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Alain TEMFACK
4 mois depuis
#BANDJOUN ET SON HISTOIRE RESUMEE....
1. NOTCHWEGOM
2. - DU’GNECHOM
3. - NOTOUOM I
4. - NOTOUOM(1525-1575)
5. - NOTOUOM III(1575-1625)
6. - BADHEPA (quelques jours)
7. – KAPTO(1625-1675)
8. - KAPTUE(1675-1775)
9. - KAMGAI(1775-1825)
10. - FOTSO I (1825-1875)
11. - FOTSO II (1875-1925)
12. - KAMGA II(1925-1975)
13. - FOTUE KAMGA(1975-1984)
14. - NGNIE KAMGA(1984-2004)
15. - DR DJOMO KAMGA(depuis 2004)
Il faut donc noter que lorsque le premier Chef Bandjoun appelé #NOTCHWEGOM (venu de Baleng avec son frère WAfo qui plus tard ira fonder le village Balengou), La région était boisée et giboyeuse et était divisée en de nombreuses petites chefferies rivales : telles que Dioubou. M ou'We, Soun. Moudjo. Bem. Wc. En tant que bon Chasseur, il n’a pas eu de mal à flatter les autres petits chefs et s’imposera en achetant beaucoup d’esclaves.
IL créa la société Secret "majon" pour encadrer les jeunes et les entraîner à la guerre. ce qui le rendait très puissant et craint. et menais beaucoup de conquêtes.
le 7ieme Roi appelé KAPTO aussi était très rusé et intelligent et utilisait sont intelligence pour vaincre les autres royaume et agrandir Bandjoun;
... Avec le temps, le royaume s’est tellement agrandi et devenu fort, au point que le 9ime ROI appelé Kamgue1 amplifia la politique impérialiste tout autour de Bandjoun. Il combat Bameka et Bamoungoum puis surtout le royaume Bamoum alors dirigé par le grand roi Mboumboué. et il a vaincu les Bamoun (il a été quasiment le seul à vaincre l'armée Bamoun). a tel point que il a eu un titre de "AMI EGAL DU ROI BAMOUm = SOFOACHIO. et il ya eu des accords de non agression entre les deux peuple; si vous allez ver SEDEMBON, vous allez voir que beaucoup de maman labas étaient des filles Bamoun, soit volés soient offert par le sultan.
Fotso 1er fut ensuite un grand chef de guerre. Il soumit Badenkop, combattit #Baloufam et #Baham , #Bangon et #Bayamsam . A chaque fois, les guerriers de Bandjoun rapportaient des prises de guerre. Par exemple le gros tambour de cérémonie de Bangon qui resta longtemps sur la place du marché.
Fotso II (10ieme rois) poursuivit la politique de son père mais dut renoncer à l'arrivée des Allemands vers 1905. A cette époque, au tout début du XXè siècle, Bandjoun contrôlait Bahouang, Batoufam, Bandrefam, Bagang Fokam, Badenkop, Bapa, Bayangam et vingt autres chefferies plus petites. (Famla, Dembon, Mvu, Moudjou, etc)
..... le Village appelé aujourd'hui Kouoptamo à Foumban faissait partie de bandjoun à l'époque.
...... il faut aussi noter que que Plusieurs chefs ne sont pas mis dans la liste officielle; par exemple successeurs de Kapto ne sont pas reconnus dans la généalogie royale, (Entre le 7ième Roi et le 8ieme) il y a plusieurs qui ne sont pas mentionnés car certains étant morts "le ventre gonflé" (signe de grand malheur chez les Bandjoun) ou brûlé...
......Mais, ce faisant, les Bandjoun et son FO tombèrent peu à peu sous la Domination allemande, missionnaires, enseignants et infirmiers vinrent et s'intéressèrent de près aux coutumes. ..
Malgré tout, le ROI Fotso II (11ieme roi) était pro allemand (Au point oi il avait donné son Fils Kamgua qui a été formé, et baptisé par les allemands à BANA au point de prendre le prénom de JOSEPH) et la première Eglise Catholique fut construite à l’entrée du Palais Bandjoun.....

