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Alain Web-creator
1 mois depuis
LA #DOT CHEZ LES #Mbouda Ouest Cameroun. (Mariage Mbouda-Ewondo).

Les Mbouda appartiennent à la grande famille Bamiléké de la région de l’Ouest Cameroun, et sont reconnus pour leur intégrité, leur sens du travail et de la culture, et surtout ils sont encore bien imprégnés de leurs traditions auxquelles ils sont très attachés. Bien que certains éléments dans leurs us et coutumes se perdent de nos jours, ils en conservent la plupart.

On se rappelle que jusque dans les années 1995, on comptait du bout des doigts le nombre de beaux fils originaires des autres régions (Centre, Littoral, Sud Est…). De nos jours, il n’en est plus ainsi. Les mariages inter-régions se célèbrent aujourd’hui avec une certaine aisance. Et la dot chez eux telle que nous l’avons vécu entre un Ewondo de Bipindi par Kribi et une Mbouda de Babadjou par Bamenda nous a interpellés sur bien des aspects.

D’abord l’Ewondo, qui vivait déjà depuis quelques années avec la Mbouda (le vient on reste) et était le père de son enfant, s’est présenté auprès de la famille Mbouda comme l’homme avec qui leur fille vit. En béti, on appelle ça « a voé Aba » c’est-à-dire se présenter comme futur beau fils. Malgré cet élan de sincérité, sa future belle-famille continuait à demander à leur fille, « est-ce que ton gars Nkwa va bien ? » ; Nkwa étant l’expression par laquelle les Bamiléké nomment les peuples du Centre/Sud, pendant que les Ewondo les appellent les Beloblobo.

Cependant, aucune de ces expressions n’entrave en rien les relations entre ces peuples car ces appellations sont devenues populaires. Lorsque le jeune Ewondo a perdu son papa, on a reproché à la famille de la fille de n’avoir pas assisté aux obsèques, excepté leur fille, certainement parce que le mariage coutumier n’avait pas encore été célébré. A tord ou à raison …

Au moment où l’Ewondo s’est engagé à aller faire la dot, on lui a demandé six chèvres, six bidons d’huile rouge de 20 litres, six bidons de 20l de vin de palme et trois enveloppes d’un montant de cinquante milles francs chacune. Cette dot était répartie comme suit :

Pour la famille du père, deux chèvres, deux bidons de vin de palme, deux bidons d’huile rouge ; pareil pour la famille de la mère.
Le grand-père du côté de la mère recevra une chèvre, un bidon de vin de palme et un bidon d’huile rouge ; pareil pour le grand-père du côté de la mère.

Une enveloppe de cinquante mille francs sera déposée partout où nous avons laissé les choses demandées.

L’autre aspect de la dot fut que dans chaque maison, des femmes venaient avec des assiettes couvertes, trois femmes à chaque passage , où nous trouvions tantôt des œufs, des arachides, ou des kolas. Ces assiettes étaient remises à la famille Ewondo qui les rendait à ces femmes avec une somme de leur choix dans chaque assiette. La plus grosse somme qu’on a remise était cinq mille, et c’était au début de la cérémonie, quand les poches étaient encore pleines.

Il ne va pas sans dire qu’à chaque arrêt, on consommait les meilleurs plats de la cuisine mbouda : de la sauce jaune aux pommes pilées, en passant par le couscous … quel régal ! Aucun plat d’une autre région n’était au menu, encore moins les plats européens. Par ce geste, la famille Mbouda voulait dire à son beau fils qu’il épouse toute une culture. Alors n’allons pas voir dans ce geste une attitude égoïste, voire du tribalisme.

Enfin, l’un des aspects typiquement coutumier qui nous a marqué est que : seul dans la famille du père de la fille, on a pu faire le culte des crânes auquel nous avons eu le privilège d’assister (une cérémonie qui consiste à dire aux ancêtres qu’un prétendant est venu prendre leur fille comme épouse).

C’est donc de cette manière que l’on contracte le mariage coutumier chez les Mbouda. Une fois, cette cérémonie terminée, le mariage à la mairie n’a plus d’importance, c’est un événement qui dépend maintenant du conjoint et la conjointe.

