avec une certaine aisance. Et la dot chez eux telle que nous l’avons vécu entre un Ewondo de Bipindi par Kribi et une Mbouda de Babadjou par Bamenda nous a interpellés sur bien des aspects.

D’abord l’Ewondo, qui vivait déjà depuis quelques années avec la Mbouda (le vient on reste) et était le père de son enfant, s’est présenté auprès de la famille Mbouda comme l’homme avec qui leur fille vit. En béti, on appelle ça « a voé Aba » c’est-à-dire se présenter comme futur beau fils. Malgré cet élan de sincérité, sa future belle-famille continuait à demander à leur fille, « est-ce que ton gars Nkwa va bien ? » ; Nkwa étant l’expression par laquelle les Bamiléké nomment les peuples du Centre/Sud, pendant que les Ewondo les appellent les Beloblobo.

Cependant, aucune de ces expressions n’entrave en rien les relations entre ces peuples car ces appellations sont devenues populaires. Lorsque le jeune Ewondo a perdu son papa, on a reproché à la famille de la fille de n’avoir pas assisté aux obsèques, excepté leur fille, certainement parce que le mariage coutumier n’avait pas encore été célébré. A tord ou à raison …

Au moment où l’Ewondo s’est engagé à aller faire la dot, on lui a demandé six chèvres, six bidons d’huile rouge de 20 litres, six bidons de 20l de vin de palme et trois enveloppes d’un montant de cinquante milles francs chacune. Cette dot était répartie comme suit :

Pour la famille du père, deux chèvres, deux bidons de vin de palme, deux bidons d’huile rouge ; pareil pour la famille de la mère.
Le grand-père du côté de la mère recevra une chèvre, un bidon de vin de palme et un bidon d’huile rouge ; pareil pour le grand-père du côté de la mère.

Une enveloppe de cinquante mille francs sera déposée partout où nous avons laissé les choses demandées.

L’autre aspect de la dot fut que dans chaque maison, des femmes venaient avec des assiettes couvertes, trois femmes à chaque passage , où nous trouvions tantôt des œufs, des arachides, ou des kolas. Ces assiettes étaient remises à la famille Ewondo qui les rendait à ces femmes avec une somme de leur choix dans chaque assiette. La plus grosse somme qu’on a remise était cinq mille, et c’était au début de la cérémonie, quand les poches étaient encore pleines.

Il ne va pas sans dire qu’à chaque arrêt, on consommait les meilleurs plats de la cuisine mbouda : de la sauce jaune aux pommes pilées, en passant par le couscous … quel régal ! Aucun plat d’une autre région n’était au menu, encore moins les plats européens. Par ce geste, la famille Mbouda voulait dire à son beau fils qu’il épouse toute une culture. Alors n’allons pas voir dans ce geste une attitude égoïste, voire du tribalisme.

Enfin, l’un des aspects typiquement coutumier qui nous a marqué est que : seul dans la famille du père de la fille, on a pu faire le culte des crânes auquel nous avons eu le privilège d’assister (une cérémonie qui consiste à dire aux ancêtres qu’un prétendant est venu prendre leur fille comme épouse).

C’est donc de cette manière que l’on contracte le mariage coutumier chez les Mbouda. Une fois, cette cérémonie terminée, le mariage à la mairie n’a plus d’importance, c’est un événement qui dépend maintenant du conjoint et la conjointe.

Toutefois, ce qui nous a intrigué est que lors du culte des crânes, comme on s’est retrouvé à court de liquidité, il est resté une somme de quarante mille à reverser à la belle-famille suite aux imprévus rencontrés durant la cérémonie. Nous nous sommes engagés à expédier cet argent par banque. C’est alors qu’au moment du rite des crânes, le patriarche nous dit qu’il a dit aux ancêtres qu’on doit revenir verser cet argent sinon, on aura des ennuis … Mince vrai vrai que même les morts ont leur part de dot !!!

🛑 Source : Grand Prof
Oui moi c'est Grand Prof, celui qui lap il va planter les choux. A l'heure ci tout ce que je dis ce n'est pas la bible. Si j'ai oublié un way, complète seulement ! Si j'ai menti, dis seulement ta part de vérité en commentaire !

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Alain Web-creator
2 mois depuis
PREMIER DANS L'HISTOIRE 😳😳😳

Francis N'Ganou devient le premier Africain à gagner 1 million de dollars pour un rôle au cinéma alors qu'il apparaît dans l'un des plus grands films de Netflix "Rebel Moon Part 2 director's cut".

