#littérature : L’étonnante histoire du mot « BOYCOTT ». 🎒
-Le mot #boycott trouve son origine dans l’Histoire de la lutte des classes. Un certain Charles Cunningham Boycott naît en 1832 en Angleterre. Après une brillante carrière militaire, il devient l’intendant d’un propriétaire terrien riche comme Crésus, et le bougre prend sa tâche un peu trop à cœur. Dur, oppressant, tyrannique: encore un qui confond allègrement les notions de chef et de dirigeant… Trop, c’est trop. Les centaines de fermiers qui travaillent pour lui ne le supportent plus: ils se concertent, s’unissent et affrontent l’homme d’affaires en 1879. Leur revendication est simple, il souhaitent de meilleures conditions de travail et, surtout, l’abattement de fermage – ou pour parler plus clairement, veulent qu’on arrête de les prendre pour des vaches à lait.
Pour mener leur combat à bien, la technique qu’ils emploient est particulièrement efficace: point d’effusion de sang ou d’affrontement direct mais une mise en quarantaine en bonne et due forme: la Ligue de fermiers empêchent Charles Boycott de travailler en interceptant tous ses courriers et en court-circuitant toutes ses démarches. Assigné à résidence, un véritable blocus est installé autour de la demeure du tyran!
Tant et si bien que Boycott est obligé de céder… Les fermiers sont en liesse. Ils viennent de gagner leur combat.
La démarche a fait si grand bruit que bientôt le terme « boycottage » fait son apparition dans le dictionnaire, d’abord en Angleterre en 1880 (soit seulement 1 an après le conflit social) puis en France un an plus tard. Et parce que boycottage ne sonne pas très bien à l’oreille, il se simplifie avec le temps en boycott, tout simplement. Quant à l’orgueilleux intendant, il meurt en 1897 sans jamais plus faire parler de lui.
-Le mot #boycott trouve son origine dans l’Histoire de la lutte des classes. Un certain Charles Cunningham Boycott naît en 1832 en Angleterre. Après une brillante carrière militaire, il devient l’intendant d’un propriétaire terrien riche comme Crésus, et le bougre prend sa tâche un peu trop à cœur. Dur, oppressant, tyrannique: encore un qui confond allègrement les notions de chef et de dirigeant… Trop, c’est trop. Les centaines de fermiers qui travaillent pour lui ne le supportent plus: ils se concertent, s’unissent et affrontent l’homme d’affaires en 1879. Leur revendication est simple, il souhaitent de meilleures conditions de travail et, surtout, l’abattement de fermage – ou pour parler plus clairement, veulent qu’on arrête de les prendre pour des vaches à lait.
Pour mener leur combat à bien, la technique qu’ils emploient est particulièrement efficace: point d’effusion de sang ou d’affrontement direct mais une mise en quarantaine en bonne et due forme: la Ligue de fermiers empêchent Charles Boycott de travailler en interceptant tous ses courriers et en court-circuitant toutes ses démarches. Assigné à résidence, un véritable blocus est installé autour de la demeure du tyran!
Tant et si bien que Boycott est obligé de céder… Les fermiers sont en liesse. Ils viennent de gagner leur combat.
La démarche a fait si grand bruit que bientôt le terme « boycottage » fait son apparition dans le dictionnaire, d’abord en Angleterre en 1880 (soit seulement 1 an après le conflit social) puis en France un an plus tard. Et parce que boycottage ne sonne pas très bien à l’oreille, il se simplifie avec le temps en boycott, tout simplement. Quant à l’orgueilleux intendant, il meurt en 1897 sans jamais plus faire parler de lui.
5 mois depuis