4 mois depuis
🌍 #OIF : En français s’il vous plaît ! 🗣️
Selon la plateforme France Termes, le concept de "fake news" se traduit en français par " #infox ".
Néologisme basé sur les mots « information » et « intoxication », les infox décrivent une ou des information(s) mensongère(s) ou délibérément biaisée(s). Elles peuvent par exemple favoriser un parti politique au détriment d’un autre, à entacher la réputation d’une personnalité ou d’une entreprise, ou à contredire une vérité scientifique.
#enfrancaissilvousplait #traduction #neologisme
Selon la plateforme France Termes, le concept de "fake news" se traduit en français par " #infox ".
Néologisme basé sur les mots « information » et « intoxication », les infox décrivent une ou des information(s) mensongère(s) ou délibérément biaisée(s). Elles peuvent par exemple favoriser un parti politique au détriment d’un autre, à entacher la réputation d’une personnalité ou d’une entreprise, ou à contredire une vérité scientifique.
#enfrancaissilvousplait #traduction #neologisme
5 mois depuis
René Descartes, né le 31 mars 1596 à La Haye (actuellement Descartes), et mort le 11 février 1650 à Stockholm, est un mathématicien, physicien et philosophe français.
René Descartes avait le projet de fonder une science universelle. En prenant pour point de départ le sujet connaissant, il propose une méthode inédite fondée sur le doute radical, qui vise la certitude, autrement dit l’absence de doute. Descartes a par ailleurs donné son nom à des outils de réflexion mathématique qu’il a contribué à créer, tels les coordonnées cartésiennes.
Comme Galilée, il innove en publiant ses ouvrages (soit d'emblée, soit par une traduction) dans une langue courante, le français, et non plus seulement en latin, jusque là langue commune des savants de par l’Europe.
On doit à Descartes les lois de la réfraction en optique, qu'il redécouvre indépendamment de Snell.
Sa conception de l'origine du système solaire sera reprise et étendu par Kant, Laplace et par Carl Friedrich Von Weizsäcker. Einstein fera remarquer que la conception de l'espace dans la physique cartésienne, et son rôle dans celle-ci, étaient cependant en avance sur son temps par rapport à la conception de Newton, car elle anticipait d'une certaine façon sur la relativité générale.
Descartes a fondé le rationalisme moderne, il s’est pour cela appuyé sur les forces de la raison et sur l’évidence, de façon à atteindre le vrai de manière sûre, le but de la connaissance étant de " nous rendre comme maître et possesseurs de la nature ". Sa renommée mondiale repose dans sa doctrine cartésienne qui remet en doute la philosophie d'Aristote.
Dans son Discours de la méthod, rédigé en 1637, il élabore la théorie selon laquelle les mathématiques seraient des vecteurs de l'univers. En effet, pour lui les mathématiques permettent une logique et des cycles indispensables à l'évolution.
René Descartes avait le projet de fonder une science universelle. En prenant pour point de départ le sujet connaissant, il propose une méthode inédite fondée sur le doute radical, qui vise la certitude, autrement dit l’absence de doute. Descartes a par ailleurs donné son nom à des outils de réflexion mathématique qu’il a contribué à créer, tels les coordonnées cartésiennes.
Comme Galilée, il innove en publiant ses ouvrages (soit d'emblée, soit par une traduction) dans une langue courante, le français, et non plus seulement en latin, jusque là langue commune des savants de par l’Europe.
On doit à Descartes les lois de la réfraction en optique, qu'il redécouvre indépendamment de Snell.
Sa conception de l'origine du système solaire sera reprise et étendu par Kant, Laplace et par Carl Friedrich Von Weizsäcker. Einstein fera remarquer que la conception de l'espace dans la physique cartésienne, et son rôle dans celle-ci, étaient cependant en avance sur son temps par rapport à la conception de Newton, car elle anticipait d'une certaine façon sur la relativité générale.
Descartes a fondé le rationalisme moderne, il s’est pour cela appuyé sur les forces de la raison et sur l’évidence, de façon à atteindre le vrai de manière sûre, le but de la connaissance étant de " nous rendre comme maître et possesseurs de la nature ". Sa renommée mondiale repose dans sa doctrine cartésienne qui remet en doute la philosophie d'Aristote.
Dans son Discours de la méthod, rédigé en 1637, il élabore la théorie selon laquelle les mathématiques seraient des vecteurs de l'univers. En effet, pour lui les mathématiques permettent une logique et des cycles indispensables à l'évolution.
8 mois depuis
🛑LE MUSEE DE L’EAU DE BONA'ANJA SIGA-BONJO
🛑Le Musée de l’eau de Bona'Anja Siga-Bonjo (inauguré en 2019) est localisé dans la chefferie Bonanja Siga Bonjo dans le Nkam à Yabassi dans le canton Wouri-Bwele. Il est situé dans la localité de Bona’Anja Siga Bonjo, à quelques kilomètres de la ville de Douala au Cameroun, précisément sur la rive droite du fleuve Wouri, dans le canton Wouri-Bwele. A partir de Douala, capitale économique du Cameroun, deux itinéraires sont possibles pour se rendre au Musée :
- Par voie routière : Bonabéri-Békoko-Souza-Carrefour Kaké – Miang – Mangamba – Bona'Anja – Siga Bonjo (50 Km environ)
- Voie fluviale : Bonamouang (Akwa Nord) – Bonjo (20 Km)
🛑Objectifs du musée
Le Musée de l’eau, entendu comme Environnement, Art et Univers social chez les Sawa, est un concept original qui utilise les ressources du musée pour montrer les différentes facettes de cette denrée inépuisable. L’eau est source de vie, symbole de fécondité, de fertilité et de spiritualité. Ce concept ambitieux, dont la traduction spatiale est perceptible à travers un parcours muséographique scientifique, interactif, ludique et pédagogique, est né de la volonté de son promoteur de mettre en lumière :
- La mémoire de la culture matérielle et immatérielle des cantons riverains du bassin du Wouri ou de ses affluents. II s’agit de Malimba, Bell, Akwa, Deido, Bele-Bele, Bassa-Wouri, Bakoko-Wouri, Bakoko-Dibombari, Pongo, Wouri-Bwele, Wouri-Bossoua, Bodiman, Yabassi, Dibeng-Ndokbele, Abo nord, Abo sud, etc.
- La mémoire de la culture matérielle et immatérielle des peuples du grand littoral du Cameroun ;
- Le trait-d’union créé par l’eau entre les communautés et la construction de la nation camerounaise.
🛑En effet, le fleuve Wouri/Nkam tire sa source dans le département de la Menoua situé dans l’hinterland. Il constitue donc un lien entre les peuples côtiers et ceux du reste du pays et même au-delà.
