4 mois depuis
LA #DOT CHEZ LES #Mbouda Ouest Cameroun. (Mariage Mbouda-Ewondo).
Les Mbouda appartiennent à la grande famille Bamiléké de la région de l’Ouest Cameroun, et sont reconnus pour leur intégrité, leur sens du travail et de la culture, et surtout ils sont encore bien imprégnés de leurs traditions auxquelles ils sont très attachés. Bien que certains éléments dans leurs us et coutumes se perdent de nos jours, ils en conservent la plupart.
On se rappelle que jusque dans les années 1995, on comptait du bout des doigts le nombre de beaux fils originaires des autres régions (Centre, Littoral, Sud Est…). De nos jours, il n’en est plus ainsi. Les mariages inter-régions se célèbrent aujourd’hui avec une certaine aisance. Et la dot chez eux telle que nous l’avons vécu entre un Ewondo de Bipindi par Kribi et une Mbouda de Babadjou par Bamenda nous a interpellés sur bien des aspects.
D’abord l’Ewondo, qui vivait déjà depuis quelques années avec la Mbouda (le vient on reste) et était le père de son enfant, s’est présenté auprès de la famille Mbouda comme l’homme avec qui leur fille vit. En béti, on appelle ça « a voé Aba » c’est-à-dire se présenter comme futur beau fils. Malgré cet élan de sincérité, sa future belle-famille continuait à demander à leur fille, « est-ce que ton gars Nkwa va bien ? » ; Nkwa étant l’expression par laquelle les Bamiléké nomment les peuples du Centre/Sud, pendant que les Ewondo les appellent les Beloblobo.
Cependant, aucune de ces expressions n’entrave en rien les relations entre ces peuples car ces appellations sont devenues populaires. Lorsque le jeune Ewondo a perdu son papa, on a reproché à la famille de la fille de n’avoir pas assisté aux obsèques, excepté leur fille, certainement parce que le mariage coutumier n’avait pas encore été célébré. A tord ou à raison …
Au moment où l’Ewondo s’est engagé à aller faire la dot, on lui a demandé six chèvres, six bidons d’huile rouge de 20 litres, six bidons de 20l de vin de palme et trois enveloppes d’un montant de cinquante milles francs chacune. Cette dot était répartie comme suit :
Pour la famille du père, deux chèvres, deux bidons de vin de palme, deux bidons d’huile rouge ; pareil pour la famille de la mère.
Le grand-père du côté de la mère recevra une chèvre, un bidon de vin de palme et un bidon d’huile rouge ; pareil pour le grand-père du côté de la mère.
Une enveloppe de cinquante mille francs sera déposée partout où nous avons laissé les choses demandées.
L’autre aspect de la dot fut que dans chaque maison, des femmes venaient avec des assiettes couvertes, trois femmes à chaque passage , où nous trouvions tantôt des œufs, des arachides, ou des kolas. Ces assiettes étaient remises à la famille Ewondo qui les rendait à ces femmes avec une somme de leur choix dans chaque assiette. La plus grosse somme qu’on a remise était cinq mille, et c’était au début de la cérémonie, quand les poches étaient encore pleines.
Il ne va pas sans dire qu’à chaque arrêt, on consommait les meilleurs plats de la cuisine mbouda : de la sauce jaune aux pommes pilées, en passant par le couscous … quel régal ! Aucun plat d’une autre région n’était au menu, encore moins les plats européens. Par ce geste, la famille Mbouda voulait dire à son beau fils qu’il épouse toute une culture. Alors n’allons pas voir dans ce geste une attitude égoïste, voire du tribalisme.
Enfin, l’un des aspects typiquement coutumier qui nous a marqué est que : seul dans la famille du père de la fille, on a pu faire le culte des crânes auquel nous avons eu le privilège d’assister (une cérémonie qui consiste à dire aux ancêtres qu’un prétendant est venu prendre leur fille comme épouse).
C’est donc de cette manière que l’on contracte le mariage coutumier chez les Mbouda. Une fois, cette cérémonie terminée, le mariage à la mairie n’a plus d’importance, c’est un événement qui dépend maintenant du conjoint et la conjointe.
Toutefois, ce qui nous a intrigué est que lors du culte des crânes, comme on s’est retrouvé à court de liquidité, il est resté une somme de quarante mille à reverser à la belle-famille suite aux imprévus rencontrés durant la cérémonie. Nous nous sommes engagés à expédier cet argent par banque. C’est alors qu’au moment du rite des crânes, le patriarche nous dit qu’il a dit aux ancêtres qu’on doit revenir verser cet argent sinon, on aura des ennuis … Mince vrai vrai que même les morts ont leur part de dot !!!
🛑 Source : Grand Prof
Oui moi c'est Grand Prof, celui qui lap il va planter les choux. A l'heure ci tout ce que je dis ce n'est pas la bible. Si j'ai oublié un way, complète seulement ! Si j'ai menti, dis seulement ta part de vérité en commentaire !
