5 mois depuis
❤️🇨🇲💯🗣️ la ville la plus propre du Cameroun : 🏠🌄Garoua🏠🌄
Capitale de la région du Nord et chef-lieu du département de la Bénoué, #Garoua est l’une des principales villes du Cameroun. Son emplacement en fait un carrefour touristique incontournable vers l’extrême nord (parc de Waza, lac de Maga et la région des Kapsikis), ou vers le sud avec les parcs de la Bénoué, de Boubandjida et la réserve du Faro.
Garoua est la ville natale du premier président camerounais, Ahmadou Ahidjo. Sa population est constituée essentiellement de Foulbés et de Falis. Au 14ème siècle, des pasteurs foulbé quittent la vallée du fleuve Sénégal. Après plusieurs étapes au Mali et au Niger, ils arrivent au lac Tchad avant de terminer leur migration sur les rives de la Bénoué. Ils s’installent sur l’actuel Garoua Winde où poussent des arbres nommés rwe par les habitants de ces lieux, les Batas. Ceux-ci nommaient l’endroit Gwa-Rwe (la vallée aux rwes) que les foulbés prononcèrent Gwa-Rwa, ce qui donna Garoua en français.
Le Lamidat de GarouaLe lamidat de Garoua remonte à 1839. Connu d’abord sous le nom de Ribao, il fut fondé par Modibbo Haman, chef Vollarbé, après avoir vaincu les Bâtas et les Falis. En 1901, Bouba, petit-fils de Haman, prit le titre de Lamido et s’affranchit de la suzeraineté de l’Emir de Yola.
La ville possède quelques sites incontournables que vous pourrez découvrir à l’occasion de vos transits vers les parcs ou l’Extrême Nord. Vous pouvez ainsi admirer la grande mosquée de Garoua, dans le quartier de Poumpoure, construite en 1982 et restaurée récemment grâce à un don de l’Arabie Saoudite. La cathédrale Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Garoua vaut également le détour. Autre curiosité, le pont sur la Bénoué d’où il est possible de voir des hippopotames.
Hippopotame à GarouaAu centre ville, on peut voir les nombreux bâtiments administratifs de la ville, l’Alliance Franco Camerounaise, un espace francophone de dialogue des savoirs et des cultures.
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Capitale de la région du Nord et chef-lieu du département de la Bénoué, #Garoua est l’une des principales villes du Cameroun. Son emplacement en fait un carrefour touristique incontournable vers l’extrême nord (parc de Waza, lac de Maga et la région des Kapsikis), ou vers le sud avec les parcs de la Bénoué, de Boubandjida et la réserve du Faro.
Garoua est la ville natale du premier président camerounais, Ahmadou Ahidjo. Sa population est constituée essentiellement de Foulbés et de Falis. Au 14ème siècle, des pasteurs foulbé quittent la vallée du fleuve Sénégal. Après plusieurs étapes au Mali et au Niger, ils arrivent au lac Tchad avant de terminer leur migration sur les rives de la Bénoué. Ils s’installent sur l’actuel Garoua Winde où poussent des arbres nommés rwe par les habitants de ces lieux, les Batas. Ceux-ci nommaient l’endroit Gwa-Rwe (la vallée aux rwes) que les foulbés prononcèrent Gwa-Rwa, ce qui donna Garoua en français.
Le Lamidat de GarouaLe lamidat de Garoua remonte à 1839. Connu d’abord sous le nom de Ribao, il fut fondé par Modibbo Haman, chef Vollarbé, après avoir vaincu les Bâtas et les Falis. En 1901, Bouba, petit-fils de Haman, prit le titre de Lamido et s’affranchit de la suzeraineté de l’Emir de Yola.
La ville possède quelques sites incontournables que vous pourrez découvrir à l’occasion de vos transits vers les parcs ou l’Extrême Nord. Vous pouvez ainsi admirer la grande mosquée de Garoua, dans le quartier de Poumpoure, construite en 1982 et restaurée récemment grâce à un don de l’Arabie Saoudite. La cathédrale Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Garoua vaut également le détour. Autre curiosité, le pont sur la Bénoué d’où il est possible de voir des hippopotames.