Le film est actuellement à la mode et occupe confortablement la première place mondiale sur Netflix. Quelle période pour être en vie en tant que Bamileke, Camerounais et Africain 🔥🔥

Francis N'Gannou joue le rôle d’un gladiateur dans le film « Rebel Moon : Enfant du feu » de Zack Snyder. 🎬

L'enfant de Batié est aux côtés des acteurs comme Sofia Boutella, Charlie Hunnam, Ed Skrein ou encore Djimon Hounsou.

Francis N Ganou gagne définitivement dans TOUT ce sur quoi il pense. De l'UFC au cinéma.

Toutes nos félicitations à l'enfant du Grassfield #FrancisNgannou

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Alain Web-creator
2 mois depuis
Un immense Bravo à KMbappe pour avoir financé la construction de 3 terrains de foot en Kabylie (Algerie) dans la localité d’origine sa maman Fayza Lamari

Cette générosité offre aux jeunes talents un espace pour rêver et grandir.

Nous espérons que #Tchouameni fera de même à l'Ouest Cameroun dans son village, pareil pour #Siakam Pascal, un ou deux terrains de basket dans notre belle région.

Respect et gratitude à Kylian Mbappe !

✍️🏽 Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
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2 mois depuis
Ce vélo tradionnel encore appelé #patin qui faisait autre fois la fierté de la culture bamileké, n'existe presque plus dans nos villages. Très peu de jeunes à nos jours n'ont pas connu ça. Cet object d'art mérite pour moi une attention particuliére dans notre culture et le developpement.

1-Qu'est ce qui peut bien expliquer sa disparition?

Je Suis Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Alain Web-creator
2 mois depuis
Sophy Aiida LA PRINCESSE BAMILÉKÉ.

Née à Paris en 1987, Sophy Aiida est une animatrice télé, actrice, chanteuse ,entrepreneur et experte en communication digitale. C’est dans ce pays d’Afrique centrale qu’elle fait ses premiers pas dans le théâtre.

Elle a fait ses premiers pas dans le théâtre à partir de l’âge de 2 ans. Après un séjour à Paris en France, sa famille déménage à New York aux États-Unis où elle continue le théâtre puis le cinéma quelques années plus tard.

Aux États-Unis, francophone à la base, Sophy Aiida a dû apprendre l’anglais de manière accélérée afin de décrocher ses premiers rôles dans des pièces de théâtre. Un apprentissage qui lui a permis d’être bilingue.

La carrière de Sophy aiida a commencé en 2006 aux États-Unis. Installée à New York à partir de 2006, elle travaille pour accomplir son rêve de devenir une artiste complète. Intéressée aussi par l’animation télé, elle sera cooptée par Sunu Afrik, une chaîne de télévision basée à New York.

Une expérience qui l’a d’ailleurs propulsée sur la scène internationale à travers sa coanimation de la Coupe du monde de football en 2010, des Afrotainment Museke Awards en 2011, et des Nigerian Entertainment Awards en 2012.

À la recherche de son identité, elle revient au Cameroun pour « montrer à la jeunesse africaine, notamment les femmes qu’elles ont leur place dans les médias, dans le cinéma ».

Depuis juin 2020, la Camerounaise s’est installée en Côte d’Ivoire où elle fait dans l’animation TV.

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Twitbook 24 Social
2 mois depuis
COMMENT ON DEVIENT ROI AU PAYS BAMILÉKÉ

Les Bamiléké constituent le groupe ethnique le plus important au plan démographique des Grass lands. Leur itinéraire migratoire reste encore entaché de floue. La plupart des traditions orales situent dans le Haut Mbam, l'actuel pays Tikar, le point de départ du mouvement migratoire d'une partie de ce peuple qui les a conduit[s] dans les hauts plateaux de l'ouest.

Le pays Bamiléké est constitué d'une mosaïque de petites et moyennes royaumes qui se sont formées par segmentation.

L'organisation socio-politique est également centralisée. Le Mfo ou Roi exerce l'autorité suprême. Il est entouré des neuf notables représentant chacun [les] pères fondateurs du royaume (les Nkamvë). Le prestige dont jouit la Reine-mère (Ma Mfo) et l'existences de nombreuses associations coutumières ou société[s] secrètes concourent au contrôle et à la canalisation du pouvoir politique exercé par le Mfo.

Concernant la désignation du chef, appelé le « Mfo », le « Fon », le « Fö », le « Fwa », le « Few »...

Au pays Bamiléké dans l'Ouest Cameroun, le Fö est à la tête de la hiérarchie traditionnelle. Il est Prêtre traditionnel, dépositaire des coutumes ancestrales, personnage sacré au pouvoir divin, il veille à la sécurité de son peuple. Aussi la désignation de son successeur a-t-elle toujours revêtu un caractère absolu et sacré. Si par des forces intérieures ou extérieures un usurpateur prend la place, le culte est interrompu et le pays est frappé de plusieurs malheurs. Mais le processus de succession n'est pas forcément le même partout dans l'ouest et dans le Grassfield en général.