🛑Le Musée de l’eau a pour objectifs de :
- Révéler au public, à travers un parcours muséographique, scientifique, ludique, interactif et pédagogique, le rôle que joue l’eau, au fil des siècles.
- Présenter également les fondements culturels des communautés de l’eau et singulièrement des Sawa du littoral camerounais.
- Mettre en exergue l’histoire et le vécu des principautés et communautés de la côte, notamment les interactions entre les tribus côtières, celles de l’hinterland et l’élément occidental qui constituaient déjà, dès le 15e siècle, une plateforme du dialogue des cultures pour le vivre-ensemble.
🛑Le musée de l’eau se positionne à la fois comme un musée d'art (plastique/musique /danse sawa), un musée des sciences de l'homme histoire/ethnologie/anthropologie), mais aussi un centre d'interprétation de l'histoire du Cameroun (photos et documents historiques) dont une partie importante s'est nouée sur les berges du Wouri.
🛑Collections du Musée
Les collections du musée de l’eau valorise une triple thématique : Environnement (E), Arts (A) et Univers (U) social chez les Sawa. Elles présentent entre autres : les généalogies, les systèmes de parenté, le pouvoir traditionnel, l’organisation sociale, la cosmogonie, etc.
🛑Le musée est consacré à la culture Sawa, à travers le prisme de l’eau, et montre toute l’importance de celle-ci dans la vie et dans la culture des Sawa : rites et traditions, mais aussi cuisine, beauté, et vie sociale. On retrouve ainsi des attributs du pouvoir chez les sawa (tabourets, trônes royaux, tenues traditionnelles, masques traditionnels), des objets de la vie quotidienne, mais aussi des proues de pirogue (tangé).
🛑Architecture du musée
L’architecture du musée de l’eau puise sa source de la physionomie singulière de l’environnement aquatique. Son écriture s’appuie sur des symboles forts de la cosmogonie et de la cosmologie sawa : le musée ressemble à une maison placée dans une pirogue posée sur des pilotis. Sur les façades parsemées de symboles totémiques et aquatiques, le bleu et le blanc, couleurs de la mer, dominent. Les pilotis, qui soutiennent l’embarcation, sont visibles en saison sèche et invisibles en saison pluvieuse à cause de la montée des eaux. Alors le musée de l’eau, tel une pirogue qui tangue sur le Wouri, apparaît dans toute sa majesté. Le cadre rural et la proximité du fleuve Wouri offre l’avantage d’un climat doux et la végétation environnante, donnant par leur verdure, une beauté exceptionnelle et une offre de quiétude et d’apaisement. Le musée de l’eau s’inscrit dans son environnement immédiat et est porteur de développement urbain à Siga-Bonjo.
🛑. VILLAGE BONA'ANJA SIGA-BONJO
Siga Bonjo, siège administratif de la chefferie de Bona’Anja est un fief ancestral exploité dès le 18ème siècle par les fils de Bona’Anja et subséquemment peuplé, sous l’impulsion du chef Bossambé Epellé. Situé sur la rive droite du fleuve Wouri, en face de l’île Wouri (qui abrite en partie les villages Bonjo, Bonépéa, Mutimbélembé et Munjamussadi), Siga Bonjo est frontalier au Nord et à l’Ouest de Mangamba (canton Abo Nord) dont il est séparé par la limite administrative entre les arrondissements de Yabassi (Nkam) et de Fiko (Moungo). À l’Est, il est délimité par un cours d’eau et est frontalier du village Bonéko au Sud. Longtemps défavorisé par son enclavement, Siga Bonjo est aujourd’hui une localité en plein essor, à la faveur de l’ouverture et de la construction par l’État en 2011 de la route Mangamba-Bonjo.
🛑Bona’ Anja Siga Bonjo est une chefferie traditionnelle de 3ème degré, située à quelques kilomètres de la ville de Douala, dans la localité de Siga-Bonjo, sur la rive droite du fleuve Wouri. Elle relève administrativement du canton Wouri-Bwelé, arrondissement de Yabassi, département du Nkam, région du littoral, Cameroun.
🛑 La suite, en commentaire 👇👇
🖱️https://museedeleau.org/pr...
- 🖱️https://ewodi-wouri-bwele....
🛑Le Musée de l’eau de Bona'Anja Siga-Bonjo (inauguré en 2019) est localisé dans la chefferie Bonanja Siga Bonjo dans le Nkam à Yabassi dans le canton Wouri-Bwele. Il est situé dans la localité de Bona’Anja Siga Bonjo, à quelques kilomètres de la ville de Douala au Cameroun, précisément sur la rive droite du fleuve Wouri, dans le canton Wouri-Bwele. A partir de Douala, capitale économique du Cameroun, deux itinéraires sont possibles pour se rendre au Musée :
- Par voie routière : Bonabéri-Békoko-Souza-Carrefour Kaké – Miang – Mangamba – Bona'Anja – Siga Bonjo (50 Km environ)
- Voie fluviale : Bonamouang (Akwa Nord) – Bonjo (20 Km)
🛑Objectifs du musée
Le Musée de l’eau, entendu comme Environnement, Art et Univers social chez les Sawa, est un concept original qui utilise les ressources du musée pour montrer les différentes facettes de cette denrée inépuisable. L’eau est source de vie, symbole de fécondité, de fertilité et de spiritualité. Ce concept ambitieux, dont la traduction spatiale est perceptible à travers un parcours muséographique scientifique, interactif, ludique et pédagogique, est né de la volonté de son promoteur de mettre en lumière :
- La mémoire de la culture matérielle et immatérielle des cantons riverains du bassin du Wouri ou de ses affluents. II s’agit de Malimba, Bell, Akwa, Deido, Bele-Bele, Bassa-Wouri, Bakoko-Wouri, Bakoko-Dibombari, Pongo, Wouri-Bwele, Wouri-Bossoua, Bodiman, Yabassi, Dibeng-Ndokbele, Abo nord, Abo sud, etc.
- La mémoire de la culture matérielle et immatérielle des peuples du grand littoral du Cameroun ;
- Le trait-d’union créé par l’eau entre les communautés et la construction de la nation camerounaise.
🛑En effet, le fleuve Wouri/Nkam tire sa source dans le département de la Menoua situé dans l’hinterland. Il constitue donc un lien entre les peuples côtiers et ceux du reste du pays et même au-delà.
🛑Le Musée de l’eau a pour objectifs de :
- Révéler au public, à travers un parcours muséographique, scientifique, ludique, interactif et pédagogique, le rôle que joue l’eau, au fil des siècles.
- Présenter également les fondements culturels des communautés de l’eau et singulièrement des Sawa du littoral camerounais.
