3 mois depuis
La Villa Boutanga à Bangoulap : Entre Tradition et Luxe au Cœur de l’Ouest Cameroun🇨🇲
Situé au cœur des collines verdoyantes de l’Ouest Cameroun, la Villa Boutanga est une destination exceptionnelle où la culture #Bamiléké et le confort moderne se rencontrent. Cette villa incarne un équilibre parfait entre tradition et modernité, avec une architecture qui valorise les matériaux locaux tout en offrant un cadre luxueux.
Visiter la Villa Boutanga, c’est s’immerger dans l’histoire et la culture du peuple Bamiléké. Chaque détail, de l’artisanat local aux rites traditionnels, raconte une histoire authentique. La villa elle-même est un hommage à ces racines, alliant élégamment les techniques ancestrales à un design contemporain.
Les paysages environnants sont tout aussi captivants. Avec ses vues panoramiques sur les montagnes, la Villa Boutanga offre un cadre paisible et inspirant pour se ressourcer. Les activités ne manquent pas : explorez les chefferies traditionnelles, partez en randonnée dans la nature environnante, ou laissez-vous charmer par les danses et rites culturels locaux.
Enfin, la Villa Boutanga se distingue par son engagement en faveur d’un tourisme durable. En séjournant ici, vous profitez d’une expérience haut de gamme tout en respectant l’environnement et en soutenant la culture locale.
Entre culture, nature et confort, la Villa Boutanga est plus qu’une simple destination : c’est une expérience à vivre, un voyage au cœur de l’authenticité camerounaise.
✍🏾Le Patriote Camerounais
📷Le Cameroun a Travers Nos Yeux
📷Tourismo Cameroun
📷Visiter le Cameroun avec moi
📷Kimyb_
Situé au cœur des collines verdoyantes de l’Ouest Cameroun, la Villa Boutanga est une destination exceptionnelle où la culture #Bamiléké et le confort moderne se rencontrent. Cette villa incarne un équilibre parfait entre tradition et modernité, avec une architecture qui valorise les matériaux locaux tout en offrant un cadre luxueux.
Visiter la Villa Boutanga, c’est s’immerger dans l’histoire et la culture du peuple Bamiléké. Chaque détail, de l’artisanat local aux rites traditionnels, raconte une histoire authentique. La villa elle-même est un hommage à ces racines, alliant élégamment les techniques ancestrales à un design contemporain.
Les paysages environnants sont tout aussi captivants. Avec ses vues panoramiques sur les montagnes, la Villa Boutanga offre un cadre paisible et inspirant pour se ressourcer. Les activités ne manquent pas : explorez les chefferies traditionnelles, partez en randonnée dans la nature environnante, ou laissez-vous charmer par les danses et rites culturels locaux.
Enfin, la Villa Boutanga se distingue par son engagement en faveur d’un tourisme durable. En séjournant ici, vous profitez d’une expérience haut de gamme tout en respectant l’environnement et en soutenant la culture locale.
Entre culture, nature et confort, la Villa Boutanga est plus qu’une simple destination : c’est une expérience à vivre, un voyage au cœur de l’authenticité camerounaise.
✍🏾Le Patriote Camerounais
📷Le Cameroun a Travers Nos Yeux
📷Tourismo Cameroun
📷Visiter le Cameroun avec moi
📷Kimyb_
3 mois depuis
Yaoundé 🇨🇲
VOICI L'ORIGINE DES NOMS DE 16 QUARTIERS
1- "Nkolndongo : signifie colline de Ndongo. Il vient de 2 choses . Nkol (la colline et Ndong (le ravin en Ewondo). Nkolndongo tire ses origines de la colline qui est située derrière le Lycée de Nkolndongo. Il paraît que cette colline faisait tellement peur aux populations que personne n’osait la grimper de peur de tomber dans le ravin. Avec le temps, Nkolndongo est devenu le nom d’un village où vivent les Emombo, les Mvog Mbi et les Mvog Ada.
2- Ngoa-Ekele : ou Ngok Ekele signifie en Ewondo « pierre suspendue ». Il vient des mots Ngoa ou Ngok (pierre ou rocher) et Ekele (suspendu). C’est une zone dominée par le plateau Atemengue. Mais c’est surtout le quartier de l’Université de Yaoundé I, la toute première du Cameroun.
3- Biyem-Assi : est situé au Sud-Ouest de Yaoundé. Son nom vient de la rivière Biyeme qui se jette dans le Mfoundi au Sud de la ville. Biyem-Assi abritait aussi des villages lors des migrations des Béti.
4- Messa : est le pluriel du mot « Assa » qui veut dire «safoutier ou prunier » (en Ewondo), la plante qui donne les prunes. Il paraît qu’il y en avait en abondance à cette période. Qu’elles étaient très sucrées. Malheureusement, aujourd'hui, l’urbanisation de la ville a fait qu’on en trouve presque plus là-bas. Hélas !
5- Melen : est le pluriel de « Allen » qui en Ewondo veut dire « palmier à huile ». Quand les Allemands sont arrivés, ils ont trouvé les palmiers à huile jouuuka. Ils ont même encouragé les populations à continuer à en planter en bordure de la route d’où le nom de Ndzong Melen qui signifie en français la « Rue des palmiers ».
6- Kondengui : se traduit en français par « arène des gorilles ». Konde veut dire « cour de… brousse de… » et Ngui signifie « gorille ». Pour la petite histoire, c’est en se battant que les Mvog Ebanda ont réussi à s’installer à Nkol Atom et à Kondengui. Un lieu où ils ont trouvé plusieurs gorilles.
7- Mvog Atangana-Mballa : est un quartier situé à Awaé et limité par Mvog Mbi au Nord, Mvolye vers le sud, Olezoa vers l’Ouest. Il symbolise le regroupement des domiciles des descendants consanguins de Atangana Mballa de l’ancêtre Essomba-Naa-Bana et frère de Fuda Mballa et Tsung Mballa. Ils se seraient installés ici lors des migrations Béti et bien avant que les blancs n’atterrissent.
8- Mvog-Ada : Ces habitants sont les descendants de Tsung Mballa. Son fils Otu Tamba avait épousé une floppée de femmes parmi lesquelles : Ada, Betsi, Amvuna, Ntigui et Bela. Chaque femme a accouché d’où les clans Mvog Ada, Mvog Amvuna, Mvog Bela, Mvog Betsi, Mvog Ntigui. Ils se sont installés au village dit Messa au niveau de l’Hôpital Central actuel.
9- Elig Essono : C’est un quartier situé à Djoungolo. Il a été fondé par Essono Balla Joseph, un ancien combattant qui a fait la 1ère guerre mondiale. C’est surtout un ancien chef traditionnel de Djoungolo qui était à la tête des Mvog Ada et des Ebounboun de 1930 jusqu’à sa mort en 1951.
10- Elig Edzoa : Edzoa Mbedé est le fondateur de la dynastie Elig Edzoa. Il était le chef de toute la tribu Emombo située à Nfandena. Il paraît que c’était un sorcier très puissant qui faisait peur aux populations. C’est la raison pour laquelle son apparition demeure un traumatisme pour les Emombo de Nfandena qui est une localité dans laquelle sont inclus les quartiers Omnisport, Elig Edzoa, Essos, Nlongkak, et une partie de Djoungolo.
11- Elig Effa : La dysnatie d’Elig Effa a pour fondateur Effa Omgba Amougou Alphonse, un Mvog Betsi. C’était un chef catéchiste à Mvolyé. C’est lui qui baptisait les Ewondo, les Eton, les Yambassa, les Bamiléké de la région de Yaoundé et tout le monde qui désirait se marier à l’église catholique. À sa mort en 1939, les gens ont décidé à l’unanimité de donner son nom au village.
12- Etoudi : est situé au nord de Yaoundé, siège du Palais présidentiel. Son nom vient des populations de la tribu Etudi lors des migrations Béti. On les retrouve dans les quartiers nord de la ville. Mballa, Oliga, Etoudi, Mfoundasi, Ekoudou, Nlongkak.
13- Tsinga : Tout d’abord, le vrai nom de Tsinga est Ntougou. Il est tiré d’une rivière. C’est le siège des Mvog Ekoussou, un peuple chassé vers 1936. Le nom de leur village a été modifié paraît il sous l’impulsion de André Fouda, l’ancien Maire de Yaoundé.
14- Awaé : signifie « repos » en Ewondo. Apparemment, Awaé était un endroit qui servait de repos aux populations anciennes après une longue marche. C’était donc un lieu de rassemblement, un carrefour pendant les migrations.
15- Mimboman : a presque la même explication qu’Awaé. À la différence que Mimboman était un lieu d’installation définitive. Mimboman signifie les arrivées, les rencontres définitives, ou les installations des populations. Selon plusieurs contes, les Beti d’origines diverses s’y sont installés de façon définitive.
16- Mvolyé : vient de l’expression Ewondo « Mvol ayé ». Mvol (promesse) ayé (difficile,
VOICI L'ORIGINE DES NOMS DE 16 QUARTIERS
1- "Nkolndongo : signifie colline de Ndongo. Il vient de 2 choses . Nkol (la colline et Ndong (le ravin en Ewondo). Nkolndongo tire ses origines de la colline qui est située derrière le Lycée de Nkolndongo. Il paraît que cette colline faisait tellement peur aux populations que personne n’osait la grimper de peur de tomber dans le ravin. Avec le temps, Nkolndongo est devenu le nom d’un village où vivent les Emombo, les Mvog Mbi et les Mvog Ada.
2- Ngoa-Ekele : ou Ngok Ekele signifie en Ewondo « pierre suspendue ». Il vient des mots Ngoa ou Ngok (pierre ou rocher) et Ekele (suspendu). C’est une zone dominée par le plateau Atemengue. Mais c’est surtout le quartier de l’Université de Yaoundé I, la toute première du Cameroun.
3- Biyem-Assi : est situé au Sud-Ouest de Yaoundé. Son nom vient de la rivière Biyeme qui se jette dans le Mfoundi au Sud de la ville. Biyem-Assi abritait aussi des villages lors des migrations des Béti.
4- Messa : est le pluriel du mot « Assa » qui veut dire «safoutier ou prunier » (en Ewondo), la plante qui donne les prunes. Il paraît qu’il y en avait en abondance à cette période. Qu’elles étaient très sucrées. Malheureusement, aujourd'hui, l’urbanisation de la ville a fait qu’on en trouve presque plus là-bas. Hélas !
5- Melen : est le pluriel de « Allen » qui en Ewondo veut dire « palmier à huile ». Quand les Allemands sont arrivés, ils ont trouvé les palmiers à huile jouuuka. Ils ont même encouragé les populations à continuer à en planter en bordure de la route d’où le nom de Ndzong Melen qui signifie en français la « Rue des palmiers ».
6- Kondengui : se traduit en français par « arène des gorilles ». Konde veut dire « cour de… brousse de… » et Ngui signifie « gorille ». Pour la petite histoire, c’est en se battant que les Mvog Ebanda ont réussi à s’installer à Nkol Atom et à Kondengui. Un lieu où ils ont trouvé plusieurs gorilles.
7- Mvog Atangana-Mballa : est un quartier situé à Awaé et limité par Mvog Mbi au Nord, Mvolye vers le sud, Olezoa vers l’Ouest. Il symbolise le regroupement des domiciles des descendants consanguins de Atangana Mballa de l’ancêtre Essomba-Naa-Bana et frère de Fuda Mballa et Tsung Mballa. Ils se seraient installés ici lors des migrations Béti et bien avant que les blancs n’atterrissent.
8- Mvog-Ada : Ces habitants sont les descendants de Tsung Mballa. Son fils Otu Tamba avait épousé une floppée de femmes parmi lesquelles : Ada, Betsi, Amvuna, Ntigui et Bela. Chaque femme a accouché d’où les clans Mvog Ada, Mvog Amvuna, Mvog Bela, Mvog Betsi, Mvog Ntigui. Ils se sont installés au village dit Messa au niveau de l’Hôpital Central actuel.
9- Elig Essono : C’est un quartier situé à Djoungolo. Il a été fondé par Essono Balla Joseph, un ancien combattant qui a fait la 1ère guerre mondiale. C’est surtout un ancien chef traditionnel de Djoungolo qui était à la tête des Mvog Ada et des Ebounboun de 1930 jusqu’à sa mort en 1951.
10- Elig Edzoa : Edzoa Mbedé est le fondateur de la dynastie Elig Edzoa. Il était le chef de toute la tribu Emombo située à Nfandena. Il paraît que c’était un sorcier très puissant qui faisait peur aux populations. C’est la raison pour laquelle son apparition demeure un traumatisme pour les Emombo de Nfandena qui est une localité dans laquelle sont inclus les quartiers Omnisport, Elig Edzoa, Essos, Nlongkak, et une partie de Djoungolo.
11- Elig Effa : La dysnatie d’Elig Effa a pour fondateur Effa Omgba Amougou Alphonse, un Mvog Betsi. C’était un chef catéchiste à Mvolyé. C’est lui qui baptisait les Ewondo, les Eton, les Yambassa, les Bamiléké de la région de Yaoundé et tout le monde qui désirait se marier à l’église catholique. À sa mort en 1939, les gens ont décidé à l’unanimité de donner son nom au village.
12- Etoudi : est situé au nord de Yaoundé, siège du Palais présidentiel. Son nom vient des populations de la tribu Etudi lors des migrations Béti. On les retrouve dans les quartiers nord de la ville. Mballa, Oliga, Etoudi, Mfoundasi, Ekoudou, Nlongkak.
13- Tsinga : Tout d’abord, le vrai nom de Tsinga est Ntougou. Il est tiré d’une rivière. C’est le siège des Mvog Ekoussou, un peuple chassé vers 1936. Le nom de leur village a été modifié paraît il sous l’impulsion de André Fouda, l’ancien Maire de Yaoundé.
14- Awaé : signifie « repos » en Ewondo. Apparemment, Awaé était un endroit qui servait de repos aux populations anciennes après une longue marche. C’était donc un lieu de rassemblement, un carrefour pendant les migrations.
15- Mimboman : a presque la même explication qu’Awaé. À la différence que Mimboman était un lieu d’installation définitive. Mimboman signifie les arrivées, les rencontres définitives, ou les installations des populations. Selon plusieurs contes, les Beti d’origines diverses s’y sont installés de façon définitive.
