4 mois depuis
LA #DOT CHEZ LES #Mbouda Ouest Cameroun. (Mariage Mbouda-Ewondo).
Les Mbouda appartiennent à la grande famille Bamiléké de la région de l’Ouest Cameroun, et sont reconnus pour leur intégrité, leur sens du travail et de la culture, et surtout ils sont encore bien imprégnés de leurs traditions auxquelles ils sont très attachés. Bien que certains éléments dans leurs us et coutumes se perdent de nos jours, ils en conservent la plupart.
On se rappelle que jusque dans les années 1995, on comptait du bout des doigts le nombre de beaux fils originaires des autres régions (Centre, Littoral, Sud Est…). De nos jours, il n’en est plus ainsi. Les mariages inter-régions se célèbrent aujourd’hui avec une certaine aisance. Et la dot chez eux telle que nous l’avons vécu entre un Ewondo de Bipindi par Kribi et une Mbouda de Babadjou par Bamenda nous a interpellés sur bien des aspects.
D’abord l’Ewondo, qui vivait déjà depuis quelques années avec la Mbouda (le vient on reste) et était le père de son enfant, s’est présenté auprès de la famille Mbouda comme l’homme avec qui leur fille vit. En béti, on appelle ça « a voé Aba » c’est-à-dire se présenter comme futur beau fils. Malgré cet élan de sincérité, sa future belle-famille continuait à demander à leur fille, « est-ce que ton gars Nkwa va bien ? » ; Nkwa étant l’expression par laquelle les Bamiléké nomment les peuples du Centre/Sud, pendant que les Ewondo les appellent les Beloblobo.
Cependant, aucune de ces expressions n’entrave en rien les relations entre ces peuples car ces appellations sont devenues populaires. Lorsque le jeune Ewondo a perdu son papa, on a reproché à la famille de la fille de n’avoir pas assisté aux obsèques, excepté leur fille, certainement parce que le mariage coutumier n’avait pas encore été célébré. A tord ou à raison …
Au moment où l’Ewondo s’est engagé à aller faire la dot, on lui a demandé six chèvres, six bidons d’huile rouge de 20 litres, six bidons de 20l de vin de palme et trois enveloppes d’un montant de cinquante milles francs chacune. Cette dot était répartie comme suit :
Pour la famille du père, deux chèvres, deux bidons de vin de palme, deux bidons d’huile rouge ; pareil pour la famille de la mère.
Le grand-père du côté de la mère recevra une chèvre, un bidon de vin de palme et un bidon d’huile rouge ; pareil pour le grand-père du côté de la mère.
Une enveloppe de cinquante mille francs sera déposée partout où nous avons laissé les choses demandées.
L’autre aspect de la dot fut que dans chaque maison, des femmes venaient avec des assiettes couvertes, trois femmes à chaque passage , où nous trouvions tantôt des œufs, des arachides, ou des kolas. Ces assiettes étaient remises à la famille Ewondo qui les rendait à ces femmes avec une somme de leur choix dans chaque assiette. La plus grosse somme qu’on a remise était cinq mille, et c’était au début de la cérémonie, quand les poches étaient encore pleines.
Il ne va pas sans dire qu’à chaque arrêt, on consommait les meilleurs plats de la cuisine mbouda : de la sauce jaune aux pommes pilées, en passant par le couscous … quel régal ! Aucun plat d’une autre région n’était au menu, encore moins les plats européens. Par ce geste, la famille Mbouda voulait dire à son beau fils qu’il épouse toute une culture. Alors n’allons pas voir dans ce geste une attitude égoïste, voire du tribalisme.
Enfin, l’un des aspects typiquement coutumier qui nous a marqué est que : seul dans la famille du père de la fille, on a pu faire le culte des crânes auquel nous avons eu le privilège d’assister (une cérémonie qui consiste à dire aux ancêtres qu’un prétendant est venu prendre leur fille comme épouse).
C’est donc de cette manière que l’on contracte le mariage coutumier chez les Mbouda. Une fois, cette cérémonie terminée, le mariage à la mairie n’a plus d’importance, c’est un événement qui dépend maintenant du conjoint et la conjointe.
Toutefois, ce qui nous a intrigué est que lors du culte des crânes, comme on s’est retrouvé à court de liquidité, il est resté une somme de quarante mille à reverser à la belle-famille suite aux imprévus rencontrés durant la cérémonie. Nous nous sommes engagés à expédier cet argent par banque. C’est alors qu’au moment du rite des crânes, le patriarche nous dit qu’il a dit aux ancêtres qu’on doit revenir verser cet argent sinon, on aura des ennuis … Mince vrai vrai que même les morts ont leur part de dot !!!
