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Alain Web-creator
5 mois depuis
Il y a 3 ans mourrait Ndoumbé le morguier

L’oubli est la ruse du diable! ☝️

Les légendes les plus morbides circulaient à son sujet; faisant de lui, un véritable personnage spécial. C’est lui qui a incarné et popularisé le métier de thanatopracteur au Cameroun.

Ndoumbè Dibobé puisqu’il s’agit de lui est né de père originaire de Dschang et de mère Douala. Ndoumbe, c’était aussi un look particulier, ses fameuses dreadlocks. Pour lui, ses dreadlocks représentaient les racines de l’Afrique. Il s'assimilait au lion.

On le reconnaissait à ses dreadlocks, ses yeux vifs et sa grosse moto. On l’appelait alors dans les rues “ La star Ndoumbé le morguier”. Ndoumbé le morguier était un fan absolu de Bob Marley; il se considérait même comme le successeur en Afrique de Bob Marley qu’il disait avoir rencontré au Gabon.
Ndoumbé était un bon vivant. Il aimait l’alcool, le cannabis et les nanas.

Il a bâti sa réputation durant les 27 années qu’il a passées à l’hôpital Laquintinie dont 17 ans en tant que thanatopracteur, croque-mort.
Plusieurs légendes circulaient à son sujet. Pas toujours concordantes, jamais vérifiées, mais que nul ne songeait à remettre en question. Plus morbides les unes que les autres, elles faisaient toutes de Ndoumbé un homme mystique qui terrifiait les morts.

N’est-ce pas lui qui jouait aux cartes et au ludo avec les morts la nuit tombée ?

N’est ce pas lui qui entretenait régulièrement des relations sexuelles avec certaines dépouilles de femmes.?

N’est ce pas lui qui giflait et chicotait les cadavres récalcitrants pour les ramener à l’ordre?
Son nom n’avait-il pas été cité dans des affaires de trafics d’organes humains?

Lorsque Ndoumbé se faisait éconduire par de belles dames qu’il draguait, il les prévenait de faire attention à ne pas mourir tant qu’il est morguier en activité car disait-il, il prendra un vilain plaisir à coucher avec leurs cadavres. Il a aussi reconnu qu’il raffolait à l’époque de jeunes filles mineures.

Ndoumbé a fait parler de lui dans la ville de Douala à travers une scène choquante.
A cause d’une dispute qu’il avait eue avec la propriétaire du circuit Mado à Douala, il va débarquer un jour dans ce circuit avec un pied de cadavre humain bien sanguinolent.

Ce fut la débande totale ! Les employés et clients vont prendre leurs jambes à leur cou. Le circuit sera fermé et prise de peur, la propriétaire va carrément déménager pour s’installer à Yaoundé.
A son actif, plusieurs faits d’armes. Ndoumbé ne travaillait pas avec des gangs et ne portait pas de masque dans l'exercice de sa profession. Il affrontait les odeurs et même les corps en état de décomposition avancée.

Secret de polichinelle, Ndoumbe consommait le cannabis, le mbanga, le ntah et l’assumait fièrement.
Il disait avoir obtenu une autorisation spéciale de consommation au moment du crash de Youpwe en 1995. Ndoumbé était sollicité dans tous les cas extrêmes.

Ndoumbe a formé et inspiré plusieurs générations de morguiers. Son nom est même souvent utilisé pour désigner des croque-morts au Cameroun.

Depuis son départ de la morgue de l'hôpital laquintinie par retraite anticipée du fait de sa santé chancelante, Ndoumbe vivait dans le dénuement.

Affaibli, diminué et frappé par un AVC qui l’avait partiellement paralysé, il n’avait de cesse de solliciter l’aide du gouvernement et réclamait sa pension retraite.

Ndoumbé va se convertir et donner sa vie à Dieu. Il dit être né de nouveau. Il va par la même occasion couper ses dreadlocks qui faisaient son identité remarquable. Il se faisait désormais appeler ‘’Ndoumbe de Jésus’’.

Il avait été amputé de deux orteils du pied gauche et un orteil du pied droit. Il souffrait de problèmes de santé liés au diabète. Un mal qui a finalement eu raison de lui le mardi 06 juillet 2021.
Bien malin celui qui pourra nous dire comment se passeront les retrouvailles entre Ndoumbé et les nombreux cadavres qui sont passés entre ses mains.

Quels souvenirs gardez-vous de lui ?
Quelles légendes vous a-t-on raconté sur lui ?

La terre est sale ! Si è ne mvit ! Ngo Bagde !

Arol KETCH - 06.07.2024
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Alain Web-creator
9 mois depuis
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By #Carole_Leuwe

#AFFCameroon #Conference #Defyhatenow #Retrouvailles #BlogueursCameroun #UnCamerounSansHaine
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#People #musique
En 2006, le label allemand Analog Africa de Samy Ben Redjeb tombe par hasard sur le son contagieux de #Léon_Keïta et sait qu’il a trouvé une perle. Sa scène musicale était incroyablement riche en afrobeat, funk et jazz, donnant naissance à des groupes comme Super Djata Band et Bembeya Jazz. #Keïta était une figure importante de la scène musicale malienne, ayant fondé le Piano Jazz Orchestra et y organisé des festivals culturels. Même lorsqu’il était chargé de rédiger des rapports pour le président malien, Modibo Keita, il trouvait toujours le temps, à la fin des longues réunions, d’interpréter quelques chansons pour animer les délégués. Il a également joué un rôle clé dans la formation du Rail-Band, qui est devenu un phénomène culturel à part entière. Deux disques sont sortis de leurs retrouvailles musicales, tous deux sortis en 1978. « Un an plus tard, explique Redjeb, [Keïta] a sorti « Rythmes et Mélodies du Mali », co-écrit avec son frère Germain et soutenu par le magnifique Orchestre Black Santiago – avec la trompette contagieuse du chef d’orchestre Ignace de Souza, le LP a été enregistré au Bénin au studio Satel à Cotonou. » #Keïta n’a jamais enregistré d’aventures en solo, mais selon Redjeb : « Ses chansons continuent d’inspirer la vénération de tous ceux qui ont eu la chance de les entendre ». Avant même qu’Analog Africa ne sorte Leon Keita : (Analog Africa Dance Edition No.16), sa musique a été redécouverte, cette fois en Colombie après que l’opérateur du système de sonorisation de Barranquilla, Carlos Estrada, ait donné à 'Dalaka' une diffusion et qu’elle soit devenue un succès inattendu.

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