.....A la fin de la Première guerre de 1914-1918, il eut bien entendu des ennuis avec les Français venus à la place des Allemands. Bandjoun fut brimé : l'autorité du FO est réduite, beaucoup de sous chefferies sont rendues indépendantes (Bangang Fokam et Badenkop dès 1916 ; Batoufam en 1922, Badrefam en 1924 ; Bayangam, Bapa et Bahouang peu après. Le chef était tellement enervé qu’il a envoué les missionnaires Français Evangéliques Loin à Mbieng 2 ; loin de sa chefferie (un moyen aussi pour que les terre de Mbieng ne soient pas remis au Bafoussam...
...En 1925, la succession de Fotso II posa des problèmes. Les autorités Françaises imposèrent leur candidat contre celui soutenu par les Notables. Kamgue Il ou Kamga Il devint le 12ieme FO malgré tout et son règne dura 50 années, jusqu'en 1975. Le calme revint à Bandjoun, le candidat évincé et réfugié à Foumban et à Bana (Appelé BOPDA), laissa Kamgue exercer le pouvoir ; il revint même s’installer à Bandjoun à MBOUO (non loin de YOM) comme chef coutumier et prit le titre de wafo
...Par exemple, un chef nommé Fodépa
(c'est-à-dire "celui qui cultive le tabac" ou "qui est enterré près d'un champ de tabac") a régné sur Bandioun sous le nom de Notuégom II.
Certains informateurs affirment qu'il était le fils de Dyugnechom et qu'il a régné avant Kapto. Comme il est mort "le ventre gonflé'' (signe de malheur à Bandjoun), on ne put le compter parmi les souverains.........

👍 Source: Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Alain Web-creator
4 mois depuis
🛑 Cérémonie d'inauguration du Marché Central de Bangangté en cours, sous la présidence du Ministère de la Décentralisation et du Développement Local, Georges ELANGA OBAM.
Alain Web-creator
6 mois depuis
🔴REMEMBER
1 an qu'il a brutalement quitté la terre pour le ciel.
Cabrel Nanjip Nyamton est un jeune Artiste Humoriste et Chanteur Camerounais qui aura marqué son temps.

Une messe d'action de grâce se tient en ce moment à Bangangté pour saluer sa mémoire.

Nous avons une pensée pour lui en ce jour de commémoration de sa disparition.

Doux repos à ton âme le NYAMTON.🙏🏿🙏🏿🙏🏿🙏🏿
Alain Web-creator
7 mois depuis
🎙 Sputnik diffuse désormais en français et en anglais dans quatre pays africains.
Retrouvez-nous sur les fréquences FM suivantes:

🇨🇲Cameroun
Bafoussam 100.5
Bangangté 95.0
Buéa 88.7
Douala 88.7
Ebolowa 100.5
Yaoundé 100.5

🇲🇱Mali
Bamako 99.5

🇳🇪Niger
Niamey 89.0

🇳🇬Nigeria
105.5
Alain Web-creator
7 mois depuis
TOURISME : A LA DÉCOUVERTE DU CENTRE URBAIN DE BATCHAM

. Carrefour de trois groupements: Bamougong, Bangang et Batcham.

. Chef lieu de l'Arrondissement.

💥 CENTRE URBAIN DE BATCHAM, un carrefour aux grands enjeux.
Alain Web-creator
7 mois depuis
Le plus long pont du Cameroun 🇨🇲
Le pont a été construit en #1982 sur le fleuve #Sanaga dans la commune d'Ébebda.
Il mesure 1020 mètres de long, ce qui en fait l'ouvrage d'art le plus long sur la route nationale numéro 4.
: Il constitue une portion importante de la route N4, reliant Yaoundé via Obala à Bafoussam via Bangangté, Ce pont facilite les échanges économiques et culturels entre les régions du Centre, de l'Ouest et du Nord-Ouest du Cameroun.

Le pont sur le Mungo également connu sous le nom de pont de la réunification, est un autre pont notable du Cameroun. Il a une histoire particulière:

Dans la nuit du 2 juillet 2004, le pont original a été détruit suite à un accident. Un camion-citerne accidenté y a déversé sa cargaison de carburant en feu, ce qui a nécessité sa reconstruction.
La reconstruction a été réalisée avec l'aide de la coopération belge, et le nouveau pont a été mis en service en 2007
Le nouveau pont est de type bi-route mixte et peut supporter jusqu'à 280 tonnes. Il a une longueur de 400 mètres avec 20 travées de 20 mètres chacune¹.