16- Mvolyé : vient de l’expression Ewondo « Mvol ayé ». Mvol (promesse) ayé (difficile,
3 mois depuis
#Boxe : Encore un fils du Grassfield 🇨🇲🌿 sur le toit du monde Aloys Junior Youmbi remporte son combat par décision unanime face à Oronzo Birardi et s’adjuge les titres continentaux WBA et IBO chez les poids lourds-légers. Le jeune boxeur 🥊 Camerounais 🇨🇲 vient encore une fois de démontrer toutes sa technique et sa puissance.
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Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
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3 mois depuis
Modestine Ekete
Comédienne, Chanteuse, Chorégraphe
Modestine Ekete
Originaire de Dschang (Cameroun) Modestine Ekete est une artiste pluridisciplinaire qui fréquente très jeune l’univers des traditions Bamiléké. Elle découvre le théâtre en 1992 à Yaoundé et très tôt cherche à être polyvalente.
C’est dans la compagnie Artistique Le Baobab de Paul Kengmo, qu’elle apprend la danse, le chant et la percussion, participant à de nombreux concours et tournées , puis de devenir très vite première danseuse de la compagnie.
En 1994, dirigée par André Takou Saa, elle est lauréate nationale du premier Concours de Danse Africaine Contemporaine. En 1995, elle participe à Luanda (Angola) à la première rencontre de Création Chorégraphique de Danse Africaine contemporaine et connaît un succès national avec la création de « Keugni », comme danseuse et comme assistante chorégraphe. Seule artiste camerounaise pluridisciplinaire à cette époque, encouragée par son protecteur, le réalisateur Vincent Ndoumbe Douala, Modestine Ekete enchaîne les contrats, alternant danse, musique et comédie, auprès des metteurs en scènes et chorégraphes internationaux jouant Molière, Brecht, Buschner, Shakespeare au théâtre et apparaissant de temps à autres au cinéma et à la télévision dans des séries telles que « Je reviendrai », primée elle au Festival Africain du Court Métrage.
En 1998, elle arrive en France, au festival des Arlequins de Cholet, où elle remporte le 2ème prix avec la pièce « A la tête du client » et la compagnie Assimba. Au théâtre de la Tempête, à Paris, elle passe par les Ateliers Théâtrales de Philippe Adrien. Mais c’est en chanteuse et danseuse, alors qu’elle est membre camerounais du Comité National de la Danse, qu’elle est invitée la même année au théâtre Toursky, à Marseille, dans le cadre de la commémoration de l’abolition de l’esclavage. Installée à Marseille, elle participe aux grands événements culturels de la ville : La Fiesta des Suds, le Carnaval de Marseille, 2600 ans de Marseille, La Massalia, le Festival des Femmes du Soleil, entre autres. En 2004, avec un groupe de sa formation, elle représente la France à The International Brouhaha Liverpool Festival. Modestine Ekete est installée au Grand Duché de Luxembourg depuis 2005 où elle développe des projets culturels autour de ses trois disciplines (Musique, Danse, Théâtre). Elle est à l’origine de l’implantation de la danse Africaine Au Grand duché de Luxembourg, grâce à la collaboration et au soutien de partenaires locaux tels que la Kulturfabrik, TANSSI, ASTI, Le Centre de Création Chorégraphique de Luxembourg, ASTM, le CLAE. Elle est fière d’avoir contribué à donner une place à la danse africaine, jusqu’à il y a peu de temps encore, absente du paysage culturel du pays.
Modestine Ekete © 2019
Comédienne, Chanteuse, Chorégraphe
Modestine Ekete
Originaire de Dschang (Cameroun) Modestine Ekete est une artiste pluridisciplinaire qui fréquente très jeune l’univers des traditions Bamiléké. Elle découvre le théâtre en 1992 à Yaoundé et très tôt cherche à être polyvalente.
C’est dans la compagnie Artistique Le Baobab de Paul Kengmo, qu’elle apprend la danse, le chant et la percussion, participant à de nombreux concours et tournées , puis de devenir très vite première danseuse de la compagnie.
En 1994, dirigée par André Takou Saa, elle est lauréate nationale du premier Concours de Danse Africaine Contemporaine. En 1995, elle participe à Luanda (Angola) à la première rencontre de Création Chorégraphique de Danse Africaine contemporaine et connaît un succès national avec la création de « Keugni », comme danseuse et comme assistante chorégraphe. Seule artiste camerounaise pluridisciplinaire à cette époque, encouragée par son protecteur, le réalisateur Vincent Ndoumbe Douala, Modestine Ekete enchaîne les contrats, alternant danse, musique et comédie, auprès des metteurs en scènes et chorégraphes internationaux jouant Molière, Brecht, Buschner, Shakespeare au théâtre et apparaissant de temps à autres au cinéma et à la télévision dans des séries telles que « Je reviendrai », primée elle au Festival Africain du Court Métrage.
En 1998, elle arrive en France, au festival des Arlequins de Cholet, où elle remporte le 2ème prix avec la pièce « A la tête du client » et la compagnie Assimba. Au théâtre de la Tempête, à Paris, elle passe par les Ateliers Théâtrales de Philippe Adrien. Mais c’est en chanteuse et danseuse, alors qu’elle est membre camerounais du Comité National de la Danse, qu’elle est invitée la même année au théâtre Toursky, à Marseille, dans le cadre de la commémoration de l’abolition de l’esclavage. Installée à Marseille, elle participe aux grands événements culturels de la ville : La Fiesta des Suds, le Carnaval de Marseille, 2600 ans de Marseille, La Massalia, le Festival des Femmes du Soleil, entre autres. En 2004, avec un groupe de sa formation, elle représente la France à The International Brouhaha Liverpool Festival. Modestine Ekete est installée au Grand Duché de Luxembourg depuis 2005 où elle développe des projets culturels autour de ses trois disciplines (Musique, Danse, Théâtre). Elle est à l’origine de l’implantation de la danse Africaine Au Grand duché de Luxembourg, grâce à la collaboration et au soutien de partenaires locaux tels que la Kulturfabrik, TANSSI, ASTI, Le Centre de Création Chorégraphique de Luxembourg, ASTM, le CLAE. Elle est fière d’avoir contribué à donner une place à la danse africaine, jusqu’à il y a peu de temps encore, absente du paysage culturel du pays.
Modestine Ekete © 2019
3 mois depuis
🛑 Casque Masque Bamiléké : SERPENTS
Date : XIXe siècle
Géographie : Cameroun, Grassfields de l'Ouest, Province de l'Ouest
Culture : Peuples Bamiléké
Matière : Bois, kaolin
Dimensions : H x L : 28 x 18 3/4 po (71,1 x 47,6 cm)
Classification : Sculpture sur bois
Crédits : Achat, Fonds Louis V. Bell, 1971
Numéro d'accession : 1971.13
[Alan Brandt, New York]
Jones, Julie et Susan Mullin Vogel. Acquisitions notables (Metropolitan Museum of Art) (1965-1975), pp. 171-183.
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Date : XIXe siècle
Géographie : Cameroun, Grassfields de l'Ouest, Province de l'Ouest
Culture : Peuples Bamiléké
Matière : Bois, kaolin
Dimensions : H x L : 28 x 18 3/4 po (71,1 x 47,6 cm)
Classification : Sculpture sur bois
Crédits : Achat, Fonds Louis V. Bell, 1971
Numéro d'accession : 1971.13
[Alan Brandt, New York]
Jones, Julie et Susan Mullin Vogel. Acquisitions notables (Metropolitan Museum of Art) (1965-1975), pp. 171-183.
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
3 mois depuis
Rigobert Tamwa Eshu Officiel 🏅
Rigobert Tamwa également connu sous le nom le pseudonyme d'Eshu, né à Melong II est un acteur, réalisateur, scénariste, producteur de cinéma et styliste camerounais.
Rigobert Tamwa est né à Melong II1. Originaire de Bahouan dans la région de l'Ouest, il fait ses études primaires et secondaires dans la ville de Yaoundé1. Il est titulaire d'un diplôme de conseiller de jeunesse et d'animation obtenu à l'INJS1,2.
Rigobert Tamwa fait ses débuts sur la scène au lycée de Biyem-assi. Il joue en 1998 dans le théâtre Just for fun, une émission d'humour diffusée sur la chaîne nationale CRTV. Après l'obtention de son baccalauréat, il se fait remarquer par l'institut Goethe de Yaoundé. Il devient membre de la compagnie théâtrale Looobhy et la compagnie « Un Excursus » avec laquelle il joue en France.
#Eshu encadre plusieurs jeunes camerounais dans les métiers du cinéma dont le réalisateur Benjamin Eyaga.
Eshu est réalisateur de cinéma.
Eshu est également styliste et créateur de mode.
Entre 2019 et 2022, il joue le rôle de de M. Mbarga aux côtés de Rachel Nkontieu dans les trois saisons de la séries à succès ''Madame.. Monsieur'' d'Ebenezer Kepombia.
Source: Musique Bamiléké
Rigobert Tamwa également connu sous le nom le pseudonyme d'Eshu, né à Melong II est un acteur, réalisateur, scénariste, producteur de cinéma et styliste camerounais.
Rigobert Tamwa est né à Melong II1. Originaire de Bahouan dans la région de l'Ouest, il fait ses études primaires et secondaires dans la ville de Yaoundé1. Il est titulaire d'un diplôme de conseiller de jeunesse et d'animation obtenu à l'INJS1,2.
Rigobert Tamwa fait ses débuts sur la scène au lycée de Biyem-assi. Il joue en 1998 dans le théâtre Just for fun, une émission d'humour diffusée sur la chaîne nationale CRTV. Après l'obtention de son baccalauréat, il se fait remarquer par l'institut Goethe de Yaoundé. Il devient membre de la compagnie théâtrale Looobhy et la compagnie « Un Excursus » avec laquelle il joue en France.
#Eshu encadre plusieurs jeunes camerounais dans les métiers du cinéma dont le réalisateur Benjamin Eyaga.
Eshu est réalisateur de cinéma.
Eshu est également styliste et créateur de mode.
Entre 2019 et 2022, il joue le rôle de de M. Mbarga aux côtés de Rachel Nkontieu dans les trois saisons de la séries à succès ''Madame.. Monsieur'' d'Ebenezer Kepombia.
Source: Musique Bamiléké
3 mois depuis
#BANDJOUN ET SON HISTOIRE RESUMEE....
1. NOTCHWEGOM
2. - DU’GNECHOM
3. - NOTOUOM I
4. - NOTOUOM(1525-1575)
5. - NOTOUOM III(1575-1625)
6. - BADHEPA (quelques jours)
7. – KAPTO(1625-1675)
8. - KAPTUE(1675-1775)
9. - KAMGAI(1775-1825)
10. - FOTSO I (1825-1875)
11. - FOTSO II (1875-1925)
12. - KAMGA II(1925-1975)
13. - FOTUE KAMGA(1975-1984)
14. - NGNIE KAMGA(1984-2004)
15. - DR DJOMO KAMGA(depuis 2004)
Il faut donc noter que lorsque le premier Chef Bandjoun appelé #NOTCHWEGOM (venu de Baleng avec son frère WAfo qui plus tard ira fonder le village Balengou), La région était boisée et giboyeuse et était divisée en de nombreuses petites chefferies rivales : telles que Dioubou. M ou'We, Soun. Moudjo. Bem. Wc. En tant que bon Chasseur, il n’a pas eu de mal à flatter les autres petits chefs et s’imposera en achetant beaucoup d’esclaves.
IL créa la société Secret "majon" pour encadrer les jeunes et les entraîner à la guerre. ce qui le rendait très puissant et craint. et menais beaucoup de conquêtes.
le 7ieme Roi appelé KAPTO aussi était très rusé et intelligent et utilisait sont intelligence pour vaincre les autres royaume et agrandir Bandjoun;
... Avec le temps, le royaume s’est tellement agrandi et devenu fort, au point que le 9ime ROI appelé Kamgue1 amplifia la politique impérialiste tout autour de Bandjoun. Il combat Bameka et Bamoungoum puis surtout le royaume Bamoum alors dirigé par le grand roi Mboumboué. et il a vaincu les Bamoun (il a été quasiment le seul à vaincre l'armée Bamoun). a tel point que il a eu un titre de "AMI EGAL DU ROI BAMOUm = SOFOACHIO. et il ya eu des accords de non agression entre les deux peuple; si vous allez ver SEDEMBON, vous allez voir que beaucoup de maman labas étaient des filles Bamoun, soit volés soient offert par le sultan.
Fotso 1er fut ensuite un grand chef de guerre. Il soumit Badenkop, combattit #Baloufam et #Baham , #Bangon et #Bayamsam . A chaque fois, les guerriers de Bandjoun rapportaient des prises de guerre. Par exemple le gros tambour de cérémonie de Bangon qui resta longtemps sur la place du marché.
Fotso II (10ieme rois) poursuivit la politique de son père mais dut renoncer à l'arrivée des Allemands vers 1905. A cette époque, au tout début du XXè siècle, Bandjoun contrôlait Bahouang, Batoufam, Bandrefam, Bagang Fokam, Badenkop, Bapa, Bayangam et vingt autres chefferies plus petites. (Famla, Dembon, Mvu, Moudjou, etc)
..... le Village appelé aujourd'hui Kouoptamo à Foumban faissait partie de bandjoun à l'époque.
...... il faut aussi noter que que Plusieurs chefs ne sont pas mis dans la liste officielle; par exemple successeurs de Kapto ne sont pas reconnus dans la généalogie royale, (Entre le 7ième Roi et le 8ieme) il y a plusieurs qui ne sont pas mentionnés car certains étant morts "le ventre gonflé" (signe de grand malheur chez les Bandjoun) ou brûlé...
......Mais, ce faisant, les Bandjoun et son FO tombèrent peu à peu sous la Domination allemande, missionnaires, enseignants et infirmiers vinrent et s'intéressèrent de près aux coutumes. ..
Malgré tout, le ROI Fotso II (11ieme roi) était pro allemand (Au point oi il avait donné son Fils Kamgua qui a été formé, et baptisé par les allemands à BANA au point de prendre le prénom de JOSEPH) et la première Eglise Catholique fut construite à l’entrée du Palais Bandjoun.....
