4 mois depuis
🗣️🇨🇲Pourquoi ils se font appeler les #Bafoussam ?💰🪙💵💸
Au départ constitué de petits villages, aujourd’hui la ville de Bafoussam donne fière allure. Elle est le chef-lieu de la région de l’Ouest Cameroun, chef-lieu du département de la Mifi.
En 2008, elle devient une commune urbaine.Les origines du peuple Bafoussam remontent depuis la plaine Tikar. Il y a 1200 ans, ils vivaient tout autour de la partie Sud des monts Mbam, avec d’autres groupes ethnies, sous la direction d’un chef. Sous la conduite du chef Ta’a Teh Ngouong, ils migrent d’abord vers Foussan en pays Bamoun, puis ils traversent le fleuve Noun pour s’installer à « Mepen Pen ».
Le peuple Bafoussam aurait compris que pour mieux gagner, il est préférable de vendre en détail les produits achetés en gros. Pour le faire il utilise des petits paniers pour mesurer. C’est la raison pour laquelle, Fuh veut dire « mesurer » et Sap ou Sep exprime le « bénéfice ou le trésor », pour indiquer le petit panier dans lequel on vend les produits.
Ce qui nous donne Pefuhssap ou Pefuhssap qui signifie de manière littérale « ceux qui ont découvert que le trésor se trouve dans la vente en détail ». Un argument que soutiendraient certaines personnes qui estiment que, le peuple Bafoussam depuis le pays Bamoum où ils ont vécu, porte ce nom. Puisque on leur aurait toujours reconnu cette manière de faire le commerce, d’où ce nom pour les caractériser.
Le 17 siècle est marqué par la montée en puissance des peuls, qui veulent islamiser la zone Sud. C’est dans ce contexte que, les Bafoussam, fuyant cette croisade religieuse, vont migrer à Kassap dans la localité de Fankou, à Houa dans la localité de Bandjoun, puis katchuet, Famchuet et enfin Famcep. C’est après toutes ces migrations, que le chef Tagheu choisit d’installer le royaume de Bafoussam ou encore l’institution traditionnelle Ngouong Fussep à Hiala, où il se trouve actuellement.
Dans la langue maternelle, Bafoussam s’écrit « Pe foussan » ou encore « Pe fussep » qui veut dire en français « les gens de… » . Plus tard le « Pe » va être transformé « Ba », mais en gardant toujours la même signification. Il se dit que c’est avec l’arrivée des colons que les deux mots vont être fusionnés pour donner Bafoussam. Mais une autre information fait entendre que, le nom Bafoussam viendrait du comportement de ce peuple, considéré comme très rusé en affaire.
Elle avance que Bafoussam serait une mauvaise prononciation de Fuh Sep qui veut dire « qu’on gagne plus en vendant en détail qu’en gros ».
#laculturepourledeveloppement #Andaal #apprentissage
Au départ constitué de petits villages, aujourd’hui la ville de Bafoussam donne fière allure. Elle est le chef-lieu de la région de l’Ouest Cameroun, chef-lieu du département de la Mifi.
En 2008, elle devient une commune urbaine.Les origines du peuple Bafoussam remontent depuis la plaine Tikar. Il y a 1200 ans, ils vivaient tout autour de la partie Sud des monts Mbam, avec d’autres groupes ethnies, sous la direction d’un chef. Sous la conduite du chef Ta’a Teh Ngouong, ils migrent d’abord vers Foussan en pays Bamoun, puis ils traversent le fleuve Noun pour s’installer à « Mepen Pen ».
Le peuple Bafoussam aurait compris que pour mieux gagner, il est préférable de vendre en détail les produits achetés en gros. Pour le faire il utilise des petits paniers pour mesurer. C’est la raison pour laquelle, Fuh veut dire « mesurer » et Sap ou Sep exprime le « bénéfice ou le trésor », pour indiquer le petit panier dans lequel on vend les produits.
Ce qui nous donne Pefuhssap ou Pefuhssap qui signifie de manière littérale « ceux qui ont découvert que le trésor se trouve dans la vente en détail ». Un argument que soutiendraient certaines personnes qui estiment que, le peuple Bafoussam depuis le pays Bamoum où ils ont vécu, porte ce nom. Puisque on leur aurait toujours reconnu cette manière de faire le commerce, d’où ce nom pour les caractériser.
Le 17 siècle est marqué par la montée en puissance des peuls, qui veulent islamiser la zone Sud. C’est dans ce contexte que, les Bafoussam, fuyant cette croisade religieuse, vont migrer à Kassap dans la localité de Fankou, à Houa dans la localité de Bandjoun, puis katchuet, Famchuet et enfin Famcep. C’est après toutes ces migrations, que le chef Tagheu choisit d’installer le royaume de Bafoussam ou encore l’institution traditionnelle Ngouong Fussep à Hiala, où il se trouve actuellement.
Dans la langue maternelle, Bafoussam s’écrit « Pe foussan » ou encore « Pe fussep » qui veut dire en français « les gens de… » . Plus tard le « Pe » va être transformé « Ba », mais en gardant toujours la même signification. Il se dit que c’est avec l’arrivée des colons que les deux mots vont être fusionnés pour donner Bafoussam. Mais une autre information fait entendre que, le nom Bafoussam viendrait du comportement de ce peuple, considéré comme très rusé en affaire.
Elle avance que Bafoussam serait une mauvaise prononciation de Fuh Sep qui veut dire « qu’on gagne plus en vendant en détail qu’en gros ».
#laculturepourledeveloppement #Andaal #apprentissage
5 mois depuis
🗣️Tout savoir sur l’origine du nom du peuple Tikar🇨🇲
Le peuple Tikar tire son nom d’origine de l’expression « Ti kàlá jè » qui veut dire « Sors d’ici ». C’est du moins ce que tout le monde sait. Cependant, derrière l’origine de ce nom se cache une histoire qui a deux versions.
#TIKAR
De l’Adamaoua au Centre, en passant par l’Ouest et le Nord-Ouest, on retrouve dans chacune de ces régions une communauté Tikar. Les travaux de certains chercheurs camerounais pour élucider le mystère de ce peuple ont même démontré qu’il y aurait eu à partir du 16 ème siècle, un vaste empire Tikar qui allait de l’Adamaoua jusqu’au flanc de la vallée de Yoko.
D’autres études parlent aussi d’une migration qui aurait commencé depuis la Nubie, avant de se poursuivre en Égypte et puis enfin dans le pays des Mboum. C’est donc à partir de cette localité que ce hameau familial va une nouvelle fois éclater. Et la raison de cette quatrième migration qui serait à l’origine du nom Tikar trouve son explication dans deux légendes.
Dans la première légende, on affirme que le nom Tikar viendrait d’une histoire d’adultère entre le fils d’un chef Mboum avec l’une de ses femmes. Le Belaka ( nom attribué au chef de la tribu chez les Mboum) n’a pas pu accepter cette humiliation, encore que celle-ci venait d’une personne très proche de lui. Dans une colère noire, il décide de chasser son fils pas seulement de la chefferie, mais du village. C’est donc en criant sur ce dernier qu’il va lâcher l’expression « Ti kàlá jè » qui veut dire en langue Mboum « Sors d’ici ». Klo, le fils déchu va quitter le village avec un groupe de personnes. Dans leurs errements, ils vont arpenter les plateaux de l’Adamaoua, jusqu’à progresser au niveau de la rive gauche du Mbam avant de prolonger vers d’autres localités comme Ngambe ( Ngambe-Tikar), Bankim, Noun, Bafut…
Une autre légende parle plutôt d’un partage héritage qui aurait plutôt mal tourné entre les enfants du Belaka. À la mort de ce dernier, il laisse laisse trois enfants dont une fille et deux garçons. Mais avant son décès, le chef aurait pris le soin de laisser les consignes sur la répartition de ses biens. Seulement, les deux garçons ne vont pas suivre les directives de leur père. L’intervention de certains notables pour les revenir à la raison ne va rien changer. Au contraire, ils vont chasser leur sœur pour avoir une main mise sur la totalité de l’héritage. Ils vont également utiliser l’expression « sors d’ici » qui s’écrit cette fois-ci « tim kala » pour chasser leur sœur de la concession familiale.
