. 📚 𝗟𝗔 𝗟𝗜𝗧𝗧𝗘𝗥𝗔𝗧𝗨𝗥𝗘 𝗦𝗘𝗡𝗘𝗚𝗔𝗟𝗔𝗜𝗦𝗘 𝗠'𝗜𝗡𝗧𝗘𝗥𝗣𝗘𝗟𝗟𝗘𝗥𝗔 𝗧𝗢𝗨𝗝𝗢𝗨𝗥𝗦 ! ✨
Le livre "𝐔𝐍𝐄 𝐒𝐈 𝐋𝐎𝐍𝐆𝐔𝐄 𝐋𝐄𝐓𝐓𝐑𝐄" de l'auteur sénégalaise "𝐌𝐀𝐑𝐈𝐀𝐌𝐀 𝐁Â.
Ce livre me marque parce que nous sommes surtout dans un contexte historique et social très particulier en Afrique, exactement au LENDEMAIN DES INDÉPENDANCES.
Des jeunes femmes nouvellement formées et diplômées, sont excitées de changer le monde.
"UNE SI LONGUE LETTRE" est une œuvre du genre romanesque et engagée autobiographique parue en 1979 donc l'auteur de son vrai nom "MARIAMA BÂ" prend pour nom RAMATOULAYE FALL, mariée à MODOU FALL.
C'est surtout une lettre très lourde chargée d'amertume, reminiscence mêlée de nostalgies, de pleures, mélancolies, déboires et déceptions qu'elle écrit et ressasse à sa meilleure amie d'enfance avec qui elle prenait coutume d'aller tous les jours à l'école coranique au nom AÏSSATOU qui à cette époque est ambassadrice du Sénégal aux États-Unis mais autrefois était bijoutière .
Mariama met l'accent surtout les limites de la polygamie en Afrique, où elle va voir les vingt-cinq années de mariage et vie commune avec son époux Fall se volatiliser puis remplacé par une plus jeune BINETOU qui était la meilleure amie d'étude de sa fille aînée DABA.
Elle a appris de "cette relation" le jour même de leur mariage par son beau-frère TAMSIR et l'iman venu chez elle pour les célébrations un dimanche ténébreux qu'elle n'oubliera jamais.
En somme, Ex-Madame FALL avait 12 enfants devant elle, et son mari l'avait abandonné au profit d’une plus fraîche dit-il. Avec son métier d'institutrice, elle va désormais apprendre à élever ses enfants toute seule.
Cependant MODOU FALL va trépasser suite d'une crise cardiaque et sa vie cauchemardesque va s'allonger.
Entre les révisions de veuvage lourdes, la famille qui discute les biens avant même de pleurer le défunt, et les coutumes amères qui lui sont imposées RAMATOULAYE l'auteur va lutter fortement pour assurer une petite vie à ses enfants.
D'ailleurs de religion musulmane, le quarantième jour après la mort de son mari selon le coran, il faut commémorer le défunt, les prétendants comme le frère de son mari TAMSIR, ou encore DAOUDA DIENG ne cessent de l'accabler.
Assez intrépide, elle ouvre désormais les yeux sur son sort et la situation des femmes dans son pays , et dit dans une conversation à beau frère Daouda: « Quatre femmes, Daouda, quatre sur une centaine de députés. Quelle dérisoire proportion ! Même pas une représentation régionale »!
Elle cite: " 𝙇𝙖 𝙛𝙚𝙢𝙢𝙚 𝙣𝙚 𝙙𝙤𝙞𝙩 𝙥𝙡𝙪𝙨 ê𝙩𝙧𝙚 𝙡’𝙖𝙘𝙘𝙚𝙨𝙨𝙤𝙞𝙧𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙤𝙧𝙣𝙚. 𝙇’𝙤𝙗𝙟𝙚𝙩 𝙦𝙪𝙚 𝙡’𝙤𝙣 𝙙é𝙥𝙡𝙖𝙘𝙚, 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙖𝙜𝙣𝙚 𝙦𝙪’𝙤𝙣 𝙛𝙡𝙖𝙩𝙩𝙚 𝙤𝙪 𝙘𝙖𝙡𝙢𝙚 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙚𝙨𝙨𝙚𝙨. 𝙇𝙖 𝙛𝙚𝙢𝙢𝙚 𝙚𝙨𝙩 𝙡𝙖 𝙧𝙖𝙘𝙞𝙣𝙚 𝙥𝙧𝙚𝙢𝙞è𝙧𝙚, 𝙛𝙤𝙣𝙙𝙖𝙢𝙚𝙣𝙩𝙖𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙤ù 𝙨𝙚 𝙜𝙧𝙚𝙛𝙛𝙚 𝙩𝙤𝙪𝙩 𝙖𝙥𝙥𝙤𝙧𝙩, 𝙙’𝙤ù 𝙥𝙖𝙧𝙩 𝙖𝙪𝙨𝙨𝙞 𝙩𝙤𝙪𝙩𝙚 𝙛𝙡𝙤𝙧𝙖𝙞𝙨𝙤𝙣. 𝙄𝙡 𝙛𝙖𝙪𝙩 𝙞𝙣𝙘𝙞𝙩𝙚𝙧 𝙡𝙖 𝙛𝙚𝙢𝙢𝙚 à 𝙨’𝙞𝙣𝙩é𝙧𝙚𝙨𝙨𝙚𝙧 𝙙𝙖𝙫𝙖𝙣𝙩𝙖𝙜𝙚 𝙖𝙪 𝙨𝙤𝙧𝙩 𝙙𝙚 𝙨𝙤𝙣 𝙥𝙖𝙮𝙨 "
Ce livre décrit en gras l'amitié comme une valeur très forte.