Le choix du Roi :

Chez les BABADJOU dans le BAMBOUTOS par exemple, le choix du roi est un acte public. La cérémonie se déroule pendant le grand deuil du défunt Roi, selon les v�ux du souverain disparu, de celui du conseil des Neuf appuyé par les deux conseils des sept et de la Maison royale. Le conseil des Neuf reste souverain en dernier ressort et est seul à choisir le Roi, parfois indépendamment des v�ux du défunt Roi, de sa famille ou de quiconque, dans le strict intérêt de la tribu.

Même si l'autorité du Roi est illimitée sur son peuple au Pays Bamiléké, il vit sous la hantise de ses notables, car pris ensemble, ils ont sur le roi un droit de vie ou de mort. Ils le placent au trône comme ils peuvent l'en élim[in]er.

De son vivant, le chef désigne parmi ses propres enfants cinq dont le premier sera le véritable chef (Fo'o). Le deuxième, adjoint (Kouété) sera placé à la tête d'un village comme Chef ou y résidera comme une personnalité indépendante et jouera un rôle honorifique dans le royaume. Par contre, si c'est le Roi qui décède sans enfant, son Kouété le remplace.

Ailleurs, l'on observe pourtant des variantes à ce processus. Il semble que le premier fils du Roi ne peut lui succéder à quelque titre que ce soit. Lorsque encore vivant, le roi désigne ses héritiers, il communique leurs noms au conseil des notables qui sont tenus au secret et ne peuvent pas juger du choix fait par le Roi.

Rites d'arrestation du Roi et de son adjoint :

La désignation et l'intronisation d'un roi [chez] les baméliké sont du ressort de deux collèges de grands notables.

À Bangoua, c'est le premier collège composé de sept notables qui aura la lourde tâche de présenter aux populations le successeur du chef défunt. Il s'agit de Nzeu Ndjambgoung, Nzeu Tchietcho, Wafo Fanguieu, Wafo Koumkap, Wafo Keulek, Mbeu Nkajip, Mbeu Nkoubamzep.

Le deuxième collège composé de neuf notables qui contrôlent les différents quartiers du groupement aura à assurer la formation du nouveau roi durant son séjour au La'akam. Il s'agit de Makap Nzeutep, Mekap Lieujik, Nzeusa, Nzeu Ze, Nzeu kouo, Nzeu Tiekap, Nzeu Tekaap; Nzeu Wang, Nzeu Nkiondze.

Chez les Ngemba, le roi s'entoure soit des neuf, des sept ou des quatre notables; ceci varie selon les villages. Membres des sociétés secrètes, les notables gardent les secrets de la succession sur le trône. Il leur revient, après la disparition du roi, d'arrêter dans les rangs du deuil l'héritier du feu roi parmi ses propres fils, en tenant compte de la volonté du défunt. Les notables initiés le saisissent et le passent aux mains des autres qui, le ruant de coups, le dépouillent de ses vêtements. Une lutte s'engage d'autant plus acharné[e] que l'élu n'avait aucune prétention à la chaise de son père. Les ravisseurs disparaissent avec leur victime vers le la'kam (lieu de retraite de 9 semaines, d'investiture et d'initiation aux mystères du royaume) après l'arrestation du roi, on procède immédiatement à celle du NKWETCHE, son adjoint. Ils sont bien encadrés pas les « feffo » police secrète du royaume qui assure leur sécurité.

Ailleurs au décès du Roi, les notables n'annoncent publiquement cette mort que huit jours après. L'annonce se fait par des tambours et des coups de fusil, toute la population s'assemble au palais. Alors les grands notables (conseil des neuf) se saisissent des héritiers l'un après l'autre et dans l'ordre : Fo'o, Kouété, Sop Tsi, Kamgheu et éventuellement Mato'o ils sont présentés à la population et ramenés couverts des signes distinctifs au fond du palais hors vue de la population.

Les rites d'investiture :

Dès son entrée au la'Kam, on rase les cheveux du futur Roi à même le crâne, on lui répand sur la tête et les jambes le « Pho », poudre du padouk en disant : Nous, désignatifs et consécrateurs des chefs, agissant toujours selon la justice pour ce qui concerne la succession au trône du palais de ce village, t'appliquons l'onction du sacre et te nommons roi. Que si quelqu'un d'autre intervenait indûment pour te remplacer contre la volonté de ton père, qu'il paye de sa tête, ainsi un autre roi (ceci dépend des relations ancestrales) malmenée de plus en plus par ceux qui sont considérés comme les gardiens du temple.