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Les Mbouda appartiennent à la grande famille Bamiléké de la région de l’Ouest Cameroun, et sont reconnus pour leur intégrité, leur sens du travail et de la culture, et surtout ils sont encore bien imprégnés de leurs traditions auxquelles ils sont très attachés. Bien que certains éléments dans leurs us et coutumes se perdent de nos jours, ils en conservent la plupart.
On se rappelle que jusque dans les années 1995, on comptait du bout des doigts le nombre de beaux fils originaires des autres régions (Centre, Littoral, Sud Est…). De nos jours, il n’en est plus ainsi. Les mariages inter-régions se célèbrent aujourd’hui avec une certaine aisance. Et la dot chez eux telle que nous l’avons vécu entre un Ewondo de Bipindi par Kribi et une Mbouda de Babadjou par Bamenda nous a interpellés sur bien des aspects.
D’abord l’Ewondo, qui vivait déjà depuis quelques années avec la Mbouda (le vient on reste) et était le père de son enfant, s’est présenté auprès de la famille Mbouda comme l’homme avec qui leur fille vit. En béti, on appelle ça « a voé Aba » c’est-à-dire se présenter comme futur beau fils. Malgré cet élan de sincérité, sa future belle-famille continuait à demander à leur fille, « est-ce que ton gars Nkwa va bien ? » ; Nkwa étant l’expression par laquelle les Bamiléké nomment les peuples du Centre/Sud, pendant que les Ewondo les appellent les Beloblobo.
Cependant, aucune de ces expressions n’entrave en rien les relations entre ces peuples car ces appellations sont devenues populaires. Lorsque le jeune Ewondo a perdu son papa, on a reproché à la famille de la fille de n’avoir pas assisté aux obsèques, excepté leur fille, certainement parce que le mariage coutumier n’avait pas encore été célébré. A tord ou à raison …
Au moment où l’Ewondo s’est engagé à aller faire la dot, on lui a demandé six chèvres, six bidons d’huile rouge de 20 litres, six bidons de 20l de vin de palme et trois enveloppes d’un montant de cinquante milles francs chacune. Cette dot était répartie comme suit :
Pour la famille du père, deux chèvres, deux bidons de vin de palme, deux bidons d’huile rouge ; pareil pour la famille de la mère.
Le grand-père du côté de la mère recevra une chèvre, un bidon de vin de palme et un bidon d’huile rouge ; pareil pour le grand-père du côté de la mère.
Une enveloppe de cinquante mille francs sera déposée partout où nous avons laissé les choses demandées.
L’autre aspect de la dot fut que dans chaque maison, des femmes venaient avec des assiettes couvertes, trois femmes à chaque passage , où nous trouvions tantôt des œufs, des arachides, ou des kolas. Ces assiettes étaient remises à la famille Ewondo qui les rendait à ces femmes avec une somme de leur choix dans chaque assiette. La plus grosse somme qu’on a remise était cinq mille, et c’était au début de la cérémonie, quand les poches étaient encore pleines.
Il ne va pas sans dire qu’à chaque arrêt, on consommait les meilleurs plats de la cuisine mbouda : de la sauce jaune aux pommes pilées, en passant par le couscous … quel régal ! Aucun plat d’une autre région n’était au menu, encore moins les plats européens. Par ce geste, la famille Mbouda voulait dire à son beau fils qu’il épouse toute une culture. Alors n’allons pas voir dans ce geste une attitude égoïste, voire du tribalisme.
Enfin, l’un des aspects typiquement coutumier qui nous a marqué est que : seul dans la famille du père de la fille, on a pu faire le culte des crânes auquel nous avons eu le privilège d’assister (une cérémonie qui consiste à dire aux ancêtres qu’un prétendant est venu prendre leur fille comme épouse).
C’est donc de cette manière que l’on contracte le mariage coutumier chez les Mbouda. Une fois, cette cérémonie terminée, le mariage à la mairie n’a plus d’importance, c’est un événement qui dépend maintenant du conjoint et la conjointe.
Toutefois, ce qui nous a intrigué est que lors du culte des crânes, comme on s’est retrouvé à court de liquidité, il est resté une somme de quarante mille à reverser à la belle-famille suite aux imprévus rencontrés durant la cérémonie. Nous nous sommes engagés à expédier cet argent par banque. C’est alors qu’au moment du rite des crânes, le patriarche nous dit qu’il a dit aux ancêtres qu’on doit revenir verser cet argent sinon, on aura des ennuis … Mince vrai vrai que même les morts ont leur part de dot !!!
🛑 Source : Grand Prof
Oui moi c'est Grand Prof, celui qui lap il va planter les choux. A l'heure ci tout ce que je dis ce n'est pas la bible. Si j'ai oublié un way, complète seulement ! Si j'ai menti, dis seulement ta part de vérité en commentaire !
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
5 mois depuis
LAH-KAM : CHEFFERIE SUPÉRIEURE DE PREMIER DEGRÉ DE #Babadjou : LE NOUVEAU FÔ DES BASSÔ EN ROUTE POUR SON INTRONISATION.
