Logo
Twitbook 24 Social
26 journées depuis
A LA DECOUVERTE D’AKONOLINGA ET DU NYONG ET MFOUMOU
Akonolinga est le chef-lieu du département de Nyong et Mfoumou dans la Région du Centre, qui comprend les arrondissements d’Ayos, de Mengang, d’Endom, d’Akonolinga et de Kobdombo. La commune a été créée le 21 Août 1952. Sa population est estimée à près de 80.000 habitants en 2016. La commune comprend six chefferies de 2e degré (Yelinda, Sso Est, Mvog Nyengue, Yebekolo Nord, Sso centre, Akonolinga Ville).

🚩 HISTORIQUE DES VILLES DU NYONG ET MFOUMOU
#AKONOLINGA

Le nom « AKONOLINGA » date de la période de la colonisation, c’est-à-dire, vers les années 1800. Avant cette date, Akonolinga portait le nom de « EKOUA ». Cette localité, avant l’ère post coloniale, était étende et regroupait les actuels arrondissements d’Akonolinga, d’Edom et de Mengang. Les différentes ethnies qui s’y côtoyaient étaient composées de : Yembama, Yelinda, Mvog Nyengue, et Mbida Mbani. A la recherche de nouvelles terres, les Yengono venus de Nguinda (actuel arrondissement d’Awae) livrèrent une guerre contre les Yembama et les poussèrent vers la rive gauche du Nyong où ces derniers s’installèrent. Par la suite, les So’o venus de l’Est et aidés par les Yebekolo acculèrent les Yelinda et les poussèrent vers la rive droite du Nyong où ils s’installèrent. Entre temps, une autre guerre avait lieu entre les Mvog Nyengue voisins des Yembama et des Mbida Mbani venus de l’arrondissement d’Endom. Ainsi au cours de ces affrontements tribaux, deux frères, AKONO et OLINGA, guerriers de la tribu Yengono se firent remarquer par leur bravoure. Ils furent tués au cours d’une bataille vers 1906. Les Colons Allemands, ayant appris les décès des grands chefs de la tribu Yengono, envoyèrent le major DOMINIK qui arriva et mis fin à la guerre tribale qui opposait les Yembama aux Yengono. Les yengono occupèrent dont les hameaux de Mvé I, Bondi, Akolo, et une partie de la ville. Les Sso qui avaient repoussés les Yelinda occupèrent l’autre moitié de la ville. Le major Dominik, après avoir pacifié les tribus en guerre laissa un bataillon pour maintenir l’ordre, et traversa du côté Sud du fleuve pour pacifier les Mbida Mbani et les Mvog Nyengue qui étaient également en guerre. En reconnaissance de la bravoure des frères AKONO et OLINGA, les communautés des Yengono décidèrent de dénommer désormais Ekoua, "AKONOLINGA", conjonction de AKONO et OLINGA.

#AYOS
Dès le début du xxe siècle, les rives du Haut-Nyong sont signalés comme un foyer de grande intensité de la maladie du sommeil. En janvier 1913, le médecin allemand Philalethes Kuhn, établit une première installation médicale à Ayos. Les années 1920 voient de nouvelles installations sanitaires constituer la base logistique et scientifique du programme de lutte contre la maladie du sommeil conduit par le médecin militaire français Eugène Jamot, installé à Ayos en 1922, il succède au Dr Jojot5. Le 8 avril 1926, la mission permanente de la Prophylaxie de la Maladie du Sommeil est instituée par décret ministériel, Jamot en est le directeur, ainsi fin 1926, le Centre d’Instruction d'Ayos est établi sous la direction du Docteur de Marqueissac. De 1926 à 1931, en cinq ans de travail acharné, le fléau de la Maladie du Sommeil est vaincu au Cameroun. Cependant, il est alors préconisé de poursuivre l'effort par des moyens financiers, du personnel en suffisance et l'autonomie administrative. Administrativement, la localité est siège de District en février 1924, érigé en Arrondissement en juin 1964.

#ENDOM
À l’origine, Endom n’était qu’une concentration de cacaoyères et de cultures vivrières implantées sur le site de l’actuel périmètre urbain. En fait, pour départager les localités d’Edjom et d’Ekoudou, qui se battaient avec acharnement pour être le chef-lieu de la nouvelle unité administrative, les pouvoirs publics ont joué de sagesse pour trouver un village neutre, situé à égale distance entre les deux principales rivales. Ainsi le choix s’est porté sur Endom, qui réunissait plus ou moins tous ces critères. En 1965, l’unité administrative, qui voit le jour, sera érigée en arrondissement en 1981. Ainsi est née, Endom, qui était tout simplement le nom donne aux plantations de cette localite. Du temps où les populations locales disaient « maké Endom », qui se traduit par « je vais au champ ».

#MENGANG
Essentiellement guerrières, les populations qui se trouvent à Mengang sont arrivées après avoir chassé les Ovang et les Maka actuellement installés dans le département du Haut – Nyong, Région de l’Est. Après cette victoire, ces populations ont décidé de protéger leur territoire, de ne plus faire de déplacement. Rester avec audace dans une localité, un endroit ou dans une maison en décidant de ne plus se déplacer, ce fait trouve sa traduction en langue locale par le mot « Magan ». L’harmonisation des appellations post coloniales oblige Magan à devenir Mengang. Aujourd’hui, les tribus autochtones que sont les Ndong, Edouma et Yengono vivent en harmonie avec celles venues d’ailleurs. Erigé en arrondissement en 1997, Mengang dispose entre autres d’une brigade de gendarmerie et d’une commune.

#KOBDOMBO
Crée par Décret présidentiel N°95/082 du 24 Avril 1995, la commune de KOBDOMBO est située dans la Région du Centre, département du Nyong et Mfoumou. La commune de Kobdombo compte 04 cantons avec à leur tête une chefferie de 2ème degré avec 34 villages coiffés chacun par une chefferie de 3ème degré. On dénombre plusieurs groupes socioculturels dont les principales sont : Yebekolo, Maka, Omvang, Yemekak, Essemeganda et Yegoula.

🚨 By Joseph Tsana Enama

Rien n'a été trouvé!

Désolé, mais nous n'avons rien trouvé dans notre base de données pour votre requête de recherche {{search_query}}. Veuillez réessayer en saisissant d'autres mots clés.