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0

📷 En image le roi SOKOUDJOU (Fon de Bamendjou)
Alain Web-creator
2 mois depuis
🟢 𝐋𝐄 '' 𝐋𝐀𝐍𝐂É 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐎𝐔𝐋𝐄 '' 𝐂𝐇𝐄𝐙 𝐋𝐄𝐒 ''𝐁𝐀𝐌𝐈𝐋É𝐊É''

De tous les rites des us et coutumes Grassfield-Bamiléké, le lancé de la poule , est l'un des plus importants. Par ci on dira " Mag nguep si (chi)" ou "Mag nguep mbouop" ; le lancé de la poule de Dieu ou le lancé de la poule de celui qui m'a créé ou façonné par là, pour dire la même chose.

Ce rituel est très important pour la vie d'un
individu car c'est un acte d'identification
traditionnelle de grande importance. Pour un individu, il symbolise l'établissement de sa Carte Traditionnelle d'Identité (CTI).

Il est indéniable que l'organisation de la vie dans nos cités traditionnelles , se retrouve pareille dans les cités d'aujourd'hui dîtes modernes. Les procédé et pratiques restant les mêmes.

De là même façon qu'un adolescent à sa majorité doit se présenter devant les autorités avec sa filiation pour se faire établir une Carte Nationale d'Identité et être désormais reconnu comme citoyen légal et devant jouir de tous les avantages citoyens ( Éducation, protection, bien être ....)

De même, avant ou à la majorité , le garçon où la jeune fille doit se présenter devant le lieu sacré de la concession , devant ses ancêtres afin de se faire connaître , de s'identifier. Muni de la poule ou le coq (dépend du sexe), de l'huile, des jujubes, de la kola, de l'arbre de paix pour faire allégeance aux divinités, à ses ancêtres, occasion de se faire connaître. Rappelons que cet acte est individuel. On ne peut faire pour quelqu'un d'autre.

Il ou elle le fait afin de bénéficier de leur protection , d'une ascension sociale etc etc ..
En outre l'individu promet qu'avec force et courage , il va à la chasse et que le gibier qu'il attrapera sera ramené à la base là pour distribution.

Il y a un adage de chez nous qui dit "Il nous arrive malheur parce que les ancêtres l'ont voulus" trouvé ici, toute sa signification. S'ils vous reconnaissent, ils vous éviter de ont le malheur. Au contraire si vous n'êtes pas identifiables , ils vous laissent à vos dépens.
Après ce rituel, le candidat doit rentrer d'où il est venu sans se retourner. S'il le fait , il annule le rituel car se retourner fait allusion au doute , au manque de confiance au pacte qui a été scellé entre l'individu et ses ancêtres.

L'individu doit partir confiant, ayant laissé comme on dit, son derrière à ses ancêtres .. les ingrédients du rituel tels cités plus haut ayant scellés les liens d'amour, de paix, d'union, de prospérité, de protection entre l'individu et ses ancêtres. Il est désormais dans leur fichier avec sa CTI et reconnu comme tel en tout lieu.

(Emmanuel Kapsseu)

#SauvonsLeNdop #Toghu #Bamiléké #Grassfields #Cameroun
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2 mois depuis
Est-ce un Bandjounais au service de son roi qui se rend à Foumban ? Porteur de noix de Kola : cageot de 80kg (1900/1940).

Notons que le Bâton sert à la marche. On y prend appui pour gravir moins difficilement les collines de la contrée de Foumban mais surtout pour traverser le gué du fleuve Noun.

Sans prétendre ici que ce porteur/planteur/vendeur de kola soit un ressortissant de Bandjoun, nous rappelons que des chefferies bamiléké produisaient des noix de kola qui se vendaient au nord du pays (commerçant haoussa) par le biais des marchands de Foumban.

Bandjoun (littéralement "les gens qui achètent"), plus sans doute que tout autre village bamiléké, fut influencé par les liens qu'il entretenait avec le royaume de Bamoun au moyen de ce commerce qui est essentiel dans son essor et celui des rois ayant siégé à Bandjoun.

Un auteur explique que "de toutes les communautés qui bordent le Noun, seul Bandjoun, semble-t-il, envoya en territoire bamoun, pendant la période précoloniale, des marchands de kola, marchands au service du fo qui, plutô que d'attendre chez eux l'arrivée des commerçants bamoun, traversaient à gué le Noun et se dirigeaient vers l'est dans l'espoir de réaliser de bonnes affaires"

Architecture, pouvoir et dissidence au Cameroun, de Dominique Malaquais.