- Mettre en exergue l’histoire et le vécu des principautés et communautés de la côte, notamment les interactions entre les tribus côtières, celles de l’hinterland et l’élément occidental qui constituaient déjà, dès le 15e siècle, une plateforme du dialogue des cultures pour le vivre-ensemble.
🛑Le musée de l’eau se positionne à la fois comme un musée d'art (plastique/musique /danse sawa), un musée des sciences de l'homme histoire/ethnologie/anthropologie), mais aussi un centre d'interprétation de l'histoire du Cameroun (photos et documents historiques) dont une partie importante s'est nouée sur les berges du Wouri.
🛑Collections du Musée
Les collections du musée de l’eau valorise une triple thématique : Environnement (E), Arts (A) et Univers (U) social chez les Sawa. Elles présentent entre autres : les généalogies, les systèmes de parenté, le pouvoir traditionnel, l’organisation sociale, la cosmogonie, etc.
🛑Le musée est consacré à la culture Sawa, à travers le prisme de l’eau, et montre toute l’importance de celle-ci dans la vie et dans la culture des Sawa : rites et traditions, mais aussi cuisine, beauté, et vie sociale. On retrouve ainsi des attributs du pouvoir chez les sawa (tabourets, trônes royaux, tenues traditionnelles, masques traditionnels), des objets de la vie quotidienne, mais aussi des proues de pirogue (tangé).
🛑Architecture du musée
L’architecture du musée de l’eau puise sa source de la physionomie singulière de l’environnement aquatique. Son écriture s’appuie sur des symboles forts de la cosmogonie et de la cosmologie sawa : le musée ressemble à une maison placée dans une pirogue posée sur des pilotis. Sur les façades parsemées de symboles totémiques et aquatiques, le bleu et le blanc, couleurs de la mer, dominent. Les pilotis, qui soutiennent l’embarcation, sont visibles en saison sèche et invisibles en saison pluvieuse à cause de la montée des eaux. Alors le musée de l’eau, tel une pirogue qui tangue sur le Wouri, apparaît dans toute sa majesté. Le cadre rural et la proximité du fleuve Wouri offre l’avantage d’un climat doux et la végétation environnante, donnant par leur verdure, une beauté exceptionnelle et une offre de quiétude et d’apaisement. Le musée de l’eau s’inscrit dans son environnement immédiat et est porteur de développement urbain à Siga-Bonjo.
🛑. VILLAGE BONA'ANJA SIGA-BONJO
Siga Bonjo, siège administratif de la chefferie de Bona’Anja est un fief ancestral exploité dès le 18ème siècle par les fils de Bona’Anja et subséquemment peuplé, sous l’impulsion du chef Bossambé Epellé. Situé sur la rive droite du fleuve Wouri, en face de l’île Wouri (qui abrite en partie les villages Bonjo, Bonépéa, Mutimbélembé et Munjamussadi), Siga Bonjo est frontalier au Nord et à l’Ouest de Mangamba (canton Abo Nord) dont il est séparé par la limite administrative entre les arrondissements de Yabassi (Nkam) et de Fiko (Moungo). À l’Est, il est délimité par un cours d’eau et est frontalier du village Bonéko au Sud. Longtemps défavorisé par son enclavement, Siga Bonjo est aujourd’hui une localité en plein essor, à la faveur de l’ouverture et de la construction par l’État en 2011 de la route Mangamba-Bonjo.
🛑Bona’ Anja Siga Bonjo est une chefferie traditionnelle de 3ème degré, située à quelques kilomètres de la ville de Douala, dans la localité de Siga-Bonjo, sur la rive droite du fleuve Wouri. Elle relève administrativement du canton Wouri-Bwelé, arrondissement de Yabassi, département du Nkam, région du littoral, Cameroun.
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8 mois depuis
A LA DECOUVERTE D’AKONOLINGA ET DU NYONG ET MFOUMOU
Akonolinga est le chef-lieu du département de Nyong et Mfoumou dans la Région du Centre, qui comprend les arrondissements d’Ayos, de Mengang, d’Endom, d’Akonolinga et de Kobdombo. La commune a été créée le 21 Août 1952. Sa population est estimée à près de 80.000 habitants en 2016. La commune comprend six chefferies de 2e degré (Yelinda, Sso Est, Mvog Nyengue, Yebekolo Nord, Sso centre, Akonolinga Ville).
🚩 HISTORIQUE DES VILLES DU NYONG ET MFOUMOU
#AKONOLINGA
Le nom « AKONOLINGA » date de la période de la colonisation, c’est-à-dire, vers les années 1800. Avant cette date, Akonolinga portait le nom de « EKOUA ». Cette localité, avant l’ère post coloniale, était étende et regroupait les actuels arrondissements d’Akonolinga, d’Edom et de Mengang. Les différentes ethnies qui s’y côtoyaient étaient composées de : Yembama, Yelinda, Mvog Nyengue, et Mbida Mbani. A la recherche de nouvelles terres, les Yengono venus de Nguinda (actuel arrondissement d’Awae) livrèrent une guerre contre les Yembama et les poussèrent vers la rive gauche du Nyong où ces derniers s’installèrent. Par la suite, les So’o venus de l’Est et aidés par les Yebekolo acculèrent les Yelinda et les poussèrent vers la rive droite du Nyong où ils s’installèrent. Entre temps, une autre guerre avait lieu entre les Mvog Nyengue voisins des Yembama et des Mbida Mbani venus de l’arrondissement d’Endom. Ainsi au cours de ces affrontements tribaux, deux frères, AKONO et OLINGA, guerriers de la tribu Yengono se firent remarquer par leur bravoure. Ils furent tués au cours d’une bataille vers 1906. Les Colons Allemands, ayant appris les décès des grands chefs de la tribu Yengono, envoyèrent le major DOMINIK qui arriva et mis fin à la guerre tribale qui opposait les Yembama aux Yengono. Les yengono occupèrent dont les hameaux de Mvé I, Bondi, Akolo, et une partie de la ville. Les Sso qui avaient repoussés les Yelinda occupèrent l’autre moitié de la ville. Le major Dominik, après avoir pacifié les tribus en guerre laissa un bataillon pour maintenir l’ordre, et traversa du côté Sud du fleuve pour pacifier les Mbida Mbani et les Mvog Nyengue qui étaient également en guerre. En reconnaissance de la bravoure des frères AKONO et OLINGA, les communautés des Yengono décidèrent de dénommer désormais Ekoua, "AKONOLINGA", conjonction de AKONO et OLINGA.
