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Alain Web-creator
8 mois depuis
LES BANTOUS, QUI SONT-ILS ?

Bantu signifie « humains » en kikongo, et sont nommés ainsi les locuteurs des langues bantoues (environ 450 langues) sur notre continent. Ils sont répartis du Cameroun aux Comores et du Soudan à l’Afrike du Sud.

Le terme de « Bantu » est proposé par l'allemand Bleek à la fin du 19e siècle. Les groupes bantous ont des structures sociales et politiques différentes, leur seule caractéristique commune est linguistique avec l'utilisation d'un système de classes et non de genres.

les locuteurs de ces langues auraient entrepris une expansion vers le sud et l'est du continent il y a 4 000 ans, à partir des hauts plateaux du Cameroun (Grassland). En agglomérant d'autres groupes linguistiques, ils ont parfois absorbé certains de leurs phonèmes, comme le clic caractéristique des langues khoïsan.

Combien de fois n’a-t-on pas entendu : les Bantous sont comme ceci, les Bantous sont comme cela ? Pour beaucoup, ce terme évoque grosso modo les populations établies dans le sud du continent afrikain. Ce n’est pas totalement inexact, sauf que le vocable bantu ne désigne pas des peuples ou des ethnies. Mot hélas ! qu’on continue à utiliser quand il s’agit de l’Afrike, mais un groupe de langues négro-afrikaines parlées dans le centre et le sud du continent à partir d’une ligne allant de Douala, au Cameroun, à Mombasa, au Kenya.

L’homogénéité de ces langues a été démontrée en 1907 par un autre linguiste allemand, Carl Meinhof. Par exemple, le mot « enfant » se dit omwana en mpongwe (Gabon) ; mwana en mbochi (Congo) ; mwana en bobangi (Centrafrique) ; umwana en kinyarwanda (Rwanda) ; mwana en bemba (Zambie) ; mwana en tchokwe (Angola); mwán en beti (Cameroun) etc...

On situe le foyer originel des peuples « bantouphones » dans la région du lac Tchad, au nord du Cameroun actuel, d’où ils auraient essaimé à travers l’Afrike centrale à la veille de l’ère chrétienne. Longeant la lisière nord de la grande forêt équatoriale, ils l’auraient contournée par les plateaux des Grands Lacs pour poursuivre leur extension vers le sud (vers le nord peut-être). Les groupes les plus méridionaux, les Xhosas et les Zoulous à l’Est, les Hereros à l’Ouest, n’ont atteint leur zone d’habitat actuel qu’aux 15e et 16e siècles.

Le nombre des langues bantoues est de 350 à 450 suivant que l’on considère certains parlers comme des langues ou des dialectes. Pour les linguistes, par exemple, le kirundi et le kinyarwanda, les langues nationales respectives du Burundi et du Rwanda, ne sont rien d’autre que des dialectes d’une même langue. De même qu’au Gabon le mpongwe, le galwa, l’enenga, le nkomi et l’ajumba appartiennent à une même langue, le myéné.

L’intercompréhension prévaut entre ces langues lorsque leurs locuteurs sont géographiquement voisins. Mais des habitants du Bas-Congo et des Sud-Afrikains ne peuvent pas se comprendre.

Le terme bantou a connu un tel succès qu’il en est venu à désigner tout ce qui se rapporte aux locuteurs des langues bantoues. Une évolution renforcée par la création, en 1983, du Centre international des civilisations bantu (Ciciba), à Libreville.

Cet ensemble humain assurée d'une parenté linguistique immense, fait aujourd'hui porter l'histoire socio-ethnique et socioculturelle d'un continent en proie à de nombreux changements. Des langues se transforment influencées par d'autres au point d'en perdre leur originalité. Ce qui est alarmant quand on sait l'impact qu'auront eu ces dernières durant la grande traversée du temps.

Bantu et fier de l'être 💪

Partageons ensemble l'histoire de ce groupe dont la représentation est l'une des plus fortes sur le continent (Mwana wa kama)... Fils d'une même mère.

#Twitbook24
Alain Web-creator
8 mois depuis
Soup "Nkui et Couscous Maïs, Légumes" - Cameroon Recipe 😋😍

"Nkui" soup is a traditional Bamileke recipe (from West region Cameroon) prepared on the occasion of the birth of child and served to the mother. She must consume it for at most 30 days and another family members can also eat. This dish is therefore precious for the traditions of the Bamileke community (Western Cameroon).

