8 mois depuis
Institut Panafricain pour le Développement :
60 ans déjà !
La cérémonie marquant la célébration du soixantième anniversaire de l’Institut Panafricain pour le Développement (IPD), couplée à l’installation de la Présidente du Conseil d’Administration et à l’inauguration officielle du nouveau siège du secrétariat général de cette institution continentale, a eu lieu ce mercredi 28 février 2024 sous la présidence du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY, en présence de plusieurs autres personnalités.
Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire Général de l’Institut Panafricain pour le Développement (IPD) a exprimé la gratitude de son Institution aux hautes autorités camerounaises pour leurs appuis multiformes dont a bénéficié l’IPD. A en croire ce dernier, « le site abritant ce nouvel immeuble-siège a été offert gracieusement par la très haute autorité de l’Etat camerounais, et les travaux de construction des locaux et de la clôture ont été financés en totalité par le Gouvernement camerounais, qui a également équipé les bureaux en matériels et mobiliers ». Le Secrétaire Général a profité de cette circonstance pour présenter la nouvelle Présidente du Conseil d’Administration, Fatumata Djau Baldé, par ailleurs Ministre de l’Agriculture de Guinée Bissau, élue le 17 février 2024, à la suite du décès de la Camerounaise Elad Theresia. Il a également saisi l’opportunité pour lancer un appel aux partenaires au développement de l’Afrique pour solliciter leur appui en vue de la construction de l’immeuble principal du siège de l’IPD.
Pour le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey, il est bon de garder à l’esprit que l'un des piliers de la SND30, concerne le développement du capital humain et l'insertion économique. Et lorsqu’on parle de développement du capital humain, nous nous référons à la formation. « C'est certainement un défi de nos jours… nous espérons que l'utilisation de cette institution nous permettra de continuer notre coopération, de continuer notre intégration au niveau continental, car il s'agit d'une institution panafricaine. Et en tenant compte de la zone de libre-échange continentale africaine, nous envisageons l'avenir avec beaucoup d'espoir et beaucoup d'attentes, beaucoup de défis aussi… », a déclaré le Ministre Alamine Ousmane Mey.
En rappel, l’Institut Panafricain pour le Développement a été créé en 1964, avec pour mission de contribuer au développement économique, social et culturel des pays africains à travers la recherche-action, l’appui-conseil, la formation académique du système LMD, la formation professionnelle courte et longue durée et la validation des acquis de l’expérience. Ses activités de terrain sont encadrées aussi bien par les Accords de siège et de coopération technique qui lient l’institution aux différents pays d’accueil, que par les conventions spécifiques qui régissent ses relations avec les administrations partenaires dans les pays hôtes. En janvier 2023, l’IPD a signé un accord de siège avec le Maroc, matérialisant le transfert de son siège juridique de Genève à Dakhla.
60 ans déjà !
La cérémonie marquant la célébration du soixantième anniversaire de l’Institut Panafricain pour le Développement (IPD), couplée à l’installation de la Présidente du Conseil d’Administration et à l’inauguration officielle du nouveau siège du secrétariat général de cette institution continentale, a eu lieu ce mercredi 28 février 2024 sous la présidence du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY, en présence de plusieurs autres personnalités.
Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire Général de l’Institut Panafricain pour le Développement (IPD) a exprimé la gratitude de son Institution aux hautes autorités camerounaises pour leurs appuis multiformes dont a bénéficié l’IPD. A en croire ce dernier, « le site abritant ce nouvel immeuble-siège a été offert gracieusement par la très haute autorité de l’Etat camerounais, et les travaux de construction des locaux et de la clôture ont été financés en totalité par le Gouvernement camerounais, qui a également équipé les bureaux en matériels et mobiliers ». Le Secrétaire Général a profité de cette circonstance pour présenter la nouvelle Présidente du Conseil d’Administration, Fatumata Djau Baldé, par ailleurs Ministre de l’Agriculture de Guinée Bissau, élue le 17 février 2024, à la suite du décès de la Camerounaise Elad Theresia. Il a également saisi l’opportunité pour lancer un appel aux partenaires au développement de l’Afrique pour solliciter leur appui en vue de la construction de l’immeuble principal du siège de l’IPD.
Pour le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey, il est bon de garder à l’esprit que l'un des piliers de la SND30, concerne le développement du capital humain et l'insertion économique. Et lorsqu’on parle de développement du capital humain, nous nous référons à la formation. « C'est certainement un défi de nos jours… nous espérons que l'utilisation de cette institution nous permettra de continuer notre coopération, de continuer notre intégration au niveau continental, car il s'agit d'une institution panafricaine. Et en tenant compte de la zone de libre-échange continentale africaine, nous envisageons l'avenir avec beaucoup d'espoir et beaucoup d'attentes, beaucoup de défis aussi… », a déclaré le Ministre Alamine Ousmane Mey.