Ca bouge déjà à la chefferie depuis hier, tic-tac . Peuple BABADJOU sommes-nous déjà prêts ?
Force et courage Majesté.
Que les dieux et les ancêtres Mbafung soient avec toi .
NB; Bientôt l'annonce officielle de la période des interdits au village.
Intronisation Chef Supérieur Babadjou
Images by 📸 GTF MEDIA GROUP
Ca bouge déjà à la chefferie depuis hier, tic-tac . Peuple BABADJOU sommes-nous déjà prêts ?
Force et courage Majesté.
Que les dieux et les ancêtres Mbafung soient avec toi .
NB; Bientôt l'annonce officielle de la période des interdits au village.
Intronisation Chef Supérieur Babadjou
Images by 📸 GTF MEDIA GROUP
5 mois depuis
COMMENT ON DEVIENT ROI AU PAYS BAMILÉKÉ
Les Bamiléké constituent le groupe ethnique le plus important au plan démographique des Grass lands. Leur itinéraire migratoire reste encore entaché de floue. La plupart des traditions orales situent dans le Haut Mbam, l'actuel pays Tikar, le point de départ du mouvement migratoire d'une partie de ce peuple qui les a conduit[s] dans les hauts plateaux de l'ouest.
Le pays Bamiléké est constitué d'une mosaïque de petites et moyennes royaumes qui se sont formées par segmentation.
L'organisation socio-politique est également centralisée. Le Mfo ou Roi exerce l'autorité suprême. Il est entouré des neuf notables représentant chacun [les] pères fondateurs du royaume (les Nkamvë). Le prestige dont jouit la Reine-mère (Ma Mfo) et l'existences de nombreuses associations coutumières ou société[s] secrètes concourent au contrôle et à la canalisation du pouvoir politique exercé par le Mfo.
Concernant la désignation du chef, appelé le « Mfo », le « Fon », le « Fö », le « Fwa », le « Few »...
Au pays Bamiléké dans l'Ouest Cameroun, le Fö est à la tête de la hiérarchie traditionnelle. Il est Prêtre traditionnel, dépositaire des coutumes ancestrales, personnage sacré au pouvoir divin, il veille à la sécurité de son peuple. Aussi la désignation de son successeur a-t-elle toujours revêtu un caractère absolu et sacré. Si par des forces intérieures ou extérieures un usurpateur prend la place, le culte est interrompu et le pays est frappé de plusieurs malheurs. Mais le processus de succession n'est pas forcément le même partout dans l'ouest et dans le Grassfield en général.
Le choix du Roi :
Chez les BABADJOU dans le BAMBOUTOS par exemple, le choix du roi est un acte public. La cérémonie se déroule pendant le grand deuil du défunt Roi, selon les v�ux du souverain disparu, de celui du conseil des Neuf appuyé par les deux conseils des sept et de la Maison royale. Le conseil des Neuf reste souverain en dernier ressort et est seul à choisir le Roi, parfois indépendamment des v�ux du défunt Roi, de sa famille ou de quiconque, dans le strict intérêt de la tribu.
Même si l'autorité du Roi est illimitée sur son peuple au Pays Bamiléké, il vit sous la hantise de ses notables, car pris ensemble, ils ont sur le roi un droit de vie ou de mort. Ils le placent au trône comme ils peuvent l'en élim[in]er.
De son vivant, le chef désigne parmi ses propres enfants cinq dont le premier sera le véritable chef (Fo'o). Le deuxième, adjoint (Kouété) sera placé à la tête d'un village comme Chef ou y résidera comme une personnalité indépendante et jouera un rôle honorifique dans le royaume. Par contre, si c'est le Roi qui décède sans enfant, son Kouété le remplace.
Ailleurs, l'on observe pourtant des variantes à ce processus. Il semble que le premier fils du Roi ne peut lui succéder à quelque titre que ce soit. Lorsque encore vivant, le roi désigne ses héritiers, il communique leurs noms au conseil des notables qui sont tenus au secret et ne peuvent pas juger du choix fait par le Roi.
Rites d'arrestation du Roi et de son adjoint :
La désignation et l'intronisation d'un roi [chez] les baméliké sont du ressort de deux collèges de grands notables.
À Bangoua, c'est le premier collège composé de sept notables qui aura la lourde tâche de présenter aux populations le successeur du chef défunt. Il s'agit de Nzeu Ndjambgoung, Nzeu Tchietcho, Wafo Fanguieu, Wafo Koumkap, Wafo Keulek, Mbeu Nkajip, Mbeu Nkoubamzep.
Le deuxième collège composé de neuf notables qui contrôlent les différents quartiers du groupement aura à assurer la formation du nouveau roi durant son séjour au La'akam. Il s'agit de Makap Nzeutep, Mekap Lieujik, Nzeusa, Nzeu Ze, Nzeu kouo, Nzeu Tiekap, Nzeu Tekaap; Nzeu Wang, Nzeu Nkiondze.