Ces ponts jouent un rôle crucial dans la connectivité et le développement des régions qu'ils traversent. Ils sont également des symboles de l'ingénierie et de la coopération internationale.
Isaac Tchoumba Ngouankeu
7 mois depuis
Isaac Tchoumba Ngouankeu, né le 18 novembre 1918 à Bangangté et mort le 17 février 2009 à Douala est un homme politique camerounais, membre influent et réputé modéré de l'UPC dans les années 1950 et 1960. Premier vice président de l'UPC et President de L ' UPC en 1990 , il est observateur de la signature par Modibo Keita, Kwame Nkrumah, Sékou Touré le 29 avril 1961 pour la création de l'Organisation des Etats de l'Afrique.
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7 mois depuis
Le plus long pont du Cameroun 🇨🇲
Le pont a été construit en #1982 sur le fleuve #Sanaga dans la commune d'Ébebda.
Il mesure 1020 mètres de long, ce qui en fait l'ouvrage d'art le plus long sur la route nationale numéro 4.
: Il constitue une portion importante de la route N4, reliant Yaoundé via Obala à Bafoussam via Bangangté, Ce pont facilite les échanges économiques et culturels entre les régions du Centre, de l'Ouest et du Nord-Ouest du Cameroun.

Le pont sur le Mungo également connu sous le nom de pont de la réunification, est un autre pont notable du Cameroun. Il a une histoire particulière:

Dans la nuit du 2 juillet 2004, le pont original a été détruit suite à un accident. Un camion-citerne accidenté y a déversé sa cargaison de carburant en feu, ce qui a nécessité sa reconstruction.
La reconstruction a été réalisée avec l'aide de la coopération belge, et le nouveau pont a été mis en service en 2007
Le nouveau pont est de type bi-route mixte et peut supporter jusqu'à 280 tonnes. Il a une longueur de 400 mètres avec 20 travées de 20 mètres chacune¹.

Ces ponts jouent un rôle crucial dans la connectivité et le développement des régions qu'ils traversent. Ils sont également des symboles de l'ingénierie et de la coopération internationale.
Alain Web-creator
8 mois depuis
😱Loungo Touboug
Une grotte qui parle
Loungo Touboug, la grotte qui parle est située au village Ndionzou. Autrefois, cette grotte discutait avec les populations et prédisait l’avenir. On venait la voir pour lui poser une question et elle répondait aussitôt. Elle pouvait par exemple déterminer les événements malheureux ou heureux à venir. Cependant, on ne sait pourquoi, de nos jours, elle refuse de parler.

Pour se rendre à #Bazou : le village se trouve à 20 kilomètres de la ville de Bangangté. A Bangangté, prendre la N4 jusqu'à la fourche Bandjoun-Bafang. Prendre à gauche direction Bafang, rouler environ 2km et prendre à gauche, la P15 qui vous mènera à Bazou.
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8 mois depuis
Le Pont sur la Sanaga à Ebebda en 6 informations de Culture.

1- Le Pont sur la Sanaga à Ebebda est un pont transbordeur qui traverse le fleuve Sanaga dans la commune de Ebebda, dans la région du Centre au Cameroun.

2- La construction a été achevée en 1982 et l'inauguration à eu lieu la même année. Il mesure 1020 mètres de long et constitue une ouvrage d'art sur la route nationale numéro 4.

3- Le pont a été réalisé par la société française Campenon Bernard, filiale du groupe Vinci, avec la participation de l'entreprise Sogea-Satom.

4- La hauteur du tablier par rapport au plan d'eau varie selon le niveau du fleuve, mais elle est estimée à environ 7 mètres.

5- Le pont relie Ebebda à Botatango (Village proche de Balamba). Il est sur la route qui relie Yaoundé la capitale du Cameroun, et Bafoussam, la capitale régionale de l'Ouest, en passant par Obala, Ebebda, Ombessa, Bafia et Bangangté. Il facilite ainsi les échanges économiques et culturels entre les régions du Centre, de l'Ouest et du Nord-Ouest.