✍🏿 je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0

Photo de Daniel Broussous, photographe Francais, Ouest du Cameroun.
Alain Web-creator
2 mois depuis
LE STATUT EXCEPTIONNEL DES MAFÔ OU MAFAW, MAFEU, MAVEUM, MEFÔ, MAFIEU, MAFEW (REINE-MÈRE) EN PAYS GRASSFIELD (Ouest, Northwest, Southwest)

La Mafô ou Reine-Mère est soit la mère biologique du Fô, soit, si celle-ci est déjà décédée, une des sœurs consanguines du Fô.

Son intronisation solennelle s'accompagne d'une grande cérémonie. La Mafô est l'objet d'un grand respect dans la chefferie, dispose d’une forte autorité que le Fô ne combat jamais de front. Le Fô ne contredit jamais la Mafô.

Il faut néanmoins distinguer la Mafô titulaire, mère du Fô, de la Mafô honoraire. Cette dernière est de droit la fille aînée du Fô et est de ce fait appelée tukem. Il peut y avoir plusieurs Mafô, dont des princesses ou des personnes ayant rendu un grand service au chef, ou à la communauté.

La Mafô fait partie des sociétés coutumières, des femmes bien sûr, mais aussi parfois des hommes. La Mafô a toutes les prérogatives d'un mâle, chef de famille.

Elle possède son domaine propre et peut librement l'agrandir par héritage, don ou achat.

En raison de son statut ''d'homme'', la Mafô n'est pas demandée en mariage : c'est elle qui choisit un mari. Elle peut d'ailleurs le répudier en cas de conflit. Puisqu’elle peut être admise dans certains rituels en raison de son statut, elle ne peut par conséquent être ''sollicitée'' ( sexuellement parlant) par son ''époux'' à tort et à travers.

La Mafô ''épouse'' donc des femmes qui sont entretenues par son ''mari''. Les enfants issus de ce mariage sont désignés en tant ‘'qu'enfants de Mafô''.

Tout ceci est dû au fait que la sexualité des initié(es) est l'objet d'une réglementation assez stricte car pour poser certains actes, ils doivent se soumettre à une longue ascèse (dépassement de soi et des vanités terrestres par l'austérité et les privations volontaires, c'est-à-dire sacrifice de l'intérêt personnel au profit d'un idéal supérieur).

Donc, le ''mari'' d'une Mafô est polygame mais toutes ses autres épouses et leurs enfants sont de fait les ''épouses et les enfants'' de la Mafô. En revanche, la Mafô peut poursuivre son ''mari'' pour infidélité et le répudier pour cette raison.

La Mafô enfin, a souvent préséance sur les notables de la chefferie. Son décès donne lieu aux mêmes rituels que lors de la mort du Fô(Roi) De Nefo

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Alain Web-creator
3 mois depuis
TRÈS BONNE NOUVELLE 🎉

Le basketteur originaire des Grassfields/Bamiléké Jonathan Tchatchouang est celui des 3 Camerounais qui n'a malheureusement pas réussi à être Drafté.

Il a été invité par les San Antonio Spurs, tenez-vous bien non pas comme joueur mais comme entraîneur ! A 24 ans ! Il devient le plus jeune Basketteur Africain à rejoindre un staff technique d'une franchise NBA.

Félicitation champion 🇨🇲🌿

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Alain Web-creator
3 mois depuis
Un air de Grassfield... Batoufam ❤️🌿
Alain Web-creator
3 mois depuis
Bandjoun, Ouest

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Alain Web-creator
3 mois depuis
🟢 1 Roi #Bamiléké et ses épouses.

Vous pouvez remarquer sur son bras le Bracelets en ivoire Bamiléké, portés exclusivement par les Rois.

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Alain Web-creator
3 mois depuis
Roi de Bamensingni Bagam et son serviteur, 1908.

Photo prise par l'Allemand Striebel, Jonathan (M.)