#AYOS
Dès le début du xxe siècle, les rives du Haut-Nyong sont signalés comme un foyer de grande intensité de la maladie du sommeil. En janvier 1913, le médecin allemand Philalethes Kuhn, établit une première installation médicale à Ayos. Les années 1920 voient de nouvelles installations sanitaires constituer la base logistique et scientifique du programme de lutte contre la maladie du sommeil conduit par le médecin militaire français Eugène Jamot, installé à Ayos en 1922, il succède au Dr Jojot5. Le 8 avril 1926, la mission permanente de la Prophylaxie de la Maladie du Sommeil est instituée par décret ministériel, Jamot en est le directeur, ainsi fin 1926, le Centre d’Instruction d'Ayos est établi sous la direction du Docteur de Marqueissac. De 1926 à 1931, en cinq ans de travail acharné, le fléau de la Maladie du Sommeil est vaincu au Cameroun. Cependant, il est alors préconisé de poursuivre l'effort par des moyens financiers, du personnel en suffisance et l'autonomie administrative. Administrativement, la localité est siège de District en février 1924, érigé en Arrondissement en juin 1964.
#ENDOM
À l’origine, Endom n’était qu’une concentration de cacaoyères et de cultures vivrières implantées sur le site de l’actuel périmètre urbain. En fait, pour départager les localités d’Edjom et d’Ekoudou, qui se battaient avec acharnement pour être le chef-lieu de la nouvelle unité administrative, les pouvoirs publics ont joué de sagesse pour trouver un village neutre, situé à égale distance entre les deux principales rivales. Ainsi le choix s’est porté sur Endom, qui réunissait plus ou moins tous ces critères. En 1965, l’unité administrative, qui voit le jour, sera érigée en arrondissement en 1981. Ainsi est née, Endom, qui était tout simplement le nom donne aux plantations de cette localite. Du temps où les populations locales disaient « maké Endom », qui se traduit par « je vais au champ ».
#MENGANG
Essentiellement guerrières, les populations qui se trouvent à Mengang sont arrivées après avoir chassé les Ovang et les Maka actuellement installés dans le département du Haut – Nyong, Région de l’Est. Après cette victoire, ces populations ont décidé de protéger leur territoire, de ne plus faire de déplacement. Rester avec audace dans une localité, un endroit ou dans une maison en décidant de ne plus se déplacer, ce fait trouve sa traduction en langue locale par le mot « Magan ». L’harmonisation des appellations post coloniales oblige Magan à devenir Mengang. Aujourd’hui, les tribus autochtones que sont les Ndong, Edouma et Yengono vivent en harmonie avec celles venues d’ailleurs. Erigé en arrondissement en 1997, Mengang dispose entre autres d’une brigade de gendarmerie et d’une commune.
#KOBDOMBO
Crée par Décret présidentiel N°95/082 du 24 Avril 1995, la commune de KOBDOMBO est située dans la Région du Centre, département du Nyong et Mfoumou. La commune de Kobdombo compte 04 cantons avec à leur tête une chefferie de 2ème degré avec 34 villages coiffés chacun par une chefferie de 3ème degré. On dénombre plusieurs groupes socioculturels dont les principales sont : Yebekolo, Maka, Omvang, Yemekak, Essemeganda et Yegoula.
🚨 By Joseph Tsana Enama
Akonolinga est le chef-lieu du département de Nyong et Mfoumou dans la Région du Centre, qui comprend les arrondissements d’Ayos, de Mengang, d’Endom, d’Akonolinga et de Kobdombo. La commune a été créée le 21 Août 1952. Sa population est estimée à près de 80.000 habitants en 2016. La commune comprend six chefferies de 2e degré (Yelinda, Sso Est, Mvog Nyengue, Yebekolo Nord, Sso centre, Akonolinga Ville).
🚩 HISTORIQUE DES VILLES DU NYONG ET MFOUMOU
#AKONOLINGA
Le nom « AKONOLINGA » date de la période de la colonisation, c’est-à-dire, vers les années 1800. Avant cette date, Akonolinga portait le nom de « EKOUA ». Cette localité, avant l’ère post coloniale, était étende et regroupait les actuels arrondissements d’Akonolinga, d’Edom et de Mengang. Les différentes ethnies qui s’y côtoyaient étaient composées de : Yembama, Yelinda, Mvog Nyengue, et Mbida Mbani. A la recherche de nouvelles terres, les Yengono venus de Nguinda (actuel arrondissement d’Awae) livrèrent une guerre contre les Yembama et les poussèrent vers la rive gauche du Nyong où ces derniers s’installèrent. Par la suite, les So’o venus de l’Est et aidés par les Yebekolo acculèrent les Yelinda et les poussèrent vers la rive droite du Nyong où ils s’installèrent. Entre temps, une autre guerre avait lieu entre les Mvog Nyengue voisins des Yembama et des Mbida Mbani venus de l’arrondissement d’Endom. Ainsi au cours de ces affrontements tribaux, deux frères, AKONO et OLINGA, guerriers de la tribu Yengono se firent remarquer par leur bravoure. Ils furent tués au cours d’une bataille vers 1906. Les Colons Allemands, ayant appris les décès des grands chefs de la tribu Yengono, envoyèrent le major DOMINIK qui arriva et mis fin à la guerre tribale qui opposait les Yembama aux Yengono. Les yengono occupèrent dont les hameaux de Mvé I, Bondi, Akolo, et une partie de la ville. Les Sso qui avaient repoussés les Yelinda occupèrent l’autre moitié de la ville. Le major Dominik, après avoir pacifié les tribus en guerre laissa un bataillon pour maintenir l’ordre, et traversa du côté Sud du fleuve pour pacifier les Mbida Mbani et les Mvog Nyengue qui étaient également en guerre. En reconnaissance de la bravoure des frères AKONO et OLINGA, les communautés des Yengono décidèrent de dénommer désormais Ekoua, "AKONOLINGA", conjonction de AKONO et OLINGA.
#AYOS
Dès le début du xxe siècle, les rives du Haut-Nyong sont signalés comme un foyer de grande intensité de la maladie du sommeil. En janvier 1913, le médecin allemand Philalethes Kuhn, établit une première installation médicale à Ayos. Les années 1920 voient de nouvelles installations sanitaires constituer la base logistique et scientifique du programme de lutte contre la maladie du sommeil conduit par le médecin militaire français Eugène Jamot, installé à Ayos en 1922, il succède au Dr Jojot5. Le 8 avril 1926, la mission permanente de la Prophylaxie de la Maladie du Sommeil est instituée par décret ministériel, Jamot en est le directeur, ainsi fin 1926, le Centre d’Instruction d'Ayos est établi sous la direction du Docteur de Marqueissac. De 1926 à 1931, en cinq ans de travail acharné, le fléau de la Maladie du Sommeil est vaincu au Cameroun. Cependant, il est alors préconisé de poursuivre l'effort par des moyens financiers, du personnel en suffisance et l'autonomie administrative. Administrativement, la localité est siège de District en février 1924, érigé en Arrondissement en juin 1964.