Déçue par le comportement de ses frères, elle trouvera refuge chez un autre communauté. Cependant, aucun récit ne fait mention de cette communauté en question. Plus tard, elle va se marier et avoir plusieurs fils. Devenus adultes, l’histoire raconte que, elle aurait envoyer ses fils vers sa famille d’origine pour réclamer leurs attributs de chefferie afin que, de retour avec leur titre de noblesse, ils puissent être à leur tour des chefs où elle avait trouvé refuge. Et qu’en souvenir de son départ du village où elle était née, le nom Tika puisse être porté par ce peuple. Même s’il convient de dire que l’expression « sors d’ici » est connu de tous les Tikar comme ayant été à l’origine du nom qu’ils portent aujourd’hui, le mystère réside maintenant dans le contexte où il a été utilisé. Et sur ce point, les avis sont partagés, peut-être il y aurait une autre version dans cette histoire.
👉🏿Charly ngon
Le peuple Tikar tire son nom d’origine de l’expression « Ti kàlá jè » qui veut dire « Sors d’ici ». C’est du moins ce que tout le monde sait. Cependant, derrière l’origine de ce nom se cache une histoire qui a deux versions.
#TIKAR
De l’Adamaoua au Centre, en passant par l’Ouest et le Nord-Ouest, on retrouve dans chacune de ces régions une communauté Tikar. Les travaux de certains chercheurs camerounais pour élucider le mystère de ce peuple ont même démontré qu’il y aurait eu à partir du 16 ème siècle, un vaste empire Tikar qui allait de l’Adamaoua jusqu’au flanc de la vallée de Yoko.
D’autres études parlent aussi d’une migration qui aurait commencé depuis la Nubie, avant de se poursuivre en Égypte et puis enfin dans le pays des Mboum. C’est donc à partir de cette localité que ce hameau familial va une nouvelle fois éclater. Et la raison de cette quatrième migration qui serait à l’origine du nom Tikar trouve son explication dans deux légendes.
Dans la première légende, on affirme que le nom Tikar viendrait d’une histoire d’adultère entre le fils d’un chef Mboum avec l’une de ses femmes. Le Belaka ( nom attribué au chef de la tribu chez les Mboum) n’a pas pu accepter cette humiliation, encore que celle-ci venait d’une personne très proche de lui. Dans une colère noire, il décide de chasser son fils pas seulement de la chefferie, mais du village. C’est donc en criant sur ce dernier qu’il va lâcher l’expression « Ti kàlá jè » qui veut dire en langue Mboum « Sors d’ici ». Klo, le fils déchu va quitter le village avec un groupe de personnes. Dans leurs errements, ils vont arpenter les plateaux de l’Adamaoua, jusqu’à progresser au niveau de la rive gauche du Mbam avant de prolonger vers d’autres localités comme Ngambe ( Ngambe-Tikar), Bankim, Noun, Bafut…
Une autre légende parle plutôt d’un partage héritage qui aurait plutôt mal tourné entre les enfants du Belaka. À la mort de ce dernier, il laisse laisse trois enfants dont une fille et deux garçons. Mais avant son décès, le chef aurait pris le soin de laisser les consignes sur la répartition de ses biens. Seulement, les deux garçons ne vont pas suivre les directives de leur père. L’intervention de certains notables pour les revenir à la raison ne va rien changer. Au contraire, ils vont chasser leur sœur pour avoir une main mise sur la totalité de l’héritage. Ils vont également utiliser l’expression « sors d’ici » qui s’écrit cette fois-ci « tim kala » pour chasser leur sœur de la concession familiale.
Déçue par le comportement de ses frères, elle trouvera refuge chez un autre communauté. Cependant, aucun récit ne fait mention de cette communauté en question. Plus tard, elle va se marier et avoir plusieurs fils. Devenus adultes, l’histoire raconte que, elle aurait envoyer ses fils vers sa famille d’origine pour réclamer leurs attributs de chefferie afin que, de retour avec leur titre de noblesse, ils puissent être à leur tour des chefs où elle avait trouvé refuge. Et qu’en souvenir de son départ du village où elle était née, le nom Tika puisse être porté par ce peuple. Même s’il convient de dire que l’expression « sors d’ici » est connu de tous les Tikar comme ayant été à l’origine du nom qu’ils portent aujourd’hui, le mystère réside maintenant dans le contexte où il a été utilisé. Et sur ce point, les avis sont partagés, peut-être il y aurait une autre version dans cette histoire.
👉🏿Charly ngon
5 mois depuis
COMMENT ON DEVIENT ROI AU PAYS BAMILÉKÉ
Les Bamiléké constituent le groupe ethnique le plus important au plan démographique des Grass lands. Leur itinéraire migratoire reste encore entaché de floue. La plupart des traditions orales situent dans le Haut Mbam, l'actuel pays Tikar, le point de départ du mouvement migratoire d'une partie de ce peuple qui les a conduit[s] dans les hauts plateaux de l'ouest.
Le pays Bamiléké est constitué d'une mosaïque de petites et moyennes royaumes qui se sont formées par segmentation.
L'organisation socio-politique est également centralisée. Le Mfo ou Roi exerce l'autorité suprême. Il est entouré des neuf notables représentant chacun [les] pères fondateurs du royaume (les Nkamvë). Le prestige dont jouit la Reine-mère (Ma Mfo) et l'existences de nombreuses associations coutumières ou société[s] secrètes concourent au contrôle et à la canalisation du pouvoir politique exercé par le Mfo.
Concernant la désignation du chef, appelé le « Mfo », le « Fon », le « Fö », le « Fwa », le « Few »...
Au pays Bamiléké dans l'Ouest Cameroun, le Fö est à la tête de la hiérarchie traditionnelle. Il est Prêtre traditionnel, dépositaire des coutumes ancestrales, personnage sacré au pouvoir divin, il veille à la sécurité de son peuple. Aussi la désignation de son successeur a-t-elle toujours revêtu un caractère absolu et sacré. Si par des forces intérieures ou extérieures un usurpateur prend la place, le culte est interrompu et le pays est frappé de plusieurs malheurs. Mais le processus de succession n'est pas forcément le même partout dans l'ouest et dans le Grassfield en général.
Le choix du Roi :
Chez les BABADJOU dans le BAMBOUTOS par exemple, le choix du roi est un acte public. La cérémonie se déroule pendant le grand deuil du défunt Roi, selon les v�ux du souverain disparu, de celui du conseil des Neuf appuyé par les deux conseils des sept et de la Maison royale. Le conseil des Neuf reste souverain en dernier ressort et est seul à choisir le Roi, parfois indépendamment des v�ux du défunt Roi, de sa famille ou de quiconque, dans le strict intérêt de la tribu.
Même si l'autorité du Roi est illimitée sur son peuple au Pays Bamiléké, il vit sous la hantise de ses notables, car pris ensemble, ils ont sur le roi un droit de vie ou de mort. Ils le placent au trône comme ils peuvent l'en élim[in]er.
De son vivant, le chef désigne parmi ses propres enfants cinq dont le premier sera le véritable chef (Fo'o). Le deuxième, adjoint (Kouété) sera placé à la tête d'un village comme Chef ou y résidera comme une personnalité indépendante et jouera un rôle honorifique dans le royaume. Par contre, si c'est le Roi qui décède sans enfant, son Kouété le remplace.
Ailleurs, l'on observe pourtant des variantes à ce processus. Il semble que le premier fils du Roi ne peut lui succéder à quelque titre que ce soit. Lorsque encore vivant, le roi désigne ses héritiers, il communique leurs noms au conseil des notables qui sont tenus au secret et ne peuvent pas juger du choix fait par le Roi.
Rites d'arrestation du Roi et de son adjoint :
La désignation et l'intronisation d'un roi [chez] les baméliké sont du ressort de deux collèges de grands notables.
