1 année depuis
BIOGRAPHIE de Bissi Mag Officiel ⭐
De son vrai nom NOUBISSI FOTSO LUC ROMUALD, voit le jour le 17mars 1971 à Nkongsamba. A 5 ans, il commence les études primaires à l’école Saint-Jean-Baptiste de Baressoumtou. Aucontact du milieu scolaire, il est mordu par levirus de l’art en général. En 1985, à sonretour de congés de Noël, son oncle lui remet
une somme de 10 000 Fcfa.
A Douala où il fait escale sur le chemin duretour à Nkongsamba, il utilise une partie de cet argent (2500 frs) pour s’acheter un pianoen jouet. Sachant que son père s’opposefarouchement à son désir de faire lamusique, le jeune Bissi Mag est dansl’obligation de formuler un mensonge selonlequel le piano lui a été offert par son oncle.Ceci pour bénéficier de l’indulgencepaternelle. Avec ce piano, il peut déjàproduire des sonorités. Les toutes premièreschansons s’intitulent « Mela » qui deviendraplus tard « Kousso » et « Filer n’est pas bon» qui se transformera en « Moto taxiprudence », etc.
Au Lycée de Manengouba, la passion pourla musique qui habite Bissi Mag se renforce.Il intègre le club musique. Dans sa volontéd’aller toujours plus loin, il entreparallèlement au club musique deNkongsamba. Le talent de pianiste qu’il s’estforgé suscite déjà l’admiration de nombreux mélomanes. Surtout qu’entre-temps, il a puobtenir de son cousin Franck qui vit à Doualaun petit Synthé.
Certains de ses frères tels Wokam Janvier qui lui achète un petit Synthé (piano) de 2octaves et demie pour saluer son succès au BEPC en 1989, l’encouragent. Ce qui contraste énormément avec l’attitude de son père de plus en plus furieux de savoir quel’intérêt de son fils pour la musique se renforce de façon irréversible.
Sa position est claire et ferme : pas question de laisser son rejeton sacrifier l’école au profit d’un métier perçu comme une affaire de voyous et de ratés. En face, la détermination de Bissi Mag est intacte. C’estd’ailleurs cette intransigeante détermination qui le conduit à participer à la 1ère édition du concours de la chanson Mutzig (Musicstar) au terme duquel il est classé 6e etrecalé, puisque seuls les 5 premiers sont retenus. L’antagonisme qui agite les relations avec
son père suite à son choix de faire lamusique, incite le jeune Bissi Mag à vouloir
quitter ses parents. Le meilleur moyen selon lui, est de réussir au Baccalauréat. Ses efforts s’avèrent payants. Il obtient son Bac D en 1992 avec le rang de 1er de son sous-jury. Il enchaîne avec des études àl’université de Yaoundé où il s’inscrit à la filière physique-chimie de la faculté des sciences.
Bissi Mag a des difficultés d’adaptation. Les grèves à répétition à l’université et la crise sociopolitique de l’époque ne lui ***** urent pas le parcours universitaire rêvé. En désespoir de cause, il décide de se lancer dans la vie active. A Douala il est aide-vendeur dans le magasin de son frère Wokam Janvier au marché Mboppi.
Parallèlement, des activités de récupération de cartons abandonnés lui permettent
d’économiser 160 000 Fcfa.Il peut alors s’acheter un grand synthé de cinq octaves en 1995. Fort de ce nouvel atout, Bissi Mag commence à prendre des cours de solfège chez Stanley à New-Bell. La distance qui sépare New-Bell de Bépanda où il réside se révèle tout de suite comme un grand handicap. Ce qui ne l’empêche pas de continuer à travailler pour autant. Il sollicite les services de Michel Defosso pour continuer ses études de musique. Il réalise alors cette même année(1995) sa première chanson en prémaquette« Si le Tomnwe » au studio 8 pistes de Southy Antoine à la rue Mermoz à Akwaavec comme arrangeurs Aubin Sanjo et Conty Bilong (actuel batteur du célébrissime
MANU DIBANGO).