En rappel, l’Institut Panafricain pour le Développement a été créé en 1964, avec pour mission de contribuer au développement économique, social et culturel des pays africains à travers la recherche-action, l’appui-conseil, la formation académique du système LMD, la formation professionnelle courte et longue durée et la validation des acquis de l’expérience. Ses activités de terrain sont encadrées aussi bien par les Accords de siège et de coopération technique qui lient l’institution aux différents pays d’accueil, que par les conventions spécifiques qui régissent ses relations avec les administrations partenaires dans les pays hôtes. En janvier 2023, l’IPD a signé un accord de siège avec le Maroc, matérialisant le transfert de son siège juridique de Genève à Dakhla.
8 mois depuis
#actu : LE ROI DES #Bamoun , désormais #docteur
S.M #MOHAMMAD NABIL #MFORIFOUM #MBOMBO NJOYA a été élevé à la distinction de #𝑫𝒐𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 #𝑯𝒐𝒏𝒐𝒓𝒊𝒔 𝑪𝒂𝒖𝒔𝒂 à l'Université de Conakry en 𝐆𝐮𝐢𝐧é𝐞 ce Lundi 22 Avril 2024.
Le Monarque est l'invité d'honneur à la 16 édition de "#72 heures du #livre ", grand événement qui rassemble tous les illustres #écrivains #africains .
Par cette même occasion, il sera question d'un jumelage entre la ville de #Dinguiraye en #Guinée et #Foumban ( Cameroun) qui ont des #similitudes #traditionnelles et #religieuses .
S.M #MOHAMMAD NABIL #MFORIFOUM #MBOMBO NJOYA a été élevé à la distinction de #𝑫𝒐𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 #𝑯𝒐𝒏𝒐𝒓𝒊𝒔 𝑪𝒂𝒖𝒔𝒂 à l'Université de Conakry en 𝐆𝐮𝐢𝐧é𝐞 ce Lundi 22 Avril 2024.
Le Monarque est l'invité d'honneur à la 16 édition de "#72 heures du #livre ", grand événement qui rassemble tous les illustres #écrivains #africains .
Par cette même occasion, il sera question d'un jumelage entre la ville de #Dinguiraye en #Guinée et #Foumban ( Cameroun) qui ont des #similitudes #traditionnelles et #religieuses .
8 mois depuis
LES BANTOUS, QUI SONT-ILS ?
Bantu signifie « humains » en kikongo, et sont nommés ainsi les locuteurs des langues bantoues (environ 450 langues) sur notre continent. Ils sont répartis du Cameroun aux Comores et du Soudan à l’Afrike du Sud.
Le terme de « Bantu » est proposé par l'allemand Bleek à la fin du 19e siècle. Les groupes bantous ont des structures sociales et politiques différentes, leur seule caractéristique commune est linguistique avec l'utilisation d'un système de classes et non de genres.
les locuteurs de ces langues auraient entrepris une expansion vers le sud et l'est du continent il y a 4 000 ans, à partir des hauts plateaux du Cameroun (Grassland). En agglomérant d'autres groupes linguistiques, ils ont parfois absorbé certains de leurs phonèmes, comme le clic caractéristique des langues khoïsan.
Combien de fois n’a-t-on pas entendu : les Bantous sont comme ceci, les Bantous sont comme cela ? Pour beaucoup, ce terme évoque grosso modo les populations établies dans le sud du continent afrikain. Ce n’est pas totalement inexact, sauf que le vocable bantu ne désigne pas des peuples ou des ethnies. Mot hélas ! qu’on continue à utiliser quand il s’agit de l’Afrike, mais un groupe de langues négro-afrikaines parlées dans le centre et le sud du continent à partir d’une ligne allant de Douala, au Cameroun, à Mombasa, au Kenya.
L’homogénéité de ces langues a été démontrée en 1907 par un autre linguiste allemand, Carl Meinhof. Par exemple, le mot « enfant » se dit omwana en mpongwe (Gabon) ; mwana en mbochi (Congo) ; mwana en bobangi (Centrafrique) ; umwana en kinyarwanda (Rwanda) ; mwana en bemba (Zambie) ; mwana en tchokwe (Angola); mwán en beti (Cameroun) etc...
On situe le foyer originel des peuples « bantouphones » dans la région du lac Tchad, au nord du Cameroun actuel, d’où ils auraient essaimé à travers l’Afrike centrale à la veille de l’ère chrétienne. Longeant la lisière nord de la grande forêt équatoriale, ils l’auraient contournée par les plateaux des Grands Lacs pour poursuivre leur extension vers le sud (vers le nord peut-être). Les groupes les plus méridionaux, les Xhosas et les Zoulous à l’Est, les Hereros à l’Ouest, n’ont atteint leur zone d’habitat actuel qu’aux 15e et 16e siècles.
Le nombre des langues bantoues est de 350 à 450 suivant que l’on considère certains parlers comme des langues ou des dialectes. Pour les linguistes, par exemple, le kirundi et le kinyarwanda, les langues nationales respectives du Burundi et du Rwanda, ne sont rien d’autre que des dialectes d’une même langue. De même qu’au Gabon le mpongwe, le galwa, l’enenga, le nkomi et l’ajumba appartiennent à une même langue, le myéné.