À Bangoua, c'est le premier collège composé de sept notables qui aura la lourde tâche de présenter aux populations le successeur du chef défunt. Il s'agit de Nzeu Ndjambgoung, Nzeu Tchietcho, Wafo Fanguieu, Wafo Koumkap, Wafo Keulek, Mbeu Nkajip, Mbeu Nkoubamzep.
Le deuxième collège composé de neuf notables qui contrôlent les différents quartiers du groupement aura à assurer la formation du nouveau roi durant son séjour au La'akam. Il s'agit de Makap Nzeutep, Mekap Lieujik, Nzeusa, Nzeu Ze, Nzeu kouo, Nzeu Tiekap, Nzeu Tekaap; Nzeu Wang, Nzeu Nkiondze.
Chez les Ngemba, le roi s'entoure soit des neuf, des sept ou des quatre notables; ceci varie selon les villages. Membres des sociétés secrètes, les notables gardent les secrets de la succession sur le trône. Il leur revient, après la disparition du roi, d'arrêter dans les rangs du deuil l'héritier du feu roi parmi ses propres fils, en tenant compte de la volonté du défunt. Les notables initiés le saisissent et le passent aux mains des autres qui, le ruant de coups, le dépouillent de ses vêtements. Une lutte s'engage d'autant plus acharné[e] que l'élu n'avait aucune prétention à la chaise de son père. Les ravisseurs disparaissent avec leur victime vers le la'kam (lieu de retraite de 9 semaines, d'investiture et d'initiation aux mystères du royaume) après l'arrestation du roi, on procède immédiatement à celle du NKWETCHE, son adjoint. Ils sont bien encadrés pas les « feffo » police secrète du royaume qui assure leur sécurité.
Ailleurs au décès du Roi, les notables n'annoncent publiquement cette mort que huit jours après. L'annonce se fait par des tambours et des coups de fusil, toute la population s'assemble au palais. Alors les grands notables (conseil des neuf) se saisissent des héritiers l'un après l'autre et dans l'ordre : Fo'o, Kouété, Sop Tsi, Kamgheu et éventuellement Mato'o ils sont présentés à la population et ramenés couverts des signes distinctifs au fond du palais hors vue de la population.
Les rites d'investiture :
Dès son entrée au la'Kam, on rase les cheveux du futur Roi à même le crâne, on lui répand sur la tête et les jambes le « Pho », poudre du padouk en disant : Nous, désignatifs et consécrateurs des chefs, agissant toujours selon la justice pour ce qui concerne la succession au trône du palais de ce village, t'appliquons l'onction du sacre et te nommons roi. Que si quelqu'un d'autre intervenait indûment pour te remplacer contre la volonté de ton père, qu'il paye de sa tête, ainsi un autre roi (ceci dépend des relations ancestrales) malmenée de plus en plus par ceux qui sont considérés comme les gardiens du temple.
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
📷 En image le roi SOKOUDJOU (Fon de Bamendjou)
Les Bamiléké constituent le groupe ethnique le plus important au plan démographique des Grass lands. Leur itinéraire migratoire reste encore entaché de floue. La plupart des traditions orales situent dans le Haut Mbam, l'actuel pays Tikar, le point de départ du mouvement migratoire d'une partie de ce peuple qui les a conduit[s] dans les hauts plateaux de l'ouest.
Le pays Bamiléké est constitué d'une mosaïque de petites et moyennes royaumes qui se sont formées par segmentation.
L'organisation socio-politique est également centralisée. Le Mfo ou Roi exerce l'autorité suprême. Il est entouré des neuf notables représentant chacun [les] pères fondateurs du royaume (les Nkamvë). Le prestige dont jouit la Reine-mère (Ma Mfo) et l'existences de nombreuses associations coutumières ou société[s] secrètes concourent au contrôle et à la canalisation du pouvoir politique exercé par le Mfo.
Concernant la désignation du chef, appelé le « Mfo », le « Fon », le « Fö », le « Fwa », le « Few »...
Au pays Bamiléké dans l'Ouest Cameroun, le Fö est à la tête de la hiérarchie traditionnelle. Il est Prêtre traditionnel, dépositaire des coutumes ancestrales, personnage sacré au pouvoir divin, il veille à la sécurité de son peuple. Aussi la désignation de son successeur a-t-elle toujours revêtu un caractère absolu et sacré. Si par des forces intérieures ou extérieures un usurpateur prend la place, le culte est interrompu et le pays est frappé de plusieurs malheurs. Mais le processus de succession n'est pas forcément le même partout dans l'ouest et dans le Grassfield en général.
Le choix du Roi :
Chez les BABADJOU dans le BAMBOUTOS par exemple, le choix du roi est un acte public. La cérémonie se déroule pendant le grand deuil du défunt Roi, selon les v�ux du souverain disparu, de celui du conseil des Neuf appuyé par les deux conseils des sept et de la Maison royale. Le conseil des Neuf reste souverain en dernier ressort et est seul à choisir le Roi, parfois indépendamment des v�ux du défunt Roi, de sa famille ou de quiconque, dans le strict intérêt de la tribu.
Même si l'autorité du Roi est illimitée sur son peuple au Pays Bamiléké, il vit sous la hantise de ses notables, car pris ensemble, ils ont sur le roi un droit de vie ou de mort. Ils le placent au trône comme ils peuvent l'en élim[in]er.
De son vivant, le chef désigne parmi ses propres enfants cinq dont le premier sera le véritable chef (Fo'o). Le deuxième, adjoint (Kouété) sera placé à la tête d'un village comme Chef ou y résidera comme une personnalité indépendante et jouera un rôle honorifique dans le royaume. Par contre, si c'est le Roi qui décède sans enfant, son Kouété le remplace.
Ailleurs, l'on observe pourtant des variantes à ce processus. Il semble que le premier fils du Roi ne peut lui succéder à quelque titre que ce soit. Lorsque encore vivant, le roi désigne ses héritiers, il communique leurs noms au conseil des notables qui sont tenus au secret et ne peuvent pas juger du choix fait par le Roi.
Rites d'arrestation du Roi et de son adjoint :
La désignation et l'intronisation d'un roi [chez] les baméliké sont du ressort de deux collèges de grands notables.
À Bangoua, c'est le premier collège composé de sept notables qui aura la lourde tâche de présenter aux populations le successeur du chef défunt. Il s'agit de Nzeu Ndjambgoung, Nzeu Tchietcho, Wafo Fanguieu, Wafo Koumkap, Wafo Keulek, Mbeu Nkajip, Mbeu Nkoubamzep.
Le deuxième collège composé de neuf notables qui contrôlent les différents quartiers du groupement aura à assurer la formation du nouveau roi durant son séjour au La'akam. Il s'agit de Makap Nzeutep, Mekap Lieujik, Nzeusa, Nzeu Ze, Nzeu kouo, Nzeu Tiekap, Nzeu Tekaap; Nzeu Wang, Nzeu Nkiondze.
Chez les Ngemba, le roi s'entoure soit des neuf, des sept ou des quatre notables; ceci varie selon les villages. Membres des sociétés secrètes, les notables gardent les secrets de la succession sur le trône. Il leur revient, après la disparition du roi, d'arrêter dans les rangs du deuil l'héritier du feu roi parmi ses propres fils, en tenant compte de la volonté du défunt. Les notables initiés le saisissent et le passent aux mains des autres qui, le ruant de coups, le dépouillent de ses vêtements. Une lutte s'engage d'autant plus acharné[e] que l'élu n'avait aucune prétention à la chaise de son père. Les ravisseurs disparaissent avec leur victime vers le la'kam (lieu de retraite de 9 semaines, d'investiture et d'initiation aux mystères du royaume) après l'arrestation du roi, on procède immédiatement à celle du NKWETCHE, son adjoint. Ils sont bien encadrés pas les « feffo » police secrète du royaume qui assure leur sécurité.
Ailleurs au décès du Roi, les notables n'annoncent publiquement cette mort que huit jours après. L'annonce se fait par des tambours et des coups de fusil, toute la population s'assemble au palais. Alors les grands notables (conseil des neuf) se saisissent des héritiers l'un après l'autre et dans l'ordre : Fo'o, Kouété, Sop Tsi, Kamgheu et éventuellement Mato'o ils sont présentés à la population et ramenés couverts des signes distinctifs au fond du palais hors vue de la population.