6- Le Pont est construit à quelques kilomètres du lieu de rencontre entre la Sanaga et le Mbam. La nature des minéraux présents dans les eaux et probablement d'autres paramètres rendent le mélange des eaux très lent, laissant apparaître une halocline très visible.

#Ebebda , Centre, Cameroun.
Alain Web-creator
8 mois depuis
#BANGANG : Grandiose hommage à Madame FOKOU .💥

Maman Mané MELACHIO a entamé son dernier voyage le samedi 13 Avril 2024. Elle a été inhumée à Nzong par BANGANG , Département des BAMBOUTOS , Région de l'OUEST.
Monsieur FOKOU Élie pour la circonstance a eu un soutien massif des autorités administratives, judiciaires traditionnelles , religieuses, économiques et industrielles pour rendre hommage à sa bien aimée Adeline , fervente Chrétienne et croyante de l'EEC .

Source :Ngiemboon sur les ondes
Alain Web-creator
8 mois depuis
[ PORTRAIT DE LA SEMAINE ] Sur #Twitbook24 :

🔴 DJOMO KOUPKOUA Cédric Landry, joueur de Panthère du Ndé-Nzuimanto S.A

⚽ Cédric Landry DJOMO KOUPKOUA, est un footballeur de profession évoluant au club mythique de Bangangté panthère FC du Ndé-Nzuimanto S.A club de deuxième division actuel où il occupe le poste de défenseur central. Il est déjà actuellement à 11 ans de passé au sein du championnat camerounais.

#CédricDJOMO est un joueur de football passionné et talentueux, dont la détermination et les compétences font de lui un véritable atout sur le terrain. Dès qu'il enfile ses crampons, on peut sentir son énergie et sa concentration se décupler.

Il est doté d'une vision du jeu hors pair, anticipant les mouvements de ses coéquipiers et exploitant intelligemment les espaces.

Mais ce qui le distingue vraiment, c'est son esprit d'équipe et son leadership naturel. Il est toujours prêt à encourager ses coéquipiers et à les guider sur le terrain. Sa capacité à motiver son équipe et à maintenir une cohésion est essentielle pour le succès de son équipe.

Il incarne l'esprit du jeu et la passion du football. Son talent, sa vision du jeu et son dévouement en font un joueur exceptionnel et respecté par ses coéquipiers et ses adversaires.

Il a fait ses classes tour à tour a Feutcheu FC de Bandjoun qui est actuellement DJIKO FC de Bandjoun de l'élite two a l'élite one ; Ensuite :

⚽ UMS de LOUM avec qui il a été champion du Cameroun en 2019.

⚽ CANON DE YAOUNDÉ
⚽ FAUVE AZUR
⚽ AS FORTUNA DE MFOU
⚽ APEJES DE MFOU ,
Tous des clubs de première division camerounaise. Notons aussi qu'il a rejoint les rangs de la sélection nationale du Cameroun pour un stage dans les catégories U20,U23 et les A' ...

Durant son parcours de footballeur il a été inspiré par des coachs en occurence :

🔴 KAMDEM Guy Alain dit "Capello" de regretté mémoire

🔴 Bernard FOTSO

🔴 NKE Dieudonné

🔴 Richard TOWA,

🔴 NDONGO EMA

🔴 Simplis SOH son entraîneur a panthère du Ndé-Nzuimanto S.A.
C'est un jeune talenT 237 à encourager.
Alain Web-creator
9 mois depuis (E)
📑📇🇨🇲Mais que signifient ces noms des 10 villages de l’ouest Cameroun ?

Les noms par lesquels on identifie souvent les villages tirent leur origine sur l’histoire ou le caractère des populations.

A l’ouest Cameroun où on rencontre plusieurs groupements, bien qu’ils aient certains liens de part et d’autre, chaque village porte un nom qui le différencie des autres. Aujourd'hui on fait le point sur 10 villages.

👉1- Bana: Ce nom veut dire en fe efe’e insister, harcèlement, poursuivre. Une légende raconte qu'ils harcèlent leurs créanciers .