.....A la fin de la Première guerre de 1914-1918, il eut bien entendu des ennuis avec les Français venus à la place des Allemands. Bandjoun fut brimé : l'autorité du FO est réduite, beaucoup de sous chefferies sont rendues indépendantes (Bangang Fokam et Badenkop dès 1916 ; Batoufam en 1922, Badrefam en 1924 ; Bayangam, Bapa et Bahouang peu après. Le chef était tellement enervé qu’il a envoué les missionnaires Français Evangéliques Loin à Mbieng 2 ; loin de sa chefferie (un moyen aussi pour que les terre de Mbieng ne soient pas remis au Bafoussam...
...En 1925, la succession de Fotso II posa des problèmes. Les autorités Françaises imposèrent leur candidat contre celui soutenu par les Notables. Kamgue Il ou Kamga Il devint le 12ieme FO malgré tout et son règne dura 50 années, jusqu'en 1975. Le calme revint à Bandjoun, le candidat évincé et réfugié à Foumban et à Bana (Appelé BOPDA), laissa Kamgue exercer le pouvoir ; il revint même s’installer à Bandjoun à MBOUO (non loin de YOM) comme chef coutumier et prit le titre de wafo
...Par exemple, un chef nommé Fodépa
(c'est-à-dire "celui qui cultive le tabac" ou "qui est enterré près d'un champ de tabac") a régné sur Bandioun sous le nom de Notuégom II.
Certains informateurs affirment qu'il était le fils de Dyugnechom et qu'il a régné avant Kapto. Comme il est mort "le ventre gonflé'' (signe de malheur à Bandjoun), on ne put le compter parmi les souverains.........
👍 Source: Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
1. NOTCHWEGOM
2. - DU’GNECHOM
3. - NOTOUOM I
4. - NOTOUOM(1525-1575)
5. - NOTOUOM III(1575-1625)
6. - BADHEPA (quelques jours)
7. – KAPTO(1625-1675)
8. - KAPTUE(1675-1775)
9. - KAMGAI(1775-1825)
10. - FOTSO I (1825-1875)
11. - FOTSO II (1875-1925)
12. - KAMGA II(1925-1975)
13. - FOTUE KAMGA(1975-1984)
14. - NGNIE KAMGA(1984-2004)
15. - DR DJOMO KAMGA(depuis 2004)
Il faut donc noter que lorsque le premier Chef Bandjoun appelé #NOTCHWEGOM (venu de Baleng avec son frère WAfo qui plus tard ira fonder le village Balengou), La région était boisée et giboyeuse et était divisée en de nombreuses petites chefferies rivales : telles que Dioubou. M ou'We, Soun. Moudjo. Bem. Wc. En tant que bon Chasseur, il n’a pas eu de mal à flatter les autres petits chefs et s’imposera en achetant beaucoup d’esclaves.
IL créa la société Secret "majon" pour encadrer les jeunes et les entraîner à la guerre. ce qui le rendait très puissant et craint. et menais beaucoup de conquêtes.
le 7ieme Roi appelé KAPTO aussi était très rusé et intelligent et utilisait sont intelligence pour vaincre les autres royaume et agrandir Bandjoun;
... Avec le temps, le royaume s’est tellement agrandi et devenu fort, au point que le 9ime ROI appelé Kamgue1 amplifia la politique impérialiste tout autour de Bandjoun. Il combat Bameka et Bamoungoum puis surtout le royaume Bamoum alors dirigé par le grand roi Mboumboué. et il a vaincu les Bamoun (il a été quasiment le seul à vaincre l'armée Bamoun). a tel point que il a eu un titre de "AMI EGAL DU ROI BAMOUm = SOFOACHIO. et il ya eu des accords de non agression entre les deux peuple; si vous allez ver SEDEMBON, vous allez voir que beaucoup de maman labas étaient des filles Bamoun, soit volés soient offert par le sultan.
Fotso 1er fut ensuite un grand chef de guerre. Il soumit Badenkop, combattit #Baloufam et #Baham , #Bangon et #Bayamsam . A chaque fois, les guerriers de Bandjoun rapportaient des prises de guerre. Par exemple le gros tambour de cérémonie de Bangon qui resta longtemps sur la place du marché.
Fotso II (10ieme rois) poursuivit la politique de son père mais dut renoncer à l'arrivée des Allemands vers 1905. A cette époque, au tout début du XXè siècle, Bandjoun contrôlait Bahouang, Batoufam, Bandrefam, Bagang Fokam, Badenkop, Bapa, Bayangam et vingt autres chefferies plus petites. (Famla, Dembon, Mvu, Moudjou, etc)
..... le Village appelé aujourd'hui Kouoptamo à Foumban faissait partie de bandjoun à l'époque.
...... il faut aussi noter que que Plusieurs chefs ne sont pas mis dans la liste officielle; par exemple successeurs de Kapto ne sont pas reconnus dans la généalogie royale, (Entre le 7ième Roi et le 8ieme) il y a plusieurs qui ne sont pas mentionnés car certains étant morts "le ventre gonflé" (signe de grand malheur chez les Bandjoun) ou brûlé...
......Mais, ce faisant, les Bandjoun et son FO tombèrent peu à peu sous la Domination allemande, missionnaires, enseignants et infirmiers vinrent et s'intéressèrent de près aux coutumes. ..
Malgré tout, le ROI Fotso II (11ieme roi) était pro allemand (Au point oi il avait donné son Fils Kamgua qui a été formé, et baptisé par les allemands à BANA au point de prendre le prénom de JOSEPH) et la première Eglise Catholique fut construite à l’entrée du Palais Bandjoun.....
.....A la fin de la Première guerre de 1914-1918, il eut bien entendu des ennuis avec les Français venus à la place des Allemands. Bandjoun fut brimé : l'autorité du FO est réduite, beaucoup de sous chefferies sont rendues indépendantes (Bangang Fokam et Badenkop dès 1916 ; Batoufam en 1922, Badrefam en 1924 ; Bayangam, Bapa et Bahouang peu après. Le chef était tellement enervé qu’il a envoué les missionnaires Français Evangéliques Loin à Mbieng 2 ; loin de sa chefferie (un moyen aussi pour que les terre de Mbieng ne soient pas remis au Bafoussam...
...En 1925, la succession de Fotso II posa des problèmes. Les autorités Françaises imposèrent leur candidat contre celui soutenu par les Notables. Kamgue Il ou Kamga Il devint le 12ieme FO malgré tout et son règne dura 50 années, jusqu'en 1975. Le calme revint à Bandjoun, le candidat évincé et réfugié à Foumban et à Bana (Appelé BOPDA), laissa Kamgue exercer le pouvoir ; il revint même s’installer à Bandjoun à MBOUO (non loin de YOM) comme chef coutumier et prit le titre de wafo
...Par exemple, un chef nommé Fodépa
(c'est-à-dire "celui qui cultive le tabac" ou "qui est enterré près d'un champ de tabac") a régné sur Bandioun sous le nom de Notuégom II.
Certains informateurs affirment qu'il était le fils de Dyugnechom et qu'il a régné avant Kapto. Comme il est mort "le ventre gonflé'' (signe de malheur à Bandjoun), on ne put le compter parmi les souverains.........
👍 Source: Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
4 mois depuis
LA #DOT CHEZ LES #Mbouda Ouest Cameroun. (Mariage Mbouda-Ewondo).
Les Mbouda appartiennent à la grande famille Bamiléké de la région de l’Ouest Cameroun, et sont reconnus pour leur intégrité, leur sens du travail et de la culture, et surtout ils sont encore bien imprégnés de leurs traditions auxquelles ils sont très attachés. Bien que certains éléments dans leurs us et coutumes se perdent de nos jours, ils en conservent la plupart.
On se rappelle que jusque dans les années 1995, on comptait du bout des doigts le nombre de beaux fils originaires des autres régions (Centre, Littoral, Sud Est…). De nos jours, il n’en est plus ainsi. Les mariages inter-régions se célèbrent aujourd’hui avec une certaine aisance. Et la dot chez eux telle que nous l’avons vécu entre un Ewondo de Bipindi par Kribi et une Mbouda de Babadjou par Bamenda nous a interpellés sur bien des aspects.
D’abord l’Ewondo, qui vivait déjà depuis quelques années avec la Mbouda (le vient on reste) et était le père de son enfant, s’est présenté auprès de la famille Mbouda comme l’homme avec qui leur fille vit. En béti, on appelle ça « a voé Aba » c’est-à-dire se présenter comme futur beau fils. Malgré cet élan de sincérité, sa future belle-famille continuait à demander à leur fille, « est-ce que ton gars Nkwa va bien ? » ; Nkwa étant l’expression par laquelle les Bamiléké nomment les peuples du Centre/Sud, pendant que les Ewondo les appellent les Beloblobo.
Cependant, aucune de ces expressions n’entrave en rien les relations entre ces peuples car ces appellations sont devenues populaires. Lorsque le jeune Ewondo a perdu son papa, on a reproché à la famille de la fille de n’avoir pas assisté aux obsèques, excepté leur fille, certainement parce que le mariage coutumier n’avait pas encore été célébré. A tord ou à raison …
Au moment où l’Ewondo s’est engagé à aller faire la dot, on lui a demandé six chèvres, six bidons d’huile rouge de 20 litres, six bidons de 20l de vin de palme et trois enveloppes d’un montant de cinquante milles francs chacune. Cette dot était répartie comme suit :
Pour la famille du père, deux chèvres, deux bidons de vin de palme, deux bidons d’huile rouge ; pareil pour la famille de la mère.
Le grand-père du côté de la mère recevra une chèvre, un bidon de vin de palme et un bidon d’huile rouge ; pareil pour le grand-père du côté de la mère.
Une enveloppe de cinquante mille francs sera déposée partout où nous avons laissé les choses demandées.
L’autre aspect de la dot fut que dans chaque maison, des femmes venaient avec des assiettes couvertes, trois femmes à chaque passage , où nous trouvions tantôt des œufs, des arachides, ou des kolas. Ces assiettes étaient remises à la famille Ewondo qui les rendait à ces femmes avec une somme de leur choix dans chaque assiette. La plus grosse somme qu’on a remise était cinq mille, et c’était au début de la cérémonie, quand les poches étaient encore pleines.
Il ne va pas sans dire qu’à chaque arrêt, on consommait les meilleurs plats de la cuisine mbouda : de la sauce jaune aux pommes pilées, en passant par le couscous … quel régal ! Aucun plat d’une autre région n’était au menu, encore moins les plats européens. Par ce geste, la famille Mbouda voulait dire à son beau fils qu’il épouse toute une culture. Alors n’allons pas voir dans ce geste une attitude égoïste, voire du tribalisme.
Enfin, l’un des aspects typiquement coutumier qui nous a marqué est que : seul dans la famille du père de la fille, on a pu faire le culte des crânes auquel nous avons eu le privilège d’assister (une cérémonie qui consiste à dire aux ancêtres qu’un prétendant est venu prendre leur fille comme épouse).
C’est donc de cette manière que l’on contracte le mariage coutumier chez les Mbouda. Une fois, cette cérémonie terminée, le mariage à la mairie n’a plus d’importance, c’est un événement qui dépend maintenant du conjoint et la conjointe.
Toutefois, ce qui nous a intrigué est que lors du culte des crânes, comme on s’est retrouvé à court de liquidité, il est resté une somme de quarante mille à reverser à la belle-famille suite aux imprévus rencontrés durant la cérémonie. Nous nous sommes engagés à expédier cet argent par banque. C’est alors qu’au moment du rite des crânes, le patriarche nous dit qu’il a dit aux ancêtres qu’on doit revenir verser cet argent sinon, on aura des ennuis … Mince vrai vrai que même les morts ont leur part de dot !!!
🛑 Source : Grand Prof
Oui moi c'est Grand Prof, celui qui lap il va planter les choux. A l'heure ci tout ce que je dis ce n'est pas la bible. Si j'ai oublié un way, complète seulement ! Si j'ai menti, dis seulement ta part de vérité en commentaire !
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Les Mbouda appartiennent à la grande famille Bamiléké de la région de l’Ouest Cameroun, et sont reconnus pour leur intégrité, leur sens du travail et de la culture, et surtout ils sont encore bien imprégnés de leurs traditions auxquelles ils sont très attachés. Bien que certains éléments dans leurs us et coutumes se perdent de nos jours, ils en conservent la plupart.
On se rappelle que jusque dans les années 1995, on comptait du bout des doigts le nombre de beaux fils originaires des autres régions (Centre, Littoral, Sud Est…). De nos jours, il n’en est plus ainsi. Les mariages inter-régions se célèbrent aujourd’hui avec une certaine aisance. Et la dot chez eux telle que nous l’avons vécu entre un Ewondo de Bipindi par Kribi et une Mbouda de Babadjou par Bamenda nous a interpellés sur bien des aspects.
D’abord l’Ewondo, qui vivait déjà depuis quelques années avec la Mbouda (le vient on reste) et était le père de son enfant, s’est présenté auprès de la famille Mbouda comme l’homme avec qui leur fille vit. En béti, on appelle ça « a voé Aba » c’est-à-dire se présenter comme futur beau fils. Malgré cet élan de sincérité, sa future belle-famille continuait à demander à leur fille, « est-ce que ton gars Nkwa va bien ? » ; Nkwa étant l’expression par laquelle les Bamiléké nomment les peuples du Centre/Sud, pendant que les Ewondo les appellent les Beloblobo.
Cependant, aucune de ces expressions n’entrave en rien les relations entre ces peuples car ces appellations sont devenues populaires. Lorsque le jeune Ewondo a perdu son papa, on a reproché à la famille de la fille de n’avoir pas assisté aux obsèques, excepté leur fille, certainement parce que le mariage coutumier n’avait pas encore été célébré. A tord ou à raison …
Au moment où l’Ewondo s’est engagé à aller faire la dot, on lui a demandé six chèvres, six bidons d’huile rouge de 20 litres, six bidons de 20l de vin de palme et trois enveloppes d’un montant de cinquante milles francs chacune. Cette dot était répartie comme suit :
Pour la famille du père, deux chèvres, deux bidons de vin de palme, deux bidons d’huile rouge ; pareil pour la famille de la mère.
Le grand-père du côté de la mère recevra une chèvre, un bidon de vin de palme et un bidon d’huile rouge ; pareil pour le grand-père du côté de la mère.