Les rites d'investiture :
Dès son entrée au la'Kam, on rase les cheveux du futur Roi à même le crâne, on lui répand sur la tête et les jambes le « Pho », poudre du padouk en disant : Nous, désignatifs et consécrateurs des chefs, agissant toujours selon la justice pour ce qui concerne la succession au trône du palais de ce village, t'appliquons l'onction du sacre et te nommons roi. Que si quelqu'un d'autre intervenait indûment pour te remplacer contre la volonté de ton père, qu'il paye de sa tête, ainsi un autre roi (ceci dépend des relations ancestrales) malmenée de plus en plus par ceux qui sont considérés comme les gardiens du temple.
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
📷 En image le roi SOKOUDJOU (Fon de Bamendjou)
5 mois depuis
LES BASSAA DE LA RÉGION DE L’OUEST DU CAMEROUN 🇨🇲
Piqué sur le mur de Massoda Ma-Nlep
Contrairement à l’opinion la plus répandue, la Région de l’Ouest du Cameroun n’est pas peuplée que de « Bandobo » ( communément appelés « Bamilékés ») et de Bamouns.
S’il est généralement admis que les Bamouns constituent un groupe ethnique ayant une même origine, les recherches menées en anthropologie et ethnologie et en histoire ont établi que les Bamilékés ont des origines diverses.
Dans son ouvrage (intitulé Les problèmes de l’anthropologie et de l’histoire africaines paru en 1982 aux éditions CLE à Yaoundé, collection Etudes et Documents Africains), l’anthropologue et ethnologue Prince Dika-Akwa nya Bonambela soutient: « Quelle que soit son importance, l’unité linguistique et culturelle ne signifie cependant pas que les peuples concernés partagent automatiquement une parenté généalogique.
Les Bamilékés de l’Ouest Cameroun parlent des idiomes, dialectes et langues tellement semblables que du point de vue de l´histoire de la culture, ils constituent une unité indiscutable. Pourtant, du point de vue de la généalogie, ces Bamilékés représentent une mosaïque de peuples d’origines diverses; Ndobo en tête, Tikar, Bassa, Sow [mpoo-bassaa], Baya, Ngala-Dwala, etc.
Culturellement, les groupes ont façonné et trouvé leur "homogénéité". Celle-ci indique surtout, compte tenu de leur localisation, qu´ils appartiennent à un même peuple résidentiel et non à un peuple racial » ( Prince Dika-Akwa 1982: 136). Même l´ethnologue Jean-Claude Barbier avait attiré l’attention — dans le cadre d’un colloque international du C.N.R.S. ( du 24 au 28 septembre 1973) — sur l´ « hétérogénéité du peuplement » du « plateau bamiléké » (Jean-Claude Barbier, Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké, Colloques Internationaux du C.N.R.S., N° 551, Contribution de la recherche ethnologique à l´histoire des civilisations du Cameroun, 331-353, colloque du 24-28 septembre 1973, volume 2 publié par Claude Tardits, ici page 332). Ceci n´est guère surprenant, étant donné qu´il est de notoriété publique que les populations du département du Haut-Nkam, dont Bafang est le chef-lieu, sont originaires de Ngok-Lituba, partant du pays bassaa (encore appelé « Belle-Contrée » ou « Niceland » en anglais). L´anthropologue et ethnologue Dika-Akwa écrivait en 1982, dans son ouvrage mentionné ci-dessus, que les Bassaa furent les premiers occupants de toute la région de l´Ouest Cameroun et que les Bana sont essentiellement Bassaa et Mpoo-Bassaa ( Bakoko): » […] la puissante ethnarchie de Bana renferme plusieurs quartiers dont le plus important et le plus central porte le nom de Bassa; l´analyse d´autres données anthropologiques révèle que non seulement tout l´Ouest, l´actuel pays bamiléké, était appelé M’bassa avant l´occupation des Néo-Nubiens, les Ndobo en l´occurence, mais encore il subsiste comme au coeur de Bana des groupuscules complètement assimilés dont les généalogies ramènent en droite ligne en pays Bassa, plus au sud. Grâce à la toponymie, on sait que l´implantation bassa est antérieure à celles des Ndobo [Bamilékés, Néo-Soudanais], Tikar, Ngala et Mandjara dans l´Ouest » (Prince Dika-Akwa 1982:83). L´historien Emmanuel Konde étaye aussi, dans son ouvrage intitulé Bassa Antiquity in Contemporary Limbe,publié en 2010, la thèse selon laquelle les Bana sont d´origine bassaa.
Chutes d´eau sur le fleuve Nkam, près de Bafang (chef-lieu du département du Haut-Nkam). « Nkam » est un nom bassaa. Si les Bana sont d´origine bassaa (au sens restreint du terme ou du mot) et mpoo-bassa, on doit tout de même préciser qu´en « tant que tribu raciale, la dynastie de la puissante chefferie Bana et les lignages dérivés descendent d´un certain Toko, Tenke en féfé-bamiléké, devenu Tchenko. Alors qu´un fils de Toko, du nom de Njee, disent les traditions Mbang [mpoo-bassaa] de Nkondjok, devait fonder Bana et y établir le siège d´une préfecture de l´arbre de vie (Likonge) rayonnant à partir de la côte, son frère Siam alla fonder la tribu et la chefferie de Bakassa. A y voir de près Nje[e] Likonge aurait donné Nzeutcheukongue conservé comme nom du fils (Bana) de Tchenko; quant à Syam, il reste un nom typiquement Sow [mpoo-bassaa] » (Prince Dika-Akwa 1982: 113). Dans l´article (Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké) de l ´ethnologue Jean-Claude Barbier, ce dernier souligne:
« a. Les généalogies des dynasties régnantes ne renseignent que très approximativement sur l’histoire du peuplement du plateau bamiléké. D’autres groupes pouvaient être installés depuis longtemps avant l‘arrivée du fondateur, lui-même n’étant souvent qu’un individu isolé sans poids démographique. Par exemple, l’arrivée du chasseur Nzǝ tʃokōŋgwe dont les trois fils fondèrent les chefferies Bakassa, Bandoumkassa et Bana, peut être située vers le milieu du XVIIe siècle; or, l‘étude des généalogies des chefs locaux antérieurs à cette immigration et qui ont été conquis, repousse la date du peuplement de la région au début du XVIe siècle (7)./ b.
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Piqué sur le mur de Massoda Ma-Nlep
Contrairement à l’opinion la plus répandue, la Région de l’Ouest du Cameroun n’est pas peuplée que de « Bandobo » ( communément appelés « Bamilékés ») et de Bamouns.
S’il est généralement admis que les Bamouns constituent un groupe ethnique ayant une même origine, les recherches menées en anthropologie et ethnologie et en histoire ont établi que les Bamilékés ont des origines diverses.
Dans son ouvrage (intitulé Les problèmes de l’anthropologie et de l’histoire africaines paru en 1982 aux éditions CLE à Yaoundé, collection Etudes et Documents Africains), l’anthropologue et ethnologue Prince Dika-Akwa nya Bonambela soutient: « Quelle que soit son importance, l’unité linguistique et culturelle ne signifie cependant pas que les peuples concernés partagent automatiquement une parenté généalogique.
Les Bamilékés de l’Ouest Cameroun parlent des idiomes, dialectes et langues tellement semblables que du point de vue de l´histoire de la culture, ils constituent une unité indiscutable. Pourtant, du point de vue de la généalogie, ces Bamilékés représentent une mosaïque de peuples d’origines diverses; Ndobo en tête, Tikar, Bassa, Sow [mpoo-bassaa], Baya, Ngala-Dwala, etc.