Un passage: l’amitié a des grandeurs inconnues de l’amour. Elle se fortifie dans les difficultés, alors que les contraintes massacrent l’amour. Elle résiste au temps qui lasse et désunit les couples.Elle a des élévations inconnues de l’amour.
#Ramatoulaye = Mariama Bâ, n'oubliera jamais le 𝐒𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐢𝐧𝐝é𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐛𝐥𝐞 de son amie, la réceptrice de cette lettre au moment où elle était devenue femme-père pour ses petits. Aïssatou lui avait même offert une voiture alors qu'elle-même avait aussi subir une polygamie de la part de son mari MAWDO qui épousa NATHOU se justifiant par pitié.
𝗢𝗻 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗿𝗮 𝗱𝗼𝗻𝗰 𝘀'𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗿𝗼𝗴𝗲𝗿 👇
- Que va-t-elle devenir avec ses douze enfants?
- Pensera-t-elle à un remariage ?
- Le soutien indéfectible de son amie Aïssatou suffira-t-il ?
- Quel est même le rôle de la polygamie en Afrique ?
- À quel moment écoute t-on la femme ?
𝗖𝗲 𝗹𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗮𝗽𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗽𝗹𝘂𝘀 👇
♣️ les différentes conceptions de l'amour
♣️ la puissance de l'amitié
♣️ les lourdeurs de la polygamie en Afrique
♣️ Les conséquences de l’infidélité
♣️ surtout la place de la Femme dans notre société.
Bref ...
Le livre "𝐔𝐍𝐄 𝐒𝐈 𝐋𝐎𝐍𝐆𝐔𝐄 𝐋𝐄𝐓𝐓𝐑𝐄" de l'auteur sénégalaise "𝐌𝐀𝐑𝐈𝐀𝐌𝐀 𝐁Â.
Ce livre me marque parce que nous sommes surtout dans un contexte historique et social très particulier en Afrique, exactement au LENDEMAIN DES INDÉPENDANCES.
Des jeunes femmes nouvellement formées et diplômées, sont excitées de changer le monde.
"UNE SI LONGUE LETTRE" est une œuvre du genre romanesque et engagée autobiographique parue en 1979 donc l'auteur de son vrai nom "MARIAMA BÂ" prend pour nom RAMATOULAYE FALL, mariée à MODOU FALL.
C'est surtout une lettre très lourde chargée d'amertume, reminiscence mêlée de nostalgies, de pleures, mélancolies, déboires et déceptions qu'elle écrit et ressasse à sa meilleure amie d'enfance avec qui elle prenait coutume d'aller tous les jours à l'école coranique au nom AÏSSATOU qui à cette époque est ambassadrice du Sénégal aux États-Unis mais autrefois était bijoutière .
Mariama met l'accent surtout les limites de la polygamie en Afrique, où elle va voir les vingt-cinq années de mariage et vie commune avec son époux Fall se volatiliser puis remplacé par une plus jeune BINETOU qui était la meilleure amie d'étude de sa fille aînée DABA.
Elle a appris de "cette relation" le jour même de leur mariage par son beau-frère TAMSIR et l'iman venu chez elle pour les célébrations un dimanche ténébreux qu'elle n'oubliera jamais.
En somme, Ex-Madame FALL avait 12 enfants devant elle, et son mari l'avait abandonné au profit d’une plus fraîche dit-il. Avec son métier d'institutrice, elle va désormais apprendre à élever ses enfants toute seule.
Cependant MODOU FALL va trépasser suite d'une crise cardiaque et sa vie cauchemardesque va s'allonger.