Chez les Ngemba, le roi s'entoure soit des neuf, des sept ou des quatre notables; ceci varie selon les villages. Membres des sociétés secrètes, les notables gardent les secrets de la succession sur le trône. Il leur revient, après la disparition du roi, d'arrêter dans les rangs du deuil l'héritier du feu roi parmi ses propres fils, en tenant compte de la volonté du défunt. Les notables initiés le saisissent et le passent aux mains des autres qui, le ruant de coups, le dépouillent de ses vêtements. Une lutte s'engage d'autant plus acharné[e] que l'élu n'avait aucune prétention à la chaise de son père. Les ravisseurs disparaissent avec leur victime vers le la'kam (lieu de retraite de 9 semaines, d'investiture et d'initiation aux mystères du royaume) après l'arrestation du roi, on procède immédiatement à celle du NKWETCHE, son adjoint. Ils sont bien encadrés pas les « feffo » police secrète du royaume qui assure leur sécurité.
Ailleurs au décès du Roi, les notables n'annoncent publiquement cette mort que huit jours après. L'annonce se fait par des tambours et des coups de fusil, toute la population s'assemble au palais. Alors les grands notables (conseil des neuf) se saisissent des héritiers l'un après l'autre et dans l'ordre : Fo'o, Kouété, Sop Tsi, Kamgheu et éventuellement Mato'o ils sont présentés à la population et ramenés couverts des signes distinctifs au fond du palais hors vue de la population.
Les rites d'investiture :
Dès son entrée au la'Kam, on rase les cheveux du futur Roi à même le crâne, on lui répand sur la tête et les jambes le « Pho », poudre du padouk en disant : Nous, désignatifs et consécrateurs des chefs, agissant toujours selon la justice pour ce qui concerne la succession au trône du palais de ce village, t'appliquons l'onction du sacre et te nommons roi. Que si quelqu'un d'autre intervenait indûment pour te remplacer contre la volonté de ton père, qu'il paye de sa tête, ainsi un autre roi (ceci dépend des relations ancestrales) malmenée de plus en plus par ceux qui sont considérés comme les gardiens du temple.
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
📷 En image le roi SOKOUDJOU (Fon de Bamendjou)
Les Bamiléké constituent le groupe ethnique le plus important au plan démographique des Grass lands. Leur itinéraire migratoire reste encore entaché de floue. La plupart des traditions orales situent dans le Haut Mbam, l'actuel pays Tikar, le point de départ du mouvement migratoire d'une partie de ce peuple qui les a conduit[s] dans les hauts plateaux de l'ouest.
Le pays Bamiléké est constitué d'une mosaïque de petites et moyennes royaumes qui se sont formées par segmentation.
L'organisation socio-politique est également centralisée. Le Mfo ou Roi exerce l'autorité suprême. Il est entouré des neuf notables représentant chacun [les] pères fondateurs du royaume (les Nkamvë). Le prestige dont jouit la Reine-mère (Ma Mfo) et l'existences de nombreuses associations coutumières ou société[s] secrètes concourent au contrôle et à la canalisation du pouvoir politique exercé par le Mfo.
Concernant la désignation du chef, appelé le « Mfo », le « Fon », le « Fö », le « Fwa », le « Few »...
Au pays Bamiléké dans l'Ouest Cameroun, le Fö est à la tête de la hiérarchie traditionnelle. Il est Prêtre traditionnel, dépositaire des coutumes ancestrales, personnage sacré au pouvoir divin, il veille à la sécurité de son peuple. Aussi la désignation de son successeur a-t-elle toujours revêtu un caractère absolu et sacré. Si par des forces intérieures ou extérieures un usurpateur prend la place, le culte est interrompu et le pays est frappé de plusieurs malheurs. Mais le processus de succession n'est pas forcément le même partout dans l'ouest et dans le Grassfield en général.
Le choix du Roi :
Chez les BABADJOU dans le BAMBOUTOS par exemple, le choix du roi est un acte public. La cérémonie se déroule pendant le grand deuil du défunt Roi, selon les v�ux du souverain disparu, de celui du conseil des Neuf appuyé par les deux conseils des sept et de la Maison royale. Le conseil des Neuf reste souverain en dernier ressort et est seul à choisir le Roi, parfois indépendamment des v�ux du défunt Roi, de sa famille ou de quiconque, dans le strict intérêt de la tribu.
Même si l'autorité du Roi est illimitée sur son peuple au Pays Bamiléké, il vit sous la hantise de ses notables, car pris ensemble, ils ont sur le roi un droit de vie ou de mort. Ils le placent au trône comme ils peuvent l'en élim[in]er.
De son vivant, le chef désigne parmi ses propres enfants cinq dont le premier sera le véritable chef (Fo'o). Le deuxième, adjoint (Kouété) sera placé à la tête d'un village comme Chef ou y résidera comme une personnalité indépendante et jouera un rôle honorifique dans le royaume. Par contre, si c'est le Roi qui décède sans enfant, son Kouété le remplace.