#ENDOM
À l’origine, Endom n’était qu’une concentration de cacaoyères et de cultures vivrières implantées sur le site de l’actuel périmètre urbain. En fait, pour départager les localités d’Edjom et d’Ekoudou, qui se battaient avec acharnement pour être le chef-lieu de la nouvelle unité administrative, les pouvoirs publics ont joué de sagesse pour trouver un village neutre, situé à égale distance entre les deux principales rivales. Ainsi le choix s’est porté sur Endom, qui réunissait plus ou moins tous ces critères. En 1965, l’unité administrative, qui voit le jour, sera érigée en arrondissement en 1981. Ainsi est née, Endom, qui était tout simplement le nom donne aux plantations de cette localite. Du temps où les populations locales disaient « maké Endom », qui se traduit par « je vais au champ ».
#MENGANG
Essentiellement guerrières, les populations qui se trouvent à Mengang sont arrivées après avoir chassé les Ovang et les Maka actuellement installés dans le département du Haut – Nyong, Région de l’Est. Après cette victoire, ces populations ont décidé de protéger leur territoire, de ne plus faire de déplacement. Rester avec audace dans une localité, un endroit ou dans une maison en décidant de ne plus se déplacer, ce fait trouve sa traduction en langue locale par le mot « Magan ». L’harmonisation des appellations post coloniales oblige Magan à devenir Mengang. Aujourd’hui, les tribus autochtones que sont les Ndong, Edouma et Yengono vivent en harmonie avec celles venues d’ailleurs. Erigé en arrondissement en 1997, Mengang dispose entre autres d’une brigade de gendarmerie et d’une commune.
#KOBDOMBO
Crée par Décret présidentiel N°95/082 du 24 Avril 1995, la commune de KOBDOMBO est située dans la Région du Centre, département du Nyong et Mfoumou. La commune de Kobdombo compte 04 cantons avec à leur tête une chefferie de 2ème degré avec 34 villages coiffés chacun par une chefferie de 3ème degré. On dénombre plusieurs groupes socioculturels dont les principales sont : Yebekolo, Maka, Omvang, Yemekak, Essemeganda et Yegoula.
🚨 By Joseph Tsana Enama
9 mois depuis
QU'EST-CE QUE L'EUROCENTRISME
L'Eurocentrisme est un courant philosophico-historique, qui consiste à faire de l'Europe et en particulier de la Grèce antique, le berceau de l'éclosion du génie intellectuel de l'humanité, (courant aussi appelé "Modèle Aryen" par certains historiens occidentaux) qui s'appuie sur le modèle Sémitico-centrique visant à son tour à faire du Proche-Orient, le berceau de naissance de l'humanité, de la spiritualité et du savoir.
Si L'Eurocentrisme fait de la Grèce Antique, le berceau des disciplines de l'histoire de l'humanité alors que les grecs eux-mêmes ont pourtant admis, avoir pris tout leur savoir en Afrique ( mathématique, philosophie, architecture, démocratie), c’est dans le seul but de trouver des justifications historiques de leur main mise sur toutes les richesses intellectuelles du continent Africain
Le modèle Eurocentrique observe une negation systématique du génie intellectuel Africain à travers un modèle consistant à maintenir dans l'esprit du public la vision d'une Afrique sauvage, non civilisée et sous-développée et pouvant servir éternellement de justification au paternalisme moralisateur de l'occident.
L' Eurocentrisme évite de mentionner les écrits valorisants de tous les « explorateurs” étrangers ayant visité l'Afrique pendant la période antique afin de mieux pouvoir nier l'origine Africaine des anciens Egyptiens dans leur média (documentaires, TV, articles de presse, ouvrages historiques, sites web)
Le modèle Eurocentrique consiste à nier ou à travestir les écrits des Grecs anciens, des Arabes anciens et des témoins visuels reconnaissant l'origine Africaine de plusieurs grandes anciennes Civilisations, comme par exemple avec l’ancienne Egypte
L'Eurocentrisme consiste à trafiquer les documentations historiques, à falsifier les datations, les fresques murales, multiplier les erreurs de traduction, à éviter de divulguer les vrais résultats des fouilles archéologiques et des datations au Carbone 14 afin de placer.
L'Eurocentrisme est un courant philosophico-historique, qui consiste à faire de l'Europe et en particulier de la Grèce antique, le berceau de l'éclosion du génie intellectuel de l'humanité, (courant aussi appelé "Modèle Aryen" par certains historiens occidentaux) qui s'appuie sur le modèle Sémitico-centrique visant à son tour à faire du Proche-Orient, le berceau de naissance de l'humanité, de la spiritualité et du savoir.
Si L'Eurocentrisme fait de la Grèce Antique, le berceau des disciplines de l'histoire de l'humanité alors que les grecs eux-mêmes ont pourtant admis, avoir pris tout leur savoir en Afrique ( mathématique, philosophie, architecture, démocratie), c’est dans le seul but de trouver des justifications historiques de leur main mise sur toutes les richesses intellectuelles du continent Africain
Le modèle Eurocentrique observe une negation systématique du génie intellectuel Africain à travers un modèle consistant à maintenir dans l'esprit du public la vision d'une Afrique sauvage, non civilisée et sous-développée et pouvant servir éternellement de justification au paternalisme moralisateur de l'occident.
L' Eurocentrisme évite de mentionner les écrits valorisants de tous les « explorateurs” étrangers ayant visité l'Afrique pendant la période antique afin de mieux pouvoir nier l'origine Africaine des anciens Egyptiens dans leur média (documentaires, TV, articles de presse, ouvrages historiques, sites web)
Le modèle Eurocentrique consiste à nier ou à travestir les écrits des Grecs anciens, des Arabes anciens et des témoins visuels reconnaissant l'origine Africaine de plusieurs grandes anciennes Civilisations, comme par exemple avec l’ancienne Egypte
L'Eurocentrisme consiste à trafiquer les documentations historiques, à falsifier les datations, les fresques murales, multiplier les erreurs de traduction, à éviter de divulguer les vrais résultats des fouilles archéologiques et des datations au Carbone 14 afin de placer.