👉2- Bafang-Banka: Il signifie la lumière qui éclaire les gens, qui leur permet de voir.

👉3- Bangangté: C’est vrai que dans la pensée populaire, être Bangangté c’est abord la **** lesse, la dignité et l’élégance . Mais Bangangté en langue maternelle c’est Gha’ntua qui veut dire « qui refuse de se soumettre ». Ce nom viendrait du refus de cette communauté de se soumettre au Bamoun et aussi leur résistance contre les autres peuples qui voulaient les soumettre.

👉4- Bandjoun: Signifie qui achète tout. Ce nom tire son origine de son fondateur qui achetait tout ce qu’il voyait pour rendre la chefferie de Bandjoun puissante. On dit qu’il achetait les vivres, les objets et esclaves. .

👉5- Bayangam: Veut dire qui a vu les sauterelles les premiers. L’histoire raconte que les premiers habitants de Bayangam auraient été victimes des attaques de sauterelle. De cette expérience tragique le nom, Bayangam est né.

👉6- Batie’ Te’: En langue maternelle ce nom signifie bousculer, pousser. En effet, les Batie sont reconnus comme un peuple très belliqueux qui aime faire la guerre aux autres villages.

👉7- Baloum: L’expression Loum signifie maux de ventre. Ne vous fiez surtout pas à cette interprétation, parce que les Baloum forment une communauté qui aime l’extravagance.

👉8- Bamendou: Il veut dire faiblesse, maigreur. En effet les Bamendous sont originaires de Bagam, seulement on aurait remarqué qu’ils aiment bien passer le temps à s’amuser qu'a travailler.

👉9- Balessing: Lessing signifie qui fait peur, fait trembler. Un nom qui correspond au caractère même du fondateur de ce village, qui était un chasseur guerrier qui était reconnu être rusé, une qualité qu’il a utilisé pour conquérir de nombreuses terres.

👉10- Bansoa: Qui signifie sorcellerie, magie. Il se dit que le peuple Bansoa est réputé être têtu, un comportement qui a toujours irrité les autres. Mais seulement personne n’a pu les vaincre, pour la simple raison qu’ils sont de redoutables .
#Bamiléké , #OuestCameroun
Alain Web-creator
9 mois depuis
𝙂𝙊𝙐𝙑𝙀𝙍𝙉𝘼𝙉𝘾𝙀 𝙇𝙊𝘾𝘼𝙇𝙀 : 𝘿𝙎𝘾𝙃𝘼𝙉𝙂 𝙑𝘼 𝙋𝘼𝙍𝙏𝘼𝙂𝙀𝙍 𝙎𝘼 𝙍𝙄𝘾𝙃𝙀 𝙀𝙓𝙋É𝙍𝙄𝙀𝙉𝘾𝙀 𝙀𝙉 𝙈𝘼𝙏𝙄È𝙍𝙀 𝘿'𝘼𝙋𝙋𝙍𝙊𝙑𝙄𝙎𝙄𝙊𝙉𝙉𝙀𝙈𝙀𝙉𝙏 𝙀𝙉 𝙀𝘼𝙐 𝙋𝙊𝙏𝘼𝘽𝙇𝙀 À 𝘽𝘼𝙉𝙂𝘼𝙉𝙂𝙏É 𝘼𝙑𝙀𝘾 𝙏𝙊𝙐𝙏𝙀𝙎 𝙇𝙀𝙎 𝘾𝙊𝙇𝙇𝙀𝘾𝙏𝙄𝙑𝙄𝙏É𝙎 𝙏𝙀𝙍𝙍𝙄𝙏𝙊𝙍𝙄𝘼𝙇𝙀𝙎 𝘿É𝘾𝙀𝙉𝙏𝙍𝘼𝙇𝙄𝙎É𝙀𝙎 𝘿𝙀 𝙇𝘼 𝙍É𝙂𝙄𝙊𝙉 𝘿𝙀 𝙇'𝙊𝙐𝙀𝙎𝙏
On se souvient que le 22 septembre 2022, le porte étendard de la mandature des défis, le Maire Jacquis Gabriel Kemleu Tchabgou passait le témoin au Maire Éric Nyat de la Commune de Bangangté afin que ce dernier organise la deuxième édition du Forum Régional des ACTEURS de l'Eau de l'Ouest.
La première édition qui avait été un succès fulgurant tenu dans la commune de Dschang, de nombreuses collectivités territoriales décentralisées et les organisations de la société civile de la région de l'Ouest étaient venues s'abreuver à la source expérimentale de Dschang. Voici venu le temps de la deuxième édition et c'est le département du Ndé qui accueille tous ces acteurs.
Monsieur Georges Modeste Mekui, directeur de l'agence Municipale de l'Eau et de l'Énergie ( AMEE) et son équipe vont animer le premier module de l'événement juste après le cérémonial d'ouverture en compagnie du Professeur Temgoua Émile, 1er adjoint (représentant le Maire empêché). Dschang va porter son exposé sur la "𝘾𝙖𝙧𝙩𝙤𝙜𝙧𝙖𝙥𝙝𝙞𝙚 𝙚𝙩 𝙞𝙣𝙫𝙚𝙣𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙤𝙪𝙫𝙧𝙖𝙜𝙚𝙨 𝙝𝙮𝙙𝙧𝙖𝙪𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙢𝙪𝙣𝙞𝙘𝙞𝙥𝙖𝙡𝙞𝙩é𝙨", cas spécifique de la 𝘾𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙚 𝙙𝙚 𝘿𝙨𝙘𝙝𝙖𝙣𝙜.
Du 20 au 22 mars, la commune de Dschang va davantage faire porter tous les regards sur elle à l'hôtel de ville de Bangangté
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LOCAL GOVERNANCE: DSCHANG WILL SHARE ITS WEALTH OF EXPERIENCE IN SUPPLYING DRINKING WATER TO BANGANGTE WITH ALL DECENTRALIZED LOCAL AUTHORITIES IN THE WESTERN REGION