Ailleurs, l'on observe pourtant des variantes à ce processus. Il semble que le premier fils du Roi ne peut lui succéder à quelque titre que ce soit. Lorsque encore vivant, le roi désigne ses héritiers, il communique leurs noms au conseil des notables qui sont tenus au secret et ne peuvent pas juger du choix fait par le Roi.
Rites d'arrestation du Roi et de son adjoint :
La désignation et l'intronisation d'un roi [chez] les baméliké sont du ressort de deux collèges de grands notables.
À Bangoua, c'est le premier collège composé de sept notables qui aura la lourde tâche de présenter aux populations le successeur du chef défunt. Il s'agit de Nzeu Ndjambgoung, Nzeu Tchietcho, Wafo Fanguieu, Wafo Koumkap, Wafo Keulek, Mbeu Nkajip, Mbeu Nkoubamzep.
Le deuxième collège composé de neuf notables qui contrôlent les différents quartiers du groupement aura à assurer la formation du nouveau roi durant son séjour au La'akam. Il s'agit de Makap Nzeutep, Mekap Lieujik, Nzeusa, Nzeu Ze, Nzeu kouo, Nzeu Tiekap, Nzeu Tekaap; Nzeu Wang, Nzeu Nkiondze.
Chez les Ngemba, le roi s'entoure soit des neuf, des sept ou des quatre notables; ceci varie selon les villages. Membres des sociétés secrètes, les notables gardent les secrets de la succession sur le trône. Il leur revient, après la disparition du roi, d'arrêter dans les rangs du deuil l'héritier du feu roi parmi ses propres fils, en tenant compte de la volonté du défunt. Les notables initiés le saisissent et le passent aux mains des autres qui, le ruant de coups, le dépouillent de ses vêtements. Une lutte s'engage d'autant plus acharné[e] que l'élu n'avait aucune prétention à la chaise de son père. Les ravisseurs disparaissent avec leur victime vers le la'kam (lieu de retraite de 9 semaines, d'investiture et d'initiation aux mystères du royaume) après l'arrestation du roi, on procède immédiatement à celle du NKWETCHE, son adjoint. Ils sont bien encadrés pas les « feffo » police secrète du royaume qui assure leur sécurité.
Ailleurs au décès du Roi, les notables n'annoncent publiquement cette mort que huit jours après. L'annonce se fait par des tambours et des coups de fusil, toute la population s'assemble au palais. Alors les grands notables (conseil des neuf) se saisissent des héritiers l'un après l'autre et dans l'ordre : Fo'o, Kouété, Sop Tsi, Kamgheu et éventuellement Mato'o ils sont présentés à la population et ramenés couverts des signes distinctifs au fond du palais hors vue de la population.
Les rites d'investiture :
Dès son entrée au la'Kam, on rase les cheveux du futur Roi à même le crâne, on lui répand sur la tête et les jambes le « Pho », poudre du padouk en disant : Nous, désignatifs et consécrateurs des chefs, agissant toujours selon la justice pour ce qui concerne la succession au trône du palais de ce village, t'appliquons l'onction du sacre et te nommons roi. Que si quelqu'un d'autre intervenait indûment pour te remplacer contre la volonté de ton père, qu'il paye de sa tête, ainsi un autre roi (ceci dépend des relations ancestrales) malmenée de plus en plus par ceux qui sont considérés comme les gardiens du temple.
Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
📷 En image le roi SOKOUDJOU (Fon de Bamendjou)
7 mois depuis
Arrivée de chef Babadjou à la place des fêtes de Bamedousso SM KAFFO Sambankeing Langevin.
📸 GTF MEDIA GROUP
📸 GTF MEDIA GROUP
8 mois depuis
Appui au développement local :
2,2 milliards de FCFA au profit de 7 Collectivités Territoriales Décentralisées !
Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY a procédé, ce jeudi 29 février 2024 à Yaoundé, à la signature des conventions de partenariat y relatives avec les Maires des Communes bénéficiaires, en présence du Directeur du Bureau International du Travail au Cameroun.
Dans quelques mois, les Communes de Fokoué, Kribi 1er, Nkongsamba 2ème, Ngaoundéré 3ème, Nitoukou, Touroua, et Tubah verront leur parc infrastructurel s’améliorer. Ceci, grâce aux ressources additionnelles issues du Budget d’Investissement Public du MINEPAT au ******* re des exercices 2024 et suivants. En effet, les 2,2 milliards de FCFA alloués à ces 07 Communes, s’inscrivent dans le cadre du partenariat MINEPAT-Collectivités Territoriales Décentralisées camerounaises, pour la réalisation des ouvrages démonstratifs type « Haute Intensité de Main d’œuvre » (HIMO).
De manière spécifique, les conventions signées permettront la réhabilitation et l’entretien des routes en terre, ainsi que la construction des logements sociaux et des boutiques dans les Communes sus-citées. Les projets retenus ont fait l’objet d’études préalables, et devront à terme : générer 1 520 emplois directs, développer des aptitudes techniques en BTP, promouvoir la main d’œuvre locale non qualifiée et contribuer à la valorisation des matériaux disponibles dans chaque municipalité.