9 mois depuis
REDECOUVREZ ….. LE MUSEE DE L’EAU DE BONA'ANJA SIGA-BONJO
I. LE MUSEE DE L’EAU
1.Localisation
Le Musée de l’eau de Bona'Anja Siga-Bonjo (inauguré en 2019) est localisé dans la chefferie Bonanja Siga Bonjo dans le Nkam à Yabassi dans le canton Wouri-Bwele. Il est situé dans la localité de Bona’Anja Siga Bonjo, à quelques kilomètres de la ville de Douala au Cameroun, précisément sur la rive droite du fleuve Wouri, dans le canton Wouri-Bwele. A partir de Douala, capitale économique du Cameroun, deux itinéraires sont possibles pour se rendre au Musée :
- Par voie routière : Bonabéri-Békoko-Souza-Carrefour Kaké – Miang – Mangamba – Bona'Anja – Siga Bonjo (50 Km environ)
- Voie fluviale : Bonamouang (Akwa Nord) – Bonjo (20 Km)
2.Objectifs du musée
Le Musée de l’eau, entendu comme Environnement, Art et Univers social chez les Sawa, est un concept original qui utilise les ressources du musée pour montrer les différentes facettes de cette denrée inépuisable. L’eau est source de vie, symbole de fécondité, de fertilité et de spiritualité. Ce concept ambitieux, dont la traduction spatiale est perceptible à travers un parcours muséographique scientifique, interactif, ludique et pédagogique, est né de la volonté de son promoteur de mettre en lumière :
- La mémoire de la culture matérielle et immatérielle des cantons riverains du bassin du Wouri ou de ses affluents. II s’agit de Malimba, Bell, Akwa, Deido, Bele-Bele, Bassa-Wouri, Bakoko-Wouri, Bakoko-Dibombari, Pongo, Wouri-Bwele, Wouri-Bossoua, Bodiman, Yabassi, Dibeng-Ndokbele, Abo nord, Abo sud, etc.
- La mémoire de la culture matérielle et immatérielle des peuples du grand littoral du Cameroun ;
- Le trait-d’union créé par l’eau entre les communautés et la construction de la nation camerounaise.
En effet, le fleuve Wouri/Nkam tire sa source dans le département de la Menoua situé dans l’hinterland. Il constitue donc un lien entre les peuples côtiers et ceux du reste du pays et même au-delà.
Le Musée de l’eau a pour objectifs de :
- Révéler au public, à travers un parcours muséographique, scientifique, ludique, interactif et pédagogique, le rôle que joue l’eau, au fil des siècles.
- Présenter également les fondements culturels des communautés de l’eau et singulièrement des Sawa du littoral camerounais.
- Mettre en exergue l’histoire et le vécu des principautés et communautés de la côte, notamment les interactions entre les tribus côtières, celles de l’hinterland et l’élément occidental qui constituaient déjà, dès le 15e siècle, une plateforme du dialogue des cultures pour le vivre-ensemble.
Le musée de l’eau se positionne à la fois comme un musée d'art (plastique/musique /danse sawa), un musée des sciences de l'homme histoire/ethnologie/anthropologie), mais aussi un centre d'interprétation de l'histoire du Cameroun (photos et documents historiques) dont une partie importante s'est nouée sur les berges du Wouri.
3.Collections du Musée
Les collections du musée de l’eau valorise une triple thématique : Environnement (E), Arts (A) et Univers (U) social chez les Sawa. Elles présentent entre autres : les généalogies, les systèmes de parenté, le pouvoir traditionnel, l’organisation sociale, la cosmogonie, etc.
Le musée est consacré à la culture Sawa, à travers le prisme de l’eau, et montre toute l’importance de celle-ci dans la vie et dans la culture des Sawa : rites et traditions, mais aussi cuisine, beauté, et vie sociale. On retrouve ainsi des attributs du pouvoir chez les sawa (tabourets, trônes royaux, tenues traditionnelles, masques traditionnels), des objets de la vie quotidienne, mais aussi des proues de pirogue (tangé).
4.Architecture du musée
L’architecture du musée de l’eau puise sa source de la physionomie singulière de l’environnement aquatique. Son écriture s’appuie sur des symboles forts de la cosmogonie et de la cosmologie sawa : le musée ressemble à une maison placée dans une pirogue posée sur des pilotis. Sur les façades parsemées de symboles totémiques et aquatiques, le bleu et le blanc, couleurs de la mer, dominent. Les pilotis, qui soutiennent l’embarcation, sont visibles en saison sèche et invisibles en saison pluvieuse à cause de la montée des eaux. Alors le musée de l’eau, tel une pirogue qui tangue sur le Wouri, apparaît dans toute sa majesté. Le cadre rural et la proximité du fleuve Wouri offre l’avantage d’un climat doux et la végétation environnante, donnant par leur verdure, une beauté exceptionnelle et une offre de quiétude et d’apaisement. Le musée de l’eau s’inscrit dans son environnement immédiat et est porteur de développement urbain à Siga-Bonjo.
II. VILLAGE BONA'ANJA SIGA-BONJO
Siga Bonjo, siège administratif de la chefferie de Bona’Anja est un fief ancestral exploité dès le 18ème siècle par les fils de Bona’Anja et subséquemment peuplé, sous l’impulsion du chef Bossambé Epellé. Situé sur la rive droite du fleuve Wouri, en face de l’île Wouri (qui abrite en partie les villages Bonjo, Bonépéa, Mutimbélembé et Munjamussadi), Siga Bonjo est frontalier au Nord et à l’Ouest de Mangamba (canton Abo Nord) dont il est séparé par la limite administrative entre les arrondissements de Yabassi (Nkam) et de Fiko (Moungo). À l’Est, il est délimité par un cours d’eau et est frontalier du village Bonéko au Sud. Longtemps défavorisé par son enclavement, Siga Bonjo est aujourd’hui une localité en plein essor, à la faveur de l’ouverture et de la construction par l’État en 2011 de la route Mangamba-Bonjo.
Bona’ Anja Siga Bonjo est une chefferie traditionnelle de 3ème degré, située à quelques kilomètres de la ville de Douala, dans la localité de Siga-Bonjo, sur la rive droite du fleuve Wouri. Elle relève administrativement du canton Wouri-Bwelé, arrondissement de Yabassi, département du Nkam, région du littoral, Cameroun.