🛑 Source : Grand Prof
Oui moi c'est Grand Prof, celui qui lap il va planter les choux. A l'heure ci tout ce que je dis ce n'est pas la bible. Si j'ai oublié un way, complète seulement ! Si j'ai menti, dis seulement ta part de vérité en commentaire !
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Les Mbouda appartiennent à la grande famille Bamiléké de la région de l’Ouest Cameroun, et sont reconnus pour leur intégrité, leur sens du travail et de la culture, et surtout ils sont encore bien imprégnés de leurs traditions auxquelles ils sont très attachés. Bien que certains éléments dans leurs us et coutumes se perdent de nos jours, ils en conservent la plupart.
On se rappelle que jusque dans les années 1995, on comptait du bout des doigts le nombre de beaux fils originaires des autres régions (Centre, Littoral, Sud Est…). De nos jours, il n’en est plus ainsi. Les mariages inter-régions se célèbrent aujourd’hui avec une certaine aisance. Et la dot chez eux telle que nous l’avons vécu entre un Ewondo de Bipindi par Kribi et une Mbouda de Babadjou par Bamenda nous a interpellés sur bien des aspects.
D’abord l’Ewondo, qui vivait déjà depuis quelques années avec la Mbouda (le vient on reste) et était le père de son enfant, s’est présenté auprès de la famille Mbouda comme l’homme avec qui leur fille vit. En béti, on appelle ça « a voé Aba » c’est-à-dire se présenter comme futur beau fils. Malgré cet élan de sincérité, sa future belle-famille continuait à demander à leur fille, « est-ce que ton gars Nkwa va bien ? » ; Nkwa étant l’expression par laquelle les Bamiléké nomment les peuples du Centre/Sud, pendant que les Ewondo les appellent les Beloblobo.
Cependant, aucune de ces expressions n’entrave en rien les relations entre ces peuples car ces appellations sont devenues populaires. Lorsque le jeune Ewondo a perdu son papa, on a reproché à la famille de la fille de n’avoir pas assisté aux obsèques, excepté leur fille, certainement parce que le mariage coutumier n’avait pas encore été célébré. A tord ou à raison …
Au moment où l’Ewondo s’est engagé à aller faire la dot, on lui a demandé six chèvres, six bidons d’huile rouge de 20 litres, six bidons de 20l de vin de palme et trois enveloppes d’un montant de cinquante milles francs chacune. Cette dot était répartie comme suit :
Pour la famille du père, deux chèvres, deux bidons de vin de palme, deux bidons d’huile rouge ; pareil pour la famille de la mère.
Le grand-père du côté de la mère recevra une chèvre, un bidon de vin de palme et un bidon d’huile rouge ; pareil pour le grand-père du côté de la mère.
Une enveloppe de cinquante mille francs sera déposée partout où nous avons laissé les choses demandées.
L’autre aspect de la dot fut que dans chaque maison, des femmes venaient avec des assiettes couvertes, trois femmes à chaque passage , où nous trouvions tantôt des œufs, des arachides, ou des kolas. Ces assiettes étaient remises à la famille Ewondo qui les rendait à ces femmes avec une somme de leur choix dans chaque assiette. La plus grosse somme qu’on a remise était cinq mille, et c’était au début de la cérémonie, quand les poches étaient encore pleines.
Il ne va pas sans dire qu’à chaque arrêt, on consommait les meilleurs plats de la cuisine mbouda : de la sauce jaune aux pommes pilées, en passant par le couscous … quel régal ! Aucun plat d’une autre région n’était au menu, encore moins les plats européens. Par ce geste, la famille Mbouda voulait dire à son beau fils qu’il épouse toute une culture. Alors n’allons pas voir dans ce geste une attitude égoïste, voire du tribalisme.
Enfin, l’un des aspects typiquement coutumier qui nous a marqué est que : seul dans la famille du père de la fille, on a pu faire le culte des crânes auquel nous avons eu le privilège d’assister (une cérémonie qui consiste à dire aux ancêtres qu’un prétendant est venu prendre leur fille comme épouse).
C’est donc de cette manière que l’on contracte le mariage coutumier chez les Mbouda. Une fois, cette cérémonie terminée, le mariage à la mairie n’a plus d’importance, c’est un événement qui dépend maintenant du conjoint et la conjointe.
Toutefois, ce qui nous a intrigué est que lors du culte des crânes, comme on s’est retrouvé à court de liquidité, il est resté une somme de quarante mille à reverser à la belle-famille suite aux imprévus rencontrés durant la cérémonie. Nous nous sommes engagés à expédier cet argent par banque. C’est alors qu’au moment du rite des crânes, le patriarche nous dit qu’il a dit aux ancêtres qu’on doit revenir verser cet argent sinon, on aura des ennuis … Mince vrai vrai que même les morts ont leur part de dot !!!