On September 22, 2022, Lord Mayor Jacquis Gabriel Kemleu Tchabgou, the standard-bearer of the mandate of "Challenges", handed over the baton to Lord Mayor Éric Nyat of Bangangté Council, who will organized the second edition of the West Regional Forum of Water Stakeholders.
The first edition, held in the Dschang Council, was a resounding success, with numerous decentralized local authorities and civil society organizations from the West region coming to drink from the experimental spring in Dschang. Now it's time for the second edition, and it's the Division of Ndé that welcomes all these stakeholders.
Mr. Georges Modeste Mekui, Director of the Municipal Agency of Water and Energy (AMEE) and his team will lead the first module of the event just after the opening ceremony, accompanied by Professor Temgoua Émile, 1st Deputy (representing the Lord Mayor who is unable to attend). Dschang will focus its presentation on "Mapping and inventorying hydraulic structures in municipalities", the specific case of the Dschang Council.
From March 20 to 22, the Dschang Council will be the center of attention at the Bangangté town hall.

#DschangCouncil
#CommunedeDschang
#themandateofchallenges
#lamandaturedesdéfis
#Local_Governance
#Drunking_water_supply
#West_Regional_Forum_of_Water_Stakeholders
#Decentralized_local_authorities_inthe_west_region
#CommunedeBanganté
#Agence_Municipale_de_l 'Eau_et_de_l'Energie_AMEE #everyone #Dschang #Celcom
Alain Web-creator
1 année depuis
LES BAMOUNS SONT-ILS DES BAMILÉKÉS ?

JUSQU'EN 1903, LES BAMOUN ÉTAIENT CONSIDÉRÉ AU DÉPART COMME DES BAMILÉKÉ.

"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.

Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté

Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".

Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.

Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.

De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.

Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.

En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké .réalités.

Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etaient légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."

Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.

Photo 📷 du Fon Bafut.
#Bamiléké , Grassfield , #Bamoun , #graffis , #Cameroun 🇨🇲
Alain Web-creator
1 année depuis
JUSQU'EN 1903, LES BAMOUN ÉTAIENT CONSIDÉRÉ AU DÉPART COMME DES #BAMILÉKÉ .

"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.

Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté

Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".

Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.

Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.

De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.

Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.

En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké.réalités.

Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etai légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield

Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.

Photo 📷 du Fon Bafut.

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