Toutefois, ce qui nous a intrigué est que lors du culte des crânes, comme on s’est retrouvé à court de liquidité, il est resté une somme de quarante mille à reverser à la belle-famille suite aux imprévus rencontrés durant la cérémonie. Nous nous sommes engagés à expédier cet argent par banque. C’est alors qu’au moment du rite des crânes, le patriarche nous dit qu’il a dit aux ancêtres qu’on doit revenir verser cet argent sinon, on aura des ennuis … Mince vrai vrai que même les morts ont leur part de dot !!!

🛑 Source : Grand Prof
Oui moi c'est Grand Prof, celui qui lap il va planter les choux. A l'heure ci tout ce que je dis ce n'est pas la bible. Si j'ai oublié un way, complète seulement ! Si j'ai menti, dis seulement ta part de vérité en commentaire !

Je Suis Bamiléké, I Am Grassfield 2.0
Fo'o Jean-Rameau SOKOUDJOU
5 mois depuis
Biographie de sa Majesté Jean-Rameau Sokoudjou :

🚩Enfance, éducation et débuts !
Jean-Rameau Sokoudjou quitte, à 13 ans, la quiétude de l’enfance pour succéder à son père le 26 décembre 1953.

Il est passionné d'agriculture.
Il part très tôt dans le sud du Cameroun où il réside avant d'être choisi comme chef. Il apprend le Bulu dans sa famille d'adoption, famille dont le patriarche lui confie la succession.

Il est un chef traditionnel Bamiléké à l'Ouest du Cameroun atypique car il est aussi patriarche au sud du Cameroun en pays Bulu, sa terre d'adoption.

Il passe par la prison de Bafoussam, Dschang, Bafia, Yoko, Nanga Eboko, Tcholirré et il reçoit l'amnistie lors de son séjour à la prison de Yaoundé au bout de 2 ans d'incarcération, de 1959 à 1961.

Le 13 août 1975, il est reçu par le pape Paul VI [à vérifier] à Rome ; il plaide alors pour la canonisation d'un Africain ayant payé de sa vie pour sauver un membre du clergé catholique.

🚩source: https://fr.wikipedia.org/w...
Ministère du Tourisme et des Loisirs Cameroun
5 mois depuis
#Idool : Une attraction touristique à découvrir.
Idool, (waalouwol-Idool), deux vocables qui signifient en langue fufulde : La vallée qui raisonne. Village de 6000 habitants, situé à l'Est de la ville de Ngaoundere, à 70km du Centre Commercial et à 27 km de la nationale N°01 entrée Magoli.
Fondé en 1953, par le patriarche Yaya Sydi Oumara,, c'est une mosaïque ethnique, un métissage culturel accueillant, luxuriant avec une curiosité architecturale, une mosaïque constituée de cases rondes construitent par les hommes et décorées par les femmes.Idool, c'est aussi une merveille touristique arrosée par quatre chutes ( Idool, mayo tapare, guebadi et tamulde), le tout protégé par le lac "Cameroun" aux allures de la carte du Cameroun.

Idool: A Tourist Attraction to explore
Idool, (waalouwol _Idool), two words which in the Fufulde language mean: The valley that reasons. This village of 6,000 inhabitants is located to the east of the town of Ngaoundere, 70km from the commercial centre and 27km from the Magoli entrance to National Road nomber 1.
Founded in 1953 by the patriarch Yaya Sydi Oumara, Idool is an ethnic mosaic, a welcoming, rich cultural mix with an architectural rarity, a blend of round huts built by men and decorated by women. Idool is also a tourist wonder with four waterfalls (Idool, Mayo Tapare, Guebadi and Tamulde), all protected by Lake “Cameroon”, shaped like the map of Cameroon.

🚩by: Ministère du Tourisme et des Loisirs-Cameroun
🚩Email : infos @mintoul .gov.cm
🚩site web: https://mintoul.gov.cm
Alain Web-creator
5 mois depuis
#menotv #Cérémonie d’#inhumation du #patriarche David Eto'o (père de Samuel Eto'o) ce samedi 13 avril 2024 à #NGAMBÈ (village natal du patriarche David Eto'o)

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