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Alain Web-creator
4 mois depuis
'' Si certains refusent aujourd'hui le nom BAMILÉKÉ, c'est avec raison car c'est un nom qui a été donné par les colons, surtout pas avec de bonnes intentions.
Ils ont tout fait pour rendre les Bamiléké détestables afin de séparer cette région qui était la plus puissante, organisée et surtout peu docile.
Diviser et conquérir.
Après avoir divisé le grand OUEST. Il fallait créer des distances entre les frères Bamouns et le reste de l'ouest francophone appelé aujourd'hui BAMILÉKÉ.
NB : le nom Bamileké a moins d'un siècle (- 100 ans)
Puisque selon les détracteurs de ce peuple le BAMILÉKÉ est un maquisard, il est la pierre dans la chaussure, le cochon, celui qui ne sait pas s'habiller, l'envahisseur, l'homme fomla je vous épargnerai le reste car la liste est si long.
A mon avis pour rassembler il faut écrire la véritable histoire de ce grand peuple, non celle enseignée par le colon et surtout revenir au nom originel de ce grand peuple avant l'arrivée du colon comme l'illustre l'arbre généalogique et tout les frères et sœurs se retrouveront sous ce nom NGA-HA qui signifie ceux qui disent non.
D'après l'arbre généalogique, cette ethnie est bien plus nombreuse que ce que je pensais, un clin d'œil à mes amis Bafia 😉'' #MoumbêTF

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Alain Web-creator
4 mois depuis
🎉Ici Nous Ne Sommes Pas En Chine Ni Aux États-Unis, Mais À KEKEM Dans La Région De l'Ouest Du Cameroun !

Félicitations à Neo Industry et son promoteur M. Neossi Emmanuel qui a pensé créer cette entreprise en terre Grassfield.

NEO INDUSTRY est une usine camerounaise de transformation de cacao basée à Fondjomoko dans l'Arrondissement de Kekem, dans la Région de l'Ouest au Cameroun. Nous sommes évidemment la première industrie nationale dans cette activité.

Aujourd'hui, notre capacité de transformation est de 33 000 tonnes/an. Nous prévoyons de doubler notre capacité de transformation et d'atteindre très prochainement 66 000 tonnes/an. En parallèle, nous réfléchissons à une extension de nos installations pour y implanter une chocolaterie. Ainsi, le cacao camerounais peut révéler tout son potentiel sans avoir besoin de dépasser les frontières nationales.

Nous étions impatients de prouver que l’industrie locale de transformation des fèves de cacao au Cameroun avait un avenir brillant. Pour y parvenir, nous devons donc assurer la pérennité de notre activité.

En effet, nous mettons sur le marché des produits semi-finis, biologiques, 100% camerounais. Ce sont : le beurre, la poudre, la liqueur et le gâteau au cacao. Dans quelques années, nous espérons mettre des produits finis à la disposition des consommateurs.

Où que vous soyez dans le monde, si vous souhaitez disposer de produits dérivés du cacao de première qualité, nous sommes en mesure de répondre à votre demande. Nous mettons à votre disposition toute la richesse du cacao camerounais pour vos besoins en pâtisserie, chocolaterie, alimentaire, pharmaceutique, cosmétique et autres.

Contactez-nous.

BP : 106 Kékem - Cameroun

infosneoindustrysa.com

NEO INDUSTRIE S.A.
Quand le Cameroun nous inspire.
Alain Web-creator
5 mois depuis
🛑Le ndop ou dze ndouop ou nji ndop est une étoffe traditionnelle et rituelle des peuples des grassfields (ouest et du nord-ouest au Cameroun) et de l'Est du Nigeria.

🛑Le tissu dans sa forme originale est un assemblage de bandes de coton cousues bord à bord. Les motifs géométriques blancs sur fond bleu indigo donnent son identité au Ndop.

🛑La richesse du ndop bamiléké se remarque non pas dans une variété de couleurs, mais dans le style et la combinaison des motifs et figures géométriques abstraites qui se détachent du fond bleu intense.

🛑La présence du Ndop dans les Grassfields remonte au XIXe siècle. Avant la fabrication du tissu ndop à l’Ouest, le ndop de Wukari, était vendu en pays Bamiléké et provenait du Nigéria. Ces tissus ont servi de monnaie entre les peuples des Grassfields et ceux du Nigéria, à côté des cauris, avant d’être remplacé par la monnaie papier.

🛑Le ndop, typiquement camerounais, apparu en 1920 coexiste avec le ndop de type wukari du Nigéria.

🛑Ce textile présent chez les Bamiléké et alentours varie avec le lieu, les couleurs, les teintes, le type de coton, la surcouture en raphia, les décorations et motifs des dessins. L’emploi du ndop et sa décoration daterait du xviiie siècle. Des spécimens d'un tissu de même type datent des xve et xviie siècles. Durant les échanges avec les colons à la fin du xxe siècle et au début du xxie siècle, il fait partie des objets de transaction. La chefferie de Baham conserve des anciens spécimens de costumes ndop difficiles à dater. C'est à partir du xviiie siècle que la technique du ndop s'améliore pour aboutir à sa forme actuelle

🛑Le ndop est le plus riche en signification parmi les étoffes traditionnelles bamiléké. Par sa valeur symbolique particulière, c'est le vêtement rituel par excellence des sociétés secrètes.