Une enveloppe de cinquante mille francs sera déposée partout où nous avons laissé les choses demandées.
L’autre aspect de la dot fut que dans chaque maison, des femmes venaient avec des assiettes couvertes, trois femmes à chaque passage , où nous trouvions tantôt des œufs, des arachides, ou des kolas. Ces assiettes étaient remises à la famille Ewondo qui les rendait à ces femmes avec une somme de leur choix dans chaque assiette. La plus grosse somme qu’on a remise était cinq mille, et c’était au début de la cérémonie, quand les poches étaient encore pleines.
Il ne va pas sans dire qu’à chaque arrêt, on consommait les meilleurs plats de la cuisine mbouda : de la sauce jaune aux pommes pilées, en passant par le couscous … quel régal ! Aucun plat d’une autre région n’était au menu, encore moins les plats européens. Par ce geste, la famille Mbouda voulait dire à son beau fils qu’il épouse toute une culture. Alors n’allons pas voir dans ce geste une attitude égoïste, voire du tribalisme.
Enfin, l’un des aspects typiquement coutumier qui nous a marqué est que : seul dans la famille du père de la fille, on a pu faire le culte des crânes auquel nous avons eu le privilège d’assister (une cérémonie qui consiste à dire aux ancêtres qu’un prétendant est venu prendre leur fille comme épouse).
C’est donc de cette manière que l’on contracte le mariage coutumier chez les Mbouda. Une fois, cette cérémonie terminée, le mariage à la mairie n’a plus d’importance, c’est un événement qui dépend maintenant du conjoint et la conjointe.
Toutefois, ce qui nous a intrigué est que lors du culte des crânes, comme on s’est retrouvé à court de liquidité, il est resté une somme de quarante mille à reverser à la belle-famille suite aux imprévus rencontrés durant la cérémonie. Nous nous sommes engagés à expédier cet argent par banque. C’est alors qu’au moment du rite des crânes, le patriarche nous dit qu’il a dit aux ancêtres qu’on doit revenir verser cet argent sinon, on aura des ennuis … Mince vrai vrai que même les morts ont leur part de dot !!!
🛑 Source : Grand Prof
Oui moi c'est Grand Prof, celui qui lap il va planter les choux. A l'heure ci tout ce que je dis ce n'est pas la bible. Si j'ai oublié un way, complète seulement ! Si j'ai menti, dis seulement ta part de vérité en commentaire !
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
4 mois depuis
PREMIER DANS L'HISTOIRE 😳😳😳
Francis N'Ganou devient le premier Africain à gagner 1 million de dollars pour un rôle au cinéma alors qu'il apparaît dans l'un des plus grands films de Netflix "Rebel Moon Part 2 director's cut".
Le film est actuellement à la mode et occupe confortablement la première place mondiale sur Netflix. Quelle période pour être en vie en tant que Bamileke, Camerounais et Africain 🔥🔥
Francis N'Gannou joue le rôle d’un gladiateur dans le film « Rebel Moon : Enfant du feu » de Zack Snyder. 🎬
L'enfant de Batié est aux côtés des acteurs comme Sofia Boutella, Charlie Hunnam, Ed Skrein ou encore Djimon Hounsou.
Francis N Ganou gagne définitivement dans TOUT ce sur quoi il pense. De l'UFC au cinéma.
Toutes nos félicitations à l'enfant du Grassfield #FrancisNgannou
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Francis N'Ganou devient le premier Africain à gagner 1 million de dollars pour un rôle au cinéma alors qu'il apparaît dans l'un des plus grands films de Netflix "Rebel Moon Part 2 director's cut".
Le film est actuellement à la mode et occupe confortablement la première place mondiale sur Netflix. Quelle période pour être en vie en tant que Bamileke, Camerounais et Africain 🔥🔥
Francis N'Gannou joue le rôle d’un gladiateur dans le film « Rebel Moon : Enfant du feu » de Zack Snyder. 🎬
L'enfant de Batié est aux côtés des acteurs comme Sofia Boutella, Charlie Hunnam, Ed Skrein ou encore Djimon Hounsou.
Francis N Ganou gagne définitivement dans TOUT ce sur quoi il pense. De l'UFC au cinéma.
Toutes nos félicitations à l'enfant du Grassfield #FrancisNgannou
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
4 mois depuis
Un immense Bravo à KMbappe pour avoir financé la construction de 3 terrains de foot en Kabylie (Algerie) dans la localité d’origine sa maman Fayza Lamari
Cette générosité offre aux jeunes talents un espace pour rêver et grandir.
Nous espérons que #Tchouameni fera de même à l'Ouest Cameroun dans son village, pareil pour #Siakam Pascal, un ou deux terrains de basket dans notre belle région.
Respect et gratitude à Kylian Mbappe !
✍️🏽 Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Cette générosité offre aux jeunes talents un espace pour rêver et grandir.
Nous espérons que #Tchouameni fera de même à l'Ouest Cameroun dans son village, pareil pour #Siakam Pascal, un ou deux terrains de basket dans notre belle région.
Respect et gratitude à Kylian Mbappe !
✍️🏽 Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
4 mois depuis
Ce vélo tradionnel encore appelé #patin qui faisait autre fois la fierté de la culture bamileké, n'existe presque plus dans nos villages. Très peu de jeunes à nos jours n'ont pas connu ça. Cet object d'art mérite pour moi une attention particuliére dans notre culture et le developpement.
1-Qu'est ce qui peut bien expliquer sa disparition?
Je Suis Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
1-Qu'est ce qui peut bien expliquer sa disparition?
Je Suis Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
4 mois depuis
Sophy Aiida LA PRINCESSE BAMILÉKÉ.
Née à Paris en 1987, Sophy Aiida est une animatrice télé, actrice, chanteuse ,entrepreneur et experte en communication digitale. C’est dans ce pays d’Afrique centrale qu’elle fait ses premiers pas dans le théâtre.
Elle a fait ses premiers pas dans le théâtre à partir de l’âge de 2 ans. Après un séjour à Paris en France, sa famille déménage à New York aux États-Unis où elle continue le théâtre puis le cinéma quelques années plus tard.
Aux États-Unis, francophone à la base, Sophy Aiida a dû apprendre l’anglais de manière accélérée afin de décrocher ses premiers rôles dans des pièces de théâtre. Un apprentissage qui lui a permis d’être bilingue.
La carrière de Sophy aiida a commencé en 2006 aux États-Unis. Installée à New York à partir de 2006, elle travaille pour accomplir son rêve de devenir une artiste complète. Intéressée aussi par l’animation télé, elle sera cooptée par Sunu Afrik, une chaîne de télévision basée à New York.
Une expérience qui l’a d’ailleurs propulsée sur la scène internationale à travers sa coanimation de la Coupe du monde de football en 2010, des Afrotainment Museke Awards en 2011, et des Nigerian Entertainment Awards en 2012.
À la recherche de son identité, elle revient au Cameroun pour « montrer à la jeunesse africaine, notamment les femmes qu’elles ont leur place dans les médias, dans le cinéma ».
Depuis juin 2020, la Camerounaise s’est installée en Côte d’Ivoire où elle fait dans l’animation TV.
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Née à Paris en 1987, Sophy Aiida est une animatrice télé, actrice, chanteuse ,entrepreneur et experte en communication digitale. C’est dans ce pays d’Afrique centrale qu’elle fait ses premiers pas dans le théâtre.
Elle a fait ses premiers pas dans le théâtre à partir de l’âge de 2 ans. Après un séjour à Paris en France, sa famille déménage à New York aux États-Unis où elle continue le théâtre puis le cinéma quelques années plus tard.
Aux États-Unis, francophone à la base, Sophy Aiida a dû apprendre l’anglais de manière accélérée afin de décrocher ses premiers rôles dans des pièces de théâtre. Un apprentissage qui lui a permis d’être bilingue.
La carrière de Sophy aiida a commencé en 2006 aux États-Unis. Installée à New York à partir de 2006, elle travaille pour accomplir son rêve de devenir une artiste complète. Intéressée aussi par l’animation télé, elle sera cooptée par Sunu Afrik, une chaîne de télévision basée à New York.
Une expérience qui l’a d’ailleurs propulsée sur la scène internationale à travers sa coanimation de la Coupe du monde de football en 2010, des Afrotainment Museke Awards en 2011, et des Nigerian Entertainment Awards en 2012.
À la recherche de son identité, elle revient au Cameroun pour « montrer à la jeunesse africaine, notamment les femmes qu’elles ont leur place dans les médias, dans le cinéma ».
Depuis juin 2020, la Camerounaise s’est installée en Côte d’Ivoire où elle fait dans l’animation TV.
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
4 mois depuis
COMMENT ON DEVIENT ROI AU PAYS BAMILÉKÉ
Les Bamiléké constituent le groupe ethnique le plus important au plan démographique des Grass lands. Leur itinéraire migratoire reste encore entaché de floue. La plupart des traditions orales situent dans le Haut Mbam, l'actuel pays Tikar, le point de départ du mouvement migratoire d'une partie de ce peuple qui les a conduit[s] dans les hauts plateaux de l'ouest.
Le pays Bamiléké est constitué d'une mosaïque de petites et moyennes royaumes qui se sont formées par segmentation.
L'organisation socio-politique est également centralisée. Le Mfo ou Roi exerce l'autorité suprême. Il est entouré des neuf notables représentant chacun [les] pères fondateurs du royaume (les Nkamvë). Le prestige dont jouit la Reine-mère (Ma Mfo) et l'existences de nombreuses associations coutumières ou société[s] secrètes concourent au contrôle et à la canalisation du pouvoir politique exercé par le Mfo.
Concernant la désignation du chef, appelé le « Mfo », le « Fon », le « Fö », le « Fwa », le « Few »...
Au pays Bamiléké dans l'Ouest Cameroun, le Fö est à la tête de la hiérarchie traditionnelle. Il est Prêtre traditionnel, dépositaire des coutumes ancestrales, personnage sacré au pouvoir divin, il veille à la sécurité de son peuple. Aussi la désignation de son successeur a-t-elle toujours revêtu un caractère absolu et sacré. Si par des forces intérieures ou extérieures un usurpateur prend la place, le culte est interrompu et le pays est frappé de plusieurs malheurs. Mais le processus de succession n'est pas forcément le même partout dans l'ouest et dans le Grassfield en général.
Le choix du Roi :
Chez les BABADJOU dans le BAMBOUTOS par exemple, le choix du roi est un acte public. La cérémonie se déroule pendant le grand deuil du défunt Roi, selon les v�ux du souverain disparu, de celui du conseil des Neuf appuyé par les deux conseils des sept et de la Maison royale. Le conseil des Neuf reste souverain en dernier ressort et est seul à choisir le Roi, parfois indépendamment des v�ux du défunt Roi, de sa famille ou de quiconque, dans le strict intérêt de la tribu.
Même si l'autorité du Roi est illimitée sur son peuple au Pays Bamiléké, il vit sous la hantise de ses notables, car pris ensemble, ils ont sur le roi un droit de vie ou de mort. Ils le placent au trône comme ils peuvent l'en élim[in]er.
De son vivant, le chef désigne parmi ses propres enfants cinq dont le premier sera le véritable chef (Fo'o). Le deuxième, adjoint (Kouété) sera placé à la tête d'un village comme Chef ou y résidera comme une personnalité indépendante et jouera un rôle honorifique dans le royaume. Par contre, si c'est le Roi qui décède sans enfant, son Kouété le remplace.
Ailleurs, l'on observe pourtant des variantes à ce processus. Il semble que le premier fils du Roi ne peut lui succéder à quelque titre que ce soit. Lorsque encore vivant, le roi désigne ses héritiers, il communique leurs noms au conseil des notables qui sont tenus au secret et ne peuvent pas juger du choix fait par le Roi.
Rites d'arrestation du Roi et de son adjoint :
La désignation et l'intronisation d'un roi [chez] les baméliké sont du ressort de deux collèges de grands notables.
À Bangoua, c'est le premier collège composé de sept notables qui aura la lourde tâche de présenter aux populations le successeur du chef défunt. Il s'agit de Nzeu Ndjambgoung, Nzeu Tchietcho, Wafo Fanguieu, Wafo Koumkap, Wafo Keulek, Mbeu Nkajip, Mbeu Nkoubamzep.
Le deuxième collège composé de neuf notables qui contrôlent les différents quartiers du groupement aura à assurer la formation du nouveau roi durant son séjour au La'akam. Il s'agit de Makap Nzeutep, Mekap Lieujik, Nzeusa, Nzeu Ze, Nzeu kouo, Nzeu Tiekap, Nzeu Tekaap; Nzeu Wang, Nzeu Nkiondze.
Chez les Ngemba, le roi s'entoure soit des neuf, des sept ou des quatre notables; ceci varie selon les villages. Membres des sociétés secrètes, les notables gardent les secrets de la succession sur le trône. Il leur revient, après la disparition du roi, d'arrêter dans les rangs du deuil l'héritier du feu roi parmi ses propres fils, en tenant compte de la volonté du défunt. Les notables initiés le saisissent et le passent aux mains des autres qui, le ruant de coups, le dépouillent de ses vêtements. Une lutte s'engage d'autant plus acharné[e] que l'élu n'avait aucune prétention à la chaise de son père. Les ravisseurs disparaissent avec leur victime vers le la'kam (lieu de retraite de 9 semaines, d'investiture et d'initiation aux mystères du royaume) après l'arrestation du roi, on procède immédiatement à celle du NKWETCHE, son adjoint. Ils sont bien encadrés pas les « feffo » police secrète du royaume qui assure leur sécurité.
Ailleurs au décès du Roi, les notables n'annoncent publiquement cette mort que huit jours après. L'annonce se fait par des tambours et des coups de fusil, toute la population s'assemble au palais. Alors les grands notables (conseil des neuf) se saisissent des héritiers l'un après l'autre et dans l'ordre : Fo'o, Kouété, Sop Tsi, Kamgheu et éventuellement Mato'o ils sont présentés à la population et ramenés couverts des signes distinctifs au fond du palais hors vue de la population.