The "Nkui" soup can be eaten with yellow or white corn fufu. The food is eaten with the hands. 😋

TODAY, most families find it difficult to respect this tradition due to the high cost of living in our society. Commodities are too expensive in our markets with people earning very very low monthly incomes. Thus, causing unhealthy living for breastfeeding mothers. 😥

.....HAVE YOU EVER EATEN "NKUI" ??
.... ARE YOU FROM THE WEST REGION 🇨🇲??
... ARE YOU MARRIED TO A WEST WOMEN??
.. WHAT IS YOUR FAVOURITE 🇨🇲 RECIPE????
. WHERE ARE YOU FROM?????????

#Cameroon #Nkui #Couscous #Maize #sauce
#Bamiléké #traditional #Culture #food #recipe
#NsungumPatriceTselefack #Tselefack #soup
#kitchen #cooking #restaurant #fufu #chopper
#highlights #followers #everyone #Bantu #tip
Alain Web-creator
9 mois depuis
ORIGINE DES BASSA 👺

L'un des peuples les plus anciens du Cameroun est le peuple Bassa. Ce sont les autochtones du pays, basés à douala.

Les Bassa sont un peuple Bantu autochtone du Cameroun, qui s’étend jusque en Afrique de l’Ouest, où il constitue plusieurs foyers. Sa dislocation est née non seulement des mouvements migratoires qui sont à l’origine de l’éparpillement de certaines grandes tribus, mais aussi du fait de la colonisation.

💥 Les foyers suivant ont à ce jour été recensés :

Les Bassa d’Ouesso et les Bassa la Mpasu, qui vivent au Congo Brazzaville (actuelle République du Congo) et le Zaïre(actuelle République Démocratique du Congo).

Les Bassa- Ngê que l’on retrouve du côté du confluent de la Bénoué et du Niger. D’autres souches y sont présentes telles les BASSA-NKOMO et les BASSA-KADUNA.

La souche qui a ses ramifications en Sierra-Léone, au Sénégal et au Togo est connue sous le nom de Bassa-Ri.

La souche camerounaise, qui est disséminée au Sud du Cameroun est sans doute le plus nombreux, environ un million, sur les quinze millions d’âmes que compte le pays. Au Cameroun, les Bassa se situent entre 3°45 et le 11°45 de l’est de Greenwich. On les retrouve également entre le 3°05 et le 5° de latitude nord.

Le peuple Bassa du Cameroun est composé de trois sous-groupes : BABIMBI, LIKOL et BIKOK.

Les Babimbi n’ont pas entrepris la traversée du fleuve Sanaga. Leur site naturel est situé non loin de la grotte mythique de appelée NGOG LITUBA (la pierre ouverte), vestige spirituel et sanctuaire naturel du peuple Bassa.

Les Likol qu’on appelle encore No-nlon(C’est-à-dire ceux qui sont en amont) sont localisés dans le département du Nyong – Et – Kellé, bastion arrière de la lutte pour l’indépendance du Cameroun.

Les Bikok sont situés en deçà du fleuve Sanaga, entre les Babimbi et les Likol.
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1 année depuis
RAPPEL SUITE À DES TÉMOIGNAGES 🎉🥳

POUR OBTENIR DES RENTRÉES D'ARGENT DANS UNE JOURNÉE ET AUSSI AVOIR DES CADEAUX SURPRISES ☺️☺️✊

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INGRÉDIENTS
- Urine matinale
Chaque matin, au réveil, prenez votre première urine dans un bocal.
Lavez vos mains avec l'urine tout en formulant vos vœux, puis laissez vos mains sécher à l'air libre. C'est fini, et vous ne passerez pas inaperçu de la journée.

C'est très efficace je vous le promets !!❤️

✍️ Qui a déjà essayé cette recette naturelle proposé par un #Bantu du #Gondwana ? 💥
Alain Web-creator
1 année depuis
LES BAMOUNS SONT-ILS DES BAMILÉKÉS ?

JUSQU'EN 1903, LES BAMOUN ÉTAIENT CONSIDÉRÉ AU DÉPART COMME DES BAMILÉKÉ.

"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.

Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté

Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".

Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.

Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.

De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.

Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.

En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké .réalités.

Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etaient légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."

Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.

Photo 📷 du Fon Bafut.
#Bamiléké , Grassfield , #Bamoun , #graffis , #Cameroun 🇨🇲
Alain Web-creator
1 année depuis
JUSQU'EN 1903, LES BAMOUN ÉTAIENT CONSIDÉRÉ AU DÉPART COMME DES #BAMILÉKÉ .

"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.

Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté

Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".

Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.

Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.

De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.

Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.

En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké.réalités.

Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etai légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield

Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.

Photo 📷 du Fon Bafut.

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