🛑Le processus de fabrication passe par deux phases. La première s’opère au Nord Cameroun et la seconde à l’Ouest.

🛑Les tissus ndop bamiléké originaux sont teints à la réserve. Le style, dans sa construction et sa technique, ont été influencés par les techniques des peuples alentour.

🛑Le traitement graphique et l'iconographie obéissent à des codes. Ce ndop ne se vend pas. Il peut être noué à la taille et passé entre les jambes.

🛑Pour obtenir des décorations
Le tissu de fond, importé, est obtenu par filage et tissage du coton.
En pays bamiléké, il est décoré par la couture de figures symboliques. Les points de coutures en fil de raphia sont très serrés, suivant les lignes des dessins tracées.
L’étoffe sera ensuite plongée dans l’indigo pour lui donner la couleur bleue de fond. La teinture ne doit pas passer à travers les coutures, qui seront enlevées sur le tissu séché. Les motifs blancs de la décoration ressortiront alors sur le bleu indigo du fond. Bandjoun et Baham sont les principaux centres de production de ce Ndop, transmise en héritage d'une génération à l'autre ou lors de l'acquisition de notabilité

🛑Le fil de raphia joue ici le même rôle que le wax lors du processus d'impression d'étoffes à motifs. Le coloris n'imbibe pas les endroits où se trouvent les coutures en fil de raphia. Une fois les coutures raphia enlevées, les dessins et traits blancs apparaissent sur le fond bleu.
Le matériau est renvoyé au nord du Cameroun, région textile par excellence, pour être teint à l'indigo et ainsi posséder les motifs bleus caractéristiques.
De retour, des spécialistes exécutent les travaux de finition (découpes et bordures).

🛑La technique de fabrication du ndop a évolué avec le temps. La forme actuelle, moins élaborée, n'est plus faite d’étroites bandes épaisses, au fil grossier, cousues bord à bord et décorées de dessins brodés.

🛑L'étoffe ndop moderne peut être fabriquée de façon industrielle avec la technique de production de pagnes wax à base d'indigo, ou même en impression directe (rotative, digital,...).
Les motifs géométriques blancs et leur arrangement, non teints comme le fond bleu indigo restent le lieu d'expression de l'imprimeur.

🛑La décoration et les motifs du ndop permettent au confectionneur, brodeur, de transcrire des messages. Les formes géométriques, la lune, le soleil, les étoiles, les animaux… sont des messages codés de paix, fécondité, ...
Porter le ndop, à l'origine, n'est pas un acte anodin.

🛑Le bleu est symbole du surnaturel et des forces de l'esprit. Il symbolise le ciel et la mer.

🛑Le serpent à deux têtes : la sagesse, de la force royale et de la féminité.

🛑L’araignée : le don de lire l'avenir ; la joie de vivre et la sagesse.

🛑Le lézard : le caméléon annonce aux hommes la résurrection après la mort et le lézard qui annonce la mort sans retour.

🛑La spirale : la solidarité.

♥️Le dos de tortue : la sagesse, l'adresse et la prudence.

🛑Les Cauris : la richesse et la fécondité : chaque reine porte à chaque événement, soit des colliers de cauris, soit les coquillages insérés dans les tresses.

🛑Le fer de lance : la force royale.

🛑Tenue d’apparat, le ndop est aussi utilisé pour habiller des sites et loges des rois pendant les cérémonies.

🛑Ornement des lieux de funérailles à l'Ouest Cameroun, l’étoffe sert aussi à fabriquer les costumes de roi, notables et membres des sociétés secrètes. Le ndop est utilisé lors de deuils. Il sert même de linceul qui enveloppe la dépouille du roi ou des notables pour l’enterrement. On décore de coupons de ndop la place des cérémonies funéraires des personnages importants et membres des sociétés secrètes. Les parents du défunt, les dignitaires traditionnels bamiléké le portent au deuil.

🛑 Abonnez-vous au 👇 Catalogue237 ♥️🇨🇲🔥 pour suivre l'actualité du #Cameroun #culturalheritage #culturel #traditionalart #Grassfields #Bamiléké #Nigéria #histoire #textileart #textile
Alain Web-creator
6 mois depuis
#Sport : BAMENDA MAN REPRESENTING 😍❤️🌷🏆

Cameroonian marathon runner, Afowiri Kizito
Fondzenyuy has entered the Guiness Book of World Records for "the fastest person to run a marathon wearing his native outfit" the "Toghu". He completed the 2024 Tokyo Marathon in ******* an, in 4 hours 24 minutes 2 seconds on March 2, 2024.