En prenant la parole au nom des 07 Maires signataires des conventions, le Maire de la Commune de Fokoué dans la région de l’Ouest, a exprimé leur gratitude au Gouvernement : « ces nouveaux financements permettront la réalisation des projets qui viendront à coup sûr améliorer le bien-être des populations des Communes bénéficiaires », a souligné Adrienne DEMENOU.
Pour le Ministre de l’Economie, « cette signature de conventions s’inscrit dans la dynamique nationale, sous la très haute impulsion du Chef de l’Etat, S.E Paul BIYA, en faveur d’une décentralisation vertueuse pour un avenir prospère ». Elle est la concrétisation de l’une des orientations de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30), à savoir « la systématisation de l’approche HIMO dans le double objectif de développer les infrastructures et de générer des revenus temporaires pour les ménages pauvres ».
Pour la mise en œuvre efficace de ces conventions, Alamine OUSMANE MEY a invité les Maires bénéficiaires à veiller à une collaboration étroite avec l’Unité Technique HIMO qui dispose en son sein, les représentants du #MINEFOP , du #Mintp , du #MINHDU et d’une banque de données d’experts des techniques HIMO. « Ces Ressources intellectuelles, matérielles et humaines sont à votre disposition, afin de garantir une réalisation satisfaisante de vos opérations », a fait savoir le #Minepat .
Il faut noter que le recours aux approches HIMO pour la réalisation des infrastructures de base constitue une option forte du Gouvernement camerounais, contenue dans ses instruments juridiques. Outre la Circulaire présidentielle relative à la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2024, le décret du 20 juin 2018 portant Code des Marchés Publics, prévoit des dispositions incitatives aux approches HIMO. Il en est de même du décret du 24 mars 2014 fixant les conditions de recours et d’application des approches HIMO au Cameroun. C’est pour assurer une promotion plus accrue de ces approches, que le MINEPAT a entrepris depuis 2013, la réalisation, en partenariat direct avec les CTD, des ouvrages démonstratifs suivant la technique HIMO. A date, 59 CTD ont bénéficié de cette initiative, avec des résultats jugés satisfaisants dans divers domaines. A ******* re d’illustration, plus de 10 597 emplois directs ont été créés, dont 1 650 dans les localités de Nwa, Mbengwi, Fundong et Bamenda dans le Nord-Ouest, Mamfé, Tinto, Tiko et ******* ba dans le Sud-Ouest ; 270 déplacés internes ont eu l’opportunité de travailler dans les chantiers HIMO à Babadjou, Bafoussam, Banka, Melong, Nkongsamba, Makénéné et Ngambé-Tikar ; 3 650 ouvriers non qualifiés ont été formés à plusieurs spécialités techniques, à savoir la maçonnerie de moellons, le coffrage, le ferraillage, le curage des cours d’eau, la fabrication et la pose des pavés, ainsi que la fabrication des blocs de terre comprimée ; près de 4,4 milliards de FCFA de revenus salariaux versés aux populations riveraines, renforçant ainsi leur pouvoir d’achat ; des routes ont été assainies et revêtues en pavés de béton ou de pierre ; des hangars, boutiques, salles de classe et logements sociaux ont été construits en bloc de terre comprimée ; des dalots et ponceaux ont été réalisés en maçonnerie de moellons, etc. L’idée ici est de faire des CTD, de véritables pôles de croissance et de développement économique et social au niveau régional et local.
📞 Tél du Minepat Cameroun: 2 22 23 44 83
🎯 Email: celcom @minepat .gov.cm
🎯 site web:: https://minepat.gouv.cm
2,2 milliards de FCFA au profit de 7 Collectivités Territoriales Décentralisées !
Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY a procédé, ce jeudi 29 février 2024 à Yaoundé, à la signature des conventions de partenariat y relatives avec les Maires des Communes bénéficiaires, en présence du Directeur du Bureau International du Travail au Cameroun.
Dans quelques mois, les Communes de Fokoué, Kribi 1er, Nkongsamba 2ème, Ngaoundéré 3ème, Nitoukou, Touroua, et Tubah verront leur parc infrastructurel s’améliorer. Ceci, grâce aux ressources additionnelles issues du Budget d’Investissement Public du MINEPAT au ******* re des exercices 2024 et suivants. En effet, les 2,2 milliards de FCFA alloués à ces 07 Communes, s’inscrivent dans le cadre du partenariat MINEPAT-Collectivités Territoriales Décentralisées camerounaises, pour la réalisation des ouvrages démonstratifs type « Haute Intensité de Main d’œuvre » (HIMO).
De manière spécifique, les conventions signées permettront la réhabilitation et l’entretien des routes en terre, ainsi que la construction des logements sociaux et des boutiques dans les Communes sus-citées. Les projets retenus ont fait l’objet d’études préalables, et devront à terme : générer 1 520 emplois directs, développer des aptitudes techniques en BTP, promouvoir la main d’œuvre locale non qualifiée et contribuer à la valorisation des matériaux disponibles dans chaque municipalité.