Les rites d'investiture :
Dès son entrée au la'Kam, on rase les cheveux du futur Roi à même le crâne, on lui répand sur la tête et les jambes le « Pho », poudre du padouk en disant : Nous, désignatifs et consécrateurs des chefs, agissant toujours selon la justice pour ce qui concerne la succession au trône du palais de ce village, t'appliquons l'onction du sacre et te nommons roi. Que si quelqu'un d'autre intervenait indûment pour te remplacer contre la volonté de ton père, qu'il paye de sa tête, ainsi un autre roi (ceci dépend des relations ancestrales) malmenée de plus en plus par ceux qui sont considérés comme les gardiens du temple.
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
📷 En image le roi SOKOUDJOU (Fon de Bamendjou)
Les Bamiléké constituent le groupe ethnique le plus important au plan démographique des Grass lands. Leur itinéraire migratoire reste encore entaché de floue. La plupart des traditions orales situent dans le Haut Mbam, l'actuel pays Tikar, le point de départ du mouvement migratoire d'une partie de ce peuple qui les a conduit[s] dans les hauts plateaux de l'ouest.
Le pays Bamiléké est constitué d'une mosaïque de petites et moyennes royaumes qui se sont formées par segmentation.
L'organisation socio-politique est également centralisée. Le Mfo ou Roi exerce l'autorité suprême. Il est entouré des neuf notables représentant chacun [les] pères fondateurs du royaume (les Nkamvë). Le prestige dont jouit la Reine-mère (Ma Mfo) et l'existences de nombreuses associations coutumières ou société[s] secrètes concourent au contrôle et à la canalisation du pouvoir politique exercé par le Mfo.
Concernant la désignation du chef, appelé le « Mfo », le « Fon », le « Fö », le « Fwa », le « Few »...
Au pays Bamiléké dans l'Ouest Cameroun, le Fö est à la tête de la hiérarchie traditionnelle. Il est Prêtre traditionnel, dépositaire des coutumes ancestrales, personnage sacré au pouvoir divin, il veille à la sécurité de son peuple. Aussi la désignation de son successeur a-t-elle toujours revêtu un caractère absolu et sacré. Si par des forces intérieures ou extérieures un usurpateur prend la place, le culte est interrompu et le pays est frappé de plusieurs malheurs. Mais le processus de succession n'est pas forcément le même partout dans l'ouest et dans le Grassfield en général.
Le choix du Roi :
Chez les BABADJOU dans le BAMBOUTOS par exemple, le choix du roi est un acte public. La cérémonie se déroule pendant le grand deuil du défunt Roi, selon les v�ux du souverain disparu, de celui du conseil des Neuf appuyé par les deux conseils des sept et de la Maison royale. Le conseil des Neuf reste souverain en dernier ressort et est seul à choisir le Roi, parfois indépendamment des v�ux du défunt Roi, de sa famille ou de quiconque, dans le strict intérêt de la tribu.
Même si l'autorité du Roi est illimitée sur son peuple au Pays Bamiléké, il vit sous la hantise de ses notables, car pris ensemble, ils ont sur le roi un droit de vie ou de mort. Ils le placent au trône comme ils peuvent l'en élim[in]er.
De son vivant, le chef désigne parmi ses propres enfants cinq dont le premier sera le véritable chef (Fo'o). Le deuxième, adjoint (Kouété) sera placé à la tête d'un village comme Chef ou y résidera comme une personnalité indépendante et jouera un rôle honorifique dans le royaume. Par contre, si c'est le Roi qui décède sans enfant, son Kouété le remplace.
Ailleurs, l'on observe pourtant des variantes à ce processus. Il semble que le premier fils du Roi ne peut lui succéder à quelque titre que ce soit. Lorsque encore vivant, le roi désigne ses héritiers, il communique leurs noms au conseil des notables qui sont tenus au secret et ne peuvent pas juger du choix fait par le Roi.
Rites d'arrestation du Roi et de son adjoint :
La désignation et l'intronisation d'un roi [chez] les baméliké sont du ressort de deux collèges de grands notables.
À Bangoua, c'est le premier collège composé de sept notables qui aura la lourde tâche de présenter aux populations le successeur du chef défunt. Il s'agit de Nzeu Ndjambgoung, Nzeu Tchietcho, Wafo Fanguieu, Wafo Koumkap, Wafo Keulek, Mbeu Nkajip, Mbeu Nkoubamzep.
Le deuxième collège composé de neuf notables qui contrôlent les différents quartiers du groupement aura à assurer la formation du nouveau roi durant son séjour au La'akam. Il s'agit de Makap Nzeutep, Mekap Lieujik, Nzeusa, Nzeu Ze, Nzeu kouo, Nzeu Tiekap, Nzeu Tekaap; Nzeu Wang, Nzeu Nkiondze.
Chez les Ngemba, le roi s'entoure soit des neuf, des sept ou des quatre notables; ceci varie selon les villages. Membres des sociétés secrètes, les notables gardent les secrets de la succession sur le trône. Il leur revient, après la disparition du roi, d'arrêter dans les rangs du deuil l'héritier du feu roi parmi ses propres fils, en tenant compte de la volonté du défunt. Les notables initiés le saisissent et le passent aux mains des autres qui, le ruant de coups, le dépouillent de ses vêtements. Une lutte s'engage d'autant plus acharné[e] que l'élu n'avait aucune prétention à la chaise de son père. Les ravisseurs disparaissent avec leur victime vers le la'kam (lieu de retraite de 9 semaines, d'investiture et d'initiation aux mystères du royaume) après l'arrestation du roi, on procède immédiatement à celle du NKWETCHE, son adjoint. Ils sont bien encadrés pas les « feffo » police secrète du royaume qui assure leur sécurité.
Ailleurs au décès du Roi, les notables n'annoncent publiquement cette mort que huit jours après. L'annonce se fait par des tambours et des coups de fusil, toute la population s'assemble au palais. Alors les grands notables (conseil des neuf) se saisissent des héritiers l'un après l'autre et dans l'ordre : Fo'o, Kouété, Sop Tsi, Kamgheu et éventuellement Mato'o ils sont présentés à la population et ramenés couverts des signes distinctifs au fond du palais hors vue de la population.
Les rites d'investiture :
Dès son entrée au la'Kam, on rase les cheveux du futur Roi à même le crâne, on lui répand sur la tête et les jambes le « Pho », poudre du padouk en disant : Nous, désignatifs et consécrateurs des chefs, agissant toujours selon la justice pour ce qui concerne la succession au trône du palais de ce village, t'appliquons l'onction du sacre et te nommons roi. Que si quelqu'un d'autre intervenait indûment pour te remplacer contre la volonté de ton père, qu'il paye de sa tête, ainsi un autre roi (ceci dépend des relations ancestrales) malmenée de plus en plus par ceux qui sont considérés comme les gardiens du temple.
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
📷 En image le roi SOKOUDJOU (Fon de Bamendjou)
4 mois depuis
🟢 𝐋𝐄 '' 𝐋𝐀𝐍𝐂É 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐎𝐔𝐋𝐄 '' 𝐂𝐇𝐄𝐙 𝐋𝐄𝐒 ''𝐁𝐀𝐌𝐈𝐋É𝐊É''
De tous les rites des us et coutumes Grassfield-Bamiléké, le lancé de la poule , est l'un des plus importants. Par ci on dira " Mag nguep si (chi)" ou "Mag nguep mbouop" ; le lancé de la poule de Dieu ou le lancé de la poule de celui qui m'a créé ou façonné par là, pour dire la même chose.
Ce rituel est très important pour la vie d'un
individu car c'est un acte d'identification
traditionnelle de grande importance. Pour un individu, il symbolise l'établissement de sa Carte Traditionnelle d'Identité (CTI).
Il est indéniable que l'organisation de la vie dans nos cités traditionnelles , se retrouve pareille dans les cités d'aujourd'hui dîtes modernes. Les procédé et pratiques restant les mêmes.
De là même façon qu'un adolescent à sa majorité doit se présenter devant les autorités avec sa filiation pour se faire établir une Carte Nationale d'Identité et être désormais reconnu comme citoyen légal et devant jouir de tous les avantages citoyens ( Éducation, protection, bien être ....)
De même, avant ou à la majorité , le garçon où la jeune fille doit se présenter devant le lieu sacré de la concession , devant ses ancêtres afin de se faire connaître , de s'identifier. Muni de la poule ou le coq (dépend du sexe), de l'huile, des jujubes, de la kola, de l'arbre de paix pour faire allégeance aux divinités, à ses ancêtres, occasion de se faire connaître. Rappelons que cet acte est individuel. On ne peut faire pour quelqu'un d'autre.
Il ou elle le fait afin de bénéficier de leur protection , d'une ascension sociale etc etc ..
En outre l'individu promet qu'avec force et courage , il va à la chasse et que le gibier qu'il attrapera sera ramené à la base là pour distribution.
Il y a un adage de chez nous qui dit "Il nous arrive malheur parce que les ancêtres l'ont voulus" trouvé ici, toute sa signification. S'ils vous reconnaissent, ils vous éviter de ont le malheur. Au contraire si vous n'êtes pas identifiables , ils vous laissent à vos dépens.
Après ce rituel, le candidat doit rentrer d'où il est venu sans se retourner. S'il le fait , il annule le rituel car se retourner fait allusion au doute , au manque de confiance au pacte qui a été scellé entre l'individu et ses ancêtres.
L'individu doit partir confiant, ayant laissé comme on dit, son derrière à ses ancêtres .. les ingrédients du rituel tels cités plus haut ayant scellés les liens d'amour, de paix, d'union, de prospérité, de protection entre l'individu et ses ancêtres. Il est désormais dans leur fichier avec sa CTI et reconnu comme tel en tout lieu.
(Emmanuel Kapsseu)
#SauvonsLeNdop #Toghu #Bamiléké #Grassfields #Cameroun
De tous les rites des us et coutumes Grassfield-Bamiléké, le lancé de la poule , est l'un des plus importants. Par ci on dira " Mag nguep si (chi)" ou "Mag nguep mbouop" ; le lancé de la poule de Dieu ou le lancé de la poule de celui qui m'a créé ou façonné par là, pour dire la même chose.
Ce rituel est très important pour la vie d'un
individu car c'est un acte d'identification
traditionnelle de grande importance. Pour un individu, il symbolise l'établissement de sa Carte Traditionnelle d'Identité (CTI).
Il est indéniable que l'organisation de la vie dans nos cités traditionnelles , se retrouve pareille dans les cités d'aujourd'hui dîtes modernes. Les procédé et pratiques restant les mêmes.
De là même façon qu'un adolescent à sa majorité doit se présenter devant les autorités avec sa filiation pour se faire établir une Carte Nationale d'Identité et être désormais reconnu comme citoyen légal et devant jouir de tous les avantages citoyens ( Éducation, protection, bien être ....)
De même, avant ou à la majorité , le garçon où la jeune fille doit se présenter devant le lieu sacré de la concession , devant ses ancêtres afin de se faire connaître , de s'identifier. Muni de la poule ou le coq (dépend du sexe), de l'huile, des jujubes, de la kola, de l'arbre de paix pour faire allégeance aux divinités, à ses ancêtres, occasion de se faire connaître. Rappelons que cet acte est individuel. On ne peut faire pour quelqu'un d'autre.
Il ou elle le fait afin de bénéficier de leur protection , d'une ascension sociale etc etc ..
En outre l'individu promet qu'avec force et courage , il va à la chasse et que le gibier qu'il attrapera sera ramené à la base là pour distribution.
Il y a un adage de chez nous qui dit "Il nous arrive malheur parce que les ancêtres l'ont voulus" trouvé ici, toute sa signification. S'ils vous reconnaissent, ils vous éviter de ont le malheur. Au contraire si vous n'êtes pas identifiables , ils vous laissent à vos dépens.
Après ce rituel, le candidat doit rentrer d'où il est venu sans se retourner. S'il le fait , il annule le rituel car se retourner fait allusion au doute , au manque de confiance au pacte qui a été scellé entre l'individu et ses ancêtres.
L'individu doit partir confiant, ayant laissé comme on dit, son derrière à ses ancêtres .. les ingrédients du rituel tels cités plus haut ayant scellés les liens d'amour, de paix, d'union, de prospérité, de protection entre l'individu et ses ancêtres. Il est désormais dans leur fichier avec sa CTI et reconnu comme tel en tout lieu.
(Emmanuel Kapsseu)
#SauvonsLeNdop #Toghu #Bamiléké #Grassfields #Cameroun
4 mois depuis
LES BASSAA DE LA RÉGION DE L’OUEST DU CAMEROUN 🇨🇲
Piqué sur le mur de Massoda Ma-Nlep
Contrairement à l’opinion la plus répandue, la Région de l’Ouest du Cameroun n’est pas peuplée que de « Bandobo » ( communément appelés « Bamilékés ») et de Bamouns.
S’il est généralement admis que les Bamouns constituent un groupe ethnique ayant une même origine, les recherches menées en anthropologie et ethnologie et en histoire ont établi que les Bamilékés ont des origines diverses.
Dans son ouvrage (intitulé Les problèmes de l’anthropologie et de l’histoire africaines paru en 1982 aux éditions CLE à Yaoundé, collection Etudes et Documents Africains), l’anthropologue et ethnologue Prince Dika-Akwa nya Bonambela soutient: « Quelle que soit son importance, l’unité linguistique et culturelle ne signifie cependant pas que les peuples concernés partagent automatiquement une parenté généalogique.
Les Bamilékés de l’Ouest Cameroun parlent des idiomes, dialectes et langues tellement semblables que du point de vue de l´histoire de la culture, ils constituent une unité indiscutable. Pourtant, du point de vue de la généalogie, ces Bamilékés représentent une mosaïque de peuples d’origines diverses; Ndobo en tête, Tikar, Bassa, Sow [mpoo-bassaa], Baya, Ngala-Dwala, etc.