Culturellement, les groupes ont façonné et trouvé leur "homogénéité". Celle-ci indique surtout, compte tenu de leur localisation, qu´ils appartiennent à un même peuple résidentiel et non à un peuple racial » ( Prince Dika-Akwa 1982: 136). Même l´ethnologue Jean-Claude Barbier avait attiré l’attention — dans le cadre d’un colloque international du C.N.R.S. ( du 24 au 28 septembre 1973) — sur l´ « hétérogénéité du peuplement » du « plateau bamiléké » (Jean-Claude Barbier, Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké, Colloques Internationaux du C.N.R.S., N° 551, Contribution de la recherche ethnologique à l´histoire des civilisations du Cameroun, 331-353, colloque du 24-28 septembre 1973, volume 2 publié par Claude Tardits, ici page 332). Ceci n´est guère surprenant, étant donné qu´il est de notoriété publique que les populations du département du Haut-Nkam, dont Bafang est le chef-lieu, sont originaires de Ngok-Lituba, partant du pays bassaa (encore appelé « Belle-Contrée » ou « Niceland » en anglais). L´anthropologue et ethnologue Dika-Akwa écrivait en 1982, dans son ouvrage mentionné ci-dessus, que les Bassaa furent les premiers occupants de toute la région de l´Ouest Cameroun et que les Bana sont essentiellement Bassaa et Mpoo-Bassaa ( Bakoko): » […] la puissante ethnarchie de Bana renferme plusieurs quartiers dont le plus important et le plus central porte le nom de Bassa; l´analyse d´autres données anthropologiques révèle que non seulement tout l´Ouest, l´actuel pays bamiléké, était appelé M’bassa avant l´occupation des Néo-Nubiens, les Ndobo en l´occurence, mais encore il subsiste comme au coeur de Bana des groupuscules complètement assimilés dont les généalogies ramènent en droite ligne en pays Bassa, plus au sud. Grâce à la toponymie, on sait que l´implantation bassa est antérieure à celles des Ndobo [Bamilékés, Néo-Soudanais], Tikar, Ngala et Mandjara dans l´Ouest » (Prince Dika-Akwa 1982:83). L´historien Emmanuel Konde étaye aussi, dans son ouvrage intitulé Bassa Antiquity in Contemporary Limbe,publié en 2010, la thèse selon laquelle les Bana sont d´origine bassaa.
Chutes d´eau sur le fleuve Nkam, près de Bafang (chef-lieu du département du Haut-Nkam). « Nkam » est un nom bassaa. Si les Bana sont d´origine bassaa (au sens restreint du terme ou du mot) et mpoo-bassa, on doit tout de même préciser qu´en « tant que tribu raciale, la dynastie de la puissante chefferie Bana et les lignages dérivés descendent d´un certain Toko, Tenke en féfé-bamiléké, devenu Tchenko. Alors qu´un fils de Toko, du nom de Njee, disent les traditions Mbang [mpoo-bassaa] de Nkondjok, devait fonder Bana et y établir le siège d´une préfecture de l´arbre de vie (Likonge) rayonnant à partir de la côte, son frère Siam alla fonder la tribu et la chefferie de Bakassa. A y voir de près Nje[e] Likonge aurait donné Nzeutcheukongue conservé comme nom du fils (Bana) de Tchenko; quant à Syam, il reste un nom typiquement Sow [mpoo-bassaa] » (Prince Dika-Akwa 1982: 113). Dans l´article (Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké) de l ´ethnologue Jean-Claude Barbier, ce dernier souligne:
« a. Les généalogies des dynasties régnantes ne renseignent que très approximativement sur l’histoire du peuplement du plateau bamiléké. D’autres groupes pouvaient être installés depuis longtemps avant l‘arrivée du fondateur, lui-même n’étant souvent qu’un individu isolé sans poids démographique. Par exemple, l’arrivée du chasseur Nzǝ tʃokōŋgwe dont les trois fils fondèrent les chefferies Bakassa, Bandoumkassa et Bana, peut être située vers le milieu du XVIIe siècle; or, l‘étude des généalogies des chefs locaux antérieurs à cette immigration et qui ont été conquis, repousse la date du peuplement de la région au début du XVIe siècle (7)./ b.
#Twitbook24 vous invite à lire la suite en commentaire 👇👇
7 mois depuis
#Culture : Voici les atouts des grands groupes ethniques du Cameroun 🇨🇲
Plutôt que de nous affronter et de nous diviser, nous devons nous engager à apprendre les uns des autres et à nous unir pour le progrès de notre pays. Ensemble, travaillons main dans la main et partageons le même repas pour construire un avenir meilleur.
1. Bamiléké:
- Les Bamiléké sont réputés pour leur esprit entrepreneurial et leur succès dans le commerce et l'entrepreneuriat. Ils sont également connus pour leur solidarité communautaire et leur résilience économique.
2. Beti:
- Les Beti sont souvent présents dans la vie politique et administrative du Cameroun. Ils ont une riche tradition culturelle et sont impliqués dans divers secteurs, notamment l'éducation, la musique et l'art.
3. Bassa:
- Les Bassa ont une culture distincte et diversifiée, avec une forte cohésion sociale et familiale. Ils sont actifs dans l'économie, l'agriculture et l'artisanat, et jouent un rôle important dans la vie politique et sociale du pays.
4. Peuls/Fulani:
- Les Peuls sont connus pour leur expertise dans l'élevage et l'agriculture. Ils sont également présents dans le commerce et la politique, et ont une influence significative dans certaines régions du Nord du Cameroun.
5. Sawa:
- Les Sawas sont établis dans les régions côtières du Cameroun et sont réputés pour leur culture maritime, leur musique et leur danse. Ils sont actifs dans le commerce, la pêche et le tourisme.
6. Bamoun:
- Les peuples des Bamoun, sont connus pour leur artisanat, leur art et leur organisation politique traditionnelle. Ils ont une histoire riche et sont impliqués dans divers secteurs économiques.
7. Tikar:
- Les Tikar sont réputés pour leur art, leur poterie et leurs compétences artisanales. Ils sont également impliqués dans l'agriculture et le commerce, et ont une forte identité culturelle.
8. Mandara:
- Les Mandara sont établis dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun. Ils sont connus pour leur artisanat, leur agriculture et leur culture unique, notamment leur musique et leurs danses traditionnelles.
Chaque groupe ethnique camerounais a ses propres forces. Unissons nos forces, et travaillons ensemble pour bâtir un Cameroun prospère.
NB: je ne peut pas citer tout les ethnie du Cameroun dans une seule publication.
✍🏾Le Patriote Camerounais 🇨🇲
Plutôt que de nous affronter et de nous diviser, nous devons nous engager à apprendre les uns des autres et à nous unir pour le progrès de notre pays. Ensemble, travaillons main dans la main et partageons le même repas pour construire un avenir meilleur.
1. Bamiléké:
- Les Bamiléké sont réputés pour leur esprit entrepreneurial et leur succès dans le commerce et l'entrepreneuriat. Ils sont également connus pour leur solidarité communautaire et leur résilience économique.
2. Beti:
- Les Beti sont souvent présents dans la vie politique et administrative du Cameroun. Ils ont une riche tradition culturelle et sont impliqués dans divers secteurs, notamment l'éducation, la musique et l'art.
3. Bassa:
- Les Bassa ont une culture distincte et diversifiée, avec une forte cohésion sociale et familiale. Ils sont actifs dans l'économie, l'agriculture et l'artisanat, et jouent un rôle important dans la vie politique et sociale du pays.
4. Peuls/Fulani:
- Les Peuls sont connus pour leur expertise dans l'élevage et l'agriculture. Ils sont également présents dans le commerce et la politique, et ont une influence significative dans certaines régions du Nord du Cameroun.
5. Sawa:
- Les Sawas sont établis dans les régions côtières du Cameroun et sont réputés pour leur culture maritime, leur musique et leur danse. Ils sont actifs dans le commerce, la pêche et le tourisme.
6. Bamoun:
- Les peuples des Bamoun, sont connus pour leur artisanat, leur art et leur organisation politique traditionnelle. Ils ont une histoire riche et sont impliqués dans divers secteurs économiques.
7. Tikar:
- Les Tikar sont réputés pour leur art, leur poterie et leurs compétences artisanales. Ils sont également impliqués dans l'agriculture et le commerce, et ont une forte identité culturelle.
8. Mandara:
- Les Mandara sont établis dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun. Ils sont connus pour leur artisanat, leur agriculture et leur culture unique, notamment leur musique et leurs danses traditionnelles.