L’intercompréhension prévaut entre ces langues lorsque leurs locuteurs sont géographiquement voisins. Mais des habitants du Bas-Congo et des Sud-Afrikains ne peuvent pas se comprendre.
Le terme bantou a connu un tel succès qu’il en est venu à désigner tout ce qui se rapporte aux locuteurs des langues bantoues. Une évolution renforcée par la création, en 1983, du Centre international des civilisations bantu (Ciciba), à Libreville.
Cet ensemble humain assurée d'une parenté linguistique immense, fait aujourd'hui porter l'histoire socio-ethnique et socioculturelle d'un continent en proie à de nombreux changements. Des langues se transforment influencées par d'autres au point d'en perdre leur originalité. Ce qui est alarmant quand on sait l'impact qu'auront eu ces dernières durant la grande traversée du temps.
Bantu et fier de l'être 💪
Partageons ensemble l'histoire de ce groupe dont la représentation est l'une des plus fortes sur le continent (Mwana wa kama)... Fils d'une même mère.
#Twitbook24
Bantu signifie « humains » en kikongo, et sont nommés ainsi les locuteurs des langues bantoues (environ 450 langues) sur notre continent. Ils sont répartis du Cameroun aux Comores et du Soudan à l’Afrike du Sud.
Le terme de « Bantu » est proposé par l'allemand Bleek à la fin du 19e siècle. Les groupes bantous ont des structures sociales et politiques différentes, leur seule caractéristique commune est linguistique avec l'utilisation d'un système de classes et non de genres.
les locuteurs de ces langues auraient entrepris une expansion vers le sud et l'est du continent il y a 4 000 ans, à partir des hauts plateaux du Cameroun (Grassland). En agglomérant d'autres groupes linguistiques, ils ont parfois absorbé certains de leurs phonèmes, comme le clic caractéristique des langues khoïsan.
Combien de fois n’a-t-on pas entendu : les Bantous sont comme ceci, les Bantous sont comme cela ? Pour beaucoup, ce terme évoque grosso modo les populations établies dans le sud du continent afrikain. Ce n’est pas totalement inexact, sauf que le vocable bantu ne désigne pas des peuples ou des ethnies. Mot hélas ! qu’on continue à utiliser quand il s’agit de l’Afrike, mais un groupe de langues négro-afrikaines parlées dans le centre et le sud du continent à partir d’une ligne allant de Douala, au Cameroun, à Mombasa, au Kenya.
L’homogénéité de ces langues a été démontrée en 1907 par un autre linguiste allemand, Carl Meinhof. Par exemple, le mot « enfant » se dit omwana en mpongwe (Gabon) ; mwana en mbochi (Congo) ; mwana en bobangi (Centrafrique) ; umwana en kinyarwanda (Rwanda) ; mwana en bemba (Zambie) ; mwana en tchokwe (Angola); mwán en beti (Cameroun) etc...
On situe le foyer originel des peuples « bantouphones » dans la région du lac Tchad, au nord du Cameroun actuel, d’où ils auraient essaimé à travers l’Afrike centrale à la veille de l’ère chrétienne. Longeant la lisière nord de la grande forêt équatoriale, ils l’auraient contournée par les plateaux des Grands Lacs pour poursuivre leur extension vers le sud (vers le nord peut-être). Les groupes les plus méridionaux, les Xhosas et les Zoulous à l’Est, les Hereros à l’Ouest, n’ont atteint leur zone d’habitat actuel qu’aux 15e et 16e siècles.
Le nombre des langues bantoues est de 350 à 450 suivant que l’on considère certains parlers comme des langues ou des dialectes. Pour les linguistes, par exemple, le kirundi et le kinyarwanda, les langues nationales respectives du Burundi et du Rwanda, ne sont rien d’autre que des dialectes d’une même langue. De même qu’au Gabon le mpongwe, le galwa, l’enenga, le nkomi et l’ajumba appartiennent à une même langue, le myéné.
L’intercompréhension prévaut entre ces langues lorsque leurs locuteurs sont géographiquement voisins. Mais des habitants du Bas-Congo et des Sud-Afrikains ne peuvent pas se comprendre.
Le terme bantou a connu un tel succès qu’il en est venu à désigner tout ce qui se rapporte aux locuteurs des langues bantoues. Une évolution renforcée par la création, en 1983, du Centre international des civilisations bantu (Ciciba), à Libreville.
Cet ensemble humain assurée d'une parenté linguistique immense, fait aujourd'hui porter l'histoire socio-ethnique et socioculturelle d'un continent en proie à de nombreux changements. Des langues se transforment influencées par d'autres au point d'en perdre leur originalité. Ce qui est alarmant quand on sait l'impact qu'auront eu ces dernières durant la grande traversée du temps.
Bantu et fier de l'être 💪
Partageons ensemble l'histoire de ce groupe dont la représentation est l'une des plus fortes sur le continent (Mwana wa kama)... Fils d'une même mère.
#Twitbook24