En prenant la parole au nom des 07 Maires signataires des conventions, le Maire de la Commune de Fokoué dans la région de l’Ouest, a exprimé leur gratitude au Gouvernement : « ces nouveaux financements permettront la réalisation des projets qui viendront à coup sûr améliorer le bien-être des populations des Communes bénéficiaires », a souligné Adrienne DEMENOU.
Pour le Ministre de l’Economie, « cette signature de conventions s’inscrit dans la dynamique nationale, sous la très haute impulsion du Chef de l’Etat, S.E Paul BIYA, en faveur d’une décentralisation vertueuse pour un avenir prospère ». Elle est la concrétisation de l’une des orientations de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30), à savoir « la systématisation de l’approche HIMO dans le double objectif de développer les infrastructures et de générer des revenus temporaires pour les ménages pauvres ».
Pour la mise en œuvre efficace de ces conventions, Alamine OUSMANE MEY a invité les Maires bénéficiaires à veiller à une collaboration étroite avec l’Unité Technique HIMO qui dispose en son sein, les représentants du #MINEFOP , du #Mintp , du #MINHDU et d’une banque de données d’experts des techniques HIMO. « Ces Ressources intellectuelles, matérielles et humaines sont à votre disposition, afin de garantir une réalisation satisfaisante de vos opérations », a fait savoir le #Minepat .
Il faut noter que le recours aux approches HIMO pour la réalisation des infrastructures de base constitue une option forte du Gouvernement camerounais, contenue dans ses instruments juridiques. Outre la Circulaire présidentielle relative à la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2024, le décret du 20 juin 2018 portant Code des Marchés Publics, prévoit des dispositions incitatives aux approches HIMO. Il en est de même du décret du 24 mars 2014 fixant les conditions de recours et d’application des approches HIMO au Cameroun. C’est pour assurer une promotion plus accrue de ces approches, que le MINEPAT a entrepris depuis 2013, la réalisation, en partenariat direct avec les CTD, des ouvrages démonstratifs suivant la technique HIMO. A date, 59 CTD ont bénéficié de cette initiative, avec des résultats jugés satisfaisants dans divers domaines. A ******* re d’illustration, plus de 10 597 emplois directs ont été créés, dont 1 650 dans les localités de Nwa, Mbengwi, Fundong et Bamenda dans le Nord-Ouest, Mamfé, Tinto, Tiko et ******* ba dans le Sud-Ouest ; 270 déplacés internes ont eu l’opportunité de travailler dans les chantiers HIMO à Babadjou, Bafoussam, Banka, Melong, Nkongsamba, Makénéné et Ngambé-Tikar ; 3 650 ouvriers non qualifiés ont été formés à plusieurs spécialités techniques, à savoir la maçonnerie de moellons, le coffrage, le ferraillage, le curage des cours d’eau, la fabrication et la pose des pavés, ainsi que la fabrication des blocs de terre comprimée ; près de 4,4 milliards de FCFA de revenus salariaux versés aux populations riveraines, renforçant ainsi leur pouvoir d’achat ; des routes ont été assainies et revêtues en pavés de béton ou de pierre ; des hangars, boutiques, salles de classe et logements sociaux ont été construits en bloc de terre comprimée ; des dalots et ponceaux ont été réalisés en maçonnerie de moellons, etc. L’idée ici est de faire des CTD, de véritables pôles de croissance et de développement économique et social au niveau régional et local.
📞 Tél du Minepat Cameroun: 2 22 23 44 83
🎯 Email: celcom @minepat .gov.cm
🎯 site web:: https://minepat.gouv.cm
8 mois depuis
babadjou- Bamenda 🇨🇲
les populations de ces zones peuvent faire un ouff de soulagement 🫰🏽
On avance 🇨🇲🫱🏻🫲🏼
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On avance 🇨🇲🫱🏻🫲🏼
8 mois depuis
OPÉRATION VILLE VERTE BABADJOU.
Progressivement, le jardin public au niveau de la place du cinquantenaire à Toumaka prend forme.
Il s’agit d’une opération qui renforcera la protection de l’environnement au niveau de l’espace urbain de notre Collectivité.
C’est avant tout un espace récréatif, de réflexion et de divertissement où les populations viendront passer du bon temps pour se relaxer et discuter entre amis.
Les avantages des espaces verts sont :
- l’amélioration du cadre de vie,
- la réduction de la fatigue et du stress,
- l’atténuation des vagues de chaleur,
- l’amélioration de la qualité de la vie en milieu urbain,
- l’amélioration de la santé et du bien-être des résidents en zone urbaine,
- la réduction de la dépression.
Progressivement, le jardin public au niveau de la place du cinquantenaire à Toumaka prend forme.
Il s’agit d’une opération qui renforcera la protection de l’environnement au niveau de l’espace urbain de notre Collectivité.
C’est avant tout un espace récréatif, de réflexion et de divertissement où les populations viendront passer du bon temps pour se relaxer et discuter entre amis.