Chaque groupe ethnique camerounais a ses propres forces. Unissons nos forces, et travaillons ensemble pour bâtir un Cameroun prospère.
NB: je ne peut pas citer tout les ethnie du Cameroun dans une seule publication.
✍🏾Le Patriote Camerounais 🇨🇲
7 mois depuis
📗🍅💛 𝗖𝗔𝗠𝗘𝗥 𝗗𝗜𝗦𝗖𝗢𝗩𝗘𝗥𝗬
#BIENVENUE_À 'MINTA
RÉGION : Centre 🇨🇲
DÉPARTEMENT : Haute-Sanaga
POPULATION : 15 000 hbts environ
DISTANCE DE YAOUNDÉ : 228 km
QUELQUES VILLAGES
🇨🇲 Afanoveng
🇨🇲 Efoulan
🇨🇲 Enong Bibak
🇨🇲 Kagban
🇨🇲 Mbargué
🇨🇲 Mbinang
🇨🇲 Mebang
🇨🇲 Mekone 1&2&3
🇨🇲 Meyak
🇨🇲 Ngamba
🇨🇲 Ngombé
🇨🇲 Nio
🇨🇲 Vella
🇨🇲 Veht
🇨🇲 Sandja
🇨🇲 Tikaré
🇨🇲 Wall
𝐂𝐀𝐌𝐄𝐑 𝐍𝐀𝐓𝐀𝐋, 𝐥𝐞 𝐂𝐚𝐦𝐞𝐫𝐨𝐮𝐧 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐮𝐧 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐧𝐠𝐥𝐞🇨🇲
Vous voulez faire promouvoir l'image d'une VILLE, d'un VILLAGE ou pour toute AUTRE INFORMATION, bien vouloir nous contacter par message
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7 mois depuis
🗣️Les origines du nom ‘Bamileke’ peuple de l’Ouest 🇨🇲
C’est par ce nom que sont identifiées les populations vivantes à l ouest du Cameroun. Peuple dynamique et entreprenant, les #Bamilekés vivent dans les zones montagneuses. Mais l’origine du nom par lequel ils se font identifier est couverte de nombreuses histoires drôles et hilarantes les unes que les autres. Toujours est- il que chaque peuple a son histoire et voici celle du peuple Bamiléké.
Descendants des baladis après une longue migration depuis l’EGYPTE MEDIEVAL, les BAMILEKES arrivent en région TIKAR vers le milieu du ΧII siècle avant de se diviser vers 1360 à la mort du roi NDEH qui était le dernier souverain.
Pour une raison restée encore inconnue jusqu’à nos jours, YENDE le prince héritier refusa le trône et traversa le Noun pour fonder BAFOUSSAM, sa sœur quant a elle ira dans la région de BANSO (ce qui explique une présence des Bamilékés dans la région « anglophone » du pays au NORD-OUEST ).
Deux décennies plus tard, le frère cadet YENDE, NCHARE descendra à son tour dans la plaine du NOUN pour fonder le pays BAMOUN. De BAFOUSSAM naitront quasiment tous les autres groupements BAMILEKES entre le Χv siècle et le ΧΧ siècle. Plus tard d’autres princes héritiers accompagnées de leurs familles iront former leurs propres clans, qui se ramifieront au fil des siècles tout en développant chacun sa propre langue a partir de celle de base. La langue parlée était le BAMILEKE.
Aujourd’hui on dénombre chez les Bamilékés cinq grands groupes linguistiques proches les unes des autres et subdivisés en une vingtaine de sous-groupe.
Le ghom’a-lah (Grande Mifi)
Le medumba (Le Nde)
Le yemba(Menoua)
Le ngombaa (Bamboutos)
Le féfé (Haut-Nkam)
Etant donne que nous nous définissons en fonction de notre de lieu de naissance, c’est la raison pour laquelle les noms de familles que nous portons déterminer l origine de notre groupement. Chez les BAMILEKES c’est pareil.
C’est par ce nom que sont identifiées les populations vivantes à l ouest du Cameroun. Peuple dynamique et entreprenant, les #Bamilekés vivent dans les zones montagneuses. Mais l’origine du nom par lequel ils se font identifier est couverte de nombreuses histoires drôles et hilarantes les unes que les autres. Toujours est- il que chaque peuple a son histoire et voici celle du peuple Bamiléké.
Descendants des baladis après une longue migration depuis l’EGYPTE MEDIEVAL, les BAMILEKES arrivent en région TIKAR vers le milieu du ΧII siècle avant de se diviser vers 1360 à la mort du roi NDEH qui était le dernier souverain.
Pour une raison restée encore inconnue jusqu’à nos jours, YENDE le prince héritier refusa le trône et traversa le Noun pour fonder BAFOUSSAM, sa sœur quant a elle ira dans la région de BANSO (ce qui explique une présence des Bamilékés dans la région « anglophone » du pays au NORD-OUEST ).
Deux décennies plus tard, le frère cadet YENDE, NCHARE descendra à son tour dans la plaine du NOUN pour fonder le pays BAMOUN. De BAFOUSSAM naitront quasiment tous les autres groupements BAMILEKES entre le Χv siècle et le ΧΧ siècle. Plus tard d’autres princes héritiers accompagnées de leurs familles iront former leurs propres clans, qui se ramifieront au fil des siècles tout en développant chacun sa propre langue a partir de celle de base. La langue parlée était le BAMILEKE.
Aujourd’hui on dénombre chez les Bamilékés cinq grands groupes linguistiques proches les unes des autres et subdivisés en une vingtaine de sous-groupe.
Le ghom’a-lah (Grande Mifi)
Le medumba (Le Nde)
Le yemba(Menoua)
Le ngombaa (Bamboutos)
Le féfé (Haut-Nkam)
Etant donne que nous nous définissons en fonction de notre de lieu de naissance, c’est la raison pour laquelle les noms de familles que nous portons déterminer l origine de notre groupement. Chez les BAMILEKES c’est pareil.
7 mois depuis
Bamouns
Description
Les Bamouns sont un peuple d'Afrique centrale établi à l'ouest du Cameroun, dans la région du Grassland où vivent également les Bamilékés et les Tikar, proches d'eux par leurs ancêtres communs, leurs structures sociales voisines et leurs langues. Ils vivent de l'artisanat, du commerce et de l'agriculture.
Merci de vous abonnez pour ne rien rater de l'actualité BAMOUN et 237 🙏😍🇨🇲🇨🇲🇨🇲
Description
Les Bamouns sont un peuple d'Afrique centrale établi à l'ouest du Cameroun, dans la région du Grassland où vivent également les Bamilékés et les Tikar, proches d'eux par leurs ancêtres communs, leurs structures sociales voisines et leurs langues. Ils vivent de l'artisanat, du commerce et de l'agriculture.
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8 mois depuis
Appui au développement local :
2,2 milliards de FCFA au profit de 7 Collectivités Territoriales Décentralisées !
Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY a procédé, ce jeudi 29 février 2024 à Yaoundé, à la signature des conventions de partenariat y relatives avec les Maires des Communes bénéficiaires, en présence du Directeur du Bureau International du Travail au Cameroun.
Dans quelques mois, les Communes de Fokoué, Kribi 1er, Nkongsamba 2ème, Ngaoundéré 3ème, Nitoukou, Touroua, et Tubah verront leur parc infrastructurel s’améliorer. Ceci, grâce aux ressources additionnelles issues du Budget d’Investissement Public du MINEPAT au ******* re des exercices 2024 et suivants. En effet, les 2,2 milliards de FCFA alloués à ces 07 Communes, s’inscrivent dans le cadre du partenariat MINEPAT-Collectivités Territoriales Décentralisées camerounaises, pour la réalisation des ouvrages démonstratifs type « Haute Intensité de Main d’œuvre » (HIMO).
De manière spécifique, les conventions signées permettront la réhabilitation et l’entretien des routes en terre, ainsi que la construction des logements sociaux et des boutiques dans les Communes sus-citées. Les projets retenus ont fait l’objet d’études préalables, et devront à terme : générer 1 520 emplois directs, développer des aptitudes techniques en BTP, promouvoir la main d’œuvre locale non qualifiée et contribuer à la valorisation des matériaux disponibles dans chaque municipalité.