Culturellement, les groupes ont façonné et trouvé leur "homogénéité". Celle-ci indique surtout, compte tenu de leur localisation, qu´ils appartiennent à un même peuple résidentiel et non à un peuple racial » ( Prince Dika-Akwa 1982: 136). Même l´ethnologue Jean-Claude Barbier avait attiré l’attention — dans le cadre d’un colloque international du C.N.R.S. ( du 24 au 28 septembre 1973) — sur l´ « hétérogénéité du peuplement » du « plateau bamiléké » (Jean-Claude Barbier, Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké, Colloques Internationaux du C.N.R.S., N° 551, Contribution de la recherche ethnologique à l´histoire des civilisations du Cameroun, 331-353, colloque du 24-28 septembre 1973, volume 2 publié par Claude Tardits, ici page 332). Ceci n´est guère surprenant, étant donné qu´il est de notoriété publique que les populations du département du Haut-Nkam, dont Bafang est le chef-lieu, sont originaires de Ngok-Lituba, partant du pays bassaa (encore appelé « Belle-Contrée » ou « Niceland » en anglais). L´anthropologue et ethnologue Dika-Akwa écrivait en 1982, dans son ouvrage mentionné ci-dessus, que les Bassaa furent les premiers occupants de toute la région de l´Ouest Cameroun et que les Bana sont essentiellement Bassaa et Mpoo-Bassaa ( Bakoko): » […] la puissante ethnarchie de Bana renferme plusieurs quartiers dont le plus important et le plus central porte le nom de Bassa; l´analyse d´autres données anthropologiques révèle que non seulement tout l´Ouest, l´actuel pays bamiléké, était appelé M’bassa avant l´occupation des Néo-Nubiens, les Ndobo en l´occurence, mais encore il subsiste comme au coeur de Bana des groupuscules complètement assimilés dont les généalogies ramènent en droite ligne en pays Bassa, plus au sud. Grâce à la toponymie, on sait que l´implantation bassa est antérieure à celles des Ndobo [Bamilékés, Néo-Soudanais], Tikar, Ngala et Mandjara dans l´Ouest » (Prince Dika-Akwa 1982:83). L´historien Emmanuel Konde étaye aussi, dans son ouvrage intitulé Bassa Antiquity in Contemporary Limbe,publié en 2010, la thèse selon laquelle les Bana sont d´origine bassaa.
Chutes d´eau sur le fleuve Nkam, près de Bafang (chef-lieu du département du Haut-Nkam). « Nkam » est un nom bassaa. Si les Bana sont d´origine bassaa (au sens restreint du terme ou du mot) et mpoo-bassa, on doit tout de même préciser qu´en « tant que tribu raciale, la dynastie de la puissante chefferie Bana et les lignages dérivés descendent d´un certain Toko, Tenke en féfé-bamiléké, devenu Tchenko. Alors qu´un fils de Toko, du nom de Njee, disent les traditions Mbang [mpoo-bassaa] de Nkondjok, devait fonder Bana et y établir le siège d´une préfecture de l´arbre de vie (Likonge) rayonnant à partir de la côte, son frère Siam alla fonder la tribu et la chefferie de Bakassa. A y voir de près Nje[e] Likonge aurait donné Nzeutcheukongue conservé comme nom du fils (Bana) de Tchenko; quant à Syam, il reste un nom typiquement Sow [mpoo-bassaa] » (Prince Dika-Akwa 1982: 113). Dans l´article (Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké) de l ´ethnologue Jean-Claude Barbier, ce dernier souligne:
« a. Les généalogies des dynasties régnantes ne renseignent que très approximativement sur l’histoire du peuplement du plateau bamiléké. D’autres groupes pouvaient être installés depuis longtemps avant l‘arrivée du fondateur, lui-même n’étant souvent qu’un individu isolé sans poids démographique. Par exemple, l’arrivée du chasseur Nzǝ tʃokōŋgwe dont les trois fils fondèrent les chefferies Bakassa, Bandoumkassa et Bana, peut être située vers le milieu du XVIIe siècle; or, l‘étude des généalogies des chefs locaux antérieurs à cette immigration et qui ont été conquis, repousse la date du peuplement de la région au début du XVIe siècle (7)./ b.
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Piqué sur le mur de Massoda Ma-Nlep
Contrairement à l’opinion la plus répandue, la Région de l’Ouest du Cameroun n’est pas peuplée que de « Bandobo » ( communément appelés « Bamilékés ») et de Bamouns.
S’il est généralement admis que les Bamouns constituent un groupe ethnique ayant une même origine, les recherches menées en anthropologie et ethnologie et en histoire ont établi que les Bamilékés ont des origines diverses.
Dans son ouvrage (intitulé Les problèmes de l’anthropologie et de l’histoire africaines paru en 1982 aux éditions CLE à Yaoundé, collection Etudes et Documents Africains), l’anthropologue et ethnologue Prince Dika-Akwa nya Bonambela soutient: « Quelle que soit son importance, l’unité linguistique et culturelle ne signifie cependant pas que les peuples concernés partagent automatiquement une parenté généalogique.
Les Bamilékés de l’Ouest Cameroun parlent des idiomes, dialectes et langues tellement semblables que du point de vue de l´histoire de la culture, ils constituent une unité indiscutable. Pourtant, du point de vue de la généalogie, ces Bamilékés représentent une mosaïque de peuples d’origines diverses; Ndobo en tête, Tikar, Bassa, Sow [mpoo-bassaa], Baya, Ngala-Dwala, etc.
Culturellement, les groupes ont façonné et trouvé leur "homogénéité". Celle-ci indique surtout, compte tenu de leur localisation, qu´ils appartiennent à un même peuple résidentiel et non à un peuple racial » ( Prince Dika-Akwa 1982: 136). Même l´ethnologue Jean-Claude Barbier avait attiré l’attention — dans le cadre d’un colloque international du C.N.R.S. ( du 24 au 28 septembre 1973) — sur l´ « hétérogénéité du peuplement » du « plateau bamiléké » (Jean-Claude Barbier, Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké, Colloques Internationaux du C.N.R.S., N° 551, Contribution de la recherche ethnologique à l´histoire des civilisations du Cameroun, 331-353, colloque du 24-28 septembre 1973, volume 2 publié par Claude Tardits, ici page 332). Ceci n´est guère surprenant, étant donné qu´il est de notoriété publique que les populations du département du Haut-Nkam, dont Bafang est le chef-lieu, sont originaires de Ngok-Lituba, partant du pays bassaa (encore appelé « Belle-Contrée » ou « Niceland » en anglais). L´anthropologue et ethnologue Dika-Akwa écrivait en 1982, dans son ouvrage mentionné ci-dessus, que les Bassaa furent les premiers occupants de toute la région de l´Ouest Cameroun et que les Bana sont essentiellement Bassaa et Mpoo-Bassaa ( Bakoko): » […] la puissante ethnarchie de Bana renferme plusieurs quartiers dont le plus important et le plus central porte le nom de Bassa; l´analyse d´autres données anthropologiques révèle que non seulement tout l´Ouest, l´actuel pays bamiléké, était appelé M’bassa avant l´occupation des Néo-Nubiens, les Ndobo en l´occurence, mais encore il subsiste comme au coeur de Bana des groupuscules complètement assimilés dont les généalogies ramènent en droite ligne en pays Bassa, plus au sud. Grâce à la toponymie, on sait que l´implantation bassa est antérieure à celles des Ndobo [Bamilékés, Néo-Soudanais], Tikar, Ngala et Mandjara dans l´Ouest » (Prince Dika-Akwa 1982:83). L´historien Emmanuel Konde étaye aussi, dans son ouvrage intitulé Bassa Antiquity in Contemporary Limbe,publié en 2010, la thèse selon laquelle les Bana sont d´origine bassaa.
Chutes d´eau sur le fleuve Nkam, près de Bafang (chef-lieu du département du Haut-Nkam). « Nkam » est un nom bassaa. Si les Bana sont d´origine bassaa (au sens restreint du terme ou du mot) et mpoo-bassa, on doit tout de même préciser qu´en « tant que tribu raciale, la dynastie de la puissante chefferie Bana et les lignages dérivés descendent d´un certain Toko, Tenke en féfé-bamiléké, devenu Tchenko. Alors qu´un fils de Toko, du nom de Njee, disent les traditions Mbang [mpoo-bassaa] de Nkondjok, devait fonder Bana et y établir le siège d´une préfecture de l´arbre de vie (Likonge) rayonnant à partir de la côte, son frère Siam alla fonder la tribu et la chefferie de Bakassa. A y voir de près Nje[e] Likonge aurait donné Nzeutcheukongue conservé comme nom du fils (Bana) de Tchenko; quant à Syam, il reste un nom typiquement Sow [mpoo-bassaa] » (Prince Dika-Akwa 1982: 113). Dans l´article (Le peuplement de la partie méridionale du pays bamiléké) de l ´ethnologue Jean-Claude Barbier, ce dernier souligne:
« a. Les généalogies des dynasties régnantes ne renseignent que très approximativement sur l’histoire du peuplement du plateau bamiléké. D’autres groupes pouvaient être installés depuis longtemps avant l‘arrivée du fondateur, lui-même n’étant souvent qu’un individu isolé sans poids démographique. Par exemple, l’arrivée du chasseur Nzǝ tʃokōŋgwe dont les trois fils fondèrent les chefferies Bakassa, Bandoumkassa et Bana, peut être située vers le milieu du XVIIe siècle; or, l‘étude des généalogies des chefs locaux antérieurs à cette immigration et qui ont été conquis, repousse la date du peuplement de la région au début du XVIe siècle (7)./ b.
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4 mois depuis
Est-ce un Bandjounais au service de son roi qui se rend à Foumban ? Porteur de noix de Kola : cageot de 80kg (1900/1940).
Notons que le Bâton sert à la marche. On y prend appui pour gravir moins difficilement les collines de la contrée de Foumban mais surtout pour traverser le gué du fleuve Noun.
Sans prétendre ici que ce porteur/planteur/vendeur de kola soit un ressortissant de Bandjoun, nous rappelons que des chefferies bamiléké produisaient des noix de kola qui se vendaient au nord du pays (commerçant haoussa) par le biais des marchands de Foumban.
Bandjoun (littéralement "les gens qui achètent"), plus sans doute que tout autre village bamiléké, fut influencé par les liens qu'il entretenait avec le royaume de Bamoun au moyen de ce commerce qui est essentiel dans son essor et celui des rois ayant siégé à Bandjoun.
Un auteur explique que "de toutes les communautés qui bordent le Noun, seul Bandjoun, semble-t-il, envoya en territoire bamoun, pendant la période précoloniale, des marchands de kola, marchands au service du fo qui, plutô que d'attendre chez eux l'arrivée des commerçants bamoun, traversaient à gué le Noun et se dirigeaient vers l'est dans l'espoir de réaliser de bonnes affaires"
Architecture, pouvoir et dissidence au Cameroun, de Dominique Malaquais.
✍🏿 je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Photo de Daniel Broussous, photographe Francais, Ouest du Cameroun.
Notons que le Bâton sert à la marche. On y prend appui pour gravir moins difficilement les collines de la contrée de Foumban mais surtout pour traverser le gué du fleuve Noun.
Sans prétendre ici que ce porteur/planteur/vendeur de kola soit un ressortissant de Bandjoun, nous rappelons que des chefferies bamiléké produisaient des noix de kola qui se vendaient au nord du pays (commerçant haoussa) par le biais des marchands de Foumban.
Bandjoun (littéralement "les gens qui achètent"), plus sans doute que tout autre village bamiléké, fut influencé par les liens qu'il entretenait avec le royaume de Bamoun au moyen de ce commerce qui est essentiel dans son essor et celui des rois ayant siégé à Bandjoun.
Un auteur explique que "de toutes les communautés qui bordent le Noun, seul Bandjoun, semble-t-il, envoya en territoire bamoun, pendant la période précoloniale, des marchands de kola, marchands au service du fo qui, plutô que d'attendre chez eux l'arrivée des commerçants bamoun, traversaient à gué le Noun et se dirigeaient vers l'est dans l'espoir de réaliser de bonnes affaires"
Architecture, pouvoir et dissidence au Cameroun, de Dominique Malaquais.
✍🏿 je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Photo de Daniel Broussous, photographe Francais, Ouest du Cameroun.
5 mois depuis
LE STATUT EXCEPTIONNEL DES MAFÔ OU MAFAW, MAFEU, MAVEUM, MEFÔ, MAFIEU, MAFEW (REINE-MÈRE) EN PAYS GRASSFIELD (Ouest, Northwest, Southwest)
La Mafô ou Reine-Mère est soit la mère biologique du Fô, soit, si celle-ci est déjà décédée, une des sœurs consanguines du Fô.
Son intronisation solennelle s'accompagne d'une grande cérémonie. La Mafô est l'objet d'un grand respect dans la chefferie, dispose d’une forte autorité que le Fô ne combat jamais de front. Le Fô ne contredit jamais la Mafô.
Il faut néanmoins distinguer la Mafô titulaire, mère du Fô, de la Mafô honoraire. Cette dernière est de droit la fille aînée du Fô et est de ce fait appelée tukem. Il peut y avoir plusieurs Mafô, dont des princesses ou des personnes ayant rendu un grand service au chef, ou à la communauté.
La Mafô fait partie des sociétés coutumières, des femmes bien sûr, mais aussi parfois des hommes. La Mafô a toutes les prérogatives d'un mâle, chef de famille.
Elle possède son domaine propre et peut librement l'agrandir par héritage, don ou achat.
En raison de son statut ''d'homme'', la Mafô n'est pas demandée en mariage : c'est elle qui choisit un mari. Elle peut d'ailleurs le répudier en cas de conflit. Puisqu’elle peut être admise dans certains rituels en raison de son statut, elle ne peut par conséquent être ''sollicitée'' ( sexuellement parlant) par son ''époux'' à tort et à travers.
La Mafô ''épouse'' donc des femmes qui sont entretenues par son ''mari''. Les enfants issus de ce mariage sont désignés en tant ‘'qu'enfants de Mafô''.
Tout ceci est dû au fait que la sexualité des initié(es) est l'objet d'une réglementation assez stricte car pour poser certains actes, ils doivent se soumettre à une longue ascèse (dépassement de soi et des vanités terrestres par l'austérité et les privations volontaires, c'est-à-dire sacrifice de l'intérêt personnel au profit d'un idéal supérieur).
Donc, le ''mari'' d'une Mafô est polygame mais toutes ses autres épouses et leurs enfants sont de fait les ''épouses et les enfants'' de la Mafô. En revanche, la Mafô peut poursuivre son ''mari'' pour infidélité et le répudier pour cette raison.
La Mafô enfin, a souvent préséance sur les notables de la chefferie. Son décès donne lieu aux mêmes rituels que lors de la mort du Fô(Roi) De Nefo
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
La Mafô ou Reine-Mère est soit la mère biologique du Fô, soit, si celle-ci est déjà décédée, une des sœurs consanguines du Fô.