#Bamenda pikin dem sabi represent 👏 👏
Congratulations grand sir☺️

#SonOfGrace , #Grassfield , #Cameroun 🇨🇲
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11 mois depuis
LE STATUT EXCEPTIONNEL DES MAFÔ, MAFAW MAFEU, MAVEUM ou MEFÔ (appellations selon le royaume et/ou la région dans laquelle vous vous trouvez) EN PAYS GRASSFIELD (Ouest, Northwest, Southwest)

La Mafô ou Reine-Mère est soit la mère biologique du Fô, soit, si celle-ci est déjà décédée, une des sœurs consanguines du Fô.

Son intronisation solennelle s'accompagne d'une grande cérémonie. La Mafô est l'objet d'un grand respect dans la chefferie, dispose d’une forte autorité que le Fô ne combat jamais de front. Le Fô ne contredit jamais la Mafô.

Il faut distinguer la Mafô ****** ulaire, mère du Fô, de la Mafô honoraire. Cette dernière est de droit la fille aînée du Fô et est de ce fait appelée tukem. Il peut y avoir plusieurs Mafô, dont des princesses ou des personnes ayant rendu un grand service au chef, ou à la communauté.

Titulaires ou honoraires, les Mafô ont généralement les mêmes privilèges et sont auréolées du même prestige. La Mafô fait partie des sociétés coutumières, des femmes bien sûr, mais aussi parfois des hommes. La Mafô a toutes les prérogatives d'un mâle, chef de famille.

Elle possède son domaine propre et peut librement l'agrandir par héritage, don ou achat.

En raison de son statut ''d'homme'', la Mafô n'est pas demandée en mariage : c'est elle qui choisit un mari. Elle peut d'ailleurs le répudier en cas de conflit. Puisqu’elle peut être admise dans certains rituels en raison de son statut, elle ne peut par conséquent être ''sollicitée'' ( sexuellement parlant) par son ''époux'' à tort et à travers.

La Mafô ''épouse'' donc des femmes qui sont entretenues par son ''mari''. Les enfants issus de ce mariage sont désignés en tant ‘'qu'enfants de Mafô''.

Tout ceci est dû au fait que la sexualité des initié(es) est l'objet d'une réglementation assez stricte car pour poser certains actes, ils doivent se soumettre à une longue ascèse (dépassement de soi et des vanités terrestres par l'austérité et les privations volontaires, c'est-à-dire sacrifice de l'intérêt personnel au profit d'un idéal supérieur).

Donc, le ''mari'' d'une Mafô est polygame mais toutes ses autres épouses et leurs enfants sont de fait les ''épouses et les enfants'' de la Mafô. En revanche, la Mafô peut poursuivre son ''mari'' pour infidélité et le répudier pour cette raison. La Mafô enfin, a souvent préséance sur les notables de la chefferie. Son décès donne lieu aux mêmes rituels que lors de la mort du Fô (Roi).

💥 source: #Je_Suis_Bamiléké , #I_Am_Grassfield
Dze Nefo ✍️
Alain Web-creator
11 mois depuis
LES BAMOUNS SONT-ILS DES BAMILÉKÉS ?

JUSQU'EN 1903, LES BAMOUN ÉTAIENT CONSIDÉRÉ AU DÉPART COMME DES BAMILÉKÉ.

"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.

Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté

Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".

Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.

Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.

De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.

Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.

En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké .réalités.

Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etaient légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."

Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.

Photo 📷 du Fon Bafut.
#Bamiléké , Grassfield , #Bamoun , #graffis , #Cameroun 🇨🇲
Alain Web-creator
11 mois depuis
NOS ANCÊTRES ÉTAIENT DES GÉNIES

Peut-on savoir pourquoi cette tenue typiquement Bamiléké a disparu ? Pourquoi nos artisans ne produisent plus ce style de tenue? Nos Rois devraient œuvrer à la production, à la réactualisation de cette tenue réservée à la base à l'élite de la cour royal.

Tunique de cérémonie
Peuple Bamileke, Cameroun, Afrique de l'Ouest
Coton tissé à la main, cauris, ficelle, cuir
22,5" (57 cm) de haut par 31" (79 cm) de large.
Au début du 20e siècle.

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield
Alain Web-creator
12 mois depuis
JUSQU'EN 1903, LES BAMOUN ÉTAIENT CONSIDÉRÉ AU DÉPART COMME DES #BAMILÉKÉ .

"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.

Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté

Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".

Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.

Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.

De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.

Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.

En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké.réalités.

Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etai légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield

Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.

Photo 📷 du Fon Bafut.

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