En prenant la parole au nom des 07 Maires signataires des conventions, le Maire de la Commune de Fokoué dans la région de l’Ouest, a exprimé leur gratitude au Gouvernement : « ces nouveaux financements permettront la réalisation des projets qui viendront à coup sûr améliorer le bien-être des populations des Communes bénéficiaires », a souligné Adrienne DEMENOU.
Pour le Ministre de l’Economie, « cette signature de conventions s’inscrit dans la dynamique nationale, sous la très haute impulsion du Chef de l’Etat, S.E Paul BIYA, en faveur d’une décentralisation vertueuse pour un avenir prospère ». Elle est la concrétisation de l’une des orientations de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30), à savoir « la systématisation de l’approche HIMO dans le double objectif de développer les infrastructures et de générer des revenus temporaires pour les ménages pauvres ».
Pour la mise en œuvre efficace de ces conventions, Alamine OUSMANE MEY a invité les Maires bénéficiaires à veiller à une collaboration étroite avec l’Unité Technique HIMO qui dispose en son sein, les représentants du #MINEFOP , du #Mintp , du #MINHDU et d’une banque de données d’experts des techniques HIMO. « Ces Ressources intellectuelles, matérielles et humaines sont à votre disposition, afin de garantir une réalisation satisfaisante de vos opérations », a fait savoir le #Minepat .
Il faut noter que le recours aux approches HIMO pour la réalisation des infrastructures de base constitue une option forte du Gouvernement camerounais, contenue dans ses instruments juridiques. Outre la Circulaire présidentielle relative à la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2024, le décret du 20 juin 2018 portant Code des Marchés Publics, prévoit des dispositions incitatives aux approches HIMO. Il en est de même du décret du 24 mars 2014 fixant les conditions de recours et d’application des approches HIMO au Cameroun. C’est pour assurer une promotion plus accrue de ces approches, que le MINEPAT a entrepris depuis 2013, la réalisation, en partenariat direct avec les CTD, des ouvrages démonstratifs suivant la technique HIMO. A date, 59 CTD ont bénéficié de cette initiative, avec des résultats jugés satisfaisants dans divers domaines. A ******* re d’illustration, plus de 10 597 emplois directs ont été créés, dont 1 650 dans les localités de Nwa, Mbengwi, Fundong et Bamenda dans le Nord-Ouest, Mamfé, Tinto, Tiko et ******* ba dans le Sud-Ouest ; 270 déplacés internes ont eu l’opportunité de travailler dans les chantiers HIMO à Babadjou, Bafoussam, Banka, Melong, Nkongsamba, Makénéné et Ngambé-Tikar ; 3 650 ouvriers non qualifiés ont été formés à plusieurs spécialités techniques, à savoir la maçonnerie de moellons, le coffrage, le ferraillage, le curage des cours d’eau, la fabrication et la pose des pavés, ainsi que la fabrication des blocs de terre comprimée ; près de 4,4 milliards de FCFA de revenus salariaux versés aux populations riveraines, renforçant ainsi leur pouvoir d’achat ; des routes ont été assainies et revêtues en pavés de béton ou de pierre ; des hangars, boutiques, salles de classe et logements sociaux ont été construits en bloc de terre comprimée ; des dalots et ponceaux ont été réalisés en maçonnerie de moellons, etc. L’idée ici est de faire des CTD, de véritables pôles de croissance et de développement économique et social au niveau régional et local.
📞 Tél du Minepat Cameroun: 2 22 23 44 83
🎯 Email: celcom @minepat .gov.cm
🎯 site web:: https://minepat.gouv.cm
2,2 milliards de FCFA au profit de 7 Collectivités Territoriales Décentralisées !
Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY a procédé, ce jeudi 29 février 2024 à Yaoundé, à la signature des conventions de partenariat y relatives avec les Maires des Communes bénéficiaires, en présence du Directeur du Bureau International du Travail au Cameroun.
Dans quelques mois, les Communes de Fokoué, Kribi 1er, Nkongsamba 2ème, Ngaoundéré 3ème, Nitoukou, Touroua, et Tubah verront leur parc infrastructurel s’améliorer. Ceci, grâce aux ressources additionnelles issues du Budget d’Investissement Public du MINEPAT au ******* re des exercices 2024 et suivants. En effet, les 2,2 milliards de FCFA alloués à ces 07 Communes, s’inscrivent dans le cadre du partenariat MINEPAT-Collectivités Territoriales Décentralisées camerounaises, pour la réalisation des ouvrages démonstratifs type « Haute Intensité de Main d’œuvre » (HIMO).
De manière spécifique, les conventions signées permettront la réhabilitation et l’entretien des routes en terre, ainsi que la construction des logements sociaux et des boutiques dans les Communes sus-citées. Les projets retenus ont fait l’objet d’études préalables, et devront à terme : générer 1 520 emplois directs, développer des aptitudes techniques en BTP, promouvoir la main d’œuvre locale non qualifiée et contribuer à la valorisation des matériaux disponibles dans chaque municipalité.
En prenant la parole au nom des 07 Maires signataires des conventions, le Maire de la Commune de Fokoué dans la région de l’Ouest, a exprimé leur gratitude au Gouvernement : « ces nouveaux financements permettront la réalisation des projets qui viendront à coup sûr améliorer le bien-être des populations des Communes bénéficiaires », a souligné Adrienne DEMENOU.
Pour le Ministre de l’Economie, « cette signature de conventions s’inscrit dans la dynamique nationale, sous la très haute impulsion du Chef de l’Etat, S.E Paul BIYA, en faveur d’une décentralisation vertueuse pour un avenir prospère ». Elle est la concrétisation de l’une des orientations de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30), à savoir « la systématisation de l’approche HIMO dans le double objectif de développer les infrastructures et de générer des revenus temporaires pour les ménages pauvres ».
Pour la mise en œuvre efficace de ces conventions, Alamine OUSMANE MEY a invité les Maires bénéficiaires à veiller à une collaboration étroite avec l’Unité Technique HIMO qui dispose en son sein, les représentants du #MINEFOP , du #Mintp , du #MINHDU et d’une banque de données d’experts des techniques HIMO. « Ces Ressources intellectuelles, matérielles et humaines sont à votre disposition, afin de garantir une réalisation satisfaisante de vos opérations », a fait savoir le #Minepat .
Il faut noter que le recours aux approches HIMO pour la réalisation des infrastructures de base constitue une option forte du Gouvernement camerounais, contenue dans ses instruments juridiques. Outre la Circulaire présidentielle relative à la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2024, le décret du 20 juin 2018 portant Code des Marchés Publics, prévoit des dispositions incitatives aux approches HIMO. Il en est de même du décret du 24 mars 2014 fixant les conditions de recours et d’application des approches HIMO au Cameroun. C’est pour assurer une promotion plus accrue de ces approches, que le MINEPAT a entrepris depuis 2013, la réalisation, en partenariat direct avec les CTD, des ouvrages démonstratifs suivant la technique HIMO. A date, 59 CTD ont bénéficié de cette initiative, avec des résultats jugés satisfaisants dans divers domaines. A ******* re d’illustration, plus de 10 597 emplois directs ont été créés, dont 1 650 dans les localités de Nwa, Mbengwi, Fundong et Bamenda dans le Nord-Ouest, Mamfé, Tinto, Tiko et ******* ba dans le Sud-Ouest ; 270 déplacés internes ont eu l’opportunité de travailler dans les chantiers HIMO à Babadjou, Bafoussam, Banka, Melong, Nkongsamba, Makénéné et Ngambé-Tikar ; 3 650 ouvriers non qualifiés ont été formés à plusieurs spécialités techniques, à savoir la maçonnerie de moellons, le coffrage, le ferraillage, le curage des cours d’eau, la fabrication et la pose des pavés, ainsi que la fabrication des blocs de terre comprimée ; près de 4,4 milliards de FCFA de revenus salariaux versés aux populations riveraines, renforçant ainsi leur pouvoir d’achat ; des routes ont été assainies et revêtues en pavés de béton ou de pierre ; des hangars, boutiques, salles de classe et logements sociaux ont été construits en bloc de terre comprimée ; des dalots et ponceaux ont été réalisés en maçonnerie de moellons, etc. L’idée ici est de faire des CTD, de véritables pôles de croissance et de développement économique et social au niveau régional et local.