Les avantages des espaces verts sont :
- l’amélioration du cadre de vie,
- la réduction de la fatigue et du stress,
- l’atténuation des vagues de chaleur,
- l’amélioration de la qualité de la vie en milieu urbain,
- l’amélioration de la santé et du bien-être des résidents en zone urbaine,
- la réduction de la dépression.
8 mois depuis
8 mois depuis
9 mois depuis
#Ministère_DesTravaux_Publics_Du_Cameroun : 🗣️
Route Babadjou-Bamenda : les travaux sur la section Babadjou-Matazem sont presqu’achevés. 🥳
Au 15 mars 2024, l’avancement physique des travaux sur cet itinéraire de 17 km reliant Babadjou à Matazem, se situe à 93% pour ce qui est de la route principale. De manière détaillée, on note que les terrassements et la couche de fondation sont exécutés sur tout le linéaire, la couche de base en grave bitume et la couche de revêtement en béton bitumineux mises en œuvre couvrent un linéaire de 16.8km et les travaux de signalisation réalisés au 15 mars 2024 s’étendent sur 14 km. S’agissant des projets connexes, notamment de l’aménagement des itinéraires Toumaka-Bafenga-Bamekoupere (8,8 km), Carrefour Peter Madem avec bretelle Entrée Mission Catholique St. Charles Lwanga-Bawa Chefferie (1, 3 km) et la construction d’un dalot de 7 ml 2x3, 5x2, 5 sur la rivière Tchi Neuh à Bamendousso, les terrassements sont réalisés sur 9 km, les couches de fondation et de base sont respectivement mises en œuvre sur 8.6km et 7.9km et les ouvrages sont exécutés à 70%.
Au regard de ces avancées, il y a lieu de relever que le projet sera livré avant la fin du premier semestre 2024.
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#Babadjou -Bamenda Road: Works on the Babadjou-Matazem Section Almost Completed.
As at 15 March 2024, the physical progress of works on this 17 km route linking Babadjou to Matazem stood at 93% for the main road. In detail, earthworks and sub-base have been completed along the entire distance, bituminous-bound graded aggregate base course and bituminous concrete surfacing have been laid over 16.8 km, and signing works had been completed over 14 km. As for related projects, these include the development of the following routes: Toumaka-Bafenga-Bamekoupere (8.8 km), Carrefour Peter Madem with a ramp at Entrée Mission Catholique St. Charles Lwanga-Bawa Chefferie (1.3 km), and the construction of a 2x3.5x2.5 box culvert, 7 LM long, on River Tchi Neuh in Bamendousso. Earthworks have been completed over 9 km, the sub-base and the base course have been laid over 8.6 km and 7.9 km respectively, and the structures are 70% complete.
In view of this progress, it should be noted that the project will be delivered before the end of the first half of 2024.
Route Babadjou-Bamenda : les travaux sur la section Babadjou-Matazem sont presqu’achevés. 🥳
Au 15 mars 2024, l’avancement physique des travaux sur cet itinéraire de 17 km reliant Babadjou à Matazem, se situe à 93% pour ce qui est de la route principale. De manière détaillée, on note que les terrassements et la couche de fondation sont exécutés sur tout le linéaire, la couche de base en grave bitume et la couche de revêtement en béton bitumineux mises en œuvre couvrent un linéaire de 16.8km et les travaux de signalisation réalisés au 15 mars 2024 s’étendent sur 14 km. S’agissant des projets connexes, notamment de l’aménagement des itinéraires Toumaka-Bafenga-Bamekoupere (8,8 km), Carrefour Peter Madem avec bretelle Entrée Mission Catholique St. Charles Lwanga-Bawa Chefferie (1, 3 km) et la construction d’un dalot de 7 ml 2x3, 5x2, 5 sur la rivière Tchi Neuh à Bamendousso, les terrassements sont réalisés sur 9 km, les couches de fondation et de base sont respectivement mises en œuvre sur 8.6km et 7.9km et les ouvrages sont exécutés à 70%.
Au regard de ces avancées, il y a lieu de relever que le projet sera livré avant la fin du premier semestre 2024.
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#Babadjou -Bamenda Road: Works on the Babadjou-Matazem Section Almost Completed.
As at 15 March 2024, the physical progress of works on this 17 km route linking Babadjou to Matazem stood at 93% for the main road. In detail, earthworks and sub-base have been completed along the entire distance, bituminous-bound graded aggregate base course and bituminous concrete surfacing have been laid over 16.8 km, and signing works had been completed over 14 km. As for related projects, these include the development of the following routes: Toumaka-Bafenga-Bamekoupere (8.8 km), Carrefour Peter Madem with a ramp at Entrée Mission Catholique St. Charles Lwanga-Bawa Chefferie (1.3 km), and the construction of a 2x3.5x2.5 box culvert, 7 LM long, on River Tchi Neuh in Bamendousso. Earthworks have been completed over 9 km, the sub-base and the base course have been laid over 8.6 km and 7.9 km respectively, and the structures are 70% complete.
In view of this progress, it should be noted that the project will be delivered before the end of the first half of 2024.