A sa demande, Bissi Magest présenté àAndré MarieTala par AubinSanjo. A causede l’indisponibilité de ce géant de la musique camerounaise etafricaine, les contacts entre Bissi Mag et TalaAndré Marie se limitent au téléphone. C’est
au téléphone a capella, qu’il lui donne un aperçu de quelques chansons qu’il a
composées. Bissi Mag obtient finalement unrendez-vous avec André-Marie Tala lors del’un de ses rares passages au Cameroun. Ils’y rend avec son piano et lui fait écoutercertaines de ses compositions. André-MarieTala est tellement séduit par le talent dujeune homme qu’il lui accorde finalement 30minutes au lieu des 15 initialement prévues.Le Déclic: L’album « Simo »
C’est alors qu’à la découverte de la chanson« Simo », la star est impressionnée et confie àson auteur que « des chansons comme celles-là n’arrivent généralement qu’une fois dans lacarrière d’un artiste musicien ». Avantd’ajouter que Bissi Mag a « la chance del’avoir au tout début » de la sienne. C’estsans doute à cette occasion qu’André- MarieTala prend la décision d’apporter tout son soutien au jeune artiste. Il lui prodiguedes conseils, lui enseigne les techniquesde composition et finalement ***** ure lesarrangements de l’album à succès « Simo
» en compagnie du feu Nkono Téles.
C’est toujours André-Marie Tala, qui nel’aura jamais sevré de son parrainage,
qui lui offre la possibilité de donner sontout premier spectacle en live au stade
de Nyete à Hévecam le 08 Janvier1999.« Simo », c’est le premier et l’uniquealbum de Bissi Mag à ce jour. Sorti il y a environ 16 ans, il s’agit d’un opus de 10titres qui résume la passion de Bissi Mag pour la musique, ses pérégrinations, ses doutes et ses espoirs. Avec les ***** res «Fous cachés », « Moto taxi », « Ils sont tous pareils », et surtout « Simo », l’albummarque longuement les mélomanes, et donne à écouter, le style de cet artiste particulier. Une signature musicale est née, portée par des aînés tels qu’André-
Marie Tala et Nkono Téles. Une chanson à succès que plusieurs mélomanes sans
distinction de tribu ou de couleur de peau, fredonnent fréquemment. Faisant
entrer « Simo » dans le grand répertoire des musiques populaires d’inspiration
traditionnelle.
#BissiMag , #Simo #Biographie
A SUIVRE...
De son vrai nom NOUBISSI FOTSO LUC ROMUALD, voit le jour le 17mars 1971 à Nkongsamba. A 5 ans, il commence les études primaires à l’école Saint-Jean-Baptiste de Baressoumtou. Aucontact du milieu scolaire, il est mordu par levirus de l’art en général. En 1985, à sonretour de congés de Noël, son oncle lui remet
une somme de 10 000 Fcfa.
A Douala où il fait escale sur le chemin duretour à Nkongsamba, il utilise une partie de cet argent (2500 frs) pour s’acheter un pianoen jouet. Sachant que son père s’opposefarouchement à son désir de faire lamusique, le jeune Bissi Mag est dansl’obligation de formuler un mensonge selonlequel le piano lui a été offert par son oncle.Ceci pour bénéficier de l’indulgencepaternelle. Avec ce piano, il peut déjàproduire des sonorités. Les toutes premièreschansons s’intitulent « Mela » qui deviendraplus tard « Kousso » et « Filer n’est pas bon» qui se transformera en « Moto taxiprudence », etc.
Au Lycée de Manengouba, la passion pourla musique qui habite Bissi Mag se renforce.Il intègre le club musique. Dans sa volontéd’aller toujours plus loin, il entreparallèlement au club musique deNkongsamba. Le talent de pianiste qu’il s’estforgé suscite déjà l’admiration de nombreux mélomanes. Surtout qu’entre-temps, il a puobtenir de son cousin Franck qui vit à Doualaun petit Synthé.
Certains de ses frères tels Wokam Janvier qui lui achète un petit Synthé (piano) de 2octaves et demie pour saluer son succès au BEPC en 1989, l’encouragent. Ce qui contraste énormément avec l’attitude de son père de plus en plus furieux de savoir quel’intérêt de son fils pour la musique se renforce de façon irréversible.