📞 Tél du Minepat Cameroun: 2 22 23 44 83
🎯 Email: celcom @minepat .gov.cm
🎯 site web:: https://minepat.gouv.cm
8 mois depuis
𝑬𝑻 𝑺𝑰 𝑻𝑶𝑼𝑺 𝑳𝑬𝑺 𝑩𝑨𝑴𝑰𝑳É𝑲É 𝑫𝑼 𝑴𝑶𝑵𝑫𝑬 𝑬𝑵𝑻𝑰𝑬𝑹 𝑪É𝑳É𝑩𝑹𝑨𝑰𝑬𝑵𝑻 𝑳𝑨 𝑨𝑳𝑳 𝑩𝑨𝑴𝑰𝑳𝑬𝑲É 𝑪𝑶𝑵𝑽𝑬𝑵𝑻𝑰𝑶𝑵 𝑪𝑶𝑴𝑴𝑬 𝑳𝑨 𝑫𝑰𝑨𝑺𝑷𝑶𝑹𝑨 𝑫𝑬𝑺 𝑬𝑻𝑨𝑻𝑺-𝑼𝑵𝑰𝑺 ?
Vous avez sur ces images quelques moments forts de la ALL BAMILEKE CONVENTION ( ABC North America ) tenue en septembre 2023 à Los Angeles aux USA au cours de laquelle ont pris part de nombreux Camerounais originaires de l'Ouest , du Nord Ouest et du Sud-Ouest ayant en commun l'ethnie BAMILEKE sans oublier des artistes et autres invités venus du Cameroun et partout dans le monde entier
L'édition prochaine se tiendra en Août et Septembre 2024 à Dallas et certaines sources en exclusivité annoncent la présence des autorités américaines pour cette édition
Que pensez-vous de l'idée selon laquelle tous les Bamileke du monde entier doivent se réunir à la même date pour célébrer nos origines notre culture et élaborer ensemble le plan de développement de notre peuple de notre culture de nos régions et de notre nation ?
Est-il possible d'inviter le roi des TIKARS sachant que les Bamileke sont leurs fils ?
Dans tous les cas réfléchissez-y et proposez moi vos idées en inbox
J'ajouterais les porteurs des meilleurs idées au Groupe WhatsApp du comité d'organisation.
Merci à tous !
Rendez-vous en septembre 2024 🇺🇸
Vous avez sur ces images quelques moments forts de la ALL BAMILEKE CONVENTION ( ABC North America ) tenue en septembre 2023 à Los Angeles aux USA au cours de laquelle ont pris part de nombreux Camerounais originaires de l'Ouest , du Nord Ouest et du Sud-Ouest ayant en commun l'ethnie BAMILEKE sans oublier des artistes et autres invités venus du Cameroun et partout dans le monde entier
L'édition prochaine se tiendra en Août et Septembre 2024 à Dallas et certaines sources en exclusivité annoncent la présence des autorités américaines pour cette édition
Que pensez-vous de l'idée selon laquelle tous les Bamileke du monde entier doivent se réunir à la même date pour célébrer nos origines notre culture et élaborer ensemble le plan de développement de notre peuple de notre culture de nos régions et de notre nation ?
Est-il possible d'inviter le roi des TIKARS sachant que les Bamileke sont leurs fils ?
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8 mois depuis
📗🍅💛 ORIGINE DU NOM #TIKAR
Le peuple Tikar tire son nom d’origine de l’expression « Ti kàlá jè » qui veut dire « Sors d’ici ».
C’est du moins ce que tout le monde sait. Cependant, derrière l’origine de ce nom se cache une histoire.
De l’Adamaoua au Centre, en passant par l’Ouest et le Nord-Ouest, on retrouve dans chacune de ces régions une communauté Tikar.
Une légende, on affirme que le nom Tikar viendrait d’une histoire d’adultère entre le fils d’un chef Mboum avec l’une de ses femmes.
Le Belaka ( nom attribué au chef de la tribu chez les Mboum) n’a pas pu accepter cette humiliation, encore que celle-ci venait d’une personne très proche de lui.
Dans une colère noire, il décide de chasser son fils pas seulement de la chefferie, mais du village.
C’est donc en criant sur ce dernier qu’il va lâcher l’expression « Ti kàlá jè » qui veut dire en langue Mboum « Sors d’ici ».
Klo, le fils déchu va quitter le village avec un groupe de personnes.
Dans leurs errements, ils vont arpenter les plateaux de l’Adamaoua, jusqu’à progresser au niveau de la rive gauche du Mbam avant de prolonger vers d’autres localités comme Ngambe ( Ngambe-Tikar), Bankim, Noun, Bafut…
Sce: Charly Ngon , #VisitCameroun 🇨🇲
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Le peuple Tikar tire son nom d’origine de l’expression « Ti kàlá jè » qui veut dire « Sors d’ici ».
C’est du moins ce que tout le monde sait. Cependant, derrière l’origine de ce nom se cache une histoire.
De l’Adamaoua au Centre, en passant par l’Ouest et le Nord-Ouest, on retrouve dans chacune de ces régions une communauté Tikar.
Une légende, on affirme que le nom Tikar viendrait d’une histoire d’adultère entre le fils d’un chef Mboum avec l’une de ses femmes.
Le Belaka ( nom attribué au chef de la tribu chez les Mboum) n’a pas pu accepter cette humiliation, encore que celle-ci venait d’une personne très proche de lui.
Dans une colère noire, il décide de chasser son fils pas seulement de la chefferie, mais du village.
C’est donc en criant sur ce dernier qu’il va lâcher l’expression « Ti kàlá jè » qui veut dire en langue Mboum « Sors d’ici ».
Klo, le fils déchu va quitter le village avec un groupe de personnes.
Dans leurs errements, ils vont arpenter les plateaux de l’Adamaoua, jusqu’à progresser au niveau de la rive gauche du Mbam avant de prolonger vers d’autres localités comme Ngambe ( Ngambe-Tikar), Bankim, Noun, Bafut…
Sce: Charly Ngon , #VisitCameroun 🇨🇲
𝐂𝐀𝐌𝐄𝐑 𝐍𝐀𝐓𝐀𝐋, 𝐥𝐞 𝐂𝐚𝐦𝐞𝐫𝐨𝐮𝐧 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐮𝐧 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐧𝐠𝐥𝐞🇨🇲
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1 année depuis
LES BAMOUNS SONT-ILS DES BAMILÉKÉS ?
JUSQU'EN 1903, LES BAMOUN ÉTAIENT CONSIDÉRÉ AU DÉPART COMME DES BAMILÉKÉ.
"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.
Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté
Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".
Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.
Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.
De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.
Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.
En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké .réalités.
Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etaient légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."
Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.
Photo 📷 du Fon Bafut.
#Bamiléké , Grassfield , #Bamoun , #graffis , #Cameroun 🇨🇲
JUSQU'EN 1903, LES BAMOUN ÉTAIENT CONSIDÉRÉ AU DÉPART COMME DES BAMILÉKÉ.
"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.
Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté
Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".
Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.
Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.
De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.
Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.
En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké .réalités.
Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etaient légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."
Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.
Photo 📷 du Fon Bafut.
#Bamiléké , Grassfield , #Bamoun , #graffis , #Cameroun 🇨🇲
1 année depuis
JUSQU'EN 1903, LES BAMOUN ÉTAIENT CONSIDÉRÉ AU DÉPART COMME DES #BAMILÉKÉ .
"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.
Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté
Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".
Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.
Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.
De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.
Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.
En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké.réalités.
Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etai légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield
Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.
Photo 📷 du Fon Bafut.
"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.
Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté
Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".
Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.
Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.
De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.
Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.
En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké.réalités.
Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etai légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield
Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.
Photo 📷 du Fon Bafut.