Entre les révisions de veuvage lourdes, la famille qui discute les biens avant même de pleurer le défunt, et les coutumes amères qui lui sont imposées RAMATOULAYE l'auteur va lutter fortement pour assurer une petite vie à ses enfants.
D'ailleurs de religion musulmane, le quarantième jour après la mort de son mari selon le coran, il faut commémorer le défunt, les prétendants comme le frère de son mari TAMSIR, ou encore DAOUDA DIENG ne cessent de l'accabler.
Assez intrépide, elle ouvre désormais les yeux sur son sort et la situation des femmes dans son pays , et dit dans une conversation à beau frère Daouda: « Quatre femmes, Daouda, quatre sur une centaine de députés. Quelle dérisoire proportion ! Même pas une représentation régionale »!
Elle cite: " 𝙇𝙖 𝙛𝙚𝙢𝙢𝙚 𝙣𝙚 𝙙𝙤𝙞𝙩 𝙥𝙡𝙪𝙨 ê𝙩𝙧𝙚 𝙡’𝙖𝙘𝙘𝙚𝙨𝙨𝙤𝙞𝙧𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙤𝙧𝙣𝙚. 𝙇’𝙤𝙗𝙟𝙚𝙩 𝙦𝙪𝙚 𝙡’𝙤𝙣 𝙙é𝙥𝙡𝙖𝙘𝙚, 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙖𝙜𝙣𝙚 𝙦𝙪’𝙤𝙣 𝙛𝙡𝙖𝙩𝙩𝙚 𝙤𝙪 𝙘𝙖𝙡𝙢𝙚 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙚𝙨𝙨𝙚𝙨. 𝙇𝙖 𝙛𝙚𝙢𝙢𝙚 𝙚𝙨𝙩 𝙡𝙖 𝙧𝙖𝙘𝙞𝙣𝙚 𝙥𝙧𝙚𝙢𝙞è𝙧𝙚, 𝙛𝙤𝙣𝙙𝙖𝙢𝙚𝙣𝙩𝙖𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙤ù 𝙨𝙚 𝙜𝙧𝙚𝙛𝙛𝙚 𝙩𝙤𝙪𝙩 𝙖𝙥𝙥𝙤𝙧𝙩, 𝙙’𝙤ù 𝙥𝙖𝙧𝙩 𝙖𝙪𝙨𝙨𝙞 𝙩𝙤𝙪𝙩𝙚 𝙛𝙡𝙤𝙧𝙖𝙞𝙨𝙤𝙣. 𝙄𝙡 𝙛𝙖𝙪𝙩 𝙞𝙣𝙘𝙞𝙩𝙚𝙧 𝙡𝙖 𝙛𝙚𝙢𝙢𝙚 à 𝙨’𝙞𝙣𝙩é𝙧𝙚𝙨𝙨𝙚𝙧 𝙙𝙖𝙫𝙖𝙣𝙩𝙖𝙜𝙚 𝙖𝙪 𝙨𝙤𝙧𝙩 𝙙𝙚 𝙨𝙤𝙣 𝙥𝙖𝙮𝙨 "
Ce livre décrit en gras l'amitié comme une valeur très forte.
Un passage: l’amitié a des grandeurs inconnues de l’amour. Elle se fortifie dans les difficultés, alors que les contraintes massacrent l’amour. Elle résiste au temps qui lasse et désunit les couples.Elle a des élévations inconnues de l’amour.
#Ramatoulaye = Mariama Bâ, n'oubliera jamais le 𝐒𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐢𝐧𝐝é𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐛𝐥𝐞 de son amie, la réceptrice de cette lettre au moment où elle était devenue femme-père pour ses petits. Aïssatou lui avait même offert une voiture alors qu'elle-même avait aussi subir une polygamie de la part de son mari MAWDO qui épousa NATHOU se justifiant par pitié.
𝗢𝗻 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗿𝗮 𝗱𝗼𝗻𝗰 𝘀'𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗿𝗼𝗴𝗲𝗿 👇
- Que va-t-elle devenir avec ses douze enfants?
- Pensera-t-elle à un remariage ?
- Le soutien indéfectible de son amie Aïssatou suffira-t-il ?
- Quel est même le rôle de la polygamie en Afrique ?
- À quel moment écoute t-on la femme ?
𝗖𝗲 𝗹𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗮𝗽𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗽𝗹𝘂𝘀 👇
♣️ les différentes conceptions de l'amour
♣️ la puissance de l'amitié
♣️ les lourdeurs de la polygamie en Afrique
♣️ Les conséquences de l’infidélité
♣️ surtout la place de la Femme dans notre société.
Bref ...
1 année depuis