Sa position est claire et ferme : pas question de laisser son rejeton sacrifier l’école au profit d’un métier perçu comme une affaire de voyous et de ratés. En face, la détermination de Bissi Mag est intacte. C’estd’ailleurs cette intransigeante détermination qui le conduit à participer à la 1ère édition du concours de la chanson Mutzig (Musicstar) au terme duquel il est classé 6e etrecalé, puisque seuls les 5 premiers sont retenus. L’antagonisme qui agite les relations avec
son père suite à son choix de faire lamusique, incite le jeune Bissi Mag à vouloir
quitter ses parents. Le meilleur moyen selon lui, est de réussir au Baccalauréat. Ses efforts s’avèrent payants. Il obtient son Bac D en 1992 avec le rang de 1er de son sous-jury. Il enchaîne avec des études àl’université de Yaoundé où il s’inscrit à la filière physique-chimie de la faculté des sciences.
Bissi Mag a des difficultés d’adaptation. Les grèves à répétition à l’université et la crise sociopolitique de l’époque ne lui ***** urent pas le parcours universitaire rêvé. En désespoir de cause, il décide de se lancer dans la vie active. A Douala il est aide-vendeur dans le magasin de son frère Wokam Janvier au marché Mboppi.
Parallèlement, des activités de récupération de cartons abandonnés lui permettent
d’économiser 160 000 Fcfa.Il peut alors s’acheter un grand synthé de cinq octaves en 1995. Fort de ce nouvel atout, Bissi Mag commence à prendre des cours de solfège chez Stanley à New-Bell. La distance qui sépare New-Bell de Bépanda où il réside se révèle tout de suite comme un grand handicap. Ce qui ne l’empêche pas de continuer à travailler pour autant. Il sollicite les services de Michel Defosso pour continuer ses études de musique. Il réalise alors cette même année(1995) sa première chanson en prémaquette« Si le Tomnwe » au studio 8 pistes de Southy Antoine à la rue Mermoz à Akwaavec comme arrangeurs Aubin Sanjo et Conty Bilong (actuel batteur du célébrissime
MANU DIBANGO).
A sa demande, Bissi Magest présenté àAndré MarieTala par AubinSanjo. A causede l’indisponibilité de ce géant de la musique camerounaise etafricaine, les contacts entre Bissi Mag et TalaAndré Marie se limitent au téléphone. C’est
au téléphone a capella, qu’il lui donne un aperçu de quelques chansons qu’il a
composées. Bissi Mag obtient finalement unrendez-vous avec André-Marie Tala lors del’un de ses rares passages au Cameroun. Ils’y rend avec son piano et lui fait écoutercertaines de ses compositions. André-MarieTala est tellement séduit par le talent dujeune homme qu’il lui accorde finalement 30minutes au lieu des 15 initialement prévues.Le Déclic: L’album « Simo »
C’est alors qu’à la découverte de la chanson« Simo », la star est impressionnée et confie àson auteur que « des chansons comme celles-là n’arrivent généralement qu’une fois dans lacarrière d’un artiste musicien ». Avantd’ajouter que Bissi Mag a « la chance del’avoir au tout début » de la sienne. C’estsans doute à cette occasion qu’André- MarieTala prend la décision d’apporter tout son soutien au jeune artiste. Il lui prodiguedes conseils, lui enseigne les techniquesde composition et finalement ***** ure lesarrangements de l’album à succès « Simo
» en compagnie du feu Nkono Téles.
C’est toujours André-Marie Tala, qui nel’aura jamais sevré de son parrainage,
qui lui offre la possibilité de donner sontout premier spectacle en live au stade
de Nyete à Hévecam le 08 Janvier1999.« Simo », c’est le premier et l’uniquealbum de Bissi Mag à ce jour. Sorti il y a environ 16 ans, il s’agit d’un opus de 10titres qui résume la passion de Bissi Mag pour la musique, ses pérégrinations, ses doutes et ses espoirs. Avec les ***** res «Fous cachés », « Moto taxi », « Ils sont tous pareils », et surtout « Simo », l’albummarque longuement les mélomanes, et donne à écouter, le style de cet artiste particulier. Une signature musicale est née, portée par des aînés tels qu’André-
Marie Tala et Nkono Téles. Une chanson à succès que plusieurs mélomanes sans
distinction de tribu ou de couleur de peau, fredonnent fréquemment. Faisant
entrer « Simo » dans le grand répertoire des musiques populaires d’inspiration
traditionnelle.
#BissiMag , #Simo #Biographie
A SUIVRE...