Son intronisation solennelle s'accompagne d'une grande cérémonie. La Mafô est l'objet d'un grand respect dans la chefferie, dispose d’une forte autorité que le Fô ne combat jamais de front. Le Fô ne contredit jamais la Mafô.
Il faut néanmoins distinguer la Mafô titulaire, mère du Fô, de la Mafô honoraire. Cette dernière est de droit la fille aînée du Fô et est de ce fait appelée tukem. Il peut y avoir plusieurs Mafô, dont des princesses ou des personnes ayant rendu un grand service au chef, ou à la communauté.
La Mafô fait partie des sociétés coutumières, des femmes bien sûr, mais aussi parfois des hommes. La Mafô a toutes les prérogatives d'un mâle, chef de famille.
Elle possède son domaine propre et peut librement l'agrandir par héritage, don ou achat.
En raison de son statut ''d'homme'', la Mafô n'est pas demandée en mariage : c'est elle qui choisit un mari. Elle peut d'ailleurs le répudier en cas de conflit. Puisqu’elle peut être admise dans certains rituels en raison de son statut, elle ne peut par conséquent être ''sollicitée'' ( sexuellement parlant) par son ''époux'' à tort et à travers.
La Mafô ''épouse'' donc des femmes qui sont entretenues par son ''mari''. Les enfants issus de ce mariage sont désignés en tant ‘'qu'enfants de Mafô''.
Tout ceci est dû au fait que la sexualité des initié(es) est l'objet d'une réglementation assez stricte car pour poser certains actes, ils doivent se soumettre à une longue ascèse (dépassement de soi et des vanités terrestres par l'austérité et les privations volontaires, c'est-à-dire sacrifice de l'intérêt personnel au profit d'un idéal supérieur).
Donc, le ''mari'' d'une Mafô est polygame mais toutes ses autres épouses et leurs enfants sont de fait les ''épouses et les enfants'' de la Mafô. En revanche, la Mafô peut poursuivre son ''mari'' pour infidélité et le répudier pour cette raison.
La Mafô enfin, a souvent préséance sur les notables de la chefferie. Son décès donne lieu aux mêmes rituels que lors de la mort du Fô(Roi) De Nefo
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
5 mois depuis
TRÈS BONNE NOUVELLE 🎉
Le basketteur originaire des Grassfields/Bamiléké Jonathan Tchatchouang est celui des 3 Camerounais qui n'a malheureusement pas réussi à être Drafté.
Il a été invité par les San Antonio Spurs, tenez-vous bien non pas comme joueur mais comme entraîneur ! A 24 ans ! Il devient le plus jeune Basketteur Africain à rejoindre un staff technique d'une franchise NBA.
Félicitation champion 🇨🇲🌿
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Le basketteur originaire des Grassfields/Bamiléké Jonathan Tchatchouang est celui des 3 Camerounais qui n'a malheureusement pas réussi à être Drafté.
Il a été invité par les San Antonio Spurs, tenez-vous bien non pas comme joueur mais comme entraîneur ! A 24 ans ! Il devient le plus jeune Basketteur Africain à rejoindre un staff technique d'une franchise NBA.
Félicitation champion 🇨🇲🌿
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
5 mois depuis
VOICI LA SYMBOLIQUE DU CHIFFRE 9 et 7 en pays ''Bamiléké'' ‼️
Le chiffre 9 est le chiffre divin car la gestation dure 9 lunes, les Bamileke associent le chiffre 9 à la creation et au sacré.
Le roi qui tient son pouvoir de Dieu et des ancêtres apres son deces , ses obsèques durent 9 semaines et le nouveau roi fait 9 semaines au là'kam pour son initiation avant d'être intronisé.
Et dans la chefferie, les pouvoirs sont detenus par le conseil des 9 notables , societé tres fermée et influent constitué des heritiers des péres fondateurs à la lourde tâche de designer le roi et de superviser son initiation , les membres du kamvuh ont droit aux obseques de 9 semaines.
Dans plusieurs cours royales, une concession dite de 9 case regroupe les oracles les plus puissants chargés de la surveillance mystique du royaume.
Le chiffre 9 dans la medecine traditionnelle certifie qu'un nouveau né est normal avec : (2 yeux, 2narines, une bouche, 2oreilles, un anus, et un orifice sexuel) 9 parties.
Pour les rites initiatiques, on impose aux candidats de s'asseoir à 9 reprises sur un siege, d'avaler une potion en 9 gorgées, et de goutter un menu 9 fois.
💥 Le chiffre 9 marque la limite des possibilités humaines
La plus grande souffrance est le mal de ventre de 9 ans...
💥 Quant au chiffre 7
C'est le chiffre de la purification , la guérison, Le bonheur, la solidarité, la puissance.
Dans la plupart de rites de guerison, l'officiant utilise 7 graines de jujube " didam" ou 7 cauris " Bam" et les gestes sont reproduits 7 fois.
Le chiffre 7 a inspiré les amoureux de la spiritualité bamiléké au moment où ils se regroupent sous le label "les septs rites du ndop", les elements communs à la culture des peuples descendus de la plaine de "ndobo"
L'anthropologue Hilaire Touko
Le chiffre 9 est le chiffre divin car la gestation dure 9 lunes, les Bamileke associent le chiffre 9 à la creation et au sacré.
Le roi qui tient son pouvoir de Dieu et des ancêtres apres son deces , ses obsèques durent 9 semaines et le nouveau roi fait 9 semaines au là'kam pour son initiation avant d'être intronisé.
Et dans la chefferie, les pouvoirs sont detenus par le conseil des 9 notables , societé tres fermée et influent constitué des heritiers des péres fondateurs à la lourde tâche de designer le roi et de superviser son initiation , les membres du kamvuh ont droit aux obseques de 9 semaines.
Dans plusieurs cours royales, une concession dite de 9 case regroupe les oracles les plus puissants chargés de la surveillance mystique du royaume.
Le chiffre 9 dans la medecine traditionnelle certifie qu'un nouveau né est normal avec : (2 yeux, 2narines, une bouche, 2oreilles, un anus, et un orifice sexuel) 9 parties.
Pour les rites initiatiques, on impose aux candidats de s'asseoir à 9 reprises sur un siege, d'avaler une potion en 9 gorgées, et de goutter un menu 9 fois.
💥 Le chiffre 9 marque la limite des possibilités humaines
La plus grande souffrance est le mal de ventre de 9 ans...
💥 Quant au chiffre 7
C'est le chiffre de la purification , la guérison, Le bonheur, la solidarité, la puissance.
Dans la plupart de rites de guerison, l'officiant utilise 7 graines de jujube " didam" ou 7 cauris " Bam" et les gestes sont reproduits 7 fois.
Le chiffre 7 a inspiré les amoureux de la spiritualité bamiléké au moment où ils se regroupent sous le label "les septs rites du ndop", les elements communs à la culture des peuples descendus de la plaine de "ndobo"
L'anthropologue Hilaire Touko
5 mois depuis
🟢 1 Roi #Bamiléké et ses épouses.
Vous pouvez remarquer sur son bras le Bracelets en ivoire Bamiléké, portés exclusivement par les Rois.
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Vous pouvez remarquer sur son bras le Bracelets en ivoire Bamiléké, portés exclusivement par les Rois.
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
5 mois depuis
Roi de Bamensingni Bagam et son serviteur, 1908.
Photo prise par l'Allemand Striebel, Jonathan (M.)
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Photo prise par l'Allemand Striebel, Jonathan (M.)
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
5 mois depuis
Sam Fan Thomas (born Samuel Thomas Ndonfeng, April 1952, Bafoussam, Cameroon) is a Cameroonian musician associated with Makossa. 🎧🎶 He began in the late 1960s and had his first hit with "Rikiatou". His "African Typic Collection" was an international hit in 1984 and is perhaps his best known work. Thomas began his career in the early 1970s as a guitarist in the Cameroonian band Tigres Noires. He stayed with that band until 1976, when he launched his solo career
He started his musical career in 1968 when he joined The Black Tigers, led by the blind musician, Andre Marie Tala. He stayed with Tala for eight years, recording several singles. The band also recorded in Paris and toured Senegal and other African countries. During this period Tala developed his own tchamassi rhythm, a modern music style based on Bamileke folklore. 🎤🎷
In 1976, his first solo LP was Funky New Bell, recorded in Benin on the Satel label. A second LP, on the same label, followed in 1977. On that album, he was supported by the Black Santiagos from Benin. His third release came in 1982 in Nigeria, with the hit song "Rikiatou", which established his reputation in Cameroon. In 1983, Thomas travelled to Paris to record Makassi. Makassi is the name of Thomas' own music style, a type of uptempo makossa blended with a touch of Andre Marie Tala's tchamassi and other bamileke influences. The album contained the hit song, "African Typic Collection". This song built around the melody of the Franco song, "Boma l'heure", and became an international dance floor hit, with sales across Africa, France and the West Indies, where it was also released as a 12-inch single. Makassi brought Thomas a golden disc in 1984 and was followed by his fifth album, Neng Makassi in 1985. The album retained the sophisticated production of Makassi, without matching his greatest hit. In 1986, he released two albums, Funk Makassi and Makassi Plus. Together with "African Typic Collection", two tracks off Makassi Plus were released in 1987 on a compilation album by the British Earthworks record label. Makassi Plus was followed in 1988 by Makassi Again, which was distributed internationally by the Celluloid record label. Thomas also toured with his band MBC (Makassi Band Corporation) in West and East Africa, Europe and the Americas.
From the early 1990s, Thomas changed his focus from recording his own material, to promotion and guiding new talented Cameroonian singers and musicians. He gathered talented musicians, including the late Kotto Bass, Ebelle Jeannot, K. Godefroy, Fabo Claude, Guy Bilong and Tala Jeannot, at Makassi Plus Studio in Douala. He released a string of records from various artists during the 1990s. Thomas released new material in 1993's Emotion and 1999's No Satisfaction. Neither of these CDs brought him the success of his earlier work.
He performed successful shows in Nairobi (2007), the US (2009) and Abidjan (2010).
🎯 #Promozik TV #musique #Makassi #rhumbaoverdose #SamFanThomas
He started his musical career in 1968 when he joined The Black Tigers, led by the blind musician, Andre Marie Tala. He stayed with Tala for eight years, recording several singles. The band also recorded in Paris and toured Senegal and other African countries. During this period Tala developed his own tchamassi rhythm, a modern music style based on Bamileke folklore. 🎤🎷
In 1976, his first solo LP was Funky New Bell, recorded in Benin on the Satel label. A second LP, on the same label, followed in 1977. On that album, he was supported by the Black Santiagos from Benin. His third release came in 1982 in Nigeria, with the hit song "Rikiatou", which established his reputation in Cameroon. In 1983, Thomas travelled to Paris to record Makassi. Makassi is the name of Thomas' own music style, a type of uptempo makossa blended with a touch of Andre Marie Tala's tchamassi and other bamileke influences. The album contained the hit song, "African Typic Collection". This song built around the melody of the Franco song, "Boma l'heure", and became an international dance floor hit, with sales across Africa, France and the West Indies, where it was also released as a 12-inch single. Makassi brought Thomas a golden disc in 1984 and was followed by his fifth album, Neng Makassi in 1985. The album retained the sophisticated production of Makassi, without matching his greatest hit. In 1986, he released two albums, Funk Makassi and Makassi Plus. Together with "African Typic Collection", two tracks off Makassi Plus were released in 1987 on a compilation album by the British Earthworks record label. Makassi Plus was followed in 1988 by Makassi Again, which was distributed internationally by the Celluloid record label. Thomas also toured with his band MBC (Makassi Band Corporation) in West and East Africa, Europe and the Americas.
From the early 1990s, Thomas changed his focus from recording his own material, to promotion and guiding new talented Cameroonian singers and musicians. He gathered talented musicians, including the late Kotto Bass, Ebelle Jeannot, K. Godefroy, Fabo Claude, Guy Bilong and Tala Jeannot, at Makassi Plus Studio in Douala. He released a string of records from various artists during the 1990s. Thomas released new material in 1993's Emotion and 1999's No Satisfaction. Neither of these CDs brought him the success of his earlier work.
He performed successful shows in Nairobi (2007), the US (2009) and Abidjan (2010).
🎯 #Promozik TV #musique #Makassi #rhumbaoverdose #SamFanThomas
5 mois depuis
KETI LAH KA'A : Lieu Sacré dans la Communauté Bamiléké, Un Pilier de l'Identité et de la Cohésion Sociale
Dans la culture bamiléké, les lieux sacrés occupent une place centrale, jouant un rôle crucial dans le tissu social, spirituel et culturel de la communauté. Ces espaces sacrés, souvent situés dans des lieux naturels remarquables tels que les collines, les grottes ou les forêts, sont vénérés et respectés comme des manifestations tangibles du lien entre le monde terrestre et le divin.
Au cœur de la vie communautaire bamiléké, ces lieux sacrés servent de points de convergence où les membres de la communauté se rassemblent pour célébrer, prier, prendre des décisions importantes et renforcer leurs liens sociaux. Ils sont considérés comme des lieux de communication avec les ancêtres, les esprits et les divinités, et sont donc traités avec un profond respect et une grande sacralité.
L'un des aspects les plus remarquables de ces lieux sacrés est leur capacité à unir la communauté autour d'une identité commune et de valeurs partagées. En tant que symboles de l'histoire et de la tradition bamiléké, ils renforcent le sentiment d'appartenance et de continuité culturelle au sein de la communauté. De plus, ces espaces jouent un rôle crucial dans la préservation et la transmission des connaissances ancestrales, des coutumes et des pratiques rituelles qui ont façonné l'identité collective des Bamilékés depuis des générations.
Les lieux sacrés sont également des lieux de justice et de résolution des conflits au sein de la communauté.
#Culture
#tradition
#follow
Mbeugon Fô Nka
KETI LAH NKA'A
Dans la culture bamiléké, les lieux sacrés occupent une place centrale, jouant un rôle crucial dans le tissu social, spirituel et culturel de la communauté. Ces espaces sacrés, souvent situés dans des lieux naturels remarquables tels que les collines, les grottes ou les forêts, sont vénérés et respectés comme des manifestations tangibles du lien entre le monde terrestre et le divin.