Hippopotame à GarouaAu centre ville, on peut voir les nombreux bâtiments administratifs de la ville, l’Alliance Franco Camerounaise, un espace francophone de dialogue des savoirs et des cultures.
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8 mois depuis
Le peuple Mafa
Les #Mafa ou quelquefois Matakam sont une population d’Afrique centrale, surtout présente à l’extrême nord du Cameroun, également au Nigeria.
#Cameroun #Nigéria #Mafa #matakam
Le peuple mafa est constitué de plusieurs groupes qui se distinguent par leurs accents. Avec les Kapsiki, les Mofu, les Guiziga, les Mada, les Mahtal, les Zulgo, les Podoko, les Mouyeng, ils composent l’essentiel de ce que les Mandara (ethnie islamisée habitant la plaine et quelques contreforts des Monts Mandara) appellent vulgairement les Kirdis ou peuples païens. Ils sont connus pour avoir été les premiers en contact avec le colonisateur allemand.
#Kapsiki #mofu #guiziga #mada #mahtal #zulgo
Selon les sources et le contexte, on observe plusieurs formes : Bulahai, Mafahay, Mafa, Matakam, Matakams, Mofa, Natakan, Wula2. Selon Jean-Yves Martin en 1970, les Mafa seraient un sous-groupe des Matakam, aux côtés des Boulahai (habitant aux environs de Mokolo et des Mabass (habitant le village du même nom) qui partagent la même langue, des Hidé (langue commune avec les Mafa) et des Minéo.
#1970s #mineo
Au-delà d’une proximité linguistique pour les quatre premiers groupes, le nom commun de Matakam résulterait de l’appropriation d’un sobriquet initialement donné par les Peuls (ou Foulbé) et traduirait une revendication identitaire. En 2008, pour Zacharie Perevet, qui se revendique Mafa, l’ethnonyme « Matakam » est une appellation péjorative qui regroupe les quatre premiers sous-groupes décrits par Jean-Yves Martin, qu’il identifie tous comme Mafa.
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Les #Mafa ou quelquefois Matakam sont une population d’Afrique centrale, surtout présente à l’extrême nord du Cameroun, également au Nigeria.
#Cameroun #Nigéria #Mafa #matakam
Le peuple mafa est constitué de plusieurs groupes qui se distinguent par leurs accents. Avec les Kapsiki, les Mofu, les Guiziga, les Mada, les Mahtal, les Zulgo, les Podoko, les Mouyeng, ils composent l’essentiel de ce que les Mandara (ethnie islamisée habitant la plaine et quelques contreforts des Monts Mandara) appellent vulgairement les Kirdis ou peuples païens. Ils sont connus pour avoir été les premiers en contact avec le colonisateur allemand.
#Kapsiki #mofu #guiziga #mada #mahtal #zulgo
Selon les sources et le contexte, on observe plusieurs formes : Bulahai, Mafahay, Mafa, Matakam, Matakams, Mofa, Natakan, Wula2. Selon Jean-Yves Martin en 1970, les Mafa seraient un sous-groupe des Matakam, aux côtés des Boulahai (habitant aux environs de Mokolo et des Mabass (habitant le village du même nom) qui partagent la même langue, des Hidé (langue commune avec les Mafa) et des Minéo.
#1970s #mineo
Au-delà d’une proximité linguistique pour les quatre premiers groupes, le nom commun de Matakam résulterait de l’appropriation d’un sobriquet initialement donné par les Peuls (ou Foulbé) et traduirait une revendication identitaire. En 2008, pour Zacharie Perevet, qui se revendique Mafa, l’ethnonyme « Matakam » est une appellation péjorative qui regroupe les quatre premiers sous-groupes décrits par Jean-Yves Martin, qu’il identifie tous comme Mafa.
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