III. LE CANTON WOURI – BWELE
💥 La suite, en commentaire 😉
I. LE MUSEE DE L’EAU
1.Localisation
Le Musée de l’eau de Bona'Anja Siga-Bonjo (inauguré en 2019) est localisé dans la chefferie Bonanja Siga Bonjo dans le Nkam à Yabassi dans le canton Wouri-Bwele. Il est situé dans la localité de Bona’Anja Siga Bonjo, à quelques kilomètres de la ville de Douala au Cameroun, précisément sur la rive droite du fleuve Wouri, dans le canton Wouri-Bwele. A partir de Douala, capitale économique du Cameroun, deux itinéraires sont possibles pour se rendre au Musée :
- Par voie routière : Bonabéri-Békoko-Souza-Carrefour Kaké – Miang – Mangamba – Bona'Anja – Siga Bonjo (50 Km environ)
- Voie fluviale : Bonamouang (Akwa Nord) – Bonjo (20 Km)
2.Objectifs du musée
Le Musée de l’eau, entendu comme Environnement, Art et Univers social chez les Sawa, est un concept original qui utilise les ressources du musée pour montrer les différentes facettes de cette denrée inépuisable. L’eau est source de vie, symbole de fécondité, de fertilité et de spiritualité. Ce concept ambitieux, dont la traduction spatiale est perceptible à travers un parcours muséographique scientifique, interactif, ludique et pédagogique, est né de la volonté de son promoteur de mettre en lumière :
- La mémoire de la culture matérielle et immatérielle des cantons riverains du bassin du Wouri ou de ses affluents. II s’agit de Malimba, Bell, Akwa, Deido, Bele-Bele, Bassa-Wouri, Bakoko-Wouri, Bakoko-Dibombari, Pongo, Wouri-Bwele, Wouri-Bossoua, Bodiman, Yabassi, Dibeng-Ndokbele, Abo nord, Abo sud, etc.
- La mémoire de la culture matérielle et immatérielle des peuples du grand littoral du Cameroun ;
- Le trait-d’union créé par l’eau entre les communautés et la construction de la nation camerounaise.
En effet, le fleuve Wouri/Nkam tire sa source dans le département de la Menoua situé dans l’hinterland. Il constitue donc un lien entre les peuples côtiers et ceux du reste du pays et même au-delà.
Le Musée de l’eau a pour objectifs de :
- Révéler au public, à travers un parcours muséographique, scientifique, ludique, interactif et pédagogique, le rôle que joue l’eau, au fil des siècles.
- Présenter également les fondements culturels des communautés de l’eau et singulièrement des Sawa du littoral camerounais.
- Mettre en exergue l’histoire et le vécu des principautés et communautés de la côte, notamment les interactions entre les tribus côtières, celles de l’hinterland et l’élément occidental qui constituaient déjà, dès le 15e siècle, une plateforme du dialogue des cultures pour le vivre-ensemble.
Le musée de l’eau se positionne à la fois comme un musée d'art (plastique/musique /danse sawa), un musée des sciences de l'homme histoire/ethnologie/anthropologie), mais aussi un centre d'interprétation de l'histoire du Cameroun (photos et documents historiques) dont une partie importante s'est nouée sur les berges du Wouri.
3.Collections du Musée
Les collections du musée de l’eau valorise une triple thématique : Environnement (E), Arts (A) et Univers (U) social chez les Sawa. Elles présentent entre autres : les généalogies, les systèmes de parenté, le pouvoir traditionnel, l’organisation sociale, la cosmogonie, etc.
Le musée est consacré à la culture Sawa, à travers le prisme de l’eau, et montre toute l’importance de celle-ci dans la vie et dans la culture des Sawa : rites et traditions, mais aussi cuisine, beauté, et vie sociale. On retrouve ainsi des attributs du pouvoir chez les sawa (tabourets, trônes royaux, tenues traditionnelles, masques traditionnels), des objets de la vie quotidienne, mais aussi des proues de pirogue (tangé).
4.Architecture du musée
L’architecture du musée de l’eau puise sa source de la physionomie singulière de l’environnement aquatique. Son écriture s’appuie sur des symboles forts de la cosmogonie et de la cosmologie sawa : le musée ressemble à une maison placée dans une pirogue posée sur des pilotis. Sur les façades parsemées de symboles totémiques et aquatiques, le bleu et le blanc, couleurs de la mer, dominent. Les pilotis, qui soutiennent l’embarcation, sont visibles en saison sèche et invisibles en saison pluvieuse à cause de la montée des eaux. Alors le musée de l’eau, tel une pirogue qui tangue sur le Wouri, apparaît dans toute sa majesté. Le cadre rural et la proximité du fleuve Wouri offre l’avantage d’un climat doux et la végétation environnante, donnant par leur verdure, une beauté exceptionnelle et une offre de quiétude et d’apaisement. Le musée de l’eau s’inscrit dans son environnement immédiat et est porteur de développement urbain à Siga-Bonjo.
II. VILLAGE BONA'ANJA SIGA-BONJO
Siga Bonjo, siège administratif de la chefferie de Bona’Anja est un fief ancestral exploité dès le 18ème siècle par les fils de Bona’Anja et subséquemment peuplé, sous l’impulsion du chef Bossambé Epellé. Situé sur la rive droite du fleuve Wouri, en face de l’île Wouri (qui abrite en partie les villages Bonjo, Bonépéa, Mutimbélembé et Munjamussadi), Siga Bonjo est frontalier au Nord et à l’Ouest de Mangamba (canton Abo Nord) dont il est séparé par la limite administrative entre les arrondissements de Yabassi (Nkam) et de Fiko (Moungo). À l’Est, il est délimité par un cours d’eau et est frontalier du village Bonéko au Sud. Longtemps défavorisé par son enclavement, Siga Bonjo est aujourd’hui une localité en plein essor, à la faveur de l’ouverture et de la construction par l’État en 2011 de la route Mangamba-Bonjo.
Bona’ Anja Siga Bonjo est une chefferie traditionnelle de 3ème degré, située à quelques kilomètres de la ville de Douala, dans la localité de Siga-Bonjo, sur la rive droite du fleuve Wouri. Elle relève administrativement du canton Wouri-Bwelé, arrondissement de Yabassi, département du Nkam, région du littoral, Cameroun.
III. LE CANTON WOURI – BWELE
💥 La suite, en commentaire 😉
9 mois depuis
La chanson "I NEED A GIRL" de Diddy ft Usher & Loon , est en tendance sur les réseaux sociaux à cause des paroles de Mr.Combs dans la chanson....😂😂😂
Dans "I NEED A GIRL" Diddy Rappe ceci ⏬
" "First we were friends then became lovers
You was more than my girl, we was like brothers
All night we would PLAY FIGHT under covers"
•Traduction en Français :⏬
"D'abord nous étions amis puis nous nous sommes aimés
Tu étais plus que ma copine, nous étions comme frères
Toute la nuit nous jouions à nous battre sous les couvertures.."
Selon les internautes (surtout la page Facebook #scoop_Magazine ) le rappeur parlait de son histoire d'amour avec Usher et surtout les nuits torrides que les deux artistes passaient ensemble à l'époque....🍆🔞💦
Alors vos avis.....??
Est-ce une cabale à l'instar des artistes américains de couleur ?
Dans "I NEED A GIRL" Diddy Rappe ceci ⏬
" "First we were friends then became lovers
You was more than my girl, we was like brothers
All night we would PLAY FIGHT under covers"
•Traduction en Français :⏬
"D'abord nous étions amis puis nous nous sommes aimés
Tu étais plus que ma copine, nous étions comme frères
Toute la nuit nous jouions à nous battre sous les couvertures.."