🛑 Source : Grand Prof
Oui moi c'est Grand Prof, celui qui lap il va planter les choux. A l'heure ci tout ce que je dis ce n'est pas la bible. Si j'ai oublié un way, complète seulement ! Si j'ai menti, dis seulement ta part de vérité en commentaire !
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
6 mois depuis
🛑0 3 ENFANTS SONT M0RTS DU CÔTÉ DE YAOUNDÉ À AWAE VILLAGE ILS AVAIENT 7 ANS, 4 ANS et 2 ANS APRÈS AV0IR M∆NGÉ LE COUSCOUS QUE LEUR MÈRE A PRÉP∆RÉ 😭😭😭😭😭😭
C'est une scène incπøyable qui s'est déroulée aujourd'hui dans un village périphérique de Yaoundé à Awae Village où une maman Bafia mariée à un Mvele a vu ses trois enfants t0mber c0up sur c0up.
La maman est cultuvatrice dans un champ d'ananas, hier elle allait se rendre dans leur plantation, elle se réveille très tôt le matin pour faire le petit déjeuner des enfants c'était la sauce accompagnée du couscous 😋😋😋
La sauce ainsi cuite, au moment de faire le couscous de maïs il y'avait un sac de f0ng¡c¡de à côté à usage champêtre, étant donc pπessée elle fait le melange et prepare le couscous avec.🙆🏾♂️🙆🏾♂️🙆🏾♂️
Aussitôt la cuisson fini, les enfants se sont mis à table pour manger 😭😭😭 Quelques minutes plus tard ils vont ressentir les v¡0lents m@ux de ventre, au moment de les transporter à l'hôpital ils vont tous mouππ¡r en route 😭😭😭😭😭
Mon Dieu, le genre ci on commence à pleuπer ça comment ehhhh 😭😭😭😭😭😭😭😭
#lecontinentcamerounais
C'est une scène incπøyable qui s'est déroulée aujourd'hui dans un village périphérique de Yaoundé à Awae Village où une maman Bafia mariée à un Mvele a vu ses trois enfants t0mber c0up sur c0up.
La maman est cultuvatrice dans un champ d'ananas, hier elle allait se rendre dans leur plantation, elle se réveille très tôt le matin pour faire le petit déjeuner des enfants c'était la sauce accompagnée du couscous 😋😋😋
La sauce ainsi cuite, au moment de faire le couscous de maïs il y'avait un sac de f0ng¡c¡de à côté à usage champêtre, étant donc pπessée elle fait le melange et prepare le couscous avec.🙆🏾♂️🙆🏾♂️🙆🏾♂️
Aussitôt la cuisson fini, les enfants se sont mis à table pour manger 😭😭😭 Quelques minutes plus tard ils vont ressentir les v¡0lents m@ux de ventre, au moment de les transporter à l'hôpital ils vont tous mouππ¡r en route 😭😭😭😭😭
Mon Dieu, le genre ci on commence à pleuπer ça comment ehhhh 😭😭😭😭😭😭😭😭
#lecontinentcamerounais
8 mois depuis
👉🗞️Nanga Eboko une ville, une histoire🗞️
La ville de #Nanga_Eboko est située dans le département de la haute Sanaga, plus précisément dans l’arrondissement qui porte son nom. Située sur la nationale no1 qui relie la région du centre à celle de l’Est. Elle est limitée au Nord par Yoko, au Sud par Nkong, Lembe et Yezum, à l’Est par Minta et à l’Ouest par Ntui.
Une virée à Nanga Eboko ça ne se raconte pas. Le climat qui est de type équatorial offre un cadre idéal pour s’épanouir. Un écosystème riche et varié qui ne laisse personne indiffèrent avec sa faune et sa flore. La fertilité du sol qui est un atout, permet aux populations de se lancer dans les cultures de rentes (cacao et café) et les cultures vivrières. Les guerres tribales et les migrations des peuples ont fait de Nanga Eboko une ville cosmopolite.
Comme toute communauté villageoise, le peuple Nanga célèbre chaque mois de juin sa diversité culturelle grâce à son festival Nkon Ngon. Pendant deux semaines, les fils et les filles de la Haute Sanaga font parler leur culture. Pour exemple, la consommation et la préparation du Mbol. C’est un mélange de courges de pistache, avec quelques épices et du poisson qu’on surnomme le Kanga, le tout noyé dans une sauce gluante bien pimentée. Ca passe bien avec du couscous de manioc et un bon Matango bien frais.
Nanga Eboko c’est aussi un pan de l’histoire pré-coloniale du Cameroun. La forte présence d’une architecture de type germanique, donne un grand aperçu de ce que représentait cette ville pour les Allemands. La même architecture qui rappelle les lieux historiques à Bonanjo dans la ville de Douala. On n’oublie pas les chutes de Nachtigal qui offre un panorama époustouflant, quand on se retrouve à Nanga Eboko.