Au cœur de la vie communautaire bamiléké, ces lieux sacrés servent de points de convergence où les membres de la communauté se rassemblent pour célébrer, prier, prendre des décisions importantes et renforcer leurs liens sociaux. Ils sont considérés comme des lieux de communication avec les ancêtres, les esprits et les divinités, et sont donc traités avec un profond respect et une grande sacralité.
L'un des aspects les plus remarquables de ces lieux sacrés est leur capacité à unir la communauté autour d'une identité commune et de valeurs partagées. En tant que symboles de l'histoire et de la tradition bamiléké, ils renforcent le sentiment d'appartenance et de continuité culturelle au sein de la communauté. De plus, ces espaces jouent un rôle crucial dans la préservation et la transmission des connaissances ancestrales, des coutumes et des pratiques rituelles qui ont façonné l'identité collective des Bamilékés depuis des générations.
Les lieux sacrés sont également des lieux de justice et de résolution des conflits au sein de la communauté.
#Culture
#tradition
#follow
Mbeugon Fô Nka
KETI LAH NKA'A
6 mois depuis
UNE AUTRE PRINCESSE BAMILEKE FAIT HONNEUR À TOUTE SA COMMUNAUTÉ AUX USA 🇺🇸
C'est la fille de mon fils Kiemon Beard veterant des Forces Armées Americaines.
Les #Bamiléké jamais sans leurs cultures,
À chaque succes, on remercie D'abord Dieu, en suite les ancêtres et puis la famille et les proches ❤
Bami Power 🔥
✍️ Publié par HK #HilaryKhadija
C'est la fille de mon fils Kiemon Beard veterant des Forces Armées Americaines.
Les #Bamiléké jamais sans leurs cultures,
À chaque succes, on remercie D'abord Dieu, en suite les ancêtres et puis la famille et les proches ❤
Bami Power 🔥
✍️ Publié par HK #HilaryKhadija
6 mois depuis
Une petite Reine Bamileke deccroche son diplôme aux Etat-unis 🇺🇸 Elle fait honneur à toute sa communauté 🇨🇲❤
C'est le même rituel fait par tous nos enfants à l'international lorsqu'ils sont courronnés par un succès
Certains viendront comme d'habitude demander pourquoi pas le drapeau du Cameroun, mais le #Ndop ?
Et je repondrais comme d'habitude que la nationalité c'est juste sur du papier mais la culture et les origines c'est dans le sang
On peut changer de nationalité mais on ne peut pas changer nos origines
Mettez alors les coeurs pour cette pepinière de puissance 👑
HK By #HilaryKhadija
C'est le même rituel fait par tous nos enfants à l'international lorsqu'ils sont courronnés par un succès
Certains viendront comme d'habitude demander pourquoi pas le drapeau du Cameroun, mais le #Ndop ?
Et je repondrais comme d'habitude que la nationalité c'est juste sur du papier mais la culture et les origines c'est dans le sang
On peut changer de nationalité mais on ne peut pas changer nos origines
Mettez alors les coeurs pour cette pepinière de puissance 👑
HK By #HilaryKhadija
6 mois depuis
COCO EMILIA LA REINE BAMILÉKÉ 🇨🇲
Pourquoi les tribalistes ont peur d'aller sur sa page insulter les Bamileke comme ils viennent le faire sur ma page ?
😅😄😬
Que oooh il y'a plusieurs ethnies mais tu prônes votre suprematie
Coco elle aussi est reine comme moi
Pourquoi elle ne fait jamais la promotion d'une autre culture?
Regardez le serieux qui se lit sur son visage quand il s'agit des choses du village 😅 .. Vous comprenez que ce n'est plus un jeu lol
Les Bamileke ne blaguent pas avec leurs cultures ❤
HK
Pourquoi les tribalistes ont peur d'aller sur sa page insulter les Bamileke comme ils viennent le faire sur ma page ?
😅😄😬
Que oooh il y'a plusieurs ethnies mais tu prônes votre suprematie
Coco elle aussi est reine comme moi
Pourquoi elle ne fait jamais la promotion d'une autre culture?
Regardez le serieux qui se lit sur son visage quand il s'agit des choses du village 😅 .. Vous comprenez que ce n'est plus un jeu lol
Les Bamileke ne blaguent pas avec leurs cultures ❤
HK
6 mois depuis
'' Si certains refusent aujourd'hui le nom BAMILÉKÉ, c'est avec raison car c'est un nom qui a été donné par les colons, surtout pas avec de bonnes intentions.
Ils ont tout fait pour rendre les Bamiléké détestables afin de séparer cette région qui était la plus puissante, organisée et surtout peu docile.
Diviser et conquérir.
Après avoir divisé le grand OUEST. Il fallait créer des distances entre les frères Bamouns et le reste de l'ouest francophone appelé aujourd'hui BAMILÉKÉ.
NB : le nom Bamileké a moins d'un siècle (- 100 ans)
Puisque selon les détracteurs de ce peuple le BAMILÉKÉ est un maquisard, il est la pierre dans la chaussure, le cochon, celui qui ne sait pas s'habiller, l'envahisseur, l'homme fomla je vous épargnerai le reste car la liste est si long.
A mon avis pour rassembler il faut écrire la véritable histoire de ce grand peuple, non celle enseignée par le colon et surtout revenir au nom originel de ce grand peuple avant l'arrivée du colon comme l'illustre l'arbre généalogique et tout les frères et sœurs se retrouveront sous ce nom NGA-HA qui signifie ceux qui disent non.
D'après l'arbre généalogique, cette ethnie est bien plus nombreuse que ce que je pensais, un clin d'œil à mes amis Bafia 😉'' #MoumbêTF
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Ils ont tout fait pour rendre les Bamiléké détestables afin de séparer cette région qui était la plus puissante, organisée et surtout peu docile.
Diviser et conquérir.
Après avoir divisé le grand OUEST. Il fallait créer des distances entre les frères Bamouns et le reste de l'ouest francophone appelé aujourd'hui BAMILÉKÉ.
NB : le nom Bamileké a moins d'un siècle (- 100 ans)
Puisque selon les détracteurs de ce peuple le BAMILÉKÉ est un maquisard, il est la pierre dans la chaussure, le cochon, celui qui ne sait pas s'habiller, l'envahisseur, l'homme fomla je vous épargnerai le reste car la liste est si long.
A mon avis pour rassembler il faut écrire la véritable histoire de ce grand peuple, non celle enseignée par le colon et surtout revenir au nom originel de ce grand peuple avant l'arrivée du colon comme l'illustre l'arbre généalogique et tout les frères et sœurs se retrouveront sous ce nom NGA-HA qui signifie ceux qui disent non.
D'après l'arbre généalogique, cette ethnie est bien plus nombreuse que ce que je pensais, un clin d'œil à mes amis Bafia 😉'' #MoumbêTF
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
6 mois depuis
🛑🌍À la découverte du village de l’unité:
(Nyafianga 🇨🇲)
Situé au cœur même du Cameroun, #Nyafianga est un village unique en son genre, où l’art de VIVRE ENSEMBLE et de PARTAGER TOUT ENSEMBLE est appliqué au quotidien. Ce modèle de vie communautaire exceptionnel permet à ses habitants de vivre en harmonie, malgré leurs origines diverses.
Nyafianga est un village écologique et autonome qui abrite des populations venant de toutes les régions du Cameroun et d'ailleurs. Parmi les communautés qui y résident, on retrouve les Yambassa, Douala, Bamiléké, Bassa, et Ewondo, ainsi que des Maliens et des Afro-Caribéens.
Ce qui rend Nyafianga si spécial, c'est l'engagement de ses habitants à vivre en symbiose avec la nature tout en célébrant leurs différences culturelles. Chaque jour, les villageois s'attachent à cultiver un esprit de solidarité et de partage, faisant de Nyafianga un véritable havre de paix et de cohésion sociale.
Le village fonctionne de manière autonome grâce à des pratiques écologiques durables. Les résidents utilisent des énergies renouvelables, cultivent des jardins biologiques et partagent équitablement les ressources. Cette approche permet non seulement de préserver l’environnement, mais aussi de renforcer les liens communautaires.
Nyafianga est plus qu'un simple village; c'est un modèle inspirant de ce que peut être une société harmonieuse et respectueuse de la diversité.
#lecontinentcamerounais
(Nyafianga 🇨🇲)
Situé au cœur même du Cameroun, #Nyafianga est un village unique en son genre, où l’art de VIVRE ENSEMBLE et de PARTAGER TOUT ENSEMBLE est appliqué au quotidien. Ce modèle de vie communautaire exceptionnel permet à ses habitants de vivre en harmonie, malgré leurs origines diverses.
Nyafianga est un village écologique et autonome qui abrite des populations venant de toutes les régions du Cameroun et d'ailleurs. Parmi les communautés qui y résident, on retrouve les Yambassa, Douala, Bamiléké, Bassa, et Ewondo, ainsi que des Maliens et des Afro-Caribéens.
Ce qui rend Nyafianga si spécial, c'est l'engagement de ses habitants à vivre en symbiose avec la nature tout en célébrant leurs différences culturelles. Chaque jour, les villageois s'attachent à cultiver un esprit de solidarité et de partage, faisant de Nyafianga un véritable havre de paix et de cohésion sociale.
Le village fonctionne de manière autonome grâce à des pratiques écologiques durables. Les résidents utilisent des énergies renouvelables, cultivent des jardins biologiques et partagent équitablement les ressources. Cette approche permet non seulement de préserver l’environnement, mais aussi de renforcer les liens communautaires.
Nyafianga est plus qu'un simple village; c'est un modèle inspirant de ce que peut être une société harmonieuse et respectueuse de la diversité.
#lecontinentcamerounais
6 mois depuis
#Culture : Voici les atouts des grands groupes ethniques du Cameroun 🇨🇲
Plutôt que de nous affronter et de nous diviser, nous devons nous engager à apprendre les uns des autres et à nous unir pour le progrès de notre pays. Ensemble, travaillons main dans la main et partageons le même repas pour construire un avenir meilleur.
1. Bamiléké:
- Les Bamiléké sont réputés pour leur esprit entrepreneurial et leur succès dans le commerce et l'entrepreneuriat. Ils sont également connus pour leur solidarité communautaire et leur résilience économique.
2. Beti:
- Les Beti sont souvent présents dans la vie politique et administrative du Cameroun. Ils ont une riche tradition culturelle et sont impliqués dans divers secteurs, notamment l'éducation, la musique et l'art.
3. Bassa:
- Les Bassa ont une culture distincte et diversifiée, avec une forte cohésion sociale et familiale. Ils sont actifs dans l'économie, l'agriculture et l'artisanat, et jouent un rôle important dans la vie politique et sociale du pays.
4. Peuls/Fulani:
- Les Peuls sont connus pour leur expertise dans l'élevage et l'agriculture. Ils sont également présents dans le commerce et la politique, et ont une influence significative dans certaines régions du Nord du Cameroun.
5. Sawa:
- Les Sawas sont établis dans les régions côtières du Cameroun et sont réputés pour leur culture maritime, leur musique et leur danse. Ils sont actifs dans le commerce, la pêche et le tourisme.
6. Bamoun:
- Les peuples des Bamoun, sont connus pour leur artisanat, leur art et leur organisation politique traditionnelle. Ils ont une histoire riche et sont impliqués dans divers secteurs économiques.
7. Tikar:
- Les Tikar sont réputés pour leur art, leur poterie et leurs compétences artisanales. Ils sont également impliqués dans l'agriculture et le commerce, et ont une forte identité culturelle.
8. Mandara:
- Les Mandara sont établis dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun. Ils sont connus pour leur artisanat, leur agriculture et leur culture unique, notamment leur musique et leurs danses traditionnelles.
Chaque groupe ethnique camerounais a ses propres forces. Unissons nos forces, et travaillons ensemble pour bâtir un Cameroun prospère.
NB: je ne peut pas citer tout les ethnie du Cameroun dans une seule publication.
✍🏾Le Patriote Camerounais 🇨🇲
Plutôt que de nous affronter et de nous diviser, nous devons nous engager à apprendre les uns des autres et à nous unir pour le progrès de notre pays. Ensemble, travaillons main dans la main et partageons le même repas pour construire un avenir meilleur.
1. Bamiléké:
- Les Bamiléké sont réputés pour leur esprit entrepreneurial et leur succès dans le commerce et l'entrepreneuriat. Ils sont également connus pour leur solidarité communautaire et leur résilience économique.
2. Beti:
- Les Beti sont souvent présents dans la vie politique et administrative du Cameroun. Ils ont une riche tradition culturelle et sont impliqués dans divers secteurs, notamment l'éducation, la musique et l'art.
3. Bassa:
- Les Bassa ont une culture distincte et diversifiée, avec une forte cohésion sociale et familiale. Ils sont actifs dans l'économie, l'agriculture et l'artisanat, et jouent un rôle important dans la vie politique et sociale du pays.
4. Peuls/Fulani:
- Les Peuls sont connus pour leur expertise dans l'élevage et l'agriculture. Ils sont également présents dans le commerce et la politique, et ont une influence significative dans certaines régions du Nord du Cameroun.
5. Sawa:
- Les Sawas sont établis dans les régions côtières du Cameroun et sont réputés pour leur culture maritime, leur musique et leur danse. Ils sont actifs dans le commerce, la pêche et le tourisme.
6. Bamoun:
- Les peuples des Bamoun, sont connus pour leur artisanat, leur art et leur organisation politique traditionnelle. Ils ont une histoire riche et sont impliqués dans divers secteurs économiques.
7. Tikar:
- Les Tikar sont réputés pour leur art, leur poterie et leurs compétences artisanales. Ils sont également impliqués dans l'agriculture et le commerce, et ont une forte identité culturelle.
8. Mandara:
- Les Mandara sont établis dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun. Ils sont connus pour leur artisanat, leur agriculture et leur culture unique, notamment leur musique et leurs danses traditionnelles.
Chaque groupe ethnique camerounais a ses propres forces. Unissons nos forces, et travaillons ensemble pour bâtir un Cameroun prospère.
NB: je ne peut pas citer tout les ethnie du Cameroun dans une seule publication.
✍🏾Le Patriote Camerounais 🇨🇲