Selon les internautes (surtout la page Facebook #scoop_Magazine ) le rappeur parlait de son histoire d'amour avec Usher et surtout les nuits torrides que les deux artistes passaient ensemble à l'époque....🍆🔞💦
Alors vos avis.....??
Est-ce une cabale à l'instar des artistes américains de couleur ?
9 mois depuis
#UsetCoutumes #Culture #tradition #Afrique
LE MARIAGE ENTRE COUSIN ET COUSINE DANS LA CULTURE CHOKWE👈🏿
Par : Guilherme Martins
Commençons par comprendre la signification du mot « cousin » dans la société #Chokwe .🤔 🤔
Le cousin (musonhi) est le fils de la sœur (tante) de son père ou du frère (oncle) de sa mère. Pour les Chokwe, le fils du frère du père est un frère, car le frère du père a le même statut que le père, La même chose se produit avec le fils de la sœur de la mère (c'est un frère, puisque la sœur de la mère est également considérée comme une mère). Un cousin est donc l’enfant d’un frère du sexe opposé à celui du parent. L'enfant d'un frère du même sexe que le parent est un frère, tout comme le frère du père est le père, et la sœur de la mère est la mère. Le frère du père n'est pas un oncle, tout comme la sœur de la mère ne peut pas être appelée une tante.
Dans la culture Chokwe, un cousin(e) est un individu(e) avec qui on peut faire n’importe quel type de blague, y compris une relation amoureuse. Par conséquent, les cousins et cousines sont l’une des premières options pour une relation conjugale au sein de la famille, en particulier des parents et des oncles.
Pour les Chokwe, célébrer un mariage entre cousin et cousine, c'est garantir la continuité de la famille et la sécurité du foyer, car, en cas de problèmes dans le couple, la famille intervient pour éviter la séparation.
Pour les Chokwe, ce n’est pas immoral, et encore moins un péché ou un crime, de se marier entre cousins et cousines.
Parfois, si la cousine est plus âgé que le cousin, le cousin peut épouser la fille de la cousine, qu'il appelle mwana wa chisonhi (la fille de la cousine, qui est sa continuité). Épouser la fille de votre cousine équivaut à épouser votre propre cousine.
Il existe des cas où un cousin ou une cousine, même si il/elle est mariée à quelqu'un qui n'est pas de la famille, est obligée de divorcer pour vivre avec son cousin ou sa cousine.
Dans la tradition Chokwe, il existe plusieurs chants louant le mariage entre cousin et cousine.
Même mariés, les jeux entre cousin et cousine ne sont pas interdits. Ces jeux incluent également des mots obscènes.
Le mariage entre cousin et cousine fait partie de la culture Chokwe. Mais, sachez que ces pratiques sont en désuétudes.
[Chokwe est une tribu de l’Afrique australe, elle se trouve en #Angola 🇦🇴 (Lunda Norte, Lunda Sul, Malanje, Muxico, Bie, Namibia, Kuato-Cubango) #CongoRDC 🇨🇩 (Kasaï, Kwango, Kwilu et Lualaba), #Zambie 🇿🇲, #Tanzanie 🇹🇿, #Malawi 🇲🇼, #Mozambique 🇲🇿, #Botwana 🇧🇼 et #AfriqueDuSud 🇿🇦].
👉🏿 Dites-nous si vous trouvez des similitudes avec d'autres cultures ou d'autres peuples.👇🏿
🚨 Source : AfricaProfunda
Traduction pt>fr : noirsquisaiment
LE MARIAGE ENTRE COUSIN ET COUSINE DANS LA CULTURE CHOKWE👈🏿
Par : Guilherme Martins
Commençons par comprendre la signification du mot « cousin » dans la société #Chokwe .🤔 🤔
Le cousin (musonhi) est le fils de la sœur (tante) de son père ou du frère (oncle) de sa mère. Pour les Chokwe, le fils du frère du père est un frère, car le frère du père a le même statut que le père, La même chose se produit avec le fils de la sœur de la mère (c'est un frère, puisque la sœur de la mère est également considérée comme une mère). Un cousin est donc l’enfant d’un frère du sexe opposé à celui du parent. L'enfant d'un frère du même sexe que le parent est un frère, tout comme le frère du père est le père, et la sœur de la mère est la mère. Le frère du père n'est pas un oncle, tout comme la sœur de la mère ne peut pas être appelée une tante.
Dans la culture Chokwe, un cousin(e) est un individu(e) avec qui on peut faire n’importe quel type de blague, y compris une relation amoureuse. Par conséquent, les cousins et cousines sont l’une des premières options pour une relation conjugale au sein de la famille, en particulier des parents et des oncles.
Pour les Chokwe, célébrer un mariage entre cousin et cousine, c'est garantir la continuité de la famille et la sécurité du foyer, car, en cas de problèmes dans le couple, la famille intervient pour éviter la séparation.
Pour les Chokwe, ce n’est pas immoral, et encore moins un péché ou un crime, de se marier entre cousins et cousines.
Parfois, si la cousine est plus âgé que le cousin, le cousin peut épouser la fille de la cousine, qu'il appelle mwana wa chisonhi (la fille de la cousine, qui est sa continuité). Épouser la fille de votre cousine équivaut à épouser votre propre cousine.
Il existe des cas où un cousin ou une cousine, même si il/elle est mariée à quelqu'un qui n'est pas de la famille, est obligée de divorcer pour vivre avec son cousin ou sa cousine.
Dans la tradition Chokwe, il existe plusieurs chants louant le mariage entre cousin et cousine.
Même mariés, les jeux entre cousin et cousine ne sont pas interdits. Ces jeux incluent également des mots obscènes.
Le mariage entre cousin et cousine fait partie de la culture Chokwe. Mais, sachez que ces pratiques sont en désuétudes.
[Chokwe est une tribu de l’Afrique australe, elle se trouve en #Angola 🇦🇴 (Lunda Norte, Lunda Sul, Malanje, Muxico, Bie, Namibia, Kuato-Cubango) #CongoRDC 🇨🇩 (Kasaï, Kwango, Kwilu et Lualaba), #Zambie 🇿🇲, #Tanzanie 🇹🇿, #Malawi 🇲🇼, #Mozambique 🇲🇿, #Botwana 🇧🇼 et #AfriqueDuSud 🇿🇦].
👉🏿 Dites-nous si vous trouvez des similitudes avec d'autres cultures ou d'autres peuples.👇🏿
🚨 Source : AfricaProfunda
Traduction pt>fr : noirsquisaiment