A l’origine de ce nom, l’histoire d’un redoutable chef guerrier nommé Nanga Eboko.Pourchassé, traqué par les Yezum, Nanga Eboko se réfugie chez le chef Yebekanga.Profitant de l’hospitalité que lui offre ce dernier, il va prendre pour épouse l’une de ses fille
La ville de #Nanga_Eboko est située dans le département de la haute Sanaga, plus précisément dans l’arrondissement qui porte son nom. Située sur la nationale no1 qui relie la région du centre à celle de l’Est. Elle est limitée au Nord par Yoko, au Sud par Nkong, Lembe et Yezum, à l’Est par Minta et à l’Ouest par Ntui.
Une virée à Nanga Eboko ça ne se raconte pas. Le climat qui est de type équatorial offre un cadre idéal pour s’épanouir. Un écosystème riche et varié qui ne laisse personne indiffèrent avec sa faune et sa flore. La fertilité du sol qui est un atout, permet aux populations de se lancer dans les cultures de rentes (cacao et café) et les cultures vivrières. Les guerres tribales et les migrations des peuples ont fait de Nanga Eboko une ville cosmopolite.
Comme toute communauté villageoise, le peuple Nanga célèbre chaque mois de juin sa diversité culturelle grâce à son festival Nkon Ngon. Pendant deux semaines, les fils et les filles de la Haute Sanaga font parler leur culture. Pour exemple, la consommation et la préparation du Mbol. C’est un mélange de courges de pistache, avec quelques épices et du poisson qu’on surnomme le Kanga, le tout noyé dans une sauce gluante bien pimentée. Ca passe bien avec du couscous de manioc et un bon Matango bien frais.
Nanga Eboko c’est aussi un pan de l’histoire pré-coloniale du Cameroun. La forte présence d’une architecture de type germanique, donne un grand aperçu de ce que représentait cette ville pour les Allemands. La même architecture qui rappelle les lieux historiques à Bonanjo dans la ville de Douala. On n’oublie pas les chutes de Nachtigal qui offre un panorama époustouflant, quand on se retrouve à Nanga Eboko.
A l’origine de ce nom, l’histoire d’un redoutable chef guerrier nommé Nanga Eboko.Pourchassé, traqué par les Yezum, Nanga Eboko se réfugie chez le chef Yebekanga.Profitant de l’hospitalité que lui offre ce dernier, il va prendre pour épouse l’une de ses fille
8 mois depuis
Soup "Nkui et Couscous Maïs, Légumes" - Cameroon Recipe 😋😍
"Nkui" soup is a traditional Bamileke recipe (from West region Cameroon) prepared on the occasion of the birth of child and served to the mother. She must consume it for at most 30 days and another family members can also eat. This dish is therefore precious for the traditions of the Bamileke community (Western Cameroon).
The "Nkui" soup can be eaten with yellow or white corn fufu. The food is eaten with the hands. 😋
TODAY, most families find it difficult to respect this tradition due to the high cost of living in our society. Commodities are too expensive in our markets with people earning very very low monthly incomes. Thus, causing unhealthy living for breastfeeding mothers. 😥
.....HAVE YOU EVER EATEN "NKUI" ??
.... ARE YOU FROM THE WEST REGION 🇨🇲??
... ARE YOU MARRIED TO A WEST WOMEN??
.. WHAT IS YOUR FAVOURITE 🇨🇲 RECIPE????
. WHERE ARE YOU FROM?????????
#Cameroon #Nkui #Couscous #Maize #sauce
#Bamiléké #traditional #Culture #food #recipe
#NsungumPatriceTselefack #Tselefack #soup
#kitchen #cooking #restaurant #fufu #chopper
#highlights #followers #everyone #Bantu #tip
"Nkui" soup is a traditional Bamileke recipe (from West region Cameroon) prepared on the occasion of the birth of child and served to the mother. She must consume it for at most 30 days and another family members can also eat. This dish is therefore precious for the traditions of the Bamileke community (Western Cameroon).
The "Nkui" soup can be eaten with yellow or white corn fufu. The food is eaten with the hands. 😋
TODAY, most families find it difficult to respect this tradition due to the high cost of living in our society. Commodities are too expensive in our markets with people earning very very low monthly incomes. Thus, causing unhealthy living for breastfeeding mothers. 😥
.....HAVE YOU EVER EATEN "NKUI" ??
.... ARE YOU FROM THE WEST REGION 🇨🇲??
... ARE YOU MARRIED TO A WEST WOMEN??
.. WHAT IS YOUR FAVOURITE 🇨🇲 RECIPE????
. WHERE ARE YOU FROM?????????
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