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Alain Web-creator
6 mois depuis
🔴 #URGENT : AXE BAFOUSSAM-YAOUNDÉ

Voici plus d'images obtenues illustrant l'accident d'un bus de l'agence VATICAN EXPRESS au niveau de Makenene.

Selon les témoins sur place, plusieurs personnes sont blessées mais zéro mort !

Mais que s'est-il passé ? Question posée à maman Agata passagère du bus accidenté:

"Ma l'enfant je suis un peu pour dort après j'ai entendre Booom !! Je suis seulement voir le roue de le bus elle est monté en l'air !"
Alain Web-creator
6 mois depuis (E)
🔴🔘🔵 Vatican voyage vient de faire un accident a makenenene ! 😔

Accident no5 en moins de 10 jours.
🔴 Plus ample information en commentaire 👇👇
Minepat Cameroun
8 mois depuis
Appui au développement local :
2,2 milliards de FCFA au profit de 7 Collectivités Territoriales Décentralisées !

Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY a procédé, ce jeudi 29 février 2024 à Yaoundé, à la signature des conventions de partenariat y relatives avec les Maires des Communes bénéficiaires, en présence du Directeur du Bureau International du Travail au Cameroun.
Dans quelques mois, les Communes de Fokoué, Kribi 1er, Nkongsamba 2ème, Ngaoundéré 3ème, Nitoukou, Touroua, et Tubah verront leur parc infrastructurel s’améliorer. Ceci, grâce aux ressources additionnelles issues du Budget d’Investissement Public du MINEPAT au ******* re des exercices 2024 et suivants. En effet, les 2,2 milliards de FCFA alloués à ces 07 Communes, s’inscrivent dans le cadre du partenariat MINEPAT-Collectivités Territoriales Décentralisées camerounaises, pour la réalisation des ouvrages démonstratifs type « Haute Intensité de Main d’œuvre » (HIMO).

De manière spécifique, les conventions signées permettront la réhabilitation et l’entretien des routes en terre, ainsi que la construction des logements sociaux et des boutiques dans les Communes sus-citées. Les projets retenus ont fait l’objet d’études préalables, et devront à terme : générer 1 520 emplois directs, développer des aptitudes techniques en BTP, promouvoir la main d’œuvre locale non qualifiée et contribuer à la valorisation des matériaux disponibles dans chaque municipalité.
En prenant la parole au nom des 07 Maires signataires des conventions, le Maire de la Commune de Fokoué dans la région de l’Ouest, a exprimé leur gratitude au Gouvernement : « ces nouveaux financements permettront la réalisation des projets qui viendront à coup sûr améliorer le bien-être des populations des Communes bénéficiaires », a souligné Adrienne DEMENOU.
Pour le Ministre de l’Economie, « cette signature de conventions s’inscrit dans la dynamique nationale, sous la très haute impulsion du Chef de l’Etat, S.E Paul BIYA, en faveur d’une décentralisation vertueuse pour un avenir prospère ». Elle est la concrétisation de l’une des orientations de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30), à savoir « la systématisation de l’approche HIMO dans le double objectif de développer les infrastructures et de générer des revenus temporaires pour les ménages pauvres ».

Pour la mise en œuvre efficace de ces conventions, Alamine OUSMANE MEY a invité les Maires bénéficiaires à veiller à une collaboration étroite avec l’Unité Technique HIMO qui dispose en son sein, les représentants du #MINEFOP , du #Mintp , du #MINHDU et d’une banque de données d’experts des techniques HIMO. « Ces Ressources intellectuelles, matérielles et humaines sont à votre disposition, afin de garantir une réalisation satisfaisante de vos opérations », a fait savoir le #Minepat .
Il faut noter que le recours aux approches HIMO pour la réalisation des infrastructures de base constitue une option forte du Gouvernement camerounais, contenue dans ses instruments juridiques. Outre la Circulaire présidentielle relative à la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2024, le décret du 20 juin 2018 portant Code des Marchés Publics, prévoit des dispositions incitatives aux approches HIMO. Il en est de même du décret du 24 mars 2014 fixant les conditions de recours et d’application des approches HIMO au Cameroun. C’est pour assurer une promotion plus accrue de ces approches, que le MINEPAT a entrepris depuis 2013, la réalisation, en partenariat direct avec les CTD, des ouvrages démonstratifs suivant la technique HIMO. A date, 59 CTD ont bénéficié de cette initiative, avec des résultats jugés satisfaisants dans divers domaines. A ******* re d’illustration, plus de 10 597 emplois directs ont été créés, dont 1 650 dans les localités de Nwa, Mbengwi, Fundong et Bamenda dans le Nord-Ouest, Mamfé, Tinto, Tiko et ******* ba dans le Sud-Ouest ; 270 déplacés internes ont eu l’opportunité de travailler dans les chantiers HIMO à Babadjou, Bafoussam, Banka, Melong, Nkongsamba, Makénéné et Ngambé-Tikar ; 3 650 ouvriers non qualifiés ont été formés à plusieurs spécialités techniques, à savoir la maçonnerie de moellons, le coffrage, le ferraillage, le curage des cours d’eau, la fabrication et la pose des pavés, ainsi que la fabrication des blocs de terre comprimée ; près de 4,4 milliards de FCFA de revenus salariaux versés aux populations riveraines, renforçant ainsi leur pouvoir d’achat ; des routes ont été assainies et revêtues en pavés de béton ou de pierre ; des hangars, boutiques, salles de classe et logements sociaux ont été construits en bloc de terre comprimée ; des dalots et ponceaux ont été réalisés en maçonnerie de moellons, etc. L’idée ici est de faire des CTD, de véritables pôles de croissance et de développement économique et social au niveau régional et local.

📞 Tél du Minepat Cameroun: 2 22 23 44 83
🎯 Email: celcom @minepat .gov.cm
🎯 site web:: https://minepat.gouv.cm
Alain Web-creator
1 année depuis
LES BAMOUNS SONT-ILS DES BAMILÉKÉS ?

JUSQU'EN 1903, LES BAMOUN ÉTAIENT CONSIDÉRÉ AU DÉPART COMME DES BAMILÉKÉ.

"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.

Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté

Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".

Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.

Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.

De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.

Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.

En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké .réalités.

Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etaient légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."

Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.

Photo 📷 du Fon Bafut.
#Bamiléké , Grassfield , #Bamoun , #graffis , #Cameroun 🇨🇲
Alain Web-creator
1 année depuis
JUSQU'EN 1903, LES BAMOUN ÉTAIENT CONSIDÉRÉ AU DÉPART COMME DES #BAMILÉKÉ .

"Le terme Bamiléké se trouve sous la forme BAM'LEKE dans les textes et sur les cartes Allemandes à partir de 1905 pour désigner tant la région que les populations dont nous nous occupons. Il n'a été cependant que progressivement utilisé avec le sens restrictifque nous lui connaissons aujourd'hui. La région de Makénéné par exemple y était incluse.

Le regretté professeur Yves PERSON soutenait au cours d'une des multiples entrevues que les Bamoun étaient considéré au départ comme des Bamiléké. Ils n'ont été reconnus comme une population distincte par les Allemands qu'à partir de 1903 à cause du prestige et de la personnalité marquante de Njoya leur chef. Les limites des territoires des groupes étant alors imprécises, la région Bamoun était considérée comme s'étendant jusqu'aux portes de Bangangté

Notons que d'autre part que pour les Anglais qui constuaient la majeure partie de population européenne au Cameroun entre 1845 et 1884, les Bamiléké, les Bamoun, les groupes Bafut, Ndop, Kom et Nsaw(Nso) étaient tous appelés "Cameroon Highlanders" ce qui peu se traduire par "les montagnards du Cameroun".

Ces populations n'étaient cependant pas les seuls montagnards du pays, les Anglais leur ont donné un autre nom : " Grassfields ou Grassfielders" . Ce dernier nom générique est encore largement utilisé sous des formes altérées : "Graffis, Glaffiss" par les habitants concernés pour parler d'eux mêmes.

Les mêmes populations étaient d'ailleurs plus anciennement indistinctement regroupées avec les Banen, les Bafia... sous le nom "Bayun" voir "Bayon". Le problème posé par la délimitation de la région dite Bamiléké tire son origine de l'imprécision même du contenu de ce vocable.

De même qu'en de nombreux endroits on parle des riverains d'un cours d'eau, d'un lac, d'une rue ou d'une route, de même qu'on parle des montagnards ou des gens d'en haut et des gens d'en bas... de même dans la région de Dshang on parle des Balekeu ou des Baleké. Lekeu ou Léké terme local désignant une vallée ou un terrain présentant une concavité, Balekeu ou Baleké signifie les gens qui vivent dans la vallée.

Le terme BAMILÉKÉ à été mentionné pour la première fois dans un rapport du chef de poste de la plaine des Mbo non loin de Dschang en 1905. Pour des raisons de commodité administrative, les Allemands mais surtout les Français ont étendu cette cette terminologie à l'ensemble des populations de la région que nous étudions. Il s'avère ainsi clairement que le mot Bamiléké est un pis-aller. De ce fait, le groupe Bamiléké tel qu'il est connu de nos jours ne correspond pas à une réalité historique.

En fait on regroupe plus généralement les Bamiléké les "Bantu", plus encore parmi les "semi-Bantu" ou encore les "Bantoïdes" qui occupent une zone de forte densité démographique entre le massif du Cameroun à l'Est, le pays Igbo à l’Ouest et la Basse Benoué. (Tikar, Bamiléké, Bamoun, Vuté ou Babouté).... Alors il faut s'avancer avec prudence lorsqu'on parle des Bamiléké mais plutôt une juxtaposition de petites communautés qui présentent des caractéristiques socio-culturelles communes et que l'on regroupe par Commodité sous l'appellation Bamiléké.réalités.

Le fait Bamiléké ne constitue pas un cas isolé. De tels regroupements etai légion en Afrique à l'époque coloniale. Comme ils ont été maintenus dans la plupart des cas, ils contribuent encore de nos jours à donner une fausse image de certaines realités...."

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield

Extrait de : Bamiléké de l'ouest Cameroun 1850-1916. PANTHEON SORBONE, La situation avant et après l'accentuation des influences européennes. Paris Juin 1986.

Photo 